Une semaine libertaire à Dijon contre les élections et les expulsions !

u n e    s e m a i n e    l i b e r t a i r e    à    d i j o n    !

Du 3 au 11 mars, différents collectifs libertaires, squats et lieux autogérés dijonnais ont décidé d’organiser ensemble une semaine d’actions, de fêtes, de rencontres et d’information. Pourquoi? Pour proposer un aperçu des luttes et initiatives dans lesquelles s’impliquent actuellement les libertaires à Dijon : logements et squats, féminisme, anticapitalisme, culture alternative, luttes syndicales, antifascisme, solidarité Nord-Sud, actions pour le transport en commun, le vélo et contre la voiture en ville, entre autres choses. En cette période électorale, les partis et milieux politiques institutionnels font tout pour que leurs « citoyens-électeurs » leurs permettent de prendre le pouvoir. Contrairement à eux, nous n’allons pas faire campagne et multiplier les discours démagogiques, mais voulons montrer qu’il existe des structures et initiatives politiques alternatives, au sein desquelles il est possible de s’impliquer. Initiatives que nous souhaitons voir mûrir et évoluer par le biais de débats et d’échanges renouvelés avec toutes celles et tous ceux que notre démarche interroge.

Voici donc quelques rendez-vous auxquels vous, vos ami-e-s et le reste du monde êtes convié-e-s !
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Dijon: Programme de l’Espace autogéré des Tanneries

Janvier / Février 2001

Coucou… l’aventure continue !

Après une période difficile en juillet et août – suite à l’incendie – et deux années de lutte continue pour garder le squat, il y a déjà quelques mois que les activités publiques aux Tanneries ont repris dans de nouveaux locaux d’habitation, d’activité et dans une grande salle publique qui se met définitivement en place. On devrait d’ici quelques semaines enfin avoir les accords officiels sur l’accueil du public dans cette salle, et quelques garanties de la Mairie d’avoir la paix pendant un petit moment avec la signature d’une convention d’occupation et ce même si l’on peut présumer que la lutte pour conserver les Tanneries est loin d’être finie. Cela dit, si on est toujours là c’est parce qu’on a été soutenu de toutes sortes de façons localement et un peu partout en France par plein de chouettes personnes qui pensaient que c’était important que l’on reste là et donc merci… Parce que sans la solidarité et même avec toute la meilleure volonté du monde, on n’arrive pas à grand chose.

L’important à l’heure actuelle et après ces événements, est de conserver la dynamique d’ouverture du lieu sur des pratiques, cultures et visions du monde variées, sur de nouveaux projets d’activités, tout en continuant bien sûr à chercher à appliquer et à construire ces principes d’autogestion, de remise en cause des rapports de pouvoir et de profit qui sont à la base du projet.
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Dijon: Des nouvelles du Pamplemousse…

04/01/2001 — Des nouvelles du Pamplemousse…

Il paraît que le Pamplemousse, joyeux squat dijonnais inauguré en octobre 2000, ouvre ses portes dimanche 7 janvier 2001 au quartier comme au reste de l’univers pour un goûter populaire ! Vous pouvez donc amener vos gateaux, cacahuètes, jus de fruits et ami-e-s ! C’est gratuit et c’est au 18, rue du Midi à Dijon ! Cependant, le Pamplemousse n’a pas échappé à l’habituelle logique répressive des propriétaires, et se trouve convoqué au tribunal de grande instance de Dijon le mardi 9 janvier 2001 à 9h. Il y sera décidé de l’expulsion des habitants, avec plus ou moins (ou pas!) de délais selon l’humeur du juge, à qui les maisons occupées donnent de toutes façons des boutons. Si vous voulez soutenir l’initiative et manifester votre solidarité, rendez-vous à 9h au tribunal de grande instance de Dijon, cité judiciaire, boulevard Clemenceau (plus on est…).
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Dijon : Des activités en cours à la Courdémone

Le squat féministe dijonnais la Courdémone propose une série d’activités et de rendez-vous pour les mois à venir, dont voici le programme :

La Courdémone – programme novembre/décembre

La Courdémone,
15 Cours du Parc,
21000 Dijon.
Tél : 03-80362810
E-mail : courdemone [at] free [point] fr

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Dijon: Le « Pamplemousse » ouvre sa porte !

Voici un communiqué des habitants du Pamplemousse, squat venant d’être ouvert à Dijon :

Depuis quelques jours, un bâtiment laissé à l’abandon est occupé par une dizaine de personnes dans le but d’y réaliser un lieu de vie collective et peut-être plus encore.

Cette occupation, comme d’autres auparavant, répond à un double besoin :
celui de se loger, bien sûr, mais aussi de proposer et de mettre en pratique des alternatives concrètes à un mode de vie fondé sur le travail, la consommation et la compétition.
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Dijon : Des nouvelles du squat féministe « la Courdémone »

Ouvert il y a deux semaines au 15 cours du Parc (dans les allées des plus bourgeoises de Dijon), le squat féministe « la courdémone » se trouve déjà confronté aux menaces des autorités et des propriétaires. En effet, le jour même ou était rendue publique l’ouverture du lieu, la police tentait diverses intimidations et menaçait d’expulser (illégalement) la maison. Quelques jours plus tard, au terme d’une procédure ultra rapide, les occupantes étaient assignées au tribunal pour « violation de domicile » ! En effet, la riche propriétaire (une retraitée possédant plusieurs bâtiments à Dijon et dans les environs) n’a pas hésité à prétendre utiliser cette maison comme résidance secondaire, alors qu’elle la laisse vide depuis plus de 10 ans ! Reporté de justesse, le procès aura lieu le 17 octobre…

Quoi qu’il en soit, les occupantes n’ont pas l’intention de se laisser abattre, et entendent au contraire animer le lieu en l’ouvrant au public dès le mercredi 11 octobre. Ci-dessous, un tract distribué par les habitantes :

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Dijon: Ouverture d’un squat féministe !

Il y a un nouveau squat à Dijon ! Une jolie maison laissée à l’abandon depuis plusieurs années vient d’être occupée par des femmes autour d’un projet de vie collective et de lieu militant féministe. Le lieu sera habité et autogeré par des femmes, et diverses activités sont d’ores et déjà projetées : chorale & bibliothèque féministes, débats, bourse aux vêtements et plus encore. Le lieu ne sera pas exclusivement non-mixte et ouvrira également ses portes aux hommes. Ci-dessous, le tract distribué ce dimanche 24 septembre 2000 aux habitant-e-s du quartier :

Une maison abandonnée, c’est une maison hantée !
Une maison occupée, c’est une maison enchantée !

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Dijon : appel à souscription pour les Tanneries

Les négociations avec la mairie reprennent, nous allons signer une convention dès que nous aurons achevé les travaux de remise aux normes des locaux. Pour cela, nous avons besoin d’aide et lançons un appel à souscription !

Depuis novembre 1998, les anciennes tanneries de Dijon, laissées à l’abandon par la municipalité depuis 1995, sont occupées par un collectif d’individus et d’associations dijonnaises. L’idée de départ était et reste de créer des alternatives sociales et culturelles, de concilier un lieu d’habitation collectif avec un espace d’activité créatif et ouvert à toutes et tous, et de fonctionner sur un principe d’autogestion où tou-te-s ceux et celles qui le souhaiteraient pourraient s’impliquer concrètement dans les activités et la gestion de l’endroit, le tout en dehors des circuits institutionnels et commerciaux.
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Dijon : Les Tanneries occupent des locaux d’EDF-GDF

Ce mercredi 30 août 2000 à 16h, une soixantaine de personnes, occupant-e-s de l’espace autogéré des Tanneries ou sympathisant-e-s, se sont rendus dans les locaux d’EDF-GDF afin de crier leur ras-le-bol de la complaisance de l’entreprise vis à vis des politiques répressives de la mairie comme des propriétaires en général dans les cas de squats. Depuis l’incendie criminel ayant détruit une partie de l’espace autogéré, ses habitant-e-s se retrouvent sans électricité sur décision de la mairie, malgré les différentes démarches faites auprès d’EDF. Rappelons qu’EDF se doit de fournir l’électricité à qui en fait la demande, et que leurs refus répétés (plusieurs squats précédents s’étaient vus refuser l’accès à leurs services) correspondent clairement à un positionnement en faveur des propriétaires et contre les squatteurs et squatteuses.
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Dijon: Contre la répression, les expulsions… seule la lutte paye !

« Porte-ouvertes » et journées de résistance aux Tanneries les 6, 7 et 8 octobre 2000 (?) !

*Pour des alternatives au système capitaliste, prenons des espaces de vie, de création et de luttes !

*Avec 3 jours de fête, actions, rencontres, concerts, théâtre, débats, expos et tables de presse :

– le vendredi : soirée aux Tanneries avec spectacles/concerts

– le samedi : manifestation et fête de rue au centre-ville accompagnées du « grand jeu de la spéculation ».
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Dijon: Article du « Monde » à propos de l’espace autogéré des Tanneries

Le squat des Tanneries pourrait être « régularisé »
Le Monde – 14 août 2000
Dijon – de notre correspondante

La mairie souhaitait expulser cet espace culturel alternatif visé par un arrêté municipal d’expulsion, le squat des Tanneries, à Dijon (Côte-d’Or), a obtenu en juillet un sursis de trois mois. Créé en 1998, cet espace culturel alternatif qui organise des spectacles et compte environ 300 membres espère pouvoir négocier avec la mairie une régularisation du lieu.

Depuis quelques jours, on ne chôme pas au squat des Tanneries, à Dijon (Côte-d’Or). Yann, Béatrice et les autres résidents de l’usine désaffectée du boulevard de Chicago, passent leurs journées truelles et perceuses à la main. Ils s’activent pour achever les travaux de mise en sécurité de la salle de concert, qui est la pièce maîtresse de « L’espace autogéré des Tanneries » qu’ils ont créé il y a un an et demi, en passant outre l’autorisation de la ville de Dijon, propriétaire des lieux.
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Dijon: Petit communiqué rapide en provenance des Tanneries menacées

Bientôt la victoire ?

Suite au communiqué de presse du 11 août 2000 (partiellement reproduit plus bas), la Mairie de Dijon a annoncé dans le canard local, le Bien Public, qu’elle était prête à enterrer les menaces d’expulsion et à reprendre le dialogue sur la convention d’occupation précaire. Quand on pense aux diverses ordures d’adjoint-e-s au Maire qui après l’incendie criminel nous ont juré que nous n’avions plus aucun avenir dans ces locaux, que ce serait l’expulsion immédiate, qu’on pourrait bien faire toutes les manifs du monde mais que cela ne les toucherait en rien et qu’ils ne dialogueraient plus avec nous (j’en passe et des meilleures), cela fait franchement plaisir de les voir deux mois après venir pleurer qu’ils ne veulent pas d’histoires et sont prêt-e-s à reprendre le dialogue.
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Dijon: Pour une ouverture prochaine d’un squat de girrrrrls!

> Bonjour a toutes !! > Plusieurs filles (dont je fais partie) du groupe > féministe non-mixte de > Dijon ont decidé d’ouvrir un squat de girrrrrls; Le > lieu serait habité > et autogeré par des femmes. Nous projetons > différentes activités : > chorale, bibliothèque feministe, débats, bourse au > vêtements et plus > encore. Le lieu ne serait pas non-mixte totalement > car nous voulons > ouvrir nos portes de temps à autres aux hommes. > Donc on lance un appel pour savoir si des filles > seraient motivées pour > ouvrir avec nous, rester un peu (1 jour, 1 mois ou > plus si…). Pour le > moment le projet n’est sûr qu’à 75% dans la mesure > où nous ne sommes que > 2/3 a vouloir y habiter (bien que le reste des > filles du groupe nous > suive sans problème) et cela ne fait pas beucoup, > donc si tu es prête à > quitter quelques temps ta ville et tout et tout, > cela serait chouette > car ouvrir et faire vivre des lieux pour construire > des projets entre > filles, de surcroit féministe c’est pas facile > facile… Si le projet te > plait et si tu as envie de venir a dijon, n’hésites > pas une seule > seconde: nous avons besoin de toi !!!!!!!!!!! Et > passe l’info a d’autrEs > si tu veux/peux… > Voilà, tu peux nous contacter à <maloka [at] chez [point] com> ou > par courrier à: > Groupe Feministe c/o Maloka, BP 536, 21014 Dijon > cedex. > > A tres bientot……!!!!!!!!!!!!!!!!! > >

Dijon: L’Espace autogéré des Tanneries va faire un festival…

L’Espace autogéré des Tanneries, c’est un centre social et culturel alternatif, né il y a 2 ans de l’occupation de locaux laissés à l’abandon par la Mairie de Dijon. Des centaines de spectacles, actions et ateliers s’y sont développés, hors de toute contrainte commerciale et dans le refus des logiques de rentabilité comme de toute discrimination (racisme, sexisme, etc.)

Mais les Tanneries dérangent : en juin 2000, alors que des travaux de mise au normes touchent à leur fin et qu’un accord avec la mairie est sur le point d’être signé (faisant suite à un an et demi de lutte pour l’obtenir) un incendie criminel détruit la partie habitation. Pour conserver la partie publique épargnée par les flammes, les occupant-e-s ouvrent une nouvelle maison dans les locaux adjacents. Mais la mairie, propriétaire, semble avoir enfin trouvé avec le feu le prétexte qu’elle cherchait depuis longtemps pour expulser le lieu. A nos initiatives, la mairie ne répond que par mensonges, répression et menaces, refus de dialogue et procédure d’expulsion (passage au tribunal le 18 juillet à 9h à la cité judiciaire de Dijon, bd. Clemenceau – venez y nombreux-ses, un rassemblement de soutien y sera organisé !). La mairie préfère nous voir aux Tanneries qu’au centre ville, mais préfèrerait que nous ne soyons plus nulle part. Elle veut se débarrasser des initiatives qui échappent à son contrôle, en nous expulsant de notre lieu de vie et d’activités. Outre que cela nous ennuirait beaucoup, ce serait décidemment faire trop plaisir à la mairie. Nous sommes déterminé-e-s à ne lui laisser aucun répit et à l’empêcher de dormir sur ses deux oreilles. Et comme c’est de résister qu’il s’agit, nous occupons toujours les Tanneries, et allons occuper la rue aussi (comme ca, nous serons partout à la fois !)
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Dijon: Expulsion du Chevreul

A Dijon, la mairie expulse, encore et toujours !

Les occupant-e-s du squat situé 11, rue Chevreul ont quitté les lieux lundi 10 juillet 2000, suite aux multiples pressions et menaces qu’ils/elles subissaient de la part de la mairie, propriétaire. Dès le début de l’occupation, il leur avait été impossible d’avoir accès au gaz et à l’électricité, la mairie bloquant toute démarche à ce niveau. La mairie avait également fait pression sur l’Université de Bourgogne, pour qu’une habitante du squat ne puisse passer ses examens si elle restait dans le lieu ! A ces moyens de pression scandaleux s’ajoute la décision du tribunal d’expulser la maison (au terme d’un misérable délai de quinze jours) coute que coute, en condamnant les habitant-e-s à 100 francs d’amende par jour s’ils leur venait la mauvaise idée de rester et résister. En un peu plus de 3 mois d’existence, le squat du 11 rue Chevreul a été un lieu de vie pour plusieurs personnes mais aussi de rencontres et de débats, puisqu’un café-discussion hebdomadaire y a été organisé. Suite à la parodie de procès qui décida de leur expulsion (celui-ci ayant été expédié en 5 minutes dans le bureau du juge en l’abscence des squatteurs et squatteuses), les habitant-e-s ont fait appel auprès du juge d’éxécution. Néamoins, la mairie a fait murer les accès à la maison le lendemain du départ des occupant-e-s, allant contre ses engagements de laisser le lieu en état, dans l’attente du résultat de l’appel.
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