Une semaine qui commence bien, avec l’expulsion du squat d’habitation Ali-Bey, après trois mois de résistance aux différentes dates d’expulsion. Cette fois ils sont arrivés avec une date ouverte, jusqu’au premier juillet 2004. Mais la resistance du squat, composée de personnes suspendues a la façade, a permis de retarder l’expulsion qui a duré… 5 heures ! Read More
Rouen : Expulsion de la Kommandantur
Occupé depuis plus d’une semaine, mercredi matin [16 juin 2004] une cinquantaine de flics ont expulsé les habitants de la kommandantur.
Cette magnifique maison abandonnée depuis presque dix ans appartient à la mairie de Rouen qui a porté plainte pour dégradation contre les occupants. La police a donc débarqué à une dizaine de véhicules pour interpeller 3 habitants endormis et les garder 7 heures en garde à vue à la fin de laquelle les poursuites ont été abandonnées. Pendant ce temps la mairie pouvait souder le portail et remurer les portes sans avoir eu à engager la procédure d’expulsion. Dès leur sortie, les habitants se sont rendus à la mairie pour récupérer leurs affaires et harceler moralement le délégué à la sécurité de la ville. Pendant 3 ou 4 h, 7 individus ont occupé le bureau de l’élu, assis dans son fauteuil, pieds nus sur son bureau en buvant le vin blanc et le jus d’orange trouvé dans le frigo. L’élu aurait prétendu s’être fait volé de l’argent et n’a pas voulu laisser aux squatteurs une photo de lui, son fiston et le reste de la mairie. Read More
Nantes : Expulsion d’un nouveau squat non-mixte de femmes
Jeudi 17 juin 2004, après 48H de pressions, des représentantEs de la ville accompagnéEs de policiers et d’un serrurier ont forcé, sans procédure pénale préalable, une maison occupée depuis 10 jours par un collectif non-mixte de femmes. « Fraülein 51 », en plus d’être un lieu de vie, visait à devenir un lieu de réunions, de créations artistiques et d’échanges de savoirs, entre femmes. La mairie, propriétaire des lieux, se permet des expulsions alors qu’elle possède des batiments inutilisés. Aussi elle nie le droit au domicile (art 432.8 du code pénal). Ainsi non contente de mettre des gens à la rue, elle agit en toute illégalité, sans la procédure judiciaire, qui permet d’obtenir un délai avant l’expulsion. La situation de ce lieu n’est hélas pas isolée, un autre squat est actuellement menacé de la même façon. Vous pouvez faire pression sur la mairie (par téléphone, fax, lettres, mail…) Et voilà !
Fraulein 51
Toulouse : Expulsion du CSOA (rue du pont de Tounis)
Toulouse : Expulsion du CSOA (rue du pont de Tounis) |
Les Expulsions Continuent, Nous Aussi ! (CSOA Toulouse)
Il était une fois 5 rue du pont de Tounis un centre social ouvert et autogéré qui voulut faire de ses murs un espace humain. Mais les power rangers au service de « l’ordre social » sont venus nous expulser, sourire en coin pensant écraser les « parasites de la société ».
A 6 heures, le petit déjeuner les attendait, mais ces messieurs n’aiment pas la tarte à la framboise, ils carburent à la matraque, à la provocation, ce qui les a conduit à une arrestation bidon, suivie de fausses accusations sur un de nos compagnons.
Le 5 rue du pont de Tounis est désormais fermé et muré. Mais ils se sont trompés, le CSOA n’est ni des murs, ni un lieu, c’est une idée, c’est des humains, déterminés plus que jamais.
D’autres lieux nous verront débarquer.
Affaire à suivre…
Pour plus d’infos : csoatoulouse [at] squat [point] net Le jounal : canarsoa [at] yahoo [point] fr
Le jugement de notre compagnon aura lieu le 27 Août 2004 à 8h30 place du Salin, nous comptons sur vous pour dénoncer tous ces vauriens.
C.S.O.A. est toujours là!!
CSOA
Grenoble : Expulsion de la Barak
A Grenoble, fin avril 2004, la Barak, vieux squat d’habitation implanté sur le fameux site Bouchayer-Viallet (juste à côté des squats d’artistes le Mandrak et le Brise-Glace), a été expulsée. Le seul habitant qui y était lors de l’expulsion s’est fait sortir, et dans la foulée la maison a été rasée… Tranquille.
kyi
Berlin: ouverture et expulsion d’un terrain squatté à Kinzigstrasse
Du 4 au 11 avril 2004 se déroule la rencontre « auto-organisation 04 » à Berlin. L’événement a pour but de rassembler squatteurs, squatteuses et autres militant-e-s pratiquant l’autogestion, pour une semaine de discussions se déroulant dans divers des lieux autonomes de la capitale, mais aussi d’actions. Après une tentative infructueuse d’organiser une Reclaim The Streets (occupation festive de la rue) la veille (vivement réprimée par la police, qui a immédiatement pourchassé les premiers participant-e-s, en arrêtant une dizaine), un second rendez-vous était-il donné ce matin du jeudi 8 avril 2004, pour un « action breakfast ». Read More
Paris : Expulsion d’un des plus grands squats de la capitale
L’expulsion d’un des plus grands squats de la capitale, au 61-63 rue d’Avron, dans le 20e arrondissement de Paris, a débuté mardi matin 2 mars 2004, au mépris de la trêve d’hiver (qui se termine au plus tard le 15 mars…).
Le squat logeait plusieurs dizaines de personnes dans un grand immeuble, à l’Est de Paris.
Cette procédure serait un « aboutissement positif », selon une représentante de l’Association pour loger, puisqu’une partie de ces personnes vont être complètement ou partiellement relogées.
Malley, Suisse : Nouvelle expulsion de la Riposte !
Le squat de la Riposte, à Lausanne, vient de se faire évacuer, les occupant-e-s violenté-e-s et arrêté-e-s. Ci-dessous, une suite de brèves et alertes diffusées sur la liste de l’espace autogéré de Lausanne (https://squat.net/mailman/listinfo/info-ea):
> 16 Février 2004 12:18:08
La riposte, le squat de Malley, est en train de se faire évacuer maitenant.
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Grenoble : Récit à chaud de trois jours d’état de siège au parc Mistral
Depuis le 3 novembre 2003, des arbres du parc Mistral de Grenoble étaient occupés et habités afin d’empêcher la destruction d’une partie du parc Mistral. L’expulsion devait venir un jour ou l’autre, et elle se faisait sérieusement sentir depuis quelques jours (voir les liens cités plus bas pour en savoir plus sur l’histoire et les raisons de l’occupation). Dimanche 8 février 2004, les occupant-e-s du parc s’attendaient à voir débouler les flics encore plus nombreux que le 2 février (où ils avaient tabassé quelques personnes et expulsé une cabane, pendant que des arbres commençaient à être tronçonnés…) à partir de mardi matin.
En effet, à partir de 6 heures du matin le 10 février, des dizaines de flics ont envahi le parc en chassant les gens présent-e-s au sol, détruisant à peu près tout sur leur passage (les installations au sol, tentes et autre mobilier). Plusieurs dizaines de personnes occupaient alors les tentes et cabanes perchées dans les arbres. Ce sont les seules à n’avoir pas été attaquées par la police. Et encore… Un filet installé à quatre mètres de haut entre deux arbres a été littéralement arraché par les flics, les quelques personnes qui s’y trouvaient s’y aggripant au dernier moment, sauf une personne qui a fait une chute de quatre mètres pour être ensuite traînée face contre terre par des flics survoltés !
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Grenoble: l’expulsion du Parc Mistral a commencé, les occupant-e-s et solidaires résistent!
À 6h du matin, ce mardi 10 février 2004, l’expulsion du Parc Paul Mistral à Grenoble a commencé. Aux dernières nouvelles (12h), elle est toujours en cours. Si vous êtes sur Grenoble, il est toujours tant de rejoindre le rassemblement de soutien à l’extérieur!
Rappelons que le parc est occupé depuis 3 mois par divers-es individu-e-s qui y ont établi un « camp de résistance » dans les arbres, constitué de plusieurs cabanes situées à une vingtaine de mètres de hauteur reliées par des ponts aériens, une cuisine collective, un infokiosk et autres structures au sol. Ce pour tenter d’empêcher la destruction du parc et la coupe de ses arbres, devant faire place à un stade d’envergure. Read More
Malley, Suisse : Expulsion de la Riposte, suites…
Après l’évacuation du squat durant l’après-midi [du 6 février 2004] suivie d’une manif de nuit, continuons la résistance face à la répression: aujourd’hui [7 février] à 14h à la place de la Palud. Vendredi 6 février à 16h une vingtaine de policiers ont évacué le squat du chemin du Grand-Pré 2 à Lausanne. Les squatters résistaient depuis 2 mois face à un propriétaire acharné et une justice complaisante.
Voir: http://www.indymedia.ch/fr/2004/02/18711.shtml
Cette nuit (vendredi 6 février) vers 2h, une manifestation dune cinquantaine de personnes sest acheminée jusquà la maison, étroitement surveillée par des forces de lordre et des sécus, pour protester contre ce coup de force inadmissible. En huant et faisant énormément de bruit le cortège est resté une petite demi-heure sur les lieux suscitant une mobilisation dune quarantaine de flics, voitures anti-émeutes à lappui. La manif sest ensuite dispersée sans arrestation ou contrôle didentité.
Rassemblement de soutien aujourdhui (samedi 7 février) à 15h à la place de la Palud à Lausanne. Pour protester contre une politique de plus en plus répressive envers les squats. Venez nombreux/euses et prêtE à faire du bruit le match continue.
Propriétaires : 1 Squatters : ???
De défaites en défaites jusquà la victoire !
Malley, Suisse : Evacuation du squat de la Riposte
Evacuation cet après-midi [6 février 2004] du squat de la Riposte, à Malley.
Le propriétaire (la poste), l’huissier (la justice des riches) et les flics (le bras armé du capitalisme et des proprios) ont rendu visite ce matin aux occupant-e-s. Ils ont demandé l’évacuation. Les occupant-e-s ont refusé.
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