Genève: Contre évacuations sauvages, camping sauvage!

Hé, les vacanciers improvisés, vous venez camper avec nous?
Le ciel étoilé sera notre nouveau toît.

Prévoyez quand-même un sac de couchage, mangeailles et breuvages, voire tente pour plus d’intimité…

Rendez-vous à 20h PRECISES sur le p’tit square en face de Rhino CE MERCREDI 1ER AOUT 2007

Et ainsi de suite, ici ou là…

Intersquat Genève

Genève: Traitement médiatique de la manif anti-expulsions du 28 juillet

  Genève: Traitement médiatique de la manif anti-expulsions du 28 juillet


29 juillet 2007

En attendant des retours plus sérieux de médias moins crades, je vous livre le regard de la presse genevoise sur la manif d’hier de soutien aux squats car c’est bien instructif à sa manière: « quand 50 casseurs font la loi à Genève »

Le porte-parole de Rhino, interrogé par la presse, aurait déclaré: «La colère a de multiples formes d’expression. C’en est une. Quand les pouvoirs politique et judiciaire se coordonnent pour réprimer les droits d’expression des citoyens, il ne faut pas s’étonner que d’autres moyens d’expression émergent.»

Tandis que Laurent Moutinot, socialiste et conseiller des forces de l’ordre: «Je constate qu’il y a toujours plus de casseurs qui s’invitent aux manifestations démocratiques. C’est un problème pour la police, et également pour les organisateurs de manifestations, dont certains font preuve d’angélisme. C’est d’ailleurs ce risque de dérapages qui a convaincu le Parti socialiste – et j’y suis pour quelque chose – de ne pas soutenir cette manifestation.»

Romandie news

Genève: manifestation de soutien aux squats

Un cortège de soutien aux squats a réuni près d’un millier de personnes dans les rues de Genève. Familial et bon enfant au départ, la manifestation a donné lieu à quelques débordements devant les anciens squats California et la Tour.

Dans le quartier des Pâquis, un petit groupe a arraché la palissade protégeant l’ancien squat California, évacué en 2004 mais toujours en travaux. Certains ont lancé des pavés et des bouteilles incendiaires. Le feu a été bouté à une voiture. Des policiers postés à l’intérieur du bâtiment et dans les alentours sont rapidement intervenus, faisant usage de gaz lacrymogène.

La grande majorité des manifestants est restée pacifique. Mais au long du parcours, quelques-uns ont apposé des tags sur des façades, rayé la carrosserie de véhicules et érigé des barricades au moyen de barrières et de bacs à fleurs.

Au boulevard Jaques-Dalcroze, une poignée de casseurs a brisé les vitres du siège du PRD, parti du procureur général Daniel Zappelli. Le cortège est parvenu peu après 18h00 à sa destination, les abords des anciens squats Rhino et la Tour, évacués depuis peu. La police a dû faire usage de lacrymogènes pour calmer un groupe qui tentait de s’approcher de la Tour.

L’appel à manifester, lancé par le collectif Rhino et le mouvement Intersquat, avait été relayé par des partis politiques de gauche et des associations culturelles comme L’Usine. Tous demandaient l’arrêt des expulsions sans jugement d’évacuation, la réintégration des squatters du Rhino et de la Tour dans leurs logements et le maintien d’espaces culturels et associatifs alternatifs.

Le Matin (par Michel Jeanneret):

Cinquante casseurs font la loi à Genève

Les casseurs se sont cachés derrière des lunettes de soleil, des cagoules et des foulards. Certains ont sorti des cocktails Molotov de leur sac.

La manifestation pour dénoncer la politique antisquat du procureur général Daniel Zappelli a dégénéré hier: des voyous, venus principalement de Suisse alémanique, ont chargé la police aux alentours de 17 heures. Le conseiller d’Etat en charge des forces de l’ordre, Laurent Moutinot, répond aux critiques: «Je constate qu’il y a toujours plus de casseurs qui s’invitent aux manifestations démocratiques. C’est un problème pour la police, et également pour les organisateurs de manifestations, dont certains font preuve d’angélisme. C’est d’ailleurs ce risque de dérapages qui a convaincu le Parti socialiste – et j’y suis pour quelque chose – de ne pas soutenir cette manifestation.»

A 15 h, lorsque le cortège a quitté la place Neuve, en face du Grand Théâtre de Genève, le mal était fait. Comment expliquer que des manifestants annonçant leur volonté de défiler pacifiquement pour dénoncer la politique antisquat du procureur général, Daniel Zappelli, tolèrent que le cortège soit mené par une cinquantaine de voyous vêtus de noir? Du coup, lorsque la manif a complètement dégénéré aux alentours de 17 h, la question n’était pas de savoir pourquoi elle avait dérapé, mais quelle serait l’ampleur des débordements.

Cinquante casseurs ont donc pourri une manif regroupant quelque 800 personnes.
La situation a explosé devant l’ancien Hôtel California, dans le quartier des Pâquis, un bâtiment laissé à l’abandon depuis trois ans alors que l’Etat avait promis aux squatters qui l’occupaient d’y construire des logements sociaux. Les casseurs se sont approchés de l’immeuble, ont déployé des banderoles, tagué deux ou trois murs avant de passer aux choses sérieuses: ils ont balancé des pavés contre les vitres du bâtiment et ont tenté de démolir les barrières de sécurité pour pénétrer dans les lieux. A ce moment précis, ils se sont retrouvés nez à nez avec des policiers cachés dans l’immeuble.

Les voyous ont jeté des pavés sur les forces de l’ordre et mis le feu à une voiture. Certains policiers ont riposté en lançant eux aussi des pavés sur les casseurs avant de faire usage de gaz lacrymogènes. Les voyous, venus principalement de Lucerne, Zurich et Berne, selon le porte-parole de la police, se sont alors rabattus sur les quais, paralysés pendant près d’une heure.

Vitres du Parti radical brisées

Ils ont jeté des tables, des chaises, des bacs à fleurs, des containers à poubelle et des barrières sur la route pour empêcher le passage des fourgons de police. Les policiers ont sorti le canon à eau pour les faire reculer. Du coup, l’ensemble des manifestants se sont progressivement déplacés vers le squat Rhino, évacué lundi dernier. Au passage, deux ou trois jeunes ont brisé les vitres du siège du Parti radical, auquel appartient le procureur général.

A Rhino, près de l’Hôpital cantonal, la tension s’est encore accentuée: les casseurs se sont défoulés sur des voitures en brisant leurs vitres et ont mis le feu à des containers à poubelles. Quant à la police, elle a ressorti les fumigènes et les canons à eau. Le combat a duré près d’une demi-heure avant que les casseurs ne se dispersent dans la nature, vers 19 h. A l’heure où nous mettons sous presse, deux personnes avaient été interpellées.

Contrôles préventifs

Seuls 50 voyous ont réussi à faire la loi en ville et à occuper son centre névralgique pendant plus de quatre heures. La police aurait-elle dû agir plus tôt dans la journée? «Nous avons effectué des contrôles préventifs et saisi du matériel pyrotechnique, répond le porte-parole de la police, Eric Grandjean. Mais la manifestation était autorisée et nous n’avions aucune raison d’interpeller des personnes avant la manif.»

Quel regard porte l’ancien porte-parole des squatters, Maurice Pier, sur l’action des casseurs? «La colère a de multiples formes d’expression. C’en est une. Quand les pouvoirs politique et judiciaire se coordonnent pour réprimer les droits d’expression des citoyens, il ne faut pas s’étonner que d’autres moyens d’expression émergent.»

Laurent Moutinot: «C’est ce risque de dérapages qui a convaincu le PS de ne pas soutenir la manif…»

Monsieur le conseiller d’Etat, comment expliquez-vous qu’une cinquantaine de casseurs puissent bloquer une ville pendant tout un après-midi?

Pour procéder à des interpellations, il faut deux policiers pour un casseur. Nous ne pouvions donc pas nous permettre de sortir une centaine d’hommes du dispositif de sécurité mis en place. C’est pour cette raison que ce n’est que lorsque les manifestants pacifistes ont quitté les lieux et qu’il ne restait plus que des casseurs sur place, que nous avons pu procéder à une série d’interpellations (n.d.l.r. aux alentours de 19 heures).

En relançant des projectiles en direction des casseurs, les policiers n’ont-ils pas dérapé?

Je n’ai pas encore d’éléments qui me permettent de prendre position sur ce que vous mentionnez. Mais je relève qu’à mon avis, l’emploi des gaz lacrymogènes près de l’Hôtel California me semble avoir été proportionné. Il était primordial de s’assurer que des squatters n’occupent pas à nouveau les lieux.

Quel regard jetez-vous sur les débordements?

Je constate qu’il y a toujours plus de casseurs qui s’invitent aux manifestations démocratiques. C’est un problème pour la police, et également pour les organisateurs de manifestations, dont certains font preuve d’angélisme. C’est d’ailleurs ce risque de dérapages qui a convaincu le Parti socialiste – et j’y suis pour quelque chose – de ne pas soutenir cette manifestation.

n.


Genève: Manifestation contre toutes les expulsions, samedi 28 juillet 2007

  Genève: Manifestation contre toutes les expulsions, samedi 28 juillet 2007


MANIFESTATION CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS ce samedi 28 juillet.
Genève, Place Neuve, 14h.

Le squat Rhino de Genève, occupé voici 19 ans, a été évacué lundi 23 juillet. Le conseil d’état genevois soutenait le procureur général, Daniel Zapelli, dans sa politique de nettoyage du milieu squat genevois. Depuis l’élection de ce dernier, sa politique anti-squat a fait disparaître plus d’une centaine de squat.
La Tour s’est faite évacuer le 10 juillet dernier.
Sans faire de bruit, dans un silence médiatique absolu, en pur « style Helvetia », on peut aujourd’hui parler d’une vraie vague répressive en Suisse contre les espaces sociaux autogérés.

Depuis longtemps le mythique squat genevois Rhino est menacé d’évacuation.
Il a pourtant rassemblé autour de lui une grande solidarité.
http://www.rhino.la/niouzes.html
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50798.shtml
http://ch.indymedia.org/itmix/2005/08/34904.shtml
http://ch.indymedia.org/itmix/2005/11/36222.shtml

Au début du mois de mai a eu lieu l’évacuation du Steingraben 51, l’hôtel qui était occupé à Bâle.
http://ch.indymedia.org/it/2007/05/49096.shtml

Des menaces, les autorités sont malheureusement passées au fait et un autre squat genevois en a fait les frais : le squat libertaire de la Tour.
http://ch.indymedia.org/fr/2007/02/46506.shtml

La matinée du 10 juillet, il a été évacué.
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50876.shtml
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50880.shtml
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50898.shtml
photos (expulsion puis émeute):
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50970.shtml
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50940.shtml
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50948.shtml

Durant toute la journée, des gens se sont rassemblés devant le squat et ses environs. 250 camarades ont occupé pacifiquement les lieux.
http://ch.indymedia.org/itmix/2007/07/50887.shtml

A la fin de la journée, la police a attaqué les personnes qui manifestaient leur sympahtie avec le squat de la Tour.
http://ch.indymedia.org/itmix/2007/07/50891.shtml

Jeudi soir 12 juillet, une manifestation de soutien à Rhino et à la Tour a rassemblé 1000 personnes.
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/51061.shtml

Communiqué de l’infokiosk de la Tour
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50880.shtml

Communiqué du squat Rhino
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50966.shtml

Communiqué de solidarité du Molino, Lugano
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50939.shtml

http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50887.shtml


Genève: Expulsion de Rhino

  Genève: Expulsion de Rhino


La guerre contre les squats bat son plein à Genève et la mythique corne rouge de Rhino vient de tomber.

Après la Tour, c’est Rhino (19 ans d’occupation !) qui vient d’être expulsé [le 23 juillet 2007] avec des affrontements avec la police (et même le matraquage de la vice-présidente du Parti Socialiste Suisse qui s’était opposée à l’expulsion) et des attaques incendiaires sur des commissariats par la suite.

On imagine comme d’hab’ que toute réaction d’hostilité vis à vis des institutions suisses, et de solidarité avec les occupant-e-s sont les bienvenues.

Il y a pleins d’infos en vrac sur http://ch.indymedia.org/fr/ et puis je vous colle, ci-dessous, un article du Monde d’aujourd’hui pour voir ce qu’en disent les médias français.

Le plus vieux squat de Genève a été évacué par la police

C’est un lieu emblématique de la culture alternative genevoise, presque une institution, qui vient de disparaître. Lundi 23 juillet, le squat Rhino (Retour des habitants dans les immeubles non occupés), le plus ancien de la ville, installé depuis dix-neuf ans dans trois immeubles d’un quartier chic de la ville et reconnaissable à la corne rouge qui ornait l’une de ses façades, a été évacué par la police après quelques violents affrontements en fin de soirée.

Quatre-vingts personnes, dont dix enfants, y vivaient. Les lieux abritaient aussi un bar et une petite salle de concerts, la Cave 12, réputée dans le monde entier pour sa programmation de musique improvisée. Le tout géré dans une parfaite quiétude et propreté helvétique. Au printemps 2001, les lieux avaient été visités par Bertrand Delanoë, le nouveau maire de Paris, venu s’informer sur la tolérance genevoise en matière de squat.

La « doctrine » de l’époque, partagée par les autorités politiques et judiciaires, voulait que les squats ne soient évacués que si les propriétaires des lieux étaient en mesure de proposer un projet de rénovation, si possible pour des logements à loyer modéré, et que la justice le confirme par jugement.

Cette époque est révolue. Daniel Zappelli, le procureur de Genève, a ordonné l’interpellation des occupants de Rhino – une vingtaine de personnes présentes sur les lieux – sans jugement d’évacuation, sur la base d’une plainte pour violation de domicile et d’un arrêté administratif ordonnant que des travaux soient effectués dans les bâtiments.

Depuis son élection en avril 2002, M. Zappelli se félicite d’avoir fait passer le nombre de squats de 122 à 27, alors que Genève souffre d’une grave pénurie de logements. Les milieux de l’immobilier et la droite applaudissent, eux, au retour « du respect de la protection de la propriété ». Une partie de la gauche socialiste, autrefois solidaire des squatteurs, s’est ralliée à ces arguments.

Voilà quinze jours que les habitants et sympathisants de Rhino craignaient une telle issue, après que le squat voisin de La Tour eut été vidé, le 10 juillet, de ses occupants. Leur avocat, Pierre Bayenet, dénonce une « opération scandaleuse et illégale », menée alors que des procédures étaient pendantes. Les squatteurs s’étaient adressés au tribunal des baux et loyers afin de faire reconnaître l’existence d’un bail tacite après dix-neuf ans d’occupation. « Durant cette période nous avons investi 1,5 million d’euros dans des travaux d’entretien et rénovations », explique Maurice Pier, porte-parole du collectif Rhino.

De son côté le propriétaire des lieux avait obtenu un permis de construire. A la place du squat, il est prévu qu’une vingtaine d’appartements privés voient le jour à l’automne 2008, loués durant cinq ans à des tarifs modérés. Le propriétaire en disposera ensuite à sa guise. « Il pourra les vendre à 900 000 euros pièce, réalisant une belle opération immobilière », prédit Maurice Pier.

Agathe Duparc

n.


Genève: La Tour ne se laisse pas prendre

Communiqué de presse du collectif la Tour

18 juillet 2007

Suite à l’évacuation du squat de la Tour, nous portons plainte pénale contre le propriétaire de l’immeuble Monsieur José Otero pour violation de domicile, dommage à la propriété et soustraction d’une chose mobilière.

En effet, aucun jugement d’évacuation n’a été rendu alors que, selon la législation suisse il s’agit d’une condition indispensable pour priver toute personne de son logement. Toujours selon cette même législation, en parallèle des lois protégeant la propriété privée, il existe aussi des lois protégeant les habitants. Nous sommes actuellement d’un point de vue légal les habitants du 4 rue de la Tour. D’ailleurs, selon la police, il ne s’est agit que d’un contrôle d’identité, et non d’une évacuation, pourtant l’accès à notre domicile nous est depuis lors refusé. Par conséquent, lorsque Monsieur José Otero et toute personne ayant participé à l’évacuation vont et viennent dans notre domicile sans notre consentement, ils se trouvent en violation de domicile. Non contents de cela, le propriétaire, ses ouvriers, son avocat, la police genevoise et les agents de sécurité privés s’en sont pris à nos affaires collectives et personnelles, les détruisant et les faisant disparaître à tout va, et ont rendu le lieu inhabitable. Read More

Genève: Appel de l’intersquat Genève, suites de l’évacuation de la Tour…

Evacuation du squat de la tour !
10 juillet 2007.

Mardi matin à 10h, les flics ont investi le squat de la Tour, le prétexte est… un contrôle d’identité !?
Même technique que « chez George »(maison Blardonne). Interpellation par effraction au domicile pour un simple contrôle d’identité, suivie de la visite d’un huissier constatant l’abandon de la maison (les habitantEs étant retenuEs au poste).

Suite à la constatation de l’huissier, des démenageurs se sont immédiatement mis a débarasser les affaires de la maison, jetant sans scrupule dans les bennes, tout ce qui n’avait pas de valeur à leur yeux.

Très rapidement après cette évacuation camouflée, rassemblement spontané devant l’immeuble (environ 200 personnes), manifestation puis émeutes (barricades enflamées, jets de pavés, destruction de vitrines et d’une voiture de la police scientifique). Read More

Genève: Des nouvelles de l’expulsion de la Tour

Communiqué de l’infokiosque de la Tour:

Evacuation du squat de la tour !
10 juillet 2007, 14h32

Ce matin à dix heures du matin les flics ont investi le squat de la Tour, le pretexte est… un contrôle d’identité !?
Nous l’avions déjà vu chez Georges (squat évacué à la fin de l’année dernière, dans le quarier de la Jonction) et voilà que les flics et le pouvoir appliquent leur nouvelle méthode pour nous évacuer.

Le squat de la Tour a été réoccupé en décembre 2001 (après une première occupation de 8 ans). Dès le début c’est non seulement un lieu de vie, mais aussi un lieu avec beaucoup d’activités et de passage.
Il y a entre autres, une crêche autogérée, une salle de concert, un local de répétition, un studio d’enregistrement,un local photo, une salle polyvalente (sport, théatre, projections, danse, friperie permanente), un infokiosk, un sleeping pour les gens de passage, et récemment un atelier de sérigraphie… Read More

Genève: Expulsion de la Tour

Ce mardi 10 Juillet 2007, la Tour a été évacuée dans la matinée.

Les squatteur-euse-s ont tou-te-s été arrêté-e-s, un rassemblement s’est mis en place en solidarité près du lieu.

A suivre…


Lu sur Indymedia Suisse Romande:

Ci-dessous, l’info publiée sur le site de la Tribune de Genève ce matin.

La police évacue le squat de la Tour à Genève

La police genevoise a évacué le squat de la Tour à la demande du procureur général Daniel Zappelli. Une dizaine d’occupants ont été emmnenés au poste pour des contrôles d’identité.

Après l’évacuation, des barrières ont tout de suite été installées autour de l’immeuble afin d’empêcher le retour des squatteurs. « L’immeuble va être vidé et les travaux de rénovation vont commencer de suite », a indiqué le porte-parole de la police, Patrick Pulh. Read More

Genève: Menace d’évacuation sauvage le 16 juillet du squat Rhino

Salut à vous ami-e-s d’espaces de vies autogéres!

Et ouais, à Genève, c’est toujours fait dans les règles suisses… RDV étant pris pour l’évacuation de votre maison!

A vos soutiens…

Cf. juste après ou sur le lien :
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50798.shtml

Ian


« Bonjour,

Nous avons reçu des informations confirmant la menace sérieuse d’évacuation sauvage des habitant-e-s de RHINO le lundi 16 juillet [2007].
(…) La décision du Tribunal de première instance suspend le jugement d’évacuation, ainsi que, pour information, un document daté de 2005 décrivant le déroulement de l’évacuation qui devait avoir lieu à ca moment-là.
Les habitant-e-s de RHINO demandent instamment à tous les destinataires de transmettre ce messsage d’alarme à toutes les personnes concernées de près ou de loin par l’exécution illégale de cette évacuation planifiée, afin d’éviter qu’elle se produise. Read More

Genève: Appel des Sans-Voix et soutien à Ungdomshuset

Saluti!

Les nouvelles frâiches que vous pourrez toucher et agrémenter tout près de vous suivent en express…

* Le « Forum des Sans-voix » ces vendredi et samedi 16 et 17 mars 2007 à la Tour qui continue à partager sa résistance… toutes aides à la préparation est la bienvenue…:
http://indymedia.ch/fr/2007/03/47665.shtml

* Une action de soutien à Ungdomshuset est annoncée ce vendredi à 18h à la Place Neuve à Genève, mais vu toutes les polémiques (cf commentaires suite à l’appel) se fera-t-elle vraiment?
En tout cas c’est ici:
http://indymedia.ch/fr/2007/03/47607.shtml
Et de ce côté là, une fantastique brochure sur tous les évenements liés à la résistance et à la répression du squat danois:
http://indymedia.ch/fr/2007/03/47608.shtml

Iann

Genève: Des infos des squats…

Bonjour amies de Roberta et Georges…

Voici les informations des deux stars locales de la semaine : Read More

Genève: La Tour ne tombera pas !

Petit rappel de ce que développe le squat de la Tour à Genève, depuis près de 10 ans… Un rappel qui est aussi synonyme d’appel à résistance pour que ce lieu de vie et de multiples activités autogérées subsistent encore plusieurs années!

Genève, fin des années 90.
Le bar de la Tour.
Un mur de Sagres.
Tard dans la nuit après la transe sourde de chez Brigitte ou n’importe quelle autre soirée en ville, il y avait toujours, au désespoir de certains voisins, un lieu où la vie continuait et permettait de s’assurer un mal de crâne pour le lendemain. Read More

Genève: Soirée sur l’autonomie italienne à l’infokiosk de la Tour, samedi 3 février 2007

Un p’tit message pour annoncer une soirée sur l’autonomie italienne le samedi 3 février à l’infokiosque (4 rue de la Tour, Genève) ; ça commence à 17h30 avec une conférence théâtrale à plusieurs voix, puis un repas à 20h, et ensuite une discussion vers 21h.

Le lendemain dimanche 4 février au théâtre de l’Usine il y aura une version plus courte (et ciblée sur un dialogue au sujet des Brigades Rouges) de cette conférence à plusieurs voix à 21h. Read More

Genève: Expulsion de la Maison Bardonne

  Genève: Expulsion de la Maison Bardonne


Salut…

Hier, mercredi 15 novembre 2006 à 8h, une équipe de 5 ou 6 flics ont arreté le seul habitant présent dans la maison Bardonne (quartier de la jonction) à ce moment là. Ensuite, le proprio, accompagné d’un huissier, lui a fait constater que la maison n’était donc pas habitée (bien qu’occupée depuis 8 ans) ; l’entreprise de déménagement mandatée par ce même véreux a alors évacué tout ce qu’avait l’intérieur de la maison : matériel, affaires personnelles, nourriture… et tout cela dans la matinée. Trois vigiles d’une société publique (ah non pardon, ce mot c’est pas dans leur vocabulaire) sont alors postés en permanence devant l’entrée.

Les seuls mots sensés que le spéculateur écervelé a pu prononcé pour se défendre envers la trentaine de personnes venues en soutien furent :
– « Il y a 10 jours, j’ai écrit au procureur général et au juge d’instruction pour leur dire qu’au prochain contrôle de police, si la maison était vide, nous récupérions la maison »
– « Eh, connard, une personne qui habite, et que t’as trouvé devant ton nez, c’est synonyme de maison vide ; t’es vraiment con ou t’as jamais fait de maths »! (euh, ça ça a pas été dit comme cela sur place mais cela me dérage un peu…)

Aujourd’hui, jeudi 16, à 12h, comme depuis 3 semaine une cantine populaire était organisée (devant la maison cette fois, et plus dedans!). Elle a été agrémantée d’une banderole sur le portail d’entrée « Expulsion qui détruit notre quartier » ; et d’une réoccupation symbolique du jardin pour terminer notre repas au vert, apres avoir évacué les 3 « sécuritas », retirer une partie du grillage et les 2 pancartes « Securité HD-zone privée ». La milice privée appellant à la rescousse la milice d’état, nous mettons les voiles à 13h30 lors de l’arrivée de 2 brigadiers de la police des squatts! Est ainsi évité tout controle d’identité ou arrestation.

Cette évacuation de maison, qui devait être inaugurée en « centre social autonome » mercredi prochain, est triste, bien sûr, comme toutes les autres… Mais ce qui est important à relever est que c’est la 2ème évacuation illégale depuis 1 mois à Genève (le procureur de la république doit toujours signer un avis d’évacuation qui doit etre adressé aux habitant-es minimum 2 semaines avant la date).
La première évacuation sauvage a eu lieu début octobre au squatt « La mission » (quartier des Nations), ou le propiétaire (l’Etat) et quelques flics avaient attendu que plus aucun-e habitant-e soit présente dans la maison pour faire péter les serrures (au pied de biche?), les changer et évacuer tout le matériel des squatteureuses de la maison ; ce n’est pas sans étonnement que le soir venu, ils-elles se sont aperçues que l’Etat avait resquatté la maison pour la louer à « un couple » en lieu et place des 6 habitant-es, mais ils eurent le temps d’en discuter lors de leur séjour au poste de flics!

Ce sont des pratiques que ne s’étaient plus connus à Geneve depuis 15 ans, moment ou l’Etat avait alors décidé de nommer 4 gardiens de la paix sociale (brigadiers de squatts-médiateurs entre propriétaires et habitantes) ; le procureur Sir Zapelli et ses sbires ont sonné, hier, le glas de la guerre de la propriété.

Nous sommes déjà plus de 50 au bout de 2 jours prêt-es a lutter… ça ne fait que débuter la résistance qui s’organise pour brûler la paisible bourgeoisie sociale genevoise.

Feu et flammes à suivre donc…

Iann


Genève : Menace d’expulsion contre l’hôtel Carlton occupé de la rue Amat

  Genève : Menace d’expulsion contre l’hôtel Carlton occupé de la rue Amat


Hotel Carlton toujours occupé sous ordre d’évacuation ! par Resistances !, le 21.05.2004 12:52 L’hotel Carlton sis 22-24 rue Amat au Paquis à Genève occupé depuis mercredi 19 mai 2004 par des gens à bas revenus à la recherche de logement est sous le coup d’un avis d’expulsion signé par le Procureur Général Daniel Zappelli. L’évacuation n’a pas encore eu lieu. Voici quelques photos du petit déjeuner de soutien aux occupants s’opposant à l’ordre d’évacuation (entrant en vigueur dès ce vendredi 21 mai 2004, 08h30). Un fameux inspecteur de la brigade des squats (L.B) est passé demander si les occupants partaient; ces derniers l’informaient de la poursuite de l’occupation. L’inspecteur leur informe à son tour que la gendarmerie pourra procéder à tout moment à l’évacuation des personnes présentes et que celles-ci seront emmenées au poste de police pour un relever d’identité (traduire fichage).

Ce matin [21 mai 2004] dès les environs de 07h00 quelques politicienNEs (dont Pierre Vanek – Alliance de Gauche et Laurence Fehlmann Présidente du Parti Socialiste Genevois) des syndicalistes et d’autres anonymes solidaires se regroupent dans la rue Amat dans le quartier des Paquis à Genève pour un petit déjeuner de résistance.

En tout environ un bonne soixantaine de sympatisantEs du collectif d’occupation de l’Hôtel Carlton se sont levéEs pour s’opposer à l’ordre d’évacuation. Croissants, pains, confiture, céréales, jus de fruits, café et thé sont partagés devant l’hôtel occupé.

A l’intérieur les occupantEs discutent.

La police peut évacuer l’hôtel à tout moment… Venez vous investir dans ce projet de ré-appropiation. Participez au multiples Assemblées Générales (A.G. plusieurs fois par jour).

Tout les matins dès 7h00 (ou avant) petit déjeuner anti-évacuation devant l’hôtel.

L’après midi: L’Autogestion, ça s’organise; discussions et AG’s (investis toi dans un groupe de travail).

En soirée poursuite des discussions, AG + animations diverses, piquet de soutien, et bouffe populaire !

*** Si vous souhaitez squatter une des 120 chambres de l’hôtel Carlton, il est impératif de venir vous investir dans les débats et Assemblées Générales (AG) quotidiennes. MotivéEs, soyez les bienvenuEs ! ***

Venez nombreux-ses ! fais bouger ta ville ou rampe !

« Quand une seule victime ne peut obtenir justice, chacun doit s’attendre à être le premier à subir ensuite ces outrages. » Démosthène (citation exprimée par D.Zapelli lors de son disours à l’éléction au poste de procureur général)

Voir aussi http://ch.indymedia.org/fr/2004/05/22907.shtml, http://www.indymedia.ch/fr/2004/05/22854.shtmlet en général http://ch.indymedia.org/fr/.

Résistances !