Aujourd’hui 27 avril, nous nous réunissons pour célébrer la journée du logement (Woningsdag), et non la fête du roi (Koningsdag). Au lieu de célébrer la monarchie, nous célébrerons la résistance et la bravoure des gens ordinaires. La fête du roi est un jour d’hypocrisie, où nous portons des couronnes orange en plastique pour prétendre que nous sommes des rois, alors que tous les jours, nous avons du mal à joindre les deux bouts. Alors que la famille royale baigne dans le luxe, nous avons du mal à payer les nécessités de base comme la nourriture, l’énergie et le logement. Le nationalisme et les célébrations de la monarchie que nous voyons aujourd’hui contribuent à créer de fausses divisions qui ne nous servent pas. Ils dessinent des frontières artificielles sur la terre et nous divise, ils brisent la tendance naturelle à la solidarité entre les gens et nous enseigne au contraire que nous devons nous craindre les un-es les autres. Read More
Amsterdam: tentative d’ouverture dans la Gravenstraat et brutalité policière
Aujourd’hui 12 septembre, il y a eu une tentative d’ouverture des maisons dans la Gravenstraat 26-28, le jour de la manifestation pour le logement. Des milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour manifester contre ce qu’on appelle la crise du logement – la rareté et l’exploitation sur le marché du logement, la pénurie de logements abordables et la hausse disproportionnée des prix des loyers.
La police a utilisé une force excessive pour nous repousser de l’endroit qui allait devenir notre nouvelle maison. Dès notre arrivée à la manifestation, certain-e-s militant-e-s ont été excessivement surveillé-e-s par la police et même arrêté-e-s pour avoir porté un symbole antinazi. Dès le début, la police s’est voulue répressive, arrêtant les militant-e-s. La brutalité policière s’est intensifiée dès notre arrivée sur la place Dam. Nous avons été frappé-e-s, tiré-e-s hors de la foule par des flics en civil et certain-e-s d’entre nous ont même été battu-e-s jusqu’au sang sur le sol et piétinées par des policiers. La police a délibérément choisi l’escalade et nous les avons même entendus dire qu’ils avaient délibérément « mis le paquet ». Read More