Publié sur Indymedia-Grenoble, le samedi 4 juin 2011 par la Patate Chaude:
https://grenoble.indymedia.org/2011-06-04-leger-flash-back-Hebergement-des
Le 15 février dernier, nous avions appelé des associations et médias à venir constater la situation dramatique de demandeurs/euses d’asile (DA) qui dormaient devant la gare de Grenoble:
http://collectif16septembre.wordpress.com/2011/02/18/appel-du-collectif-%C2%AB-la-patate-chaude-%C2%BB/
Depuis, nous n’avons eu de cesse de demander au préfet de l’Isère qu’ils/elles soient hébergé/es, c’est à dire la simple application de la loi – voir notre lettre ouverte au préfet:
http://collectif16septembre.wordpress.com/2011/02/20/lettre-ouverte-au-prefet/
ainsi que les articles suivants :
http://collectif16septembre.wordpress.com/2011/03/03/lerrance-continue-situation-au-3-mars-2011/
http://collectif16septembre.wordpress.com/2011/03/24/les-demandeurs-dasile-de-la-rue-de-stalingrad-un-cache-misere-electoraliste/
http://collectif16septembre.wordpress.com/2011/03/03/familles-demandeurs-dasile-laissees-a-la-rue/
Finalement, une « Nuit solidaire » de protestation a eu lieu le 30 mars, au cours de laquelle la pression et la répression sont encore montées d’un cran. Voir l’appel et notre réaction:
http://collectif16septembre.wordpress.com/2011/03/29/appel-a-une-nuit-solidaire/
http://collectif16septembre.wordpress.com/2011/04/08/denonciation-de-l%E2%80%99etat-autoritaire-policier-et-repressif/
Et finalement, en avril, le préfet a ordonné que tous/tes les DA de Stalingrad soient hébergé/es comme il se doit. Difficile de dire avec certitude ce qui a motivé ce revirement. Plusieurs choses ont pu peser dans la balance : le fait que nous ayons averti les médias, qui ont réalisé plusieurs reportages qui pointaient du doigt les manquements de la préfecture ; les référés hébergements réalisés par des avocates conjointement avec l’ADA (association d’accueil des demandeurs d’asile), suite auxquels la préfecture était le plus souvent condamnée à verser une indemnité de 100 euros par jour à chaque DA non logé/e ; l’organisation (par nos soins) de rencontres avec les voisins pour leur expliquer la situation et les encourager à se solidariser avec les gens du campement ; la « Nuit solidaire » organisée conjointement avec la coordination iséroise de soutien aux sans papiers et une vingtaine d’autres organisations ; le passage prévu de la manifestation du 28 mai contre le racisme par le campement ; et probablement aussi la crainte du préfet de voir les associations humanitaires d’Alerte-38 entrer à leur tour dans la contestation, comme le démontre le fait que les deux seules fois où il les a reçues en préfecture (alors qu’elles le lui demandaient depuis des mois) c’est lorsque des nuits solidaires ont été organisées. Quoi qu’il en soit, l’histoire de cette mobilisation et la victoire partielle obtenue prouvent que la lutte peut être payante. Read More