Les autorités kurdes ont procédé à une vague d’attaques, démolissant des maisons et chassant des centaines d’Arabes de Kirkouk, en représailles manifestes d’une attaque menée le 21 octobre par le groupe armé se désignant sous le nom d’État islamique (EI), écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 7 novembre. Read More
Bagdad : Droit au logement !
Nous lançons un appel aux employés de la municipalité de Bagdad afin qu’ils se rassemblent et revendiquent leurs droits à l’association et au logement.
L’obstination des autorités à imposer des décrets et des politiques du régime précédent par rapport au droit des travailleurs à se réunir et la confrontation continuelle qui suppriment les intérêts et les demandes des travailleurs sont, à notre avis d’importants préjudices que subissent les travailleurs.
Les années qui ont suivi la guerre et l’occupation ont prouvé les fausses allégations du gouvernement au pouvoir quant à la démocratie et à la représentation du mouvement travailliste. Ils ont aussi prouvé que chaque gouvernement qui est venu au pouvoir a toujours travaillé contre les besoins et les aspirations des travailleurs. Read More
Bagdad, Irak : Victoire contre les expulsions de sans-logis
Victoire contre les expulsions de sans-logis
3 Juin 2004 – Une délégation des familles qui squattent lancienne station TV de al-Salihiyia est venue au local du Parti communiste des travailleurs pour demander de laide après avoir reçu un avis dexpulsion.
Layla Muhammad, dirigeante de lOrganisation de libération des femmes en Irak, et Samir Ashoor, du comité de Bagdad du Parti communiste des travailleurs, sont venues visiter ces familles et leur proposer de lutter ensemble contre lexpulsion et pour obtenir des logements décents. Leur combat a permis dempêcher les expulsions, et les familles sont en train de sorganiser pour forcer les autorités à trouver une solution de relogement. Read More
Irak : Des squatters dans des édifices militaires
Bagdad, 15 décembre 2003. Nous avions quitté l’automobile et commencé à marcher sur la route du Ministère de l’Intérieur barricadé. Tout à coup, des coups de feu. Puis des tirs plus lourds. Un groupe de jeunes nous dépassa et l’un d’eux dit : « Saddam », en faisant un geste avec ses mains qui semblait mimer des menottes.
Nous étions sur cette rue à l’invitation de l’un des résidents du « Département de la surveillance militaire » que nous avions rencontré au centre-ville quelques jours plus tôt. Il est l’un des nombreux squatters qui, après que l’armée eût abandonné ses édifices partout dans Bagdad et probablement dans plusieurs autres villes en Irak, ont trouvé refuge dans ces édifices avec leurs familles. Certains avaient perdu leur emploi après l’invasion et ne pouvaient plus payer leur loyer ; d’autres trouvaient dans ces lieux de meilleures conditions que les locaux exigus où ils s’entassaient auparavant ; alors que quelques-uns étaient déjà sans abri, vivant sous des ponts ou dans des conteneurs, avant d’emménager dans cet endroit.
Il nous fallût du temps, à nous et aux squatters, pour passer à un autre sujet que la nouvelle de la capture de Saddam et pour en venir à ce qui motivait notre présence : prendre connaissance de leurs conditions de vie et en apprendre plus long sur leur passé, leurs besoins actuels et leurs espoirs pour l’avenir.