Lille: White Wood menacé d’expulsion

  Lille: White Wood menacé d’expulsion


Tract diffusé par les squatters de White Wood, occupé depuis un an, dans le quartier de Bois Blancs, Lille, suite à la visite de l’huissier qui nous amène le 25 octobre 2005 un commandement de quitter les lieux daté du 20 octobre au tribunal.

Huissier à ta porte, riot !!

Depuis le 15 Novembre 2004, White Wood, un squat, lieu occupé « sans droit ni titre », a ouvert dans le quartier Bois Blancs. C’est un lieu d’habitation et d’activités. Depuis un an on y trouve une friperie gratuite, où on peut amener, échanger ou prendre des vêtements sans avoir recours à l’argent ; également une infoshop à prix libre (c’est à dire que tu donnes ce que tu veux) – journaux, tracts, affiches, livres, disques, etc. – et un atelier de sculpture. Régulièrement des groupes de personnes viennent s’exercer / pratiquer la musique, du théâtre, de la jonglerie ou des sports collectifs. S’y déroulent des concerts, des représentations de spectacle de rue, des projections de films, des débats ou des repas végétariens en soutien à des groupes militants, tout cela prix libre ou gratuit. Ce lieu, d’abord filature puis fabrique de volets roulants, vidé de ses ouvriers, abandonné à la spéculation immobilière, est occupé par un groupe de personnes qui y créent un lieu collectif de vie et de rencontre. Depuis le 20 Octobre 2005, sur requête du propriétaire – la Société Civile Immobilière Satellite – par voix d’huissier, nous commande de quitter les lieux…

« L’année 2004 est marquée à Lille par la culture qui a été mise à portée de tous, à travers une extraordinaire diversité et un accès direct. Mais c’est aussi un véritable rapprochement qui s’est opéré entre les Lillois pendant toute l’année à travers des événements qui ont mobilisé des personnes très différentes, des jeunes, des moins jeunes… Après cette année particulière, ne refermons pas les fenêtres, ne les laissons pas se refermer… Notre équipe a une grande ambition pour Lille. Un projet qui me tient particulièrement à cœur. J’ai un fait un rêve et on va le réaliser ! Faire de Lille LA ville de la solidarité »
Martine Aubry, conférence de presse de rentrée, 7 octobre 2004, quartier Bois Blancs

POUR L’AUTODETERMINATION DE NOS VIES NON AUX EXPULSIONS !!
DES SQUATTTERS EN COLERE !!
WHITE WOOD, 7 RUE DE LAVENTIE, LILLE F(RANCE)

tract diffusé dans le quartier Bois Blancs à Lille suite au commandement de quitter les lieux…

ps : soirée pizza en soutien à VIVE LES MUTINS le 8 novembre 2005

WW


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Lille: Dossier d’Indymedia-Lille sur l’actualité des squats

Les companer@s d’Indymedia-Lille ont concocté un petit dossier sur l’actualité de ces derniers mois autour des squats lillois (et ailleurs). Read More

Lille: Communiqué de squatteurs et squatteuses lillois-es suite à la triple expulsion du 10 juin

Explusion de 3 squats le vendredi 10 juin 2005 !!!!!

C’est avec quelques heures de digestion que nous souhaitons évoquer l’expulsion tôt dans la matiné de 3 squats installés de longue date dans le quartier Wazemmes. Quelques heures afin de récupérer nos affaires, les déplacer, voir ce qu’il manque et rire jaune des débilités des keufs. Il nous parait évident ainsi qu’au voisinage que ce geste arrange bien les affaires de la Mairie qui depuis quelques temps déjà, prépare l’avenir du quartier Wazemmes ainsi que des autres quartiers populaires. Le terme populaire actuellement a changé de connotations. Ce n’est plus qu’une chose vide de sens, concept attractif pour les touristes et autres bobos. Nous ne pleurons sur le côté socialiste de la mairie lilloise, conscients que la social démocratie n’a comme objectif que de gérer la misère. Ca tombe bien, à Lille la misère est bel et bien présente, et Martine Aubry a beau déclarer que tout s’améliore, qu’elle aille voir ce qui se passe par ici.
Notre présence dans des batiments délaissés met en avant les incohérences de ce système, qui spécule sur la misère en laissant volontairement de côté une frange de la population, s’en servant ainsi pour effrayer les autres. Nous revendiquons l’action directe, n’attendant pas que l’on nous donne une réponse que l’on a l’habitude d’entendre dans les différents services sociaux. Il est bien beau de pleurer l’hiver sur la mort de SDF!
Le squat est pour nous , outre l’impératif de se loger, une possibilité de sortir de ce schéma pourri destiné aux prolétaires, un travail pourri et un logement insalubre. Le logement est un bien vital qui ne doit pas se monnayer.
Nous prenons ce coup d’éclat policier comme une volonté de porter un coup fatal aux squats. Nouvelle tentative qui malheureusement ne portera pas ses fruits. Spéculateurs, huissiers, flics, on vous emmerde!

Pour le meilleur des mondes!

PS : les 10 et 11 juin le Lion’s club, la mairie et autres batards ont organisé un truc terrible : « le concept unique du Grand Squat »
lien : http://www.grand-squat.fondajeune.com/
Explusés pour concurrence ? brûlez, batards !!!
[voir aussi http://lille.squat.net/]

Des squatteurs et squatteuses

 

Lille: Triple expulsion de squats

Lu sur Indymedia Lille
http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=2008

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Triple expulsion de squats ce matin à Lille
vendredi 10 juin 2005 15:44

Ce matin vers 7h, les flics ont expulsé en même temps trois squats qui existaient tous depuis longtemps, notamment les squats du Trimard et du Tricard qui étaient des lieux d’activité.

Ces 3 squats étaient dans le quartier de Wazemmes, dont les pouvoirs publics achèvent tranquillement leur opération de toilettage social-bobo.

Pas d’arrestation mais beaucoup de contrôles, fichage, etc.

anonyme

 

Lille: Soirée de soutien aux sans papiers, au squat du bois blanc

  Lille: Soirée de soutien aux sans papiers, au squat du bois blanc


DIMANCHE 29 MAI 2005 à partir de 18h, soirée en soutien aux sans papiers <btr> au squat du Bois blanc 7, rue de Laventie (métro Bois Blanc, Lille).

Musique, spactecle burlesque, jongleurs… bouffe végétarienne shop info

Prix libre en soutien aux sans papiers

Christophe


Lille: Rencontre Bricomusik au « Labo »

  Lille: Rencontre Bricomusik au « Labo »


La 1ère rencontre BRICOMUSIK aura enfin lieu, pour dire merde à l’industrie du disque, à la SACEM, au copyright et droits d’auteurs, pour échanger de la musique gratuitement et/où à prix libre:

Les 21 et 22 mai 05

Au squat LABO, 65 rue de Jenner, Lille [M° CAULIER]

entrée libre

SUR PLACE:

-Distribution de disques à prix libre ou gratuits (CD/R, K7, vynils…), amène les disques de ton groupe ou de toi-même, ou des autres…

-Bibliothèque de fichiers musicaux disponibles sur des ordinateurs avec graveurs de CD, amène tes CDR vierges et fait ta compil….

-On pourra parler et faire du Don A l’Etalage (dépôt de disques gratuits dans les bacs des (grands) disquaires…) > tracts/fiche pratique disponibles, expo photo…

-Sous réserve: scène ouverte avec enregistrement live sur multipiste numérique (sauf groupes avec instruments accoustiques faute de matériel suffisant pour la prise de son)

On a encore besoin d’aide et de matériel.

Si tu veux donner un coup de main, amener ton ordinateur ou tes disques, ou du matériel de prise de son pour les groupes, ou simplement être là, n’hésite pas.

Possibilité d’hébergement (gratuit) pour la nuit du samedi au dimanche (merci de prévenir à l’avance, et/ou amène ta tente).
[ écrire à: bricomusik @ no-log.org ]

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sur http://www.bricomusik.yi.org
*compilation en ligne avec des morceaux en libre téléchargement
*ressources sur le Don A l’Etalage

Bricomusik


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Lille: Manifestation contre le retour des expulsions locatives le 12 mars 2005

  Lille: Manifestation contre le retour des expulsions locatives le 12 mars 2005


MANIFESTATION SAMEDI 12 MARS 2005 à 14h30 – Porte des Postes – LILLE

CONTRE LE RETOUR DES EXPULSIONS LOCATIVES

Un toit, c’est un droit !

La mauvaise foi, c’est de nier le droit !

Nous constatons l’augmentation considérable du nombre de commandements de quitter les lieux (ordre de déguerpir) et des procédures d’expulsion .

Cette augmentation révèle un phénomène simple : les ménages à faibles ressources sont de plus en plus pauvres (30% des SDF sont des salariés, le nombre de RMIstes a augmenté de plus de 10% en 2004 dans le département du Nord).

Ce nouveau contexte législatif, marqué notamment par la loi dite « Borloo », introduit pernicieusement la notion de « bonne foi » pour justifier une politique d’intervention sociale qui consiste à culpabiliser les familles : « On s’attaque aux pauvres en lieu et place de s’attaquer à la pauvreté ».

La multiplication des statuts précaires, l’encouragement des bas salaires, les délocalisations-restructurations en fonction des profits boursiers et non de l’activité, la libre indexation des loyers dans le parc social… : toutes ces mesures et beaucoup d’autres transforment des privés d’emploi, des allocataires sociaux et de plus en plus de salariés en « locataires de mauvaise foi en puissance » parce que mis dans l’incapacité de payer.

La pauvreté n’est pas un « accident de la vie » ! L’insécurité sociale est organisée au profit d’une classe de nantis !

Nous refusons quant à nous de faire le tri des laissés pour compte du système imposé par la France d’en haut et de cautionner cette politique fallacieuse et discriminante.

Organisons notre résistance !

Nous revendiquons et exigeons :

o L’arrêt des expulsions sans relogement

o L’application d’un véritable droit au logement

o La construction de vrais logements sociaux

o L’arrêt des démolitions de HLM sans construction préalable

o La réquisition des logements vacants

o La suppression des ghettos sociaux et l’application du libre choix de résidence

Nous incitons toutes les familles qui sont confrontées à cette réalité à se manifester auprès des associations de leur secteur pour qu’ensemble nous puissions organiser une résistance collective.

Qu’est ce que la mauvaise foi ?

On (la société, les pouvoirs) a toujours distingué en France, au cours de l’histoire, les « pauvres méritants » des « pauvres menaçants » ou « dangereux » (les vagabonds).

De même, on a toujours fait une distinction entre « nos pauvres », c’est à dire ceux du voisinage, de la commune par exemple, des pauvres « venus d’ailleurs ».

Les pauvres menaçants, ce sont les indociles, les peu reconnaissants des « bontés qu’on leur fait » : ils sont dangereux (ou ils le paraissent), alors on les poursuit, on les condamne aux galères, ou on les place d’autorité dans des maisons où l’on prétend les rééduquer.

Les pauvres méritants, ce sont ceux qui sont reconnaissants, ceux qui font ou tentent de faire les efforts qu’on leur demande.

Ces notions moralistes ne se sont pas perdues puisqu’on les retrouve aujourd’hui sous d’autres termes : « les locataires de bonne foi » en opposition à ceux qui sont « de mauvaise foi » (ou qu’on suppose tels).

Peut on trouver une définition précise de cette bonne foi et de cette mauvaise foi ? Non, bien sur ! Et puis qui, le plus souvent, définit qui est un locataire de mauvaise foi ? Le bailleur, juge et partie.

Aux locataires de bonne foi, le sursis, aux autres l’expulsion et la rue !

LA PROCEDURE D’EXPULSION
Mise en demeure de payer

Simple lettre recommandée du bailleur

Commandement de payer

Remise au locataire par huissier. Obligation de voir apparaître l’adresse du FSL (Fond de Solidarité Logement)

Délai 2 mois

Assignation au Tribunal Tout bailleur social (HLM) doit avoir saisi la SDAPL (Section Départementale des Aides Publiques au Logement) ou la CAF

3 mois au moins avant d’assigner le locataire au tribunal

Délai 1 mois Audience Le juge peut accorder des délais de paiement allant de 2 mois à 2 ans en établissant un échéancier de remboursement. Cela suspend la procédure d’expulsion

Signification du jugement Remis au locataire par un huissier. Il est possible de faire appel , mais cet appel ne suspend pas la procédure.

Commandement de quitter les lieux Remis au locataire par huissier et envoyé au Préfet par lettre recommandée.

Il vous est possible à ce moment de saisir le JEX (Juge de l’Exécution) afin d’obtenir des délais pour le relogement.

Délai 2 mois Expulsion
Un huissier peut se présenter à votre domicile dès 6h du matin et jusqu’à 21h tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés.

On peut s’opposer à son expulsion : affichez sur votre porte votre refus de quitter les lieux, vous n’aurez dès lors pas besoin d’ouvrir votre porte !

L’huissier ne peut entrer dans votre logement en votre absence pour vous expulser, exception faite lorsqu’il existe en parallèle une procédure de saisie du mobilier, en quel cas l’huissier pourra rentrer pour saisir vos meubles mais pas pour vous expulser !

Si vous vous opposez à votre expulsion, l’huissier devra saisir le Préfet en demande de concours de la Force Publique (la police). Une enquête sera alors faite par la Préfecture en vue d’accorder ou pas ce concours de la Force Publique.

Accompagné par une association de défense des locataires, vous pourrez obtenir des délais pour votre relogement

Manifestation unitaire organisée par : les Ateliers Populaires d’Urbanisme (APU) de Moulins, du Vieux Lille, de Wazemmes, la Confédération Nationale du Logement (CNL), le Droit Au Logement Nord Pas de Calais (DAL)

APU Moulins


Lille: Communiqué de soutien aux squatteur-euse-s du SCALP Lille

  Lille: Communiqué de soutien aux squatteur-euse-s du SCALP Lille


Communiqué de soutien du SCALP Lille

Soutien aux squatteur-euses !

Après le Brankar et le 87 Bd de Strasbourg il y a quelques mois, les descentes de flics régulières et violentes aux Pénitentes, le squat Fives-Cail et un deuxième squat d’habitation sur Fives ont été expulsés il y a une semaine. La Maison Bleue à Fives est le prochain sur la liste, l’ordonnance d’expulsion du T.G.I. a été reçue il y a un mois.

A part au Brankar, les dernières expulsions ont eu lieu (et auront lieu) PENDANT la trève hivernale.

Les conditions légales semblent être de moins en moins respectées :
– les occupant-e-s de Fives-Cail n’ont pas pu lire le document qui les intimait à quitter les lieux. Personne ne sait donc ce qui leur est reproché…
– l’arrêté d’expulsion de la Maison Bleue est clairement abusif : le lieu y est décrit comme « insalubre et impropre au logement »(*), alors même qu’aucun expert, ni même un membre des forces de l’ordre n’est jamais rentré dans l’habitation ! C’est une des dépendances, située au fond de la cour, qui a une vocation d’atelier, qui a été photographiée (par la police municipale) !

« La Ville de Lille, représentée par son Maire »(*) est à l’origine de ces expulsions. Les bâtiments du Brankar et de la Maison Bleue lui appartiennent, elle entend bien les récupérer… pour mieux les murer ? Aucune information n’a été donnée quant à leur usage éventuel…

Les squatteur-euses lillois-es sont pourtant loin d’être des criminel-les endurci-es… Fives-Cail proposait de nombreuses animations de quartiers, ouvertes et fréquentées par un public large. Les occupant-e-s de la Maison Bleue ont aussi un projet d’action très précis, présenté aux autorités municipales lors de leur arrivée, à visée culturelle et sociale. Les deux squats organisaient régulièrement des bouffes, des projections à Fives-Cail, des info-shops, des friperies à prix libre…

L’équipe municipale « socialiste » n’a aucune visée sociale, c’est ici le « paie-ou-crève » qui s’applique. Aucune solution de relogement n’est évoquée, alors même que ces expulsions ont lieu une fois la trève hivernale engagée !!

Nous exigeons l’arrêt immédiat et définitif des expulsions. Nous soutenons et soutiendrons toutes les actions d’occupation des espaces laissés vacants à Lille et ailleurs. Nous exigeons la mise en place d’une action sociale cohérente par l’équipe municipale en place.

« Pour une fermeture…dix ouvertures !!! »

(*) : termes exacts de l’arrêté d’expulsion de la Maison Bleue…

scalplille [at] no-log [point] org

SCALP Lille


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Lille: Quand la municipalité PS de Lille fait dans le social…

Communiqué Scalp Lille

Quand la municipalité PS de LILLE fait dans le sociale !

Et un, et deux et trois squats virés. Après le brancard, le 87 boulevard de Strasbourg, Fives cail et bien d’autres c’est au tour du squat « La maison bleue » au 44 rue de Philadelphie à Fives d’avoir reçu son avis d’expulsion (Avis prononcé par la mairie de Lille représenté par sa Maire). Cette expulsion devrait avoir lieu très prochainement et officiellement pour insalubrité, nous précisons ici « officiellement » car en fait la police municipale est venue photographier le hangar au fond du jardin dans lequel personne ne vit et demander l’expulsion de la maison où vivent les squatteurs et squatteuses qui elle n’est en aucun cas inhabitable.

RESISTER C’EST CREER ! ! !

Alors oui ouvrons d’autres squats, allons exploser les parpaings qui bloquent les entrées des maisons vides et multiplions les lieux alternatifs de rencontre culturelle, artistique, politique… Face à la Politique répressive de notre Maire, opposons lui notre volonté de nous battre et notre solidarité ! Et à chaque manif où Madame Aubry viendra parader, nous lui rappellerons que si elle bénéficie d’un logement, pour des milliers de personnes vivant à Lille ce n’est malheureusement pas le cas.

Scalp Lille

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Lille: Les squatteureuses de Fives Cail expulsé-e-s par le GIPN le 9 novembre 2004

9 novembre 2004, Fives Cail Occupe, les squatteureuses expulsées !

Fin de 8 mois de squat sur Lille-Fives, Nord de la France… une expulsion, des ouvertures !

Le 16 mars 2004, lendemain de la trêve hivernale, un groupe de personnes, chômeurs, étudiants ou sans statut occupe les locaux associatifs désaffectés attenant a l’usine métallurgique fermée, Fives Cail Babcock. Un nouveau lieu, d’habitation et d’activités artistiques et politiques s’installe… Une quinzaine de personnes vivent là et mettent en place des activités ouvertes sur l’extérieur, entre autres sur le quartier. Les spectacles ou les répétitions, de théâtre, de cirque, les concerts, les projections de films ou documentaires, les repas végétariens ou auberges espagnoles, les débats/conférences, les ateliers de danse, de boxe, de jongleries, pour adultes ou d’initiation pour les enfants du quartier, l’info-kiosk (brochures, tracts et journaux d activistes) et la friperie sont gratuits ou prix libre et s’enchaînent jusqu’à hier [9 novembre 2004]… Il n’y aura pas de stage d’acrobaties cette fin de semaine à Fives Cail…. Fini le jardin…. Read More

Lille: Expulsion au squat Fives Cails

  Lille: Expulsion au squat Fives Cails


Les joyeux lurons du squat Fives Cails se sont fait virer ce matin (mardi 9 novembre 2004) par toute une cohorte d’imbéciles en uniforme déguisés en robocop et armés de mitraillettes.

C’est vrai qu’y sont méchants les squatteurs de Fives Cails…

Voilà. C’est fini le lieu sympa où l’on pouvait profiter d’un brin de jardin à toute heure, discuter avec lui ou l’autre, rencontrer les gosses du quartier. Finis les spectacles avec musiques et théâtres, nourriture servie et tout . Fini le lieu d’accueil de toute une population de gens qui ont choisis l’itinérance ou le voyage, ce que la structure sociale moderne ne permet plus. Fini le lieu qui arrivait à créer du « lien social » comme y disent les politiques d’aujourd’hui dans leur beaux discours stériles. Fini ce lieu de vie collectif rare où l’argent n’était pas l’unique moteur. Fini le lieu de répétition et de représentation pour les artistes et non artistes qui en crève de ne pas pouvoir utiliser les espaces urbains délaissés ; obligés de mendier une pauvre salle vide à des structures et institutions qui les méprise par leur dédain et leur silence. Vive Lille 2004 et tout son atirail de pacotille et ses politiques clientélistes et bourgeoises.

On veut des espaces libérés !

Finis ? et puis non. Parce que ces gens sont toujours vivants et que leur énergie toujours là ; si ce n’est intacte.

Lire aussi http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=209

Anonyme


Lille: Expulsion à Moulins

  Lille: Expulsion à Moulins


13 octobre 2004 LILLE -EXPULSION À MOULINS

Le 87 boulevard de Strasbourg a été vidé…

… le 87 pour celles et ceux qui s’en souviennent ce fut le lieu d’une grêve de la faim très dure dans le courant des mois d’avril-mai 2004…

Le 87 c’est un immeuble délabré ou des personnes (en grande partie sans papier-e-s vivent…).

Cet après-midi les forces de l’ordres ont bloqué tout le boulevard et s’étaient mobilisées en forces… Une petite centaine d’hommes pour faire un cordon autour de la maison… Les grand moyens ont été sortis: gilet parre-balle, bouclier, ils avaient même emmené les barrières anti-émeutes !! De quoi avaient-ils peur, de charges à coups de poucettes ???

Très rapidement, avant l’arrivée des soutiens le batiment était vidé… Direction des lieux d’hébergement, où ??? On sait juste que tous ceux de la métropole sont plein… Bref, ce que redoutait le plus les habitant-e-s eu lieu… La dispersion des individu-e-s, donc des forces… pour pas forcément un logement meilleur…

Et puis on se souvient de cette histoire, de la lâcheté et de l’incompétence du DAL, de l’accord pourri que le DAL leur avait fait signer… et puis aujourd’hui il n’y avait plus rien, queu – DAL.

Voir aussi http://nice.indymedia.org/article.php3?id_article=7173

Anonyme


Lille: Le Brancard réoccupé puis expulsé difficilement dans la foulée le 5 septembre 2004

Alors qu’elle prépare la dernière saison de Lille 2004, la mairie de Lille ne pouvait laisser un grain de sable rayer la belle vitrine touristique qu’est ce week-end de braderie…
Manque de pot c’est le moment qu’avaient choisi quelques enragé-e-s pour réoccuper le Brancard, délaissé depuis son expulsion il y a quelques jours (voir plus bas). Mais, même dans un quartier délaissé par l’orgie consommatrice, la mairie de Lille n’a pas fermé les yeux sur cette outrageante réoccupation.

Et c’est la grande armada qui s’est déployée rue de Thumesnil : Police nationale, municipale, BAC, CRS, maitres chiens, GIPN étaient au rendez-vous… Un bon coup de camion bélier dans la double porte barricadée et une partie des indésirables était emmenée au central. Il fallut par contre plusieurs heures aux flics pour déloger les 3 dernier-ère-s géneur-se-s réfugié-e-s sur le toît et ce malgré l’aide des pompiers (dont on appréciera la nouvelle collaboration avec les forces de l’ordre… les grenades explosives et les canons à eaux semblent soudain un lointain passé).
Pendant l’opération on aura noté la présence de Patrick Kanner (notre cher adjoint au maire PS et vice président du Conseil Général du Nord), venu se pavaner devant les médias. Quel cranneur.

Rassurez vous citoyens, la grande opération d’épuration/asseptisation estampillée Lille 2004 continue. La résistance à leur culture formatée aussi. Rendez-vous pour la troisième saison…

Pour les épisodes précédents, reportez-vous à http://squat.net/fr/news/lille130804.htmlet http://squat.net/fr/news/lille200804.html.
Voir aussi photos de l’expulsion du 5 septembre sur http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=6697.

y.

Lille : Communiqué de presse suite à l’expulsion du Brankard

  Lille : Communiqué de presse suite à l’expulsion du Brankard


COMMUNIQUE DE PRESSE

Le vendredi 13 août 04,vers 6h30,le squat le brankard a été vidé de ses occupant-es par une grosse délégation de la police régionale. Habité depuis septembre 03, ce bâtiment appartenant à la Mairie de Lille et inoccupé depuis 2 ans était devenu vivant par le rassemblement de quelques squatteur-ses. Outre le besoin de se loger, il nous paraissait important de créer un lieu de d’activités diverses et variées dans le but de développer des pratiques et des fonctionnements en dehors de la logique marchande. Nous ne sommes pas choqués par cette expulsion demandée par une mairie de Gôche : nous savons depuis longtemps que la social-démocratie n’est qu’un système de gestion du capitalisme. Il lui fallait donc assurer la défense de la sacro-sainte propriété privée, pierre angulaire de ce système. Par ce communiqué nous voulons rappeler les raisons de notre acharnement à développer les squats depuis 95 et ce sans aucunes compromissions. Ce bâtiment comme tant d’autres à Moulins et ailleurs était la cible des différents promoteurs immobiliers avides d’investir dans un quartier en pleine mutation depuis l’arrivée de la fac de droit. Il est plus intéressant de construire pour les étudiants qui constituent un potentiel économique non négligeable plutôt que de s’occuper des prolétaires vivant ici depuis longtemps. En pleine année 2004, cette expulsion ne nous étonne guère. La capitale culturelle européenne ne pouvait se permettre d’abriter de façon trop visible des sauvageons qui mettaient en évidence ses contradictions. Lille 2004 n’est qu’un paravent dont l’objet inavoué est l’utilisation d’un événement médiatique destiné a attiré les investisseurs économiques en leur montrant le coté financier attractif de la ville. Lille n’ayant pas eu ses JO, il fallait donc trouver autre chose. Rien à foutre de laisser tout un pan de la population sur le carreau, l’important est de voir Lille désormais inscrite sur la liste des tours-opérateurs américains ! ! Le prix des loyers explose, il n’est plus possible de compter louer un appartement dans le privé sans avoir un salaire de cadre. Ce qui permet aux nombreux marchands de sommeil de louer des taudis en toute légalité. Quant au logement social, combien de temps faut il attendre pour obtenir un logement dans une de ses grandes barres de béton ? A combien remonte le nombre de maisons vides sur la métropole pour la plupart volontairement laissées à l’abandon afin de mieux spéculer dessus ? Le Brankard, comme le tipy et tant d’autres à leur époque, n’est qu’un moyen de pointer le doigt sur les aberrations de ce système et montrer par la pratique qu’il est possible et nécessaire de développer des alternatives afin d’apporter notre contribution à la destruction de ce vieux monde. Que la Mairie et autres promoteurs se rassurent, ce n’est pas cette expulsion qui nous fera reculer : un squat expulsé, 10 ouverts !

Pour plus d’infos, http://lille.squat.net

Des squatteurs et squatteuses en lutte


Lille : Expulsion du Brankar

  Lille : Expulsion du Brankar


Le gros squatt de Lille s’est fait expulser ce matin vers 6H30…

Les habitant-e-s ont par la suite été placé-e-s en garde à vue pendant 5 heures. Les affaires n’ont pas encore pu être récupérées, un chien attrapé au filet a été amené à la LPA. Il n’y a donc plus de salle de projection, plus de salle de concerts, plus de resto végétalien, plus d’infoshop, plus de salle de réunion, plus de salle de sport… et les habitant-e-s sont privé-e-s de lieu de vie. Mais ce n’est que partie remise : peu importe l’acharnement de la préfecture, une expulsion c’est 10 ouvertures en préparation…

La police elle se pavane, fière de cette opération menée en collaboration avec la mairie de Lille (propriétaire du batiment).

Rappel des faits :
– en octobre 2003 Le Brancard menacé d’expulsion ( http://squat.net/fr/news/lille151003.htmlet http://squat.net/fr/news/lille181003.html).
– fin octobre dernier, une première tentative avait échoué après une grosse résistance et malgré un grand déploiement de force de l’ordre… ( http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3363, http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3365et http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3432).

Voir aussi http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=6570et http://lille.squat.net/.

Anonyme