Paris: Expulsion matinale rue Myrrha (18e)

A partir de 7 heures ce matin, les flics procèdent à l’expulsion d’un hôtel rue Myrrha, où résidaient plusieurs familles…

Une dizaine de fourgonnettes, paniers à salades et voitures de flics bloquent le périmètre. Les keufs installent également une espèce de check point avec des barrières. Quand on leur demande ce qu’il se passe, ils répondent au choix : « Opération de police » ou bien « C’est une expulsion pour que les personnes soient relogées » [novlangue ?].

En discutant, on apprend qu’un certain nombre de personnes vivaient dans cet hôtel depuis longtemps et que le propriétaire a changé il y a environ six mois. Que les personnes habitantes sont restées contre le souhait du propriétaire, et donc, a priori, sans droit ni titre. Qu’il y a eu des négociations entre le nouveau proprio et des habitants célibataires pour des relogements… [Quand on sait ce que signifient les promesses de relogements…]. Que le proprio a fait couper l’eau et l’électricité il y a deux ou trois mois… Et qu’il est allé réclamer l’intervention des flics… Paraît-il qu’il veut rénover le bâtiment… pour accroître ses petits bénefs bien sûr ! Read More

Paris 19e: Encerclement policier contre une tentative de campement sauvage impulsée par le DAL

– Encerclement policier sans précèdent ce matin dans le 19ème arrondissement
(publié le mercredi 3 octobre 2007 sur Indymedia-Paris)

La police a empêché ce matin [3 octobre 2007] une action symbolique du Dal, qui voulait ouvrir un campement, avec la plus extrême brutalité ; qui a donné les ordres, la mairie de Paris ou la préfecture, on ne le sait pas encore.

Extrait du blog par lequel l’information est passée car les médias ont bien sur complètement occulté cette opération de police anti pauvre:

« Jean-Baptiste Eyraud avait la mine des mauvais jours ce matin devant la station de métro Riquet, dans le 19e arrondissement de Paris. La Police avait été informée de l’opération de grande ampleur que son organisation Droit Au Logement planifiait avec l’installation d’un campement à l’autre bout de la capitale. Familles et militants ont été interceptés sur ce quai de la ligne 7, lieu d’un rendez-vous manifestement éventé. Les femmes accompagnées d’enfants ont été évacuées, les autres embarqués, les tentes saisies. » Read More

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Paris: Expulsion du local d’AC par la SIEMP

Expulsion du local d’AC par la SIEMP : cachez ces pauvres que la gauche ne veut pas voir

Ce matin, 30 août 2007, d’importantes forces de police ont expulsé le local d’AC !, au 23, bis rue Mathis dans le 19ème arrondissement.

Ce petit local appartient à la SIEMP, une des sociétés immobilières de la Ville de Paris, présidée par Fabienne Giboudeaux (Les Verts). Après deux ans de lutte, la gauche parisienne place donc la rentrée des précaires sous le signe de la répression.

Un signal fort en ce début de campagne municipale : malheur à ceux qui ne se satisfont pas d’une politique sociale qui se résume à Vélib et à Paris Plage.

Depuis plus de trois ans, au 23, bis rue Mathis, des permanences hebdomadaires accueillaient les précaires de tous statuts : chômeurs, travailleurs pauvres, SDF, confrontés à des problèmes de survie quotidiens et multiples : coupures d’électricités, radiations de l’ANPE ou suspension du RMI, accès impossible aux services sociaux, trop perçus CAF ou ASSEDIC. Read More

Paris: Un squat de la rue Pinton est fermé suite à un incendie

INCENDIÉS, EXPULSÉS, MAIS PAS SOUMIS !

Dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 juillet 2007, notre maison (10 rue François Pinton, Paris 19ème) a été détruite dans un incendie, emportant au passage une partie de nos affaires. Aujourd’hui nous n’avons plus de logement.

Alors que le toit finit de brûler, une adjointe au maire du 19ème fait une courte apparition : elle vient réconforter quelques voisins mais ne juge pas utile de nous adresser la parole. A une heure du matin, les flics nous auditionnent au commissariat d’Erik Satie. Au bout d’une heure, on nous annonce : « aucune solution de relogement n’a été envisagée pour vous, bonsoir, vous pouvez partir ».

Le lendemain, les charognards encravatés tournent déjà autour de la maison encore fumante : assureurs, propriétaires et acheteurs se frottent les mains. Quant aux flics, ils ont pour unique souci de fermer la maison. Il faut attendre midi pour y accéder : ils nous imposent trois heures pour récupérer nos affaires sans camions ni garde-meuble.

L’incendie est une aubaine pour la police ; expulser à moindre frais et sans vague, surtout quand les habitants sont connus pour leur lutte pour le logement et contre les expulsions de sans-papiers. Read More

Paris: Fête du DALAS (Droit Au Logement Autogéré et Social)

DALAS : qui sommes-nous ?

Le DALAS – Droit Au Logement Autogéré et Social – est un collectif qui regroupe des technicien-ne-s du bâtiment, des familles, des personnes solidaires et des syndicalistes de la CNT, qui réfléchissent ensemble à la conception et la réalisation de logements populaires, sur la base du partage des savoirs, de l’autoformation et de l’autogestion.

Le Dimanche 1er Juillet 2007: Toute la journée à partir de 10h, au 33, rue des Vignoles, 75020 Paris (M. Avron et Buzenval).

* discussions autour de l’avancée du projet avec les technicien-ne-s et les familles
* déjeuner
* projection d’un film (retraçant une expérience similaire)
* musique
* etc.

Venez discuter, vous informer, échanger autour du projet du DALAS ! Read More

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Paris-banlieue: Récit de perquisitions dans 2 squats de l’est parisien

  Paris-banlieue: Récit de perquisitions dans 2 squats de l’est parisien


Texte paru sur http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=81967

Mardi 24 avril 2007, deux squats, l’un a Montreuil, l’autre dans le 19ème, se sont successivement fait perquisitionnés tôt le matin.

A l’origine de ces perquises, l’interpellation de deux personnes le soir du premier tour, soupçonnées d’incendies de voitures – accusation que la justice n’a pas retenu. Dans les deux squats, l’équipe de police a prétendu que ces personnes habitaient les lieux, ce qui n’a jamais été le cas.

A l’aide de chiens, les flics recherchaient des explosifs. Ils n’ont rien trouvé de tels. Ils cherchaient surtout à réactualiser leurs fichiers, fouillant parmi livres, brochures, vidéos, prenant en photo les personnes présentes, embarquant carnets d’adresses, agendas, clés USB, disques durs, et au passage des outils et 200 euros.

Dans une des habitations, les flics en ont profité pour arrêter un camarade pour défaut de papier. Bref, une véritable opération de police politique menée par des RG et des flics du commissariat rue Riquet dans le 19ème . C’est dans ce comico qu’a été amené notre camarade sans-papier. Il a été libéré lors de l’appel du jugement de la « détention et liberté » (35bis) après 5 jours de lutte : manifestation devant le commissariat et blocage de l’avenue de Flandres pendant 2 heures avec des personnes du quartier ; refus de sortir de la salle d’audience du 35 bis après la décision du maintien au centre de rétention, diffusion des communiqués du retenu, manifestation devant le centre de rétention…

Suite à ces perquisitions, la pression policière s’est maintenue pendant toute la durée des élections et les jours de manifestation qui ont suivi:
– présence policière devant les lieux,
– filatures visibles de certaines personnes les fréquentant,
– contrôles d’identités répétés autours de ces squats, voire juste devant la porte d’entrée,
– dans le 19ème, un habitant se dirigeant en voiture vers le squat perquisitionné s’est fait poursuivre dans la rue par les flics. Il s’est fait arrêté sans explication ni accusation. Son tord est d’habiter dans ce lieu… Il a passé 20 heures en garde à vue au commissariat Riquet pour défaut de papier.

Voilà aujourd’hui un aperçu des pratiques de l’Etat et de sa police. Organisons-nous pour faire circuler les informations sur ce type de montage policier et d’opération de fichage politique.

Anonyme


Paris: Perquisitions dans des squats et arrestation d’un squatteur sans-papier

Rassemblement pour la libération d’un camarade sans-papier
Perquisition et arrestation d’un camarade tôt ce matin, mardi 24 avril 2007.

Ce matin, lors de perquisitions dans des maisons occupées, un camarade sans-papier s’est fait arrêter. Ceci vient témoigner, une fois de plus, du climat de terreur qu’ils essayent d’installer, en passant par des rafles massives et une pression continue sur les lieux d’activités politiques communistes et anarchistes.

Samir est actuellement retenu au Commissariat situé au 5, rue Riquet, près du canal, métro Riquet.

Nous appelons à un rassemblement en face de ce commissariat à 19h ce soir, afin d’exiger la libération immédiate de Samir.

(message paru sur Indymedia-Paris le mardi 24 avril 2007 à 15h30).

Voir aussi http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=80022 et http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=80060

Paris: Le « 9ème collectif de sans-papiers » viré de la Bourse du travail

Le 9ème collectif vient d’être viré ce vendredi 6 avril 2007 vers 12h30 de la bourse du travail, par les gros bras des syndicats.

Les sans-papiers attendent dehors, leurs affaires sont encore à l’intérieur. Venez à la manif, déjà prévue, à 16h ce vendredi devant la bourse du travail ! On n’est pas content !

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Plus d’infos sur l’occupation de la bourse du travail:
http://squat.net/fr/news/paris030407.html

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Rassemblement ce vendredi 6 avril devant la Bourse du travail !

Les sans papiers sont devant la bourse du travail, rue du chateau d’eau, dont ils ont été expulsés ce matin, ensemble avec à peu près 500 personnes et demandent que leur soient restituées leurs affaires, le matériel du collectif et affaires personnelles. Ils s’insurgent contre cette expulsion menée de force sans aucun interlocuteur ni ce matin ni maintenant et dans une période où les conséquences sont plus graves concernant les sans-papiers.

Venez nombreux les soutenir, devant la bourse du travail, 3 rue du chateau d’eau, métro République.

Contacts : 06 77 28 65 37 // 06 03 58 39 59 // 06 13 95 22 07

Solidarité avec les sans-papiers Read More

Paris: Le 9ème collectif de sans-papiers occupe la Bourse du Travail depuis le 10 février !

  Paris: Le 9ème collectif de sans-papiers occupe la Bourse du Travail depuis le 10 février !


Le 9e collectif a la vie dure !

–> in le « Monde libertaire » # 1471, du 29 mars au 4 avril 2007

PLUS D’UN MOIS d’occupation de la Bourse du travail par le 9e collectif de sans-papiers : après le temps de l’action voici venu pour moi le temps de la réflexion, et de livrer mon sentiment sur cette occupation.

Le choix de ce lieu par le 9e collectif (le collectif définit son action non comme une occupation, mais comme une recherche de lieu de refuge[1]) a soulevé bien des questions de la part de nombreux camarades. Faisons un point sur la situation des sans-papiers et sur ce que représente la Bourse du travail pour voir si cela est antagonique ou non.

D’un côté les sans-papiers. Ils sont exploités de par leur statut illégal, sont séparés des travailleurs « français » et précarisés, tant dans le monde du travail que dans leur vie sociale, ne peuvent se regrouper pour lutter (surtout à l’heure des rafles) à cause de leur statut.

D’un autre côté la Bourse du travail. Historiquement, la Bourse du travail se veut être un outil d’émancipation intégrale des travailleurs et un instrument d’organisation de la société future dans un processus révolutionnaire.

Celle-ci s’organise sur un modèle révolutionnaire basé sur un fondement socioprofessionnel et non idéologique, sur une tactique : l’action directe, et une stratégie : la grève générale.

J’en viens au rapprochement de ces deux entités : la Bourse du travail permet un regroupement pour que les sans-papiers puissent lutter et leur permet d’avoir un lieu de vie plus sûr qu’à l’extérieur, car cette mobilisation crée de fait un rapport de force à l’égard des exploiteurs. De plus, ce lieu historique du mouvement syndicaliste permet un rapprochement avec les travailleurs « français » et ainsi de rompre avec la division et l’isolement imposés par le patronat.

Au cours de cette occupation, j’ai pu remarquer que la bureaucratie de la CGT soutient les sans-papiers lorsqu’elle le veut bien ; j’en profite ici pour répondre à une remarque entendue lors d’une AG tenue par un dirigeant de ce syndicat. Celui-ci rappelait que la CGT avait soutenu et appuyé activement l’occupation de l’église Saint-Bernard. Je me demande en quoi cette occupation était plus digne d’être soutenue… Vaut-il mieux se réfugier dans la maison d’un dieu imaginaire qui n’a jamais oeuvré pour la classe ouvrière (au contraire !) ou se réfugier dans la maison des travailleurs où se réunissent, peut-on le supposer, les éléments combatifs et conscients de la classe ouvrière ?

Finalement, on peut se demander si que ce qui gêne la CGT ce n’est pas plutôt d’avoir face à elle un mouvement qu’elle ne peut contrôler et dont elle sait qu’il ne se satisfera pas de quelques miettes obtenues lors de négociations (comme en 2003 pendant la réforme des retraites, par exemple). Les sans-papiers, de par leur situation d’extrême précarité et d’exclusion, n’ont rien à perdre et rien à attendre de personne si ce n’est d’eux-mêmes et de leur détermination à lutter. Il ne s’agit plus de jouer à des pseudo-grèves éclairs de 24 heures, il s’agit de misère quotidienne (financière et sociale), et ça, la bureaucratie de la CGT soit n’y trouve pas son intérêt (en termes de pub ou d’adhérents), soit en a peur du fait de son caractère autonome.

Enfin, pour clore leur pantalonnade (car il faut bien en rire, tellement c’était prévisible), les bureaucraties syndicales reprochent au 9e de ne pas avoir négocié une salle et d’avoir imposé leur présence par une occupation.

Déjà la légitimité d’une telle demande me paraît bien faible quand on voit que des sarkozystes peuvent obtenir cette salle, d’autre part ce reproche semble bien moralisateur et renie les principes de lutte d’une organisation ouvrière se réclamant de la charte d’Amiens.

Doit-on demander à des exploités en lutte de prendre le temps de réclamer un droit quand ils peuvent le prendre ?

OUI, cette occupation est légitime !

La Bourse du travail a été créée, rappelons le, par les travailleurs afin qu’ils puissent obtenir des locaux pour se réunir, élaborer leurs revendications et organiser leurs actions.

Par son histoire, la Bourse du travail se veut être un centre de résistance, de revendications et d’actions ouvrières.

OUI, les sans-papiers y ont leur place !

De plus, comme dès son origine, des cours de français y sont tenus par des soutiens, des débats y ont lieu pour le partage de la culture ouvrière et des réflexions de chacun. Oui, après de nombreuses années, la Bourse du travail revit enfin ! De l’agitation constante, du débat, de l’action, de la réflexion, pour l’émancipation des travailleurs notamment dans ce cas des sans-papiers…

Et je finirai en rappelant que les travailleurs sans papiers permettent au patronat de réaliser des bénéfices en s’exonérant, de fait, des cotisations qu’il doit, d’avoir une main-d’oeuvre docile et corvéable à merci et enfin de faire pression sur l’ensemble des travailleurs en opposant les travailleurs les uns aux autres.

Travailleurs avec ou sans papiers, Même patron, même combat !

D’jo (groupe Claaaaaash de la Fédération anarchiste)

[1]. Le 9e collectif n’entrave pas le fonctionnement de la Bourse du travail.Au contraire, il invite les organisations et collectifs à venir le rencontrer et à maintenir leurs activités.

Plus d’infos : http://9emecollectif.net

in le « Monde libertaire » # 1471, du 29 mars au 4 avril 2007


Paris : arrêt de mort du Théâtre de Verre

– 22 mars 2007

Le 11 mars dernier le théâtre de verre, collectif d’artistes situé dans d’anciens locaux de la SNCF rue de l’échiquier au coeur du 10e arrondissement de Paris, recevait une missive d’expulsion émanant directement des ordres de la Préfecture sous demande de la S.N.C.F.

-> http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=10794

HNS-info Hactivist News Service
http://www.hns-info.net

tdv

Paris: Solidarité féministe avec Ungdomshuset à Copenhague

Texte trouvé sur Indymedia-Paris:
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=77506

Solidarité féministe avec Ungdomshuset à Copenhague

 

C’est dans les locaux de « Ungdomshuset », appelés à l’époque « maison du peuple » que l’on déclarait en 1910 la création de la journée internationale des femmes. pour les féministes la destruction de cette maison et de ce qu’elle représente est un signe de plus que les pouvoir de droite/extrême droite essaient d’effacer jusqu’à l’histoire des résistances en Europe. Read More

Paris: Rassemblement de solidarité avec Ungdomshuset, ce mercredi 7 mars

  Paris: Rassemblement de solidarité avec Ungdomshuset, ce mercredi 7 mars


Un appel à rassemblement devant l’ambassade du Danemark a été lancé pour ce mercredi 7 mars 2007 à Paris (18h30):
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=77403#commentaires

Le lendemain, 8 mars, il devrait y avoir plus ou moins la même chose (une manif, peut-être) à Sao Paulo, au Brésil.

http://media.de.indymedia.org/images/2007/03/169798.jpg

z.


Les Don Quichottes: Une exploitation immonde de la misère !

Texte publié le 14 février 2007 sur Indymedia-Grenoble:

Une exploitation immonde de la misère !

« Sans-abri : les Don Quichotte se déguisent avec la soutane de l’Abbé Pierre »

D’après un sondage commandé début décembre par l’association Emmaüs, près d’un Français sur deux craint de devenir un jour sans domicile.

Loin de la paranoïa ou du fantasme collectif, ce sentiment aigü de fragilité face à l’existence n’a rien d’étonnant et trouve même son entière légitimité dans un monde capitaliste parvenu aujourd’hui au stade suprême où plus aucune de ses promesses n’a de sens hormis celle de la pauvreté pour tous. Chômage, travail et revenus précaires, accès d’autant plus improbable au logement et aux soins ; l’avenir est devenu pour bon nombres de travailleurs un gigantesque point d’interrogation.

Avec ou sans travail, jeunes ou vieux, de plus en plus d’ouvriers vivent avec la peur au ventre, la menace sourde de se retrouver du jour au lendemain jetés à la rue comme de vulgaires chiens galeux. Les prolétaires ont d’excellentes raisons de s’inquiéter de l’avenir qui leur est réservé ainsi que de celui qui se prépare pour leurs enfants. Read More

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Paris: Communiqué de « Food not bombs » sur la distribution de bouffe, Quai de Jemmapes, le 14 janvier 2007

Communiqué FOOD NOT BOMBS : Distribution de bouffe Quai de Jemmapes le 14/01/07

Une fois terminée la distribution habituelle à la Gare du Nord et considérant qu’il restait encore de la nourriture, le collectif FNB a pensé à rendre visite aux habitantEs du camp des Enfants de Don Quichotte, installé au niveau du quai de Jemmapes.

Les tables furent installées sur le trottoir contre le mur, et les gamelles de légumes (tendrement cuisinés) y furent déposées. Cela s’avèrera poser problème pour des raisons complètement obscures au départ. Nous avons commencé à distribuer ces repas chauds aux SDF.

Très rapidement, un dénommé Jean-Baptiste (qui se présentera tout d’abord comme « le frère d’Augustin », pour ensuite se déclarer « chef » ou encore « responsable de tout ce bordel ») est venu interpeller certains d’entre nous, cherchant vainement le « responsable » du FNB. C’était perdu d’avance… Au fur et à mesure que le temps passait et que les discussions avançaient – et que nous continuions en même temps la distribution, le ton changea. Il était clair que ledit Jean-Baptiste était loin d’être content de notre présence, ce qui au regard de notre action sur place peut surprendre. Il nous reprochera d’abord de ne pas avoir demandé son autorisation, pour finalement s’énerver au nom de la défense des riverains. On bloquait la voie, parait-il.

Est-ce que nos différends valaient l’intervention des gros bras musclés et particulièrement haineux du dénommé « service d’ordre » -certains munis de barres en fer ? Outre les remarques homophobes, insultes et menaces, on nous a qualifié de « sales gauchistes ». Un SDF qui nous soutenait ouvertement, s’est fait menacé de mort à plusieurs reprises par ce même service d’ordre, soi-disant chargé de la sécurité des gens du campement.

Durant les deux heures de présence, une soixantaine de repas furent servis et beaucoup d’échanges sympathiques avec les SDF. Eux semblaient plutôt contents de nous voir, de manger un repas chaud (végétalien et plein de vitamines) en plein mois de Janvier, alors que la Chorba ne peut venir que le soir, et que beaucoup avaient faim.

Derrière nos échanges houleux avec le « responsable » des Enfants de Don Quichotte et son service d’ordre, sont posées des questions politiques. Le « camp » des Enfants de Don Quichotte est géré par des leaders désignés (la famille LEGRAND), appuyés par des vigiles : à moitié SDF, à moitié issus d’entreprises privées.

Cette autorité est renforcée par des traitements différents entre les habitants du campement et l’impossibilité pour certains d’exprimer leur désaccord avec les choix imposés.

Notre idée de l’organisation est toute autre. Notre collectif est basé sur la participation de touTEs aux décisions ainsi qu’à la pratique. C’est pourquoi nous ne reviendrons pas, malgré l’invitation polie finalement exprimée par « Jean-Baptiste ». En effet, leur idée de la gestion est clairement aux antipodes de notre vision de l’autogestion et de l’autonomie d’une lutte.

Food Not Bombs Paris

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Paris: Don Quichotte, le retour du Jedi

Article sur le problème du logement soulevé par l’association Les enfants de Don Quichotte pendant les mois de décembre 2006 et janvier 2007.
[in « Le Monde libertaire » n°1461 du 18 au 24 janvier 2007.]

Don Quichotte, le retour du Jedi

C’est parti, on entre dans l’année des élections. Les promesses électorales affluent déjà dans les voeux de nouvelle année. L’action médiatique qui consiste à rassembler des SDF quai Jemmapes en y ajoutant quelques personnes médiatiques et quelques bourgeois a fonctionné. Devrions-nous nous réjouir ? Bien sûr que non. Ce qui a marché c’est le tsunami médiatique, l’hypocrisie et le foutage de gueule.

Le jeu de loi

La charte des enfants de Don Quichotte à fait l’unanimité. Tout l’échiquier politique est unanime, il faut loger les SDF. Rappeler la loi n’est pas dans nos habitudes, pourtant nous sommes forcés de constater que des lois existent déjà et que si les politiques voulaient s’intéresser aux sans-abri, ils pourraient commencer par les appliquer. D’une part il y a la loi SRU qui consiste à imposer aux communes 20 % de logements sociaux. Problème : les maires de villes riches préfèrent payer des amendes plutôt que voir débouler des pauvres dans leurs rues : communautarisme de classe… Read More

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