Notre-Dame-des-Landes: Recul de la Préfecture sur la Châtaigne

Depuis la semaine dernière, la Châtaigne, espace réoccupé avec 40 000 personnes le 17 novembre sur la ZAD, était menacé d’expulsion suite à une ordonnance sur requête.

Suite à notre annonce de la mise en oeuvre d’un procédure de rétractation, la Préfecture a fait savoir qu’elle n’entendait pas faire usage de l’ordonnance sur requête autorisant l’expulsion de la Châtaigne. Cela signifie qu’une nouvelle procédure, nominative et contradictoire cette fois, sera nécessaire pour obtenir l’expulsion du lieu. Après l’attaque policière de la Châtaigne et le vol de nos outils et matériaux le 23 novembre, ainsi que les divers passages en force sur le plan juridique, il apparait que la Préfecture recule. Read More

Notre-Dame-des-Landes: La Préfecture veut expulser en toute urgence… la lutte continue avec détermination

Communiqué du 12 décembre 2012, 15h45 – Suite au passage en force de la Préfecture, recours et détermination

Nous avons appris que le Tribunal de Saint-Nazaire, suite à une ordonnance sur requête, a rendu hier une décision de justice “autorisant l’expulsion de tous les opposants sans droit ni titre présents” sur la parcelle de la Châtaigne. Le principe d’une ordonnance sur requête est celui d’une procédure anonyme, sans débat contradictoire, qui ne peut fonctionner que dans la mesure où les habitant-e-s ne sont pas nommé-e-s et identifié-e-s. Dans le cas présent les habitant-e-s de la Châtaigne s’étant officiellement identifiés par voie de fax et lettre recommandée aux avocats d’AGO et de la Préfecture avant l’ordonnance, celle-ci devrait être invalidée. Les habitant-e-s de la Châtaigne mettent dès maintenant en place les recours juridiques nécessaires à ce sujet. Dans ce contexte, tout recours à la force publique et expulsion constituerait clairement un passage en force sur le plan juridique et politique. Read More

Notre-Dame-des-Landes (44): Pour la Châtaigne, pas d’expulsion sans nouvelle décision de justice sur l’habitat !

Communiqué de presse des occupant-e-s de la Châtaigne

Accueil presse ce mardi 11 décembre à 14h45, à la première barricade du chemin de Suez, au niveau de la boîte au lettre des habitant-e-s de la Châtaigne (il est possible de se garer sur la D81). Avec des occupant-e-s de la ZAD et des paysan-ne-s.

Pas d’expulsion sans nouvelle décision de justice sur l’habitat !

Ce matin, le juge des référés du tribunal de grande instance de Saint-Nazaire a autorisé le préfet de Loire-Atlantique à « solliciter les forces de l’ordre pour démolir les constructions qu’il juge illicites ». Read More

Tours: Non à l’expulsion de Thanks for the Future !

NON À L’EXPULSION DE THANKS FOR THE FUTURE, SOLIDARITÉ !

A Tours, il existe un lieu où l’utopie est créatrice, où des hommes et des femmes essayent tous les jours d’inventer de nouvelles formes de vie sociale en rupture avec la société capitaliste. Ils essayent de rompre avec la domination, le sexisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, le salariat et toutes formes d’exploitation… Read More

Toulouse: Rassemblement de soutien pour le procès en appel d’un membre de la CREA

Procès en appel d’un membre du CREA pour outrage

Il y a un an, c’était le début du mouvement de réquisition initié par le CREA. Le 12 octobre 2011, la Préfecture expulse (en ne respectant pas ses propres lois) deux maisons que nous occupions pour y vivre et développer des projets tels qu’une cantine populaire. Un membre du CREA est arrêté et passe en comparution immédiate pour « outrage aux forces de l’ordre » ! Au vu des contradictions des témoignages, le tribunal relaxe notre camarade au bénéfice du doute…

Le 21 novembre 2012, il repasse devant la Cour d’appel de Toulouse suite à l’acharnement du parquet qui cherche à tout prix à nous poursuivre afin de ralentir ce mouvement populaire qui a permis, avec les premières personnes concernées, de libérer en un an et demi plus de 15 bâtiments pour se loger, affronter ensemble nos problèmes du quotidien et développer des activités libres et gratuites pour toutes et tous. Read More

Lyon: Le squat de l’Usine/Grand Trou est expulsable

L’ancienne usine de Leroy Somer au Grand Trou, 91 rue Audibert et Lavirotte a eu le rendu de son procès ce vendredi matin, verdict: EXPULSION IMMEDIATE.

Ce lieu a été ouvert il y a un peu moins de 2 mois, et abrite aujourd’hui plusieurs familles, environ 180 personnes, suite aux différentes expulsions de squats de Rroms ces derniers mois.
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Notre-Dame-des-Landes (44): Résumé/récit des événements du 23 au 31 octobre 2012

Le précédent épisode s’était arrêté au lundi 22 octobre, voici une grosse session de rattrapage, allant du mardi 23 au mercredi 31 octobre:

Mardi 23 octobre

8h30
Un convoi comprenant deux pelleteuses et un gros camion a été aperçu à l’est de la zone. Le maire de Notre-Dame-des-Landes aurait trouvé un acheteur pour la maison de Bel’Air.

9h20
La démolition de la Gaité est en cours… Read More

Toulouse: Appel à rassemblement lors du procès de deux maisons squattées, le 19 octobre

O ENFANTS A LA RUE / 2 bâtiments en procès / APPEL A RASSEMBLEMENT

Depuis un an et demi, la campagne pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion ouvre, avec les premières et premiers concernées (familles avec enfants, femmes et hommes en galère, étudiant-e-s précarisé-e-s, travailleurs pauvres…) des bâtiments laissés vides par la spéculation immobilière et les organisateurs de la misère sociale. Tous ensemble, nous n’attendons plus rien de l’Etat car nous avons compris qu’il ne fait pas partie de la solution mais du problème. Preuve en est qu’à chaque fois que par nous-mêmes, nous trouvons les moyens de nous loger, de créer des espaces libres et gratuits, avec des activités faites par toutes et tous et pour toutes et tous, il nous envoie ses flics pour nous remettre dehors, et même parfois, sans passer par la justice, cette vaste mascarade faite pour légitimer qu’il faut remettre les gens à la rue et laisser des bâtiments vides pourrir tout seuls. Read More

Notre-Dame-des-Landes (44): Risques accrus d’expulsions sur la ZAD

Plusieurs sources laissent penser que des expulsions sont imminentes. Nous avons eu vent d’une première vague d’expulsion pour le mardi 16 octobre à l’aube. Nous avons eu des ’informations précises tel que le lieu d’hébergement des troupes mobilisées, l’itinéraire prévu pour rejoindre la zone, l’effectif engagé, soit 500 gendarmes. Cette première vague devrait concerner les maisons déjà expulsables ainsi que les cabanes. Une seconde vague devrait suivre une dizaine de jours plus tard, visant cette fois les cabanes dans les arbres et 3 maisons, la Sécherie, les Rosiers et la Saulce, dont l’huissier a choisi en août d’avancer la date d’expulsabilité, la passant du 15 novembre au 27 octobre.

Depuis plusieurs semaines des équipes de police se sont déplacés sur la ZAD pour faire des repérages préparatifs, comme mesurer la hauteur des cabanes dans les forêts par exemple. Des équipes en civils se déplacent actuellement, certaines dans des véhicules immatriculés dans la région parisienne. Mardi dernier (9 octobre) le dernier squat de Grands Champs a été expulsé à l’aide d’un impressionnant dispositif policier. Read More

Tours: Thanks For the Future, « Nous manquons cruellement d’espaces de liberté… »

Il faut bien souvent partir de l’Ordre, pour rendre perceptible la rupture qui en découle… Toute forme de vie est par nécessité astreinte aux cadres que lui impose la société. Désormais nous le savons que trop bien, et c’est pourquoi nous nous retrouvons assignées en procès le 18 Octobre, au tribunal d’instance de Tours, pour défendre notre lieu de vie et d’activités.

Ouvrir un lieu collectif, une maison, un squat, est pour nous un moyen d’agréger et de mettre en action les différentes volontés et désirs qui souhaitent s’extraire d’un corps social devenu inhabitable. Libérer de l’espace, c’est reprendre en main ce qui a été séparé et laissé à l’abandon dans la sphère de la propriété. C’est une recherche également de communs qui au delà de la simple réunion et du constat de quotidiens réprimés et blasés, permet de repenser et de recréer de nouveaux rapports.

Face à la crise organisée du logement, ou à la pénurie de toute forme d’entraide et de solidarité, nous manquons cruellement d’espaces de liberté, d’ilots collectifs. La légitimité à vivre et à faire vivre un lieu, un squat, est pour nous l’expression de ces possibilités concrètes. L’illégalité et les expulsions auxquelles nous devons faire face, ne sont que les sinistres réactions d’un ordre qui ne tolère aucune remise en question, aucun échappatoire. Read More

Montreuil (93): Expulsion immédiate d’une maison nouvellement squattée, rue Kléber

Ils nous expulsent et nous enferment: pas de quartier pour l’Etat et les propriétaires!

Hier, vendredi 5 octobre 2012, préfecture et justice avaient donné rendez-vous à 50 flics pour expulser une maison nouvellement squattée au 30 rue Kléber à Montreuil. Durant l’intervention, ils chargent les personnes venues en soutien, et en arrêtent une. Non contents de la garder 24 heures, les flics l’accusent de violence, outrage et rébellion. Elle est convoquée pour un procès en décembre. Les flics ont défoncé la porte et, arrivés dans la maison, personne, les occupants s’étaient déjà fait la malle. Read More

La Rochelle: Des nouvelles des occupants du 204 avenue Carnot

Nous squattons, depuis un peu plus de deux semaines, une belle et grande maison bourgeoise, comme il y en a plein à La Rochelle (voir Unissons-nous pour lutter contre toutes les expulsions). Notre procès a eu lieu ce matin, lundi 8 octobre. En guise de défense, nous avons lu le texte suivant avant de quitter la salle sans même prendre la peine d’assister à la fin du procès.

« Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est parce que l’on nous accuse d’occuper une maison sans droit ni titre. En fait, nous squattons bel et bien une grande maison depuis longtemps vide de meubles et d’habitants. Mais nous en avons le droit: car c’est le droit que s’octroient les pauvres de reprendre aux riches ce dont ils ont besoin, car c’est le devoir de tout homme libre de remettre en cause la propriété privée. Read More

Notre-Dame-des-Landes (44): Rendu du procès Sabot/100 Chênes

Nous étions nombreux-ses sur les chantiers d’installation des 100 Chênes en septembre 2010. Nous étions nombreux-ses le 7 mai 2011 pour défricher le Sabot et lancer les premières cultures. Nous étions nombreux-ses les 12 et 13 mai derniers à fêter l’anniversaire du même Sabot. Nombreux-ses aussi à pique-niquer ensemble à Nantes le 19 juillet lors de notre procès d’expulsion. D’ailleurs merci à toutes et tous d’avoir montré votre soutien !
Mais le 27 septembre, la justice a bizarrement décidé de briser nos formidables projets anticapitalistes (!) : Read More

La Rochelle: Mobilisation contre les expulsions

Communiqué: Unissons-nous pour lutter contre toutes les expulsions

Nous sommes un petit groupe de gens vivant à La Rochelle depuis quelques années et nous voulons y rester, quitte à squatter. 3 000 logements sont vides dans cette ville selon les chiffres 2008 de l’INSEE. Alors comme nous ne voulons ni être à la rue ni payer la peau du cul pour une cage à lapin, nous avons décidé d’habiter les maisons vides des autres. Nous avons d’abord occupé une belle maison appartenant à une filiale d’EDF. Nous en avons été expulsés il y a quelques jours. Aussitôt, nous avons choisi de squatter une immense baraque bourgeoise avec un grand jardin. Comme il y en a des tonnes à La Rochelle. Nous avons ramené nos meubles, commencé à nettoyer le jardin et à retaper la baraque. Et là, un huissier débarque pour nous remettre une convocation au tribunal. Toujours essayer de nous virer le plus rapidement possible, ne pas laisser entendre aux gens que c’est possible. Read More

Toulouse: Communiqué des habitantes et habitants du 22 rue Demouilles et des membres du CREA

100 personnes menacées d’expulsion dont 25 enfants… pour laisser un bâtiment vide et faire du pognon.

Ce lundi 24 septembre, le Tribunal de Grande Instance a décidé, par référé en urgence, l’expulsion immédiate sous 48 heures du nouveau Centre Social Autogéré et de sa centaine d’habitants.

Après 3 semaines d’installation dans les locaux de l’URSSAF (abandonnés depuis 6 ans, vides et sans aucun projet), les habitantes et habitants du 22 rue Demouilles sont déjà menacé-e-s d’expulsion, et ceci sans délai.
Parmi toutes ces personnes, beaucoup ont déjà été expulsées d’autres bâtiments, comme le CREA au 70 allée des demoiselles, évacué peu de temps avant et remettant à la rue 40 personnes dont 15 enfants.
En un an le mouvement de réquisition « Zéro personne à la rue » a permis à près de 200 personnes de trouver un toit, ce qui représente d’après la veille sociale environ 50% de l’ensemble de l’hébergement d’urgence des familles sur Toulouse.
Tout cela sans aucune subvention, simplement en s’organisant par nous-mêmes pour réquisitionner les bâtiments laissés vides par l’Etat et les gros propriétaires. Read More