Mercredi 9 mars 2022, la police a fait une descente dans le squat Bublina, à Prague, qui a été perquisitionné. A ce moment-là, quatre personnes, un chien et un chat étaient dans le bâtiment ou autour. Les policiers, armés, ont défoncé plusieurs portes mais n’ont pas fait de blessé.e et personne n’a été mis sous enquête. Le mandat de perquisition, approuvé par le tribunal, était fondé sur le soupçon qu’une personne présente aurait commis des violences contre une autorité publique et aussi des dommages sur des biens matériels. Cette descente aurait dû permettre aux flics d’obtenir des preuves de ces délits. Lors de la perquisition, qui a duré plusieurs heures, ils ont saisi des ordinateurs, des téléphones portables, des documents, un pistolet à gaz et des aérosols de peinture. Après, les policiers sont partis et ont laissé le squat ouvert. Il a été réoccupé par la suite. Read More
République Tchèque: ce qu’est Bublina et ce qu’elle n’est pas
Bublina est un squat, situé sur la planète Terre, quelque part sur la route entre les villes de Aš et Břeclav. Ces bâtiments avec une cour ont été inutilisés par le propriétaire et habités par de nombreuses personnes aux motivations très diverses au fil des ans. Certains sont partis, d’autres ont été expulsés par la police. Depuis août 2019, le squat est occupé par le premier membre d’un nouveau groupe de résidents et de supporters, et a été rebaptisé « Bublina » (la bulle).
Ce premier résident est confronté depuis un certain temps à une crise du logement et à un manque d’espace pour pouvoir simplement vivre. Au bout de quelques mois, deux autres personnes ont rejoint ce groupe qui se retrouve à la rue depuis que leur employeur les a privés de ressources financières. Ils ont déménagé juste avant l’apparition de la pandémie de covid-19, ce qui leur a permis de s’isoler en quarantaine ici et de survivre sans risque pour leur santé. Comme ils sont tous deux âgés, leur santé aurait pu être compromise autrement. Ces hommes âgés et anarchistes d’âge moyen se sont vite habitués à vivre ensemble. Ce n’est pas l’idéologie ni la lutte des générations qui les ont fait coopérer, mais leur volonté de résoudre leurs conditions matérielles et de satisfaire leurs autres besoins en squattant. Leur situation est très différente de celle de ceux, souvent issus de la classe moyenne, qui squattent pour des raisons idéalistes et squatter n’est pour eux qu’une aventure parmi d’autres. Les habitants de Bublina n’ont tout simplement pas les moyens d’acheter ou de louer des appartements et le squat est la seule issue. Une solution qui va au-delà des normes légales et conventionnelles, mais néanmoins légitime et efficace. Sans les activités de ces résidents, il n’y aurait plus qu’une épave d’immeuble sur place, avec un propriétaire qui n’en prendrait pas soin. Les squatters entretiennent cette maison et de cette cour. C’est leur maison maintenant, après tout. Read More
Prague: Dernières mises à jour sur les amendes, ce qu’est devenu Klinika et comment nous battre pour la ville
Amendes et frais
Vous avez peut-être déjà entendu dire qu’un juge a réduit les honoraires de l’exécuteur testamentaire à « seulement » 900 000 CZK (oui, neuf cent mille, environ 36 000 EUR), ce qui, grâce à votre immense solidarité, semble avoir été perçu en grande partie. Cependant, ce n’est malheureusement pas la fin de la répression et des dépenses. Nous avons encore besoin d’argent pour payer nos avocats parce que nous faisons appel des « honoraires de l’exécuteur testamentaire » devant la Cour constitutionnelle.
Dans le même temps, nous sommes poursuivi-e-s par l’État et la compagnie des chemins de fer pour avoir prétendument utilisé le bâtiment abandonné et squatté à des fins lucratives et pour avoir refusé aux propriétaires son utilisation rentable. Ils nous poursuivent actuellement en justice pour un montant total de 938 000 CZK, mais le montant pourrait finalement atteindre 3 500 000 CZK. Ces poursuites sont, bien sûr, absurdes et nous avons déjà gagné devant un tribunal, mais nous ne sommes pas certains du résultat final. Nous sommes également en train de payer les amendes et les frais juridiques pour les personnes qui ont défendu Klinika sur le toit. Bref, il faut encore de l’argent. S’il reste de l’argent à la fin de toutes ces procédures ou si une partie des sommes déjà payées est restituée, nous les remettrons dans de futurs espaces autonomes. Nous sommes touché-e-s par votre incroyable solidarité et y voyons un signe que vous êtes avec nous. Read More
Prague: Appel à la solidarité de Klinika
En janvier 2019, le seul squat politique de Prague, Klinika, a été évacué par un huissier et une service de sécurité privés. Pendant 4 ans, ce centre social autogéré était un espace de rencontres pour les mouvements sociaux d’émancipation, les voisins et la culture indépendante. Alors que Klinika constituait un des premiers centres tchèques d’aide aux réfugiés, le squat a été attaqué par les néo-nazis et devint la cible de pressions permanentes pour les hommes politiques de droite.
Après l’évacuation de la maison, l’huissier de justice demande 62000 euros au collectif de Klinika comme le coût de l’intervention. De plus, il a bloqué le compte bancaire personnel d’un des membres du collectif signataire d’un contrat, datant de 2015, qui a permis la légalisation du squat pour une année. Par conséquent, cette personne ne peut plus faire usage de son compte bancaire et son salaire est directement versé à l’huissier. Également, sa propriété personnelle est actuellement en danger de la saisie. Le collectif de Klinika le comprend comme une volonté ferme de donner une punition exemplaire aux activistes, pour des motifs politiques. Read More
Prague (République Tchèque): Nous devons défendre Klinika, expulsable le 10 janvier!
Appel à celles et ceux qui ne sont pas indifférent.e.s au sort de ce lieu.
Malgré les négociations prometteuses en cours sur l’avenir de Klinika avec la SŽDC (l’administration ferroviaire), la police a décidé de l’expulser. A l’automne, lorsque la nouvelle direction de la SŽDC a commencé à ouvrir les négociations, nous avons salué cette initiative et nous nous sommes réunis d’une manière spécifique pour préserver le centre social et pour résoudre l’avenir de la maison à une satisfaction mutuelle. Néanmoins, l’État a décidé de recourir à la violence pour nous mettre à la porte. L’expulsion de Klinika n’a pas de sens à cause des négociations en cours, la SŽDC ne veut même pas démolir le bâtiment. L’expulsion ne ferait que conduire à une autre maison vide et délabrée.
Nous n’excluons pas la possibilité d’autres négociations, mais nous ne voulons pas tolérer le fait que l’État tente de résoudre la situation par la violence et une démonstration de force. En effet, la décision du tribunal n’oblige pas le SŽDC à procéder à une expulsion. Il s’agit d’une décision politique, apparemment prise sous la pression de la police. L’expulsion aura lieu le 10 janvier 2019. C’est pourquoi, tôt ce matin-là, nous appelons à un petit déjeuner de solidarité, un rassemblement de protestation à Klinika. Nous défendrons Klinika d’une expulsion comme auparavant. Montrez votre solidarité à Klinika. Read More
Prague (République tchèque): des néonazis attaquent le centre social Klinika
En marge de la manifestation islamophobe de samedi, des néonazis ont attaqué le centre social autonome Klinika, faisant un blessé et mettant plusieurs autres personnes en danger. Le collectif Klinika ne cédera pas à la peur, et poursuit ses activités, tout en attirant l’attention de tous sur le lien évident entre les manifestations racistes de Pegida et l’agression violente dont il a été victime.
Samedi 6 février, à Prague, en République tchèque, comme dans plusieurs autres villes d’Europe, une manifestation islamophobe et anti-réfugiés s’est déroulée à l’appel du bloc contre l’Islam (BPI), de PEGIDA et de nationalistes dirigés par Adam B. Bartoš. Des milliers de personnes se sont rassemblées en face du château de Prague, siège de la présidence, le président tchèque Milos Zeman étant lui-même connu pour ses positions islamophobes. Read More
Prague: expulsion du squat Cibulka
Mercredi 6 mai 2015, la police a expulsé le squat Cibulka, ouvert la première fois en 2008 (Cibulka était une ferme située dans le cinquième arrondissement de Prague).
L’opération d’expulsion, qui a duré au moins deux heures, a été menée par 200 flics équipés notamment d’un canon à eau et d’un hélicoptère, avec l’aide toujours « bienveillante » des pompiers… Une cinquantaine de personnes étaient sur les lieux au moment de l’expulsion. Au moins douze personnes ont été arrêtées, quelques-unes blessées (quatre personnes ont été emmenées à l’hôpital). Read More
Prague: Communiqué de presse suite à l’expulsion du 3 rue Neklanova
Le 7 février 2014, l’expulsion d’une maison délabrée s’est déroulée rue Neklanova, à Prague. Nous écrivons ce communiqué pour souligner certains faits qui se sont produits pendant cette expulsion, le propriétaire des lieux, la police et les médias se gardant bien de rapporter les faits tels qu’ils se sont produits.
La maison appartient à la compagnie Staropramenná 3, une des nombreuses compagnies dont Stefan Camnasien est le directeur et qui possède de nombreux bâtiments vacants à Prague.
Mr. Kubalík, locataire depuis 22 ans de la maison rue Neklanova, vit dans une situation complexe. Grâce à des décisions de justice, il est toujours dans la maison et n’a reçu aucun préavis de résiliation de bail. Mr. Kubalík a subi des infractions répétées de la part du propriétaire et des junkies qui utilisaient parfois une partie de la maison. Pour pallier à ce problème, six mois auparavant il avait invité des squatteurs à occuper les lieux. Read More
Prague: ouverture d’un nouveau squat
Info trouvée le 30 mars 2010 sur Indymedia-Nantes:
Ouverture d un nouveau lieu à Prague
Le collectif des « Pingouins noirs » vous annonce solennellement l’ouverture, advenue il y a de cela quelques temps, d’un nouveau lieu, dénommé Kino Kaval, dédié à toutes les actions impossibles et inimaginables, des plus prosaïques aux plus sublimes, en passant par les moins utiles et les moins sérieuses, la materialité desdites actions restant encore à définir. Read More
Prague: Des nouvelles des procès des squatteur-euse-s
Ce lundi 14 septembre 2009, quelques squatteur-euse-s sont passé-e-s en procès (après avoir été détenu-e-s par la police depuis samedi, lors de l’expulsion du squat de la rue Apolinářská).
Le premier procès a commencé à 15h. A ce moment là, une cinquantaine de personnes étaient rassemblées devant le tribunal, ainsi qu’à l’intérieur, pour exprimer leur solidarité avec les inculpé-e-s. Le juge n’a autorisé que les journalistes (avec cartes de presse) à assister au procès. Cela a créé une colère stridente parmi les soutiens venus sur place, ce qui a mis le juge dans l’embarras, qui décida finalement de faire se dérouler les procès à huis-clos! Read More
Prague: Quelques mots sur la répression anti-squat
Un action publique d’ouverture de squat a eu lieu samedi 12 septembre 2009 à Prague, suite à l’appel de la « semaine de l’inadaptabilité »:
http://sept09.squat.net/
http://neprizpusobivi.fnf.cz/
http://neprizpusobivi.fnf.cz/doc/TN_WEB_EN.jpg
Environ 300 personnes se sont rassemblées au point de rendez-vous, donné publiquement pour 14h ce jour-là. Après une heure et demi de rassemblement, tout le monde est parti en manif en direction d’un bâtiment abandonné dont les médias mainstream ont parlé ces derniers jours (évoquant cette fameuse journée qui devait donné lieu à au moins une ouverture publique de squat). Mais ce bâtiment n’était qu’un nuage de fumée destiné à attirer l’attention de la police. Au même moment, un groupe d’une vingtaine de personnes commençait à occuper une maison vide située dans le même quartier, pas très loin du comico… Read More
Prague: Environ une centaine de personnes arrêtées, les squatteureuses expulsé.e.s
Aujourd’hui vers 7 heures du matin (13 Septembre 2009), la nouvelle maison squattée a été expulsée par la police. A peu près 25 personnes, qui occupaient le bâtiment et étaient assises sur le toit, ont été arrêtées. Les médias ont annoncé qu’elles seront probablement jugées le lundi en comparution immédiate.
Le soir du 12, beaucoup de personnes (environ 70) qui étaient venues pour soutenir la nouvelle occupation dans les rues, ont été arrêtées. La police a utilisé une force extrêmement violente, plusieurs tactiques et des armes différentes. Des nouvelles non vérifiées sur plusieurs blessures de manifestant.e.s sont arrivées, mais il n’y a, selon toute probabilité, aucune blessure grave. Read More
Prague: Des squatteur-euse-s occupent une nouvelle maison (district n°2)
En ce moment (aux alentours de 16h, le 12 septembre 2009), une maison est occupée au croisement des rues Apolinarska et Na Slupi. Cette maison a été choisie pour plusieurs raisons: elle est vide depuis de nombreuses années, laissée à l’abandon dans un mauvais état. Même les plus simples réparations n’ont pas été effectuées, le toit est pété et la pluie passe à travers. D’autre part, la porte et les fenêtres sont bien murées, de manière à ce que personne ne puisse vivre dans le bâtiment. Read More
Prague: Semaine de l’inadaptabilité, 12-19 septembre 2009
Au programme:
concerts, discussions publiques, projections de films, repas « Food not bombs », etc.
Le 12 septembre à Prague, ouverture d’un nouveau squat !
Le 19 septembre, à 12h, manifestation « DIY karneval », rendez-vous sur l’île Stvanice à Prague.
L’affiche en anglais et en tchèque.
Plus d’infos (et contacts):
http://neprizpusobivi.fnf.cz/
http://sept09.squat.net/
http://milada.org/
https://squat.net/praha/
Prague: Non à la démolition de Milada !
Au matin du 7 juillet 2009, vers 6h50, le squat Milada (expulsé il y a une semaine) a été brièvement réoccupé. Cette action a eu pour objectif d’attirer l’attention sur la possible démolition à venir du bâtiment. Les bureaux de l’UIV ont nié cette possibilité de démolition… Tout en disant que si la maison s’avère « dangereuse », il faudra la détruire! On notera que la totalité des tuiles composant le toit du squat ont été détruites pendant l’expulsion par les agents de sécurité, qui ont également défoncé toutes les fenêtres et à peu près tout ce qui pouvait être cassé. Le gilet de l’agence de sécurité qui avait été placé sur le mât de Milada la semaine dernière a été enlevé et un drapeau anarchiste flotte à nouveau au-dessus de Milada. Lors de cette action, deux personnes ont été arrêtées, puis relâchées quelques heures plus tard.