Saint-Denis (93): le Canal St-Denis sous occupation olympique

À notre dernier Toxic Tour, deux journalistes et un.e de nos militant.es ont été injustement placé.es en garde à vue pendant 10h.

Pour dénoncer cette grave atteinte à nos libertés, nous organisons un nouveau Toxic Tour. Cette fois axé sur « l’occupation olympique », la police et ses exactions, les expulsions, etc.

En présence des journalistes placé.es en garde à vue, nous raconterons les récits de violences, de privation de liberté et d’expulsion olympique en parcourant le canal St-Denis, devenu symbole.

Rendez-vous ce jeudi 8 août à 10h au métro Porte de Paris. Read More

Île-Saint-Denis: présentation de l’actualité des squats en Île-de-France

Vendredi 29 mars 2024, dans un squat de l’Île-Saint-Denis, présentation de l’actualité des luttes à Bure, des squats en banlieue parisienne, infokiosque, distribution de tofu.

Nous sommes une petite équipe qui vient de Bure (lutte contre une centrale d’enfouissement de déchets nucléaires) et de la Kunda (squat d’habitation et d’activités à Vitry-sur-Seine). Nous faisons un infotour fin mars autour de l’actualités des luttes qui nous concernent : la lutte antinucléaire à Bure et l’actualité des squats en Île-de-France. On en profite pour partager du tofu de récup’ à prix libre !
Venez nombreuxes pour parler antinucléaire, antispécisme ou squats ! Read More

Saint-Denis (93): réunion pour le logement, mardi 12 mars 2024

France: liste des logements vides chez les bailleurs sociaux (2020)

Un premier article avec des tableaux avait circulé au mois de juillet. Cependant nous avons eu une mauvaise interprétation des données à notre disposition, ce qui avait amené à de la transmission d’informations fausses. Il ne faut pas se fier à ces premiers tableaux, de nombreuses excuses de notre part.

Voici un nouveau tableau avec les logements sociaux vacants de plus de 6 mois à la date du 1er janvier 2020 avec leur adresse. La 1re colonne du tableau indique si les logements sont vides et pas proposés à la location ou vides et proposés à la location. Dans ce 2e cas la 2e colonne indique la date du dernier bail qui avait été proposé, avec une date supérieure à 6 mois. Read More

Saint-Denis: le Landy Sauvage menacé

Quarante personnes et des associations humanitaires jetées à la rue du jour au lendemain par le maire de Saint-Denis ?

En plein confinement et alors que la trêve hivernale a été prolongée jusqu’au 31 mai, la mairie de Saint-Denis a émis aujourd’hui, le mardi 23 mars 2021, un arrêté de fermeture immédiate du Landy Sauvage, un lieu d’accueil et de soutien aux plus démuni·es de 7000 m². Elle ordonne l’arrêt des activités publiques et l’évacuation de tou·tes les habitant·es du bâtiment, et ce, immédiatement.

Une décision judiciaire a statué en juillet dernier que l’occupation était légale jusqu’au 28 juillet 2021. La mairie et le propriétaire ont été informés de la volonté du collectif du Landy Sauvage de respecter cette décision. La mairie de Saint-Denis ne peut pas se substituer à la justice rendue. Cette décision, brusque et unilatérale, qui intervient en pleine crise sanitaire mondiale et alors que la trêve hivernale est prolongée, apparaît comme particulièrement injuste. Read More

L’Île-Saint-Denis: le Pavillon Solidaire, occupation solidaire avec les réfugiés

Le pavillon occupé par des réfugiés

Une dizaine d’Afghans, expulsés du camp de Saint-Denis le 17 novembre dernier, et leurs soutiens occupent le Pavillon, bâtiment situé au sud de l’île.

Il est nécessaire de rappeler le contexte. Ces réfugiés se sont retrouvés sans solution le soir du démantèlement. On se souvient des scènes de chasse à l’homme qui ont eu lieu dans la banlieue nord et qui nous ont glacé le sang. On se souvient de la violence avec laquelle la place de la République a été évacuée.

Depuis ces personnes ont vécu dehors, se cachant pour ne pas être arrêtés, gazés et dépossédés de leurs affaires, évitant tout contact avec ceux-là mêmes qui pouvaient les aider.

Ces dix réfugiés et leurs soutiens ont investi le lieu municipal du Pavillon, voué à des activités associatives. Read More

Paris: occupation de la place de la République, répression et chasse à l’homme

La nuit des tentes : le pire s’est produit. L’horreur et l’indigne, la statue de la République était pétrifiée – Extraits du communiqué commun

Le pire n’est pas les images, c’est la nuit qui a de nouveau avalé les exilés dehors. Le pire est que les 400 exilé.e.s présent-es, à 19h, place de la République, dormiront de nouveau dehors cette nuit, loin à Clichy, loin à Saint-Denis, cachés sous les ponts des canaux ou ailleurs, invisibles. Le pire est que de nouveau, nous ne les verrons pas s’endormir blessés dans le froid.

Non, l’épouvantable n’est pas arrivé lorsque la police a sorti les exilés, à 20h, des tentes que l’association Utopia avait dressé sur la place de la République (20000 euros de budget selon l’association). Les forces de l’ordre ont commencé à jeter plusieurs centaines de tentes achetées ce week-end pour les mettre à l’abri. Les corps délaissés des exilés, sortis de force, les tissus légers volant entre les airs de mains en mains policières, les toiles bientôt déchirées, les visages de toutes et tous fatigués… Nous n’étions là qu’au début. Read More

Saint-Denis: nouvelle évacuation de camp, violences policières contre les personnes migrantes

Nouvelle évacuation d’un camp de migrant.e.s à Saint-Denis. Encore une opération de com’ sur le dos des personnes migrantes !

Ce matin, mardi 17 novembre à l’aube, des centaines de personnes migrantes ont été évacuées du campement près du Stade de France. Le préfet Lallement était présent sur place et répondait volontiers aux micros des médias manifestement prévenus à l’avance de l’évacuation.
Entre 65 et 70 évacuations de ce genre ont eu lieu ces dernières années en Île-de-France. La solution de l’État est de déloger, sans réelles prises en charge des personnes. C’est une politique de « l’autruche ». Quand ça devient trop visible ont évacue. Quelques jours ou semaines plus tard un nouveau camp se forme jusqu’à… la prochaine évacuation et ainsi de suite. Read More

Saint-Denis: deux semaines après l’expulsion du camp d’Aubervilliers, des centaines de migrants de retour

Entre 300 et 400 personnes migrantes vivent sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis dans des conditions totalement indignes, quinze jours seulement après l’expulsion du camp d’Aubervilliers. Les associations dénoncent une situation absurde où les expulsions et réinstallations se succèdent sans solution pérenne.

Lors de l’expulsion du campement d’Aubervilliers le 29 juillet dernier, Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’Asile, s’était dit « On se revoit en septembre », certain que le campement allait se reformer en quelques semaines.

Il n’aura pas fallu attendre aussi longtemps. Moins de quinze jours après l’expulsion des quelque 1 500 personnes qui vivaient dans le camp, « entre 300 et 400 » personnes ont trouvé refuge sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis. Il s’agit d’hommes seuls, majoritairement originaires d’Afghanistan. Read More

Saint-Denis (93): des nouvelles du Landy Sauvage

Pour celles et ceux qui avaient l’habitude de venir au Landy, que ce soit comme voisin-es, ami-es, pour des ateliers réguliers, des répétitions ou encore des réunions, ce message est pour vous : Read More

Saint-Denis (93): cantine au Landy sauvage contre les expulsions et le mal-logement

Dimanche 1er mars, retrouvons-nous à 17h30 pour un temps d’échanges suivi d’un bon repas à prix libre au Landy Sauvage, lieu de vie auto-organisé menacé d’expulsion à partir du 1er avril. L’argent collecté ira soutenir plus largement des personnes menacées d’expulsion à Saint-Denis. Read More

Saint-Denis (93): un toit et des papiers pour tout·es !

Alors que le Premier ministre est ce jeudi matin en Seine-Saint-Denis, de nombreuses familles dorment à la rue dans le département, notamment avenue du Président Wilson à Saint-Denis. L’Etat ne remplit pas son devoir de protection. Les collectifs et associations qui pallient quotidiennement ces manquements se retrouvent en trop faibles effectifs par rapport à l’ampleur du travail. Ces collectifs et associations bénéficient de lieux fonctionnant en autogestion, comme le Landy Sauvage à Saint-Denis, pour préparer des repas, stocker des biens de première nécessité (tentes, couvertures, sacs de couchage, etc.) et coordonner les distributions. Une soixantaine de personnes sont également hébergées dans ce squat. 2,8 millions de logements sont vides en France. Nous exprimons notre solidarité avec tous les habitants sans droit ni titre.
Alors que nous fournissons un service public sans ressources de la collectivité, nous demandons que cesse le harcèlement judiciaire que nous subissons. Aucun projet n’est prévu sur la parcelle du Landy Sauvage avant 2024. S’il est évacué, il restera vacant et sans but. L’Etat, non content de ne pas solutionner les problèmes sociaux locaux, les aggrave.
Alors que la mairie de Saint-Denis nous assure de son soutien, nous ne pouvons pas nous empêcher de faire le lien avec la situation du foyer Bara à Montreuil. Nous constatons un traitement différencié par la préfecture de Seine Saint Denis entre notre cas et le leur, et plus encore entre ceux qui ont des papiers et ceux qui n’en ont pas. C’est une logique que nous refusons. Read More

Saint-Denis (93): avant la trêve hivernale, le Landy Sauvage craint toujours l’expulsion

Le lieu, menacé d’une expulsion imminente depuis le 28 octobre au soir a reçu le soutien de la mairie de Saint-Denis et de la communauté d’agglomération. Mais le spectre d’une expulsion reste présent jusqu’au début de la trêve hivernale, vendredi 1er novembre.

C’est la bonne nouvelle qui est tombée hier, mardi, dans l’après midi. La ville de Saint-Denis annonce une « évolution favorable » concernant la menace d’expulsion qui pèse sur le Landy Sauvage. Sous réserve de la validation puis de la réalisation de travaux de sécurité, les occupant·es pourraient passer la trêve hivernale. Pas suffisant pour rassurer complètement les habitant·es et sympathisant·es de ce lieu culturel alternatif. Seule la préfecture de Seine-Saint-Denis est décisionnaire dans ce dossier et elle ne s’est toujours pas exprimé officiellement à ce sujet.

Anciennement nommé le « Clos Sauvage », le Landy Sauvage, ouvert depuis le mois de mai 2018, est un espace d’activités autogéré à Saint-Denis. Il explore les chemins de l’autonomie et de l’autogestion. Read More

Saint-Denis (93): le Landy Sauvage menacé d’expulsion trois jours avant la trêve hivernale !

VENEZ SOUTENIR À PARTIR DU 28 OCTOBRE 2019 AU SOIR

Depuis son installation en mai 2018 le Landy Sauvage est un espace autogéré et non marchand, qui à trouvé sa place à Saint-Denis : espace à disposition de tou·tes les habitant·es, associations et collectifs locaux et d’ailleurs, lieu de création, de pratique et de représentation artistique et sportive, soutien matériel et alimentaire d’urgence aux personnes sans abri et en exil en Île-de-France, jardin recréé sur une friche bétonnée… Il abrite également 60 personnes d’horizons divers, dont des enfants.

Sur cette parcelle, aucun projet n’est programmé avant cinq ans (“horizon 2024”). Néanmoins son propriétaire, l’Établissement Public Foncier d’Ile-de-France, a lancé une procédure judiciaire et ordonné notre expulsion pour le 29 octobre… c’est-à-dire trois jours avant le début de la trêve hivernale, que notre jugement nous accorde pourtant. Pour que ce lieu vibrant de vie, de solidarité et de partage continue à vivre : mobilisons-nous ! Read More

Saint-Denis (93): solidarité et soutien pour les réfugié-e-s

Ce mardi 15 octobre, quinze familles syriennes — dont 38 enfants — demandeuses d’asile en France,​ ​après avoir fui la guerre dans leur pays, se sont retrouvées de nouveau à la rue !

Quinze familles syriennes — dont 38 enfants — demandeuses d’asile en France,​ ​après avoir fui la guerre dans leur pays, se sont vu​es ​expulsées ​par les flics le 29 août 2019 du bâtiment où elles logeaient, rue Raspail à Saint-Denis, suite à une action en justice de Freha, bailleur social du groupe Emmaüs. Elles ont été forcées de quitter en quelques dizaines de minutes les logements qu’elles louaient pour certains depuis plusieurs années laissant derrière elles meubles, électroménager et même des jouets détruits sous leurs yeux à la demande de la préfecture.
On notera également la perversité de l’État qui s’est dépêché de jeter ces familles à la rue à quelques jours de la trêve hivernale. Read More