Paris: Un squat de la rue Pinton est fermé suite à un incendie

INCENDIÉS, EXPULSÉS, MAIS PAS SOUMIS !

Dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 juillet 2007, notre maison (10 rue François Pinton, Paris 19ème) a été détruite dans un incendie, emportant au passage une partie de nos affaires. Aujourd’hui nous n’avons plus de logement.

Alors que le toit finit de brûler, une adjointe au maire du 19ème fait une courte apparition : elle vient réconforter quelques voisins mais ne juge pas utile de nous adresser la parole. A une heure du matin, les flics nous auditionnent au commissariat d’Erik Satie. Au bout d’une heure, on nous annonce : « aucune solution de relogement n’a été envisagée pour vous, bonsoir, vous pouvez partir ».

Le lendemain, les charognards encravatés tournent déjà autour de la maison encore fumante : assureurs, propriétaires et acheteurs se frottent les mains. Quant aux flics, ils ont pour unique souci de fermer la maison. Il faut attendre midi pour y accéder : ils nous imposent trois heures pour récupérer nos affaires sans camions ni garde-meuble.

L’incendie est une aubaine pour la police ; expulser à moindre frais et sans vague, surtout quand les habitants sont connus pour leur lutte pour le logement et contre les expulsions de sans-papiers. Read More

Nancy: L’Aquarium a été expulsé il y a une semaine

Jeudi 26 Juillet 2007

Pour celleux qui ne le savaient pas encore une mauvaise nouvelle : l’Aquarium est expulsé depuis une semaine. A la place de notre maison, de notre salle de spectacle, de notre lieu d’activité : un entrepôt de sel de déneigement. Dehors, la façade est maintenant toute blanche. Dedans, plus un meuble, plus une affaire. Un lieu de vie est devenu un entrepôt. Vive la propriété privée ! Read More

Toulouse: La Chapelle menacée d’expulsion…

15 juin 2007

Toulouse, la Chapelle menacée d’être expulsée : solidarité !

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1388

Non non, vous ne rêvez pas. Les fiers anarchistes de la CNT-AIT appellent à la solidarité avec la Chapelle. Mais rassurez vous, nous n’avons pas changé de credo ni sombré dans la génuflexion vaticane.

La Chapelle est en fait un lieu habité, de désir et de passion, de création et d’inventivité. Le lieu d’expérimentation sociétale, politique et artistique est occupé et autogéré depuis bientôt 14 ans par les associations Planète en Danger et l’Atelier Idéal. Il est aujourd’hui menacé d’expulsion par son propriétaire, l’Archevêché de Toulouse.
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Nantes: Expulsion d’un squat, place François II

  Nantes: Expulsion d’un squat, place François II


Vendredi 27 juillet 2007

Les occupants du squat place Francois II à Nantes expulsés en leur absence : ils se retrouvent à la rue sans pouvoir récuperer leurs affaires perso restées sur place.

Cette semaine, les personnes qui squattaient l’immeuble à l’angle de la place Francois II et de la rue Alain Barbe Torte à Nantes ont été expulsés a priori sans préavis et en leur absence. Selon les infos relayées par Ouest France, seul un des occupants aurait signé pour tous les autres un docu à l’huissier chargé de l’expulsion. Probleme (si tant est que la simple expulsion n’en soit pas déjà un) : en leur absence, les ouvertures ont été murées alors que leurs effets personnels sont restées à l intérieur. Le promoteur immobilier et l’huissier se retranchent derrière les lois, et les occupants expulsés se retrouvent à la rue sans affaires perso. La police municipale s’est contentée de les déloger quand ils ont commencé à se poser sur une pelouse derrière le tribunal.

Je suis surpris de ne pas voir l’info sur Indymedia, ni même voir de tracts ou autres infos sur les murs. L’info aurait-elle echappé aux Nantais pas en vacances ?

ozzz


Alixan (Drôme): Des squats contre en travers des projets nucléocrates et écocapitalistes

Ensemble, stoppons les nucléocrates et les écocapitalistes. On squatte, on occupe, on les emmerde !

A Alixan, dans la Drôme, le syndicat mixte Rovaltain (Romans, Valence, Tain l’Hermitage) préparent les catastrophes écologiques de demain. A grands coups d’expropriations et de négociations douteuses, Rovaltain a acquis un vaste espace destiné à l’implantation de deux technobidules mortifères :
un laboratoire de recherche de l’IRSN ( Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire). L’IRSN a pour fonction d’étudier l’effet de la radioactivité sur l’être humain et de « gérer » les risques liés à l’activité nucléaire. Un laboratoire d’écotoxicologie (ECOTOX). Ce labo a pour objectifs d’évaluer l’impact sanitaire des produits chimiques dangereux utilisés dans les produits de consomation courante, et de leur trouver des remplaçants soit disant moins toxiques. Bel objectif à priori, si ce n’est que LES PRODUITS DANGEUREUX NE SERONT PAS REMPLACES S’IL EST JUGE QUE LEURS BIENFAITS ECONOMIQUES SONT SUPERIEURS AUX RISQUES SUPPORTES PAR L’ENVIRONNEMENT ET LA POPULATION. Read More

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Genève: Traitement médiatique de la manif anti-expulsions du 28 juillet

  Genève: Traitement médiatique de la manif anti-expulsions du 28 juillet


29 juillet 2007

En attendant des retours plus sérieux de médias moins crades, je vous livre le regard de la presse genevoise sur la manif d’hier de soutien aux squats car c’est bien instructif à sa manière: « quand 50 casseurs font la loi à Genève »

Le porte-parole de Rhino, interrogé par la presse, aurait déclaré: «La colère a de multiples formes d’expression. C’en est une. Quand les pouvoirs politique et judiciaire se coordonnent pour réprimer les droits d’expression des citoyens, il ne faut pas s’étonner que d’autres moyens d’expression émergent.»

Tandis que Laurent Moutinot, socialiste et conseiller des forces de l’ordre: «Je constate qu’il y a toujours plus de casseurs qui s’invitent aux manifestations démocratiques. C’est un problème pour la police, et également pour les organisateurs de manifestations, dont certains font preuve d’angélisme. C’est d’ailleurs ce risque de dérapages qui a convaincu le Parti socialiste – et j’y suis pour quelque chose – de ne pas soutenir cette manifestation.»

Romandie news

Genève: manifestation de soutien aux squats

Un cortège de soutien aux squats a réuni près d’un millier de personnes dans les rues de Genève. Familial et bon enfant au départ, la manifestation a donné lieu à quelques débordements devant les anciens squats California et la Tour.

Dans le quartier des Pâquis, un petit groupe a arraché la palissade protégeant l’ancien squat California, évacué en 2004 mais toujours en travaux. Certains ont lancé des pavés et des bouteilles incendiaires. Le feu a été bouté à une voiture. Des policiers postés à l’intérieur du bâtiment et dans les alentours sont rapidement intervenus, faisant usage de gaz lacrymogène.

La grande majorité des manifestants est restée pacifique. Mais au long du parcours, quelques-uns ont apposé des tags sur des façades, rayé la carrosserie de véhicules et érigé des barricades au moyen de barrières et de bacs à fleurs.

Au boulevard Jaques-Dalcroze, une poignée de casseurs a brisé les vitres du siège du PRD, parti du procureur général Daniel Zappelli. Le cortège est parvenu peu après 18h00 à sa destination, les abords des anciens squats Rhino et la Tour, évacués depuis peu. La police a dû faire usage de lacrymogènes pour calmer un groupe qui tentait de s’approcher de la Tour.

L’appel à manifester, lancé par le collectif Rhino et le mouvement Intersquat, avait été relayé par des partis politiques de gauche et des associations culturelles comme L’Usine. Tous demandaient l’arrêt des expulsions sans jugement d’évacuation, la réintégration des squatters du Rhino et de la Tour dans leurs logements et le maintien d’espaces culturels et associatifs alternatifs.

Le Matin (par Michel Jeanneret):

Cinquante casseurs font la loi à Genève

Les casseurs se sont cachés derrière des lunettes de soleil, des cagoules et des foulards. Certains ont sorti des cocktails Molotov de leur sac.

La manifestation pour dénoncer la politique antisquat du procureur général Daniel Zappelli a dégénéré hier: des voyous, venus principalement de Suisse alémanique, ont chargé la police aux alentours de 17 heures. Le conseiller d’Etat en charge des forces de l’ordre, Laurent Moutinot, répond aux critiques: «Je constate qu’il y a toujours plus de casseurs qui s’invitent aux manifestations démocratiques. C’est un problème pour la police, et également pour les organisateurs de manifestations, dont certains font preuve d’angélisme. C’est d’ailleurs ce risque de dérapages qui a convaincu le Parti socialiste – et j’y suis pour quelque chose – de ne pas soutenir cette manifestation.»

A 15 h, lorsque le cortège a quitté la place Neuve, en face du Grand Théâtre de Genève, le mal était fait. Comment expliquer que des manifestants annonçant leur volonté de défiler pacifiquement pour dénoncer la politique antisquat du procureur général, Daniel Zappelli, tolèrent que le cortège soit mené par une cinquantaine de voyous vêtus de noir? Du coup, lorsque la manif a complètement dégénéré aux alentours de 17 h, la question n’était pas de savoir pourquoi elle avait dérapé, mais quelle serait l’ampleur des débordements.

Cinquante casseurs ont donc pourri une manif regroupant quelque 800 personnes.
La situation a explosé devant l’ancien Hôtel California, dans le quartier des Pâquis, un bâtiment laissé à l’abandon depuis trois ans alors que l’Etat avait promis aux squatters qui l’occupaient d’y construire des logements sociaux. Les casseurs se sont approchés de l’immeuble, ont déployé des banderoles, tagué deux ou trois murs avant de passer aux choses sérieuses: ils ont balancé des pavés contre les vitres du bâtiment et ont tenté de démolir les barrières de sécurité pour pénétrer dans les lieux. A ce moment précis, ils se sont retrouvés nez à nez avec des policiers cachés dans l’immeuble.

Les voyous ont jeté des pavés sur les forces de l’ordre et mis le feu à une voiture. Certains policiers ont riposté en lançant eux aussi des pavés sur les casseurs avant de faire usage de gaz lacrymogènes. Les voyous, venus principalement de Lucerne, Zurich et Berne, selon le porte-parole de la police, se sont alors rabattus sur les quais, paralysés pendant près d’une heure.

Vitres du Parti radical brisées

Ils ont jeté des tables, des chaises, des bacs à fleurs, des containers à poubelle et des barrières sur la route pour empêcher le passage des fourgons de police. Les policiers ont sorti le canon à eau pour les faire reculer. Du coup, l’ensemble des manifestants se sont progressivement déplacés vers le squat Rhino, évacué lundi dernier. Au passage, deux ou trois jeunes ont brisé les vitres du siège du Parti radical, auquel appartient le procureur général.

A Rhino, près de l’Hôpital cantonal, la tension s’est encore accentuée: les casseurs se sont défoulés sur des voitures en brisant leurs vitres et ont mis le feu à des containers à poubelles. Quant à la police, elle a ressorti les fumigènes et les canons à eau. Le combat a duré près d’une demi-heure avant que les casseurs ne se dispersent dans la nature, vers 19 h. A l’heure où nous mettons sous presse, deux personnes avaient été interpellées.

Contrôles préventifs

Seuls 50 voyous ont réussi à faire la loi en ville et à occuper son centre névralgique pendant plus de quatre heures. La police aurait-elle dû agir plus tôt dans la journée? «Nous avons effectué des contrôles préventifs et saisi du matériel pyrotechnique, répond le porte-parole de la police, Eric Grandjean. Mais la manifestation était autorisée et nous n’avions aucune raison d’interpeller des personnes avant la manif.»

Quel regard porte l’ancien porte-parole des squatters, Maurice Pier, sur l’action des casseurs? «La colère a de multiples formes d’expression. C’en est une. Quand les pouvoirs politique et judiciaire se coordonnent pour réprimer les droits d’expression des citoyens, il ne faut pas s’étonner que d’autres moyens d’expression émergent.»

Laurent Moutinot: «C’est ce risque de dérapages qui a convaincu le PS de ne pas soutenir la manif…»

Monsieur le conseiller d’Etat, comment expliquez-vous qu’une cinquantaine de casseurs puissent bloquer une ville pendant tout un après-midi?

Pour procéder à des interpellations, il faut deux policiers pour un casseur. Nous ne pouvions donc pas nous permettre de sortir une centaine d’hommes du dispositif de sécurité mis en place. C’est pour cette raison que ce n’est que lorsque les manifestants pacifistes ont quitté les lieux et qu’il ne restait plus que des casseurs sur place, que nous avons pu procéder à une série d’interpellations (n.d.l.r. aux alentours de 19 heures).

En relançant des projectiles en direction des casseurs, les policiers n’ont-ils pas dérapé?

Je n’ai pas encore d’éléments qui me permettent de prendre position sur ce que vous mentionnez. Mais je relève qu’à mon avis, l’emploi des gaz lacrymogènes près de l’Hôtel California me semble avoir été proportionné. Il était primordial de s’assurer que des squatters n’occupent pas à nouveau les lieux.

Quel regard jetez-vous sur les débordements?

Je constate qu’il y a toujours plus de casseurs qui s’invitent aux manifestations démocratiques. C’est un problème pour la police, et également pour les organisateurs de manifestations, dont certains font preuve d’angélisme. C’est d’ailleurs ce risque de dérapages qui a convaincu le Parti socialiste – et j’y suis pour quelque chose – de ne pas soutenir cette manifestation.

n.


Marseille, la Razzia: Ils nous expulsent, on continue

Orage a la razzia (a partir du 2 août 2007) : ils nous expulsent, on continue

Résumé des épisodes précédents : voir sur http://marseille.indymedia.org/ notamment programme initial de l’orage (du 2 au 5 août, dans le « calendrier ») et dernier txt « l’orage est maintenu ».
Infos publiées sur Squat!Net :
Pré-programme – http://squat.net/fr/news/marseille230707.html
« L’orage est maintenu ailleurs » – http://squat.net/fr/news/marseille280707.html

Malgré l’expulsion:

Premier rdv : jeudi 2 août à 15h devant la Razzia, 42 rue Fauchier, Marseille – métro/tram Joliette pour un goûter en muzik.

larazzia at no-log.org

Marseille: La foudre est tombée sur la Razzia, mais l’orage est maintenu ailleurs…

Encore un endroit alternatif expulsé manu militari : c’est vraiment la guerre ! Jeudi 26 juillet au matin, à Marseille, la police aidée du GIPN a envahi la Razzia qui s’apprêtait à lancer des festivités et des ateliers, l’orage, du 2 au 5 août. Néanmoins, malgré l’absence de cet énorme lieu d’activités, l’orage va retentir quand même aux dates prévues.

Ce jeudi 26 juillet de bonne heure, la Razzia a été expulsée en quelques heures en employant les grands moyens. Même le GIPN était de la partie : cagoulés et équipés ils sont montés sur le toit à l’aide d’une nacelle réquisitionnée et, un par un, ils ont interpellé et descendu les habitants et habitantes. Et dans la foulée, un bulldozer est intervenu… Read More

Lyon: C’est fini pour le squat de la petite Revanche…

Le squat de « la petite Revanche », situé dans une villa avec jardin, à Lyon 3e, rue Rochaix, près du cours Albert Thomas, et pas loin de la Friche, n’est plus !

Un de plus ! Cela s’est passé ce vendredi 28 juillet 2007 dans l’après-midi.

Il n’y a pas eu expulsion, mais c’est une personne, se disant le nouveau propriétaire, qui a fait une violation de domicile en forçant les serrures et en se barricadant à l’intérieur. La petite Revanche était habitée depuis janvier, mais il se trouve que cet après-midi il n’y a eu personne à l’intérieur pendant un court moment où tou(te)s les habitant(e)s avaient des occupations à l’extérieur. Et cette personne en a profité pour faire le cambrioleur en faisant sauter les serrures. Il y avait eu dernièrement le passage d’un huissier et le procès en référé est prévu pour le 7 août. Il est étonnant que cette personne joue en même temps sur le plan de la justice et sur le plan du brigandage… Read More

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Marseille: Expulsion de la Razzia

Jeudi matin, vers 9 heures, le squat de la Razzia (rue Vincent Leblanc / rue Fauchier) a commencé à être expulsé par la flicaille (avec entre autres le GIPN, semble-t-il).

Plus d’infos sur ces liens:
http://marseille.indymedia.org/news/2007/07/10403.php
http://marseille.indymedia.org/news/2007/07/10404.php
http://marseille.indymedia.org/news/2007/07/10405.php

Il se dit qu’une riposte s’organise… En tout cas, cette expulsion arrive « comme par hasard » quelques jours avant le festival « Orage à la Razzia » qui était prévu du 2 au 6 août prochains:
http://squat.net/fr/news/marseille230707.html

Solidarité avec les squatteur-euse-s de la Razzia et d’ailleurs.

z.

Genève: Manifestation contre toutes les expulsions, samedi 28 juillet 2007

  Genève: Manifestation contre toutes les expulsions, samedi 28 juillet 2007


MANIFESTATION CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS ce samedi 28 juillet.
Genève, Place Neuve, 14h.

Le squat Rhino de Genève, occupé voici 19 ans, a été évacué lundi 23 juillet. Le conseil d’état genevois soutenait le procureur général, Daniel Zapelli, dans sa politique de nettoyage du milieu squat genevois. Depuis l’élection de ce dernier, sa politique anti-squat a fait disparaître plus d’une centaine de squat.
La Tour s’est faite évacuer le 10 juillet dernier.
Sans faire de bruit, dans un silence médiatique absolu, en pur « style Helvetia », on peut aujourd’hui parler d’une vraie vague répressive en Suisse contre les espaces sociaux autogérés.

Depuis longtemps le mythique squat genevois Rhino est menacé d’évacuation.
Il a pourtant rassemblé autour de lui une grande solidarité.
http://www.rhino.la/niouzes.html
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50798.shtml
http://ch.indymedia.org/itmix/2005/08/34904.shtml
http://ch.indymedia.org/itmix/2005/11/36222.shtml

Au début du mois de mai a eu lieu l’évacuation du Steingraben 51, l’hôtel qui était occupé à Bâle.
http://ch.indymedia.org/it/2007/05/49096.shtml

Des menaces, les autorités sont malheureusement passées au fait et un autre squat genevois en a fait les frais : le squat libertaire de la Tour.
http://ch.indymedia.org/fr/2007/02/46506.shtml

La matinée du 10 juillet, il a été évacué.
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50876.shtml
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50880.shtml
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50898.shtml
photos (expulsion puis émeute):
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50970.shtml
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50940.shtml
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50948.shtml

Durant toute la journée, des gens se sont rassemblés devant le squat et ses environs. 250 camarades ont occupé pacifiquement les lieux.
http://ch.indymedia.org/itmix/2007/07/50887.shtml

A la fin de la journée, la police a attaqué les personnes qui manifestaient leur sympahtie avec le squat de la Tour.
http://ch.indymedia.org/itmix/2007/07/50891.shtml

Jeudi soir 12 juillet, une manifestation de soutien à Rhino et à la Tour a rassemblé 1000 personnes.
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/51061.shtml

Communiqué de l’infokiosk de la Tour
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50880.shtml

Communiqué du squat Rhino
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50966.shtml

Communiqué de solidarité du Molino, Lugano
http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50939.shtml

http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/50887.shtml


Italie: Deux expulsions de squats, à Milan et à Padoue, ce 25 juillet 2007

Mercredi 25 juillet, deux expulsions de squats en Italie, à savoir « Volturno 33 » à Milan et « Gramigna » à Padoue.

Ces expulsions s’inscrivent dans une situation de répression et de tension à l’encontre des squats et des mouvances anarchistes et antagonistes, ainsi plusieurs procès ont lieu actuellement à l’encontre de nombreux compagnons.

Face à cette répression, nos compagnons(es) rappellent que pour chaque expulsion,une nouvelle occupation est la meilleure riposte que nous pouvons donner, pour démontrer que les espaces libres sont une nécessité pour qui veut autogérer sa propre vie.

100 — 1.000 — 10.000 occupazioni…

* Plus d’infos: http://www.informa-azione.infos/

http://groupenadatoulon.lautre.net/

Genève: Expulsion de Rhino

  Genève: Expulsion de Rhino


La guerre contre les squats bat son plein à Genève et la mythique corne rouge de Rhino vient de tomber.

Après la Tour, c’est Rhino (19 ans d’occupation !) qui vient d’être expulsé [le 23 juillet 2007] avec des affrontements avec la police (et même le matraquage de la vice-présidente du Parti Socialiste Suisse qui s’était opposée à l’expulsion) et des attaques incendiaires sur des commissariats par la suite.

On imagine comme d’hab’ que toute réaction d’hostilité vis à vis des institutions suisses, et de solidarité avec les occupant-e-s sont les bienvenues.

Il y a pleins d’infos en vrac sur http://ch.indymedia.org/fr/ et puis je vous colle, ci-dessous, un article du Monde d’aujourd’hui pour voir ce qu’en disent les médias français.

Le plus vieux squat de Genève a été évacué par la police

C’est un lieu emblématique de la culture alternative genevoise, presque une institution, qui vient de disparaître. Lundi 23 juillet, le squat Rhino (Retour des habitants dans les immeubles non occupés), le plus ancien de la ville, installé depuis dix-neuf ans dans trois immeubles d’un quartier chic de la ville et reconnaissable à la corne rouge qui ornait l’une de ses façades, a été évacué par la police après quelques violents affrontements en fin de soirée.

Quatre-vingts personnes, dont dix enfants, y vivaient. Les lieux abritaient aussi un bar et une petite salle de concerts, la Cave 12, réputée dans le monde entier pour sa programmation de musique improvisée. Le tout géré dans une parfaite quiétude et propreté helvétique. Au printemps 2001, les lieux avaient été visités par Bertrand Delanoë, le nouveau maire de Paris, venu s’informer sur la tolérance genevoise en matière de squat.

La « doctrine » de l’époque, partagée par les autorités politiques et judiciaires, voulait que les squats ne soient évacués que si les propriétaires des lieux étaient en mesure de proposer un projet de rénovation, si possible pour des logements à loyer modéré, et que la justice le confirme par jugement.

Cette époque est révolue. Daniel Zappelli, le procureur de Genève, a ordonné l’interpellation des occupants de Rhino – une vingtaine de personnes présentes sur les lieux – sans jugement d’évacuation, sur la base d’une plainte pour violation de domicile et d’un arrêté administratif ordonnant que des travaux soient effectués dans les bâtiments.

Depuis son élection en avril 2002, M. Zappelli se félicite d’avoir fait passer le nombre de squats de 122 à 27, alors que Genève souffre d’une grave pénurie de logements. Les milieux de l’immobilier et la droite applaudissent, eux, au retour « du respect de la protection de la propriété ». Une partie de la gauche socialiste, autrefois solidaire des squatteurs, s’est ralliée à ces arguments.

Voilà quinze jours que les habitants et sympathisants de Rhino craignaient une telle issue, après que le squat voisin de La Tour eut été vidé, le 10 juillet, de ses occupants. Leur avocat, Pierre Bayenet, dénonce une « opération scandaleuse et illégale », menée alors que des procédures étaient pendantes. Les squatteurs s’étaient adressés au tribunal des baux et loyers afin de faire reconnaître l’existence d’un bail tacite après dix-neuf ans d’occupation. « Durant cette période nous avons investi 1,5 million d’euros dans des travaux d’entretien et rénovations », explique Maurice Pier, porte-parole du collectif Rhino.

De son côté le propriétaire des lieux avait obtenu un permis de construire. A la place du squat, il est prévu qu’une vingtaine d’appartements privés voient le jour à l’automne 2008, loués durant cinq ans à des tarifs modérés. Le propriétaire en disposera ensuite à sa guise. « Il pourra les vendre à 900 000 euros pièce, réalisant une belle opération immobilière », prédit Maurice Pier.

Agathe Duparc

n.


Marseille: Du 2 au 6 août 2007, quatre jours d’activités à la Razzia

4 jours : d’ateliers (sérigraphie, soudure, gravure, vélo, Linux, écriture hip-hop) ; tchatches-projections (répression-antirép’, « autonomie », société nucléaire et mobilisations antinuc’) ; graf-party et affiches « mutations urbaines » ; concerts (flamenco, gnawa, punk, hardcore, indus) ; install vidéos ; infokiosk ; salle de lectures ; open kitchen ; ping-pong ; babyfoot et autres activités à l’intérieur et extérieur du palace de la Razzia, occupée depuis mai, expulsable, au coeur du périmètre Euromed, à deux pas du tout nouveau tram marseillais…

Programme plus détaillé fort bientôt:
larazzia at no-log.org

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Genève: La Tour ne se laisse pas prendre

Communiqué de presse du collectif la Tour

18 juillet 2007

Suite à l’évacuation du squat de la Tour, nous portons plainte pénale contre le propriétaire de l’immeuble Monsieur José Otero pour violation de domicile, dommage à la propriété et soustraction d’une chose mobilière.

En effet, aucun jugement d’évacuation n’a été rendu alors que, selon la législation suisse il s’agit d’une condition indispensable pour priver toute personne de son logement. Toujours selon cette même législation, en parallèle des lois protégeant la propriété privée, il existe aussi des lois protégeant les habitants. Nous sommes actuellement d’un point de vue légal les habitants du 4 rue de la Tour. D’ailleurs, selon la police, il ne s’est agit que d’un contrôle d’identité, et non d’une évacuation, pourtant l’accès à notre domicile nous est depuis lors refusé. Par conséquent, lorsque Monsieur José Otero et toute personne ayant participé à l’évacuation vont et viennent dans notre domicile sans notre consentement, ils se trouvent en violation de domicile. Non contents de cela, le propriétaire, ses ouvriers, son avocat, la police genevoise et les agents de sécurité privés s’en sont pris à nos affaires collectives et personnelles, les détruisant et les faisant disparaître à tout va, et ont rendu le lieu inhabitable. Read More