Manifestations de soutien aux détenus de Valencia, Espagne.

Le 4 janvier dernier, 2000 personnes manifestaient en soutien aux trois squatters emprisonnés de Valencia.

Malgré une ambiance un peu chaude due à la présence policière, la manifestation de soutien aux emprisonnés de valencia a pu se dérouler sans problème. La manifestation est partie à 6h30 du soir de la place de San Augustin et a traversé le centre ville, accompagnée de bombages anticapitalistes ou pour l’anarchie et dénonçant le montage judiciaire et l’emprisonnement des trois squatters. Cette action a été organisée par la CNT et l’Assemblée contre la répression, et plusieurs autobus vinrent de Barcelone, Madrid, ou encore La Corogne. Et justement ces autobus eurent à supporter les contrôles installés aux portes de la ville avec fouilles et intimidations de la part des agents anti-émeutes de la police nationale, qui procédèrent à un contrôle d’identité général. Le bus venant de Barcelone fut suivi pendant tout le voyage par un véhicule des brigades d’information de la police nationale, s’arrêtant même aux station services.

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Manif antisécuritaire le 25 janvier à Rennes

Le collectif « Ne plus subir! » soutenu par des individu-e-s, la Fédération Anarchiste, Huch, et le Comité d’agitation contre le sécuritaire appelle à manifester le samedi 25 janvier 2003, 15 h place de la Mairie à Rennes contre l’offensive sécuritaire et les régressions sociales. Avec la complicité des États et des gouvernements la logique des marchés financiers impose la destruction des acquis sociaux, la suppression d’espaces de liberté (free party, squats, itinérance), et la généralisation de la précarité. La mutiplication de ces attaques engendre une révolte légitime politisée ou non. Et parce qu’ils sentent menacé l’ordre inégalitaire et autoritaire qu’ils veulent maintenir, les pouvoirs économiques et politiques mettent en place des politiques sécuritaires et un arsenal d’outils de contrôle social : prison, remise en cause des droits syndicaux, stigmatisation de catégories dites marginales… Diviser pour régner est toujours une arme essentielle du pouvoir, seule la convergence des luttes peut permettre d’inverser le rapport de force.

Collectif « Ne plus subir », c/o 9, rue Malakoff, 35000 Rennes. Email : collectif [point] neplussubir [at] no-log [point] org


Attentat raciste contre les gens du voyage du squat de la rue des Docks à Lyon

Attentat raciste contre les gens du voyage rue des Docks à Lyon 9e

Dans la nuit du 10 au 11 janvier, deux véhicules des gens du voyage originaires de pays de l’est, installé-e-s dans le squat au 61 rue des Docks dans le quartier de l’Industrie, à Lyon 9e, ont brûlé. Divers témoignages permettent d’affirmer qu’il ne s’agit pas d’un accident mais d’un incendie volontaire donc criminel.

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Paris: Manif antisécuritaire le mardi 14 janvier

Après la manif de samedi qui à Paris s’est séparée en deux parce que bon, le PS qui défile contre les lois sécuritaires ça le fait pas trop, il y a une nouvelle mobilisation à Paris mardi :

Manif le mardi 14 janvier, derrière l’Assemblée nationale (métro du même nom), à partir de 17h, première journée de lecture par les député-e-s qui ont encore durci le projet de loi et envisage de criminaliser les squatteureuses « récidivistes ».

des squatteureuses

Lausanne: procès pour violation de domicile

Communiqué de presse (jeudi 9 janvier 2003)

Sympathisant·e·s du squat de la cité devant la justice

Depuis juin 2000, la maison du 2, rue Charles Vuillermet (propriété de l’ECA (Etablissement Cantonal des Assurances) est occupée et ainsi rendue à la vie pour la plus grande joie de ses nouvelles/eaux habitant·e·s. Divers travaux de rénovation ont été effectués afin de rendre la maison habitable, les façades ont été embellies par des fresques d?inspiration médiévale (esprit du quartier oblige !). Ponctuellement des soirées, fêtes et projections y ont eu lieu, sans pour autant troubler le repos des 253 habitants qui peuplent la crypte. Read More

Grenoble: programme du Chapitonom (janvier-février 2003)

Salut tout nouveau tout chaud… vos yeux n’en croiront pas vos oreilles ! C’est le programme Janvier/Fevrier du Chapitonom des 400 Couverts :

Ce Collectif occupe plusieurs batiments de la traverse autogérée des 400 Couverts depuis novenbre 2001. Leur propriétaire, la Mairie de Grenoble les laisse vides en vue d’y realiser un lointain projet d’habitat normalisé. C’est là que le Chapitonom, autoconstruit à la main et à la perceuse, abrite spectacles, débats, ateliers, zone de gratuité et infokiosque. Dans un milieu urbain soumis à l’idéologie et l’esthétique des promoteurs, les squatteureuses des 400 Couverts tentent de proposer des moments de vie conviviaux et créatifs, hors de toute logique marchande.

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Gap (05): la « villa des roses » meurt et ressuscite

« La propriété est un piège, ce que nous croyons posséder nous possède. » (Alphonse Karr)

Après deux mois de démêlée avec la justice, nous quittons la villa de roses, pour des raisons bassement financières (astreinte de 150€ par jour depuis le 22 novembre +500€ d’amende @ 7500€), cette maison vide depuis plus de 10 ans nous à semblé être un endroit idéal pour se loger et créer un espace alternatif, artistique, culturel et politique; pour une vie commune réfléchie (consommation, autogestion). Mais une fois de plus, les défenseurs du grand capital ne sont pas allés de main morte. Read More

Marseille : réveillon à coups de matraque … et de lacrymo !

Marseille, le mardi 31 décembre 2002, en fin d’après-midi. Petite balade sur le vieux-port, pour profiter des derniers rayons de soleil de 2002. En face de la mairie, le bateau-restaurant « Le Marseillois » est investi pacifiquement par une cinquantaine de pirates costumés (palmes, chapeaux, cotillons, maquillage), qui distribuent gratuitement du punch-coco aux passants amusés. Ils ont installé une banderole sur le grand mât : « pour un monde sans argent ». Quelques policiers arrivés sur les lieux à la demande du restaurateur invitent les squatters à débarrasser le plancher.
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Nouvelles du mouvement okupacio de Barcelone: évacuation du CSO Mireia

La police a évacué par surprise le Centre Social Occupé (Cso) Kan Mireia. Le lundi 23 décembre au matin, la Police Nationale a pris d’assaut le Cso Kan Mireia, dans le quartier de la Trinitat Vella (vieille ville de Barcelona). En fait cette expulsion ordonnée par le juge d’instruction numéro 17 pourrait être illégale puisqu’à aucun moment les personnes inculpées dans le processus pénal n’ont été averties. Et malgré le fait que l’ordre d’expulsion ne concernait que le local social, les anti-émeutes ont défoncé la serrure de la porte donnant sur le reste du bâtiment, et tentèrent d’accéder aux logements. Cette expulsion a eu lieu entre 9 et 11h30 du matin et a impliqué 6 fourgons anti-émeutes, 12 monospaces de la police nationale, et autres patrouilles en scooter, des policiers en civil et certains de la « Brigade d’information ». Pendant que les véhicules bloquaient le quartier les anti-émeutes commencèrent à défoncer la porte du local et du bloc d’habitation, où ils réussirent à détruire la serrure. Les voisinEs et okupantEs des lieux réussirent à se rassembler devant l’entrée du bâtiment et empêchèrent les anti-émeutes d’accéder aux logements, qui d’ailleurs appartiennent à un autre propriétaire et ne sont sous le coup d’aucune poursuite judiciaires. Le Cso Kan Mireia ainsi que les logements est occupé depuis 6 ans, offrant au quartier un lieu de convivialité de réflexion et d’information, il fonctionnait aussi régulièrement comme pizzeria. En six années d’existence KanMireia a affronté deux procès civils obtenant à chaque fois le non-lieu pour les personnes inculpées. Read More

Solidarité active avec les quatre de Valence : occupation de la Vieille Université de Valence puis expulsion, du 19 au 28 décembre

Quelque 300 personnes faisant partie de l’Assemblée de solidarité aux détenus de Cabanal, rassemblant différentEs individuEs des diverses mouvements sociaux de Valence, ont pénétré le jeudi 19 décembre dans la Vieille Université et ont occupé le Grand amphithéâtre. Cette occupation qui pensait se prolonger de manière indéfinie voulait être une réponse à l’injustice et à la disproportion des actes du juge Luis Fransisco de Jorge Mesas qui maintient en prison préventive 3 des quatre personnes arrêtées le lendemain de l’expulsion du Cso Malas Pulgas, avec les accusations d’association illicite et de terrorisme. Ce mouvement entendait aussi dénoncer la répression et la criminalisation des mouvements sociaux. Chaque jour dans la salle occupée ont lieu des ateliers, des actions d’informations et de soutien, et chaque nuit l’assemblée se réunit. Read More

Marseille: « Abordage au Quai d’Honneur », communiqué de l’AFP (Association des Faux Pirates)

Document disponible en PDF ici.

Hier le 31/12/02, à 16h00, environ 70 personnes déguisées en pirates sont montées « à l’abordage » du bateau-restaurant le Marseillois amarré au quai d’honneur du vieux port, devant l’Hotel de ville. Il s’agissait d’une blague, une heure portes ouvertes improvisées sur un symbole de la classe marseillaise, qui ne portait pas préjudice au bâtiment ni à l’activité de restauration du Marseillois : l’action ludique avait lieu à l’heure de la récréation. Comme le souligne un tract d’invitation distribué à bord et sur le quai : « nous avons en commun le désir d’expérimenter d’autres formes d’aventures humaines […] ne voyez en cet abordage que la mise en forme de quelques rêves d’enfants ». Le drapeau pirate était donc hissé sur le mât central, ainsi qu’une banderole clamant « POUR UN MONDE SANS ARGENT, A L’ABORDAGE! » . Un punch était gracieusement offert à bord.
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Une fête disco sans alcool au Chapitônom, squat grenoblois (20 déc. 2002)

Une boum très rigolote a eu lieu le 20 décembre 2002 au Chapitônom, partie « activités » de la traverse squattée et autogérée des 400 couverts, à Grenoble. Cette fête disco était sans alcool. Un petit tract était distribué à l’entrée et expliquait brièvement pourquoi :

« Au Chapitônom, le 20 c’est sans alcool. Cette boum est sans alcool, mais pourquoi donc ?

Parce que nous nous sommes dit que :

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St-Etienne, France: des nouvelles du queer-squat LABO-A-FREAKKS!

Des nouvelles du LABO_A_FREAKKS:

salut et oui nous sommes encore là et nous avons ouvert une nouvelle maison pour concrétiser nos envies les plus follichonnes. Le labo reste mais a trouvé un nouveau refuge… Et nous sommes toutes émoustillées de vous inviter à venir faire la fête, discuter, rêver, se renconter… (et plus si affinitées) autour de quelques dates!!! Read More

Grenoble: Une fête disco sans alcool au Chapitônom, le 20 décembre dernier

Une boum très rigolote a eu lieu le 20 décembre 2002 au Chapitônom, partie « activités » de la traverse squattée et autogérée des 400 couverts, à Grenoble. Cette fête disco était sans alcool. Un petit tract était distribué à l’entrée et expliquait brièvement pourquoi :

« Au Chapitônom, le 20 c’est sans alcool. Cette boum est sans alcool, mais pourquoi donc ?

Parce que nous nous sommes dit que :

– sans alcool, nous pouvons éviter une bonne partie des comportements relous, sexistes et agressifs que l’alcool « aide » à extérioriser; – ça peut être plus que sympa d’expérimenter des formes de fêtes différentes que celles qui donnent lieu aux habituelles beuveries suivies de gueules de bois; nous voulons créer de nouvelles ambiances festives, de nouveaux rapports sociaux (et si la danse et la communication ne passaient pas nécessairement par l’alcool ? et si nous dansions jusqu’au bout de la nuit ? et si nous nous disions que sans alcool, la fête est plus folle ?); – l’alcool comme facteur de socialisation, ça nous ennuie. La normalité, la tradition, nous trouvons ça glauque; – les jus de fruit, c’est plein d’énergie; – des personnes qui s’amusent, se font des bisous, sautent, dansent, se roulent par terre et bien plus encore en l’ayant délibérément choisi, c’est génial; – le Chapitônom n’est pas un lieu banal et morne, ceux et celles qui préfèrent les lieux banals et mornes peuvent se rabattre sur les multiples bars branchouilles de la ville; – l’alcool sert de rituel d’intégration à des normes viriles; nous ne voulons pas de cette intégration, ni de ces normes; – la fête, nous pourrons continuer à la faire demain matin !
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Valencia: Nouvelles des quatre squatteurs emprisonnés

Quelques nouvelles des quatre squatteurs incarcérés à Valencia (Espagne): Alors que les recours présentés par les avocats des quatre squatters détenus à la prison de Picassent sont toujours en attente de réponse, le juge a demandé à la Police plus de preuves pour pouvoir maintenir l’accusation d’association illicite. Les avocats ne peuvent pas réaliser correctement la défense du fait du secret de l’instruction. ———————————————————————-

Le juge qui instruit l’affaire contre les 4 squatters enfermés à Picassent a sollicité de nouvelles informations policières, sur la base de photos, vidéos et écoutes policières. Les jeunes sont maintenant en prison préventive depuis deux semaines. Ils sont sous le régime du secret de l’instruction du fait de l’accusation d’association illicite à visée d’agression terroriste, charge que le juge Luis Francisco De Jorge Mesas a élaborée sur la base d’un dossier policier de plus de 100 pages. Cette demande d’information supplémentaire va prolonger d’autant la détention provisoire des quatre jeunes.

Le juge Jorge Mesas, qui siège à la seconde cour de Valence, ne sait pas encore s’il vaut mieux continuer à instruire le dossier dans cette ville ou bien s’en déssaisir au profit du Juge Central d’Instruction de Madrid. Les avocats ont présenté un recours contre la prison préventive et contre le secret de l’instruction qui laisse les jeunes dans une situation de non-défense juridique et entrave les avocats dans leur tâche de préparation de la défense. En effet, ils ne peuvent pas connaître sur la base de quelles supposées preuves le juge a établi ses accusations.
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