Expulsion d’un centre social à Madrid

Communiqué du CSOA La Galia

Jeudi 14 octobre a été expulsé le CSO La Galia situé dans le quartier de la Prosperidad. A 9h du matin, un grand dispositif policier a été déployé dans la rue, obligeant les cinq camarades qui étaient en train de dormir à sortir. Ils ont opté pour une sortie pacifique de l’immeuble. Au même moment, plusieurs camarades et voisins sont venus témoigner leur solidarité. L’immeuble a ensuite été muré.

Nous pensons que ceci n’est pas un fait isolé, mais une véritable stratégie politique répressive, destinée à attaquer tout ce qui n’est pas institutionnel. Ainsi, dans notre quartier, les subventions aux associations ont quasiment été réduite à néant, l’école Populaire de la Prospe est sous la menace d’une condamnation, après 25 ans de fonctionnement, et maintenant ils expulsent La Galia qui représentait aussi un lieu de participation populaire et de luttes. Mais ceci ne se passe pas uniquement dans le quartier . La semaine dernière, ils ont expulsé le centre social Vendetta, et chaque fois avec un empressement et un dispositif policier toujours plus important, ils veulent en finir avec les espaces de culture populaire que nous avons construits. Pour cela, avec toujours plus de détermination, nous voulons des espaces autogérés.

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Léogeats (33): occupation du Cercle

Depuis le lundi 24 Octobre nous occupons le Cercle à Léogeats (33) . C’est un ancien bar situé au coeur d’un petit village du Sauternais, resté innoccupé pendant des années parce que personne n’a su quoi en faire depuis qu’il a fermé . Etant sans logement, nous avons donc pris l’initiative de le réouvrir, dans l’idée d’en faire un lieux d’échanges théâtraux , internautes et autres, autogéré et tendant vers l’autosuffisance .

Aujourd’hui 27 octobre, nous avons prévenu la mairie . L’adjoint au maire qui nous a reçu semblait indifférent . L’épicière, qui est en face, est ravie …

Les réactions du reste du village et des autorités ne nous sont pas encore parvenues, mais nous pouvons nous attendre à tout . On vous donnera des nouvelles ….`

Si vous souhaitez soutenir cette action, faites-le nous savoir !

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acsudgironde <acsudgironde [at] free [point] fr>

Dijon: Espace autogéré des Tanneries, 16 octobre 1999

(en bref, les Tanneries, c’est un centre socio-culturel, squatté, alternatif et autogéré situé à Dijon, qui tente de développer, et ce depuis 1 an maintenant, une culture en opposition aux rapports de profits, de compétition et de domination.
Cependant, après une année riche d’activités (concerts, théatre, ateliers, performances, bibliothèque alternative, espace de encontres, de débats et de reflexion…), la totalité de notre projet peut être balayée d’un revers de main. En effet, la mairie, propriétaire des locaux, nous a menacé d’expulsion. L’espace autogéré a donc lancé une grosse campagne de soutien, qui s’est concrêtisée par des manifs, des lettres de soutien, des lettres de protestation envoyées à la mairie, des pétitions, des journées portes-ouvertes et une fête de rue début octobre. Pour plus d’infos sur le lieu, sur le projet, sur les réalisations concrètes tant que sur nos rêves, visitez la page des Tanneries sour le site de Maloka: http://www.chez.com/maloka)
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Paris: Une banque japonaise fait la police

DANS LE 20ème ARRONDISSEMENT DE PARIS

Au 5 rue des Orteaux s’élève un immeuble neuf, quasi-inhabité depuis sa construction datant de plus de cinq années. Là, une femme a décidé d’habiter avec son enfant, scolarisé par ailleurs à l’école du quartier.

La femme et son gosse sont installés dans les lieux depuis plusieurs semaines, quand débarquent un jour des agents de sécurité d’une boîte privée qui filtrent l’entrée de l’immeuble et ne laissent rentrer que les personnes dont le nom est inscrit sur leur cahier.
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Paris: La situation des squats, par un ex-habitant des Orteaux

Depuis cet été, plusieurs squats parisiens ont été expulsés, d’autres ont obtenu un sursis pour cet hiver. Mais la lutte continue et déjà plusieurs ont réouvert. Petit bilan de ces migrations sous pression policière et quelques détails à propos du squat des Orteaux qui ouvrit suite à l’expulsion de Jaurès .

L`EXPERIENCE DES ORTEAUX

Ouvert le 26 octobre 1998, le 11 rue des Orteaux (20e arr.) était à l ‘origine composé de la dizaine d’habitantes du 157 avenue Jean Jaurès (19e) plus ceux et celles qui s’étaient greffés entre-temps, soit dans les dernières semaines de Jaurès, soit durant l’hébergement de trois semaines au squat du 37 rue des Maraîchers (20e). Au total, ce sont près de seize personnes qui ont ouvert. Si chacun(e) a pu avoir une chambre, l’espace commun s’est rapidement révélé étroit avec une seule cuisine et une douche et à peine deux salles communes. Rapidement, le fonctionnement en assemblées générales a vu une partie des habitantes ne plus y participer, faute d’envie de ces discussions qui durent 3-4 heures et aussi rebutée par l’ambiance qui y régnait souvent (couper la parole ou la garder longtemps, débats acharnés sur des détails, quasi-monopole des grandes gueules). Read More

Rennes: Gérons autrement, vive l’autogestion !

Il n’y a pas à proprement parler de tradition du squat à Rennes. Il y a bien eu quelques tentatives dans le passé mais rien de comparable à Lille ou Paris par exemple. L’histoire qui vous est contée commence par une lettre remise « à la discrétion de la C.N.T. pour l’ouverture d’un local alternatif, autogéré ». L’initiative semblait intéressante et la FAU s’est décidée à participer à l’ouverture d’un immeuble de 3 étages en plein centre ville de Rennes. Et nous voilà donc partis, un joli mardi début avril, prêt à tenir cet immense bâtiment. L’ancienne mission locale, rue de la Parcheminerie représentait un lieu idéal pour une bourse du travail et des structures dites alternatives. Les forces en présence étaient la CNT FAU, des autonomes, le SCALP, les JCR, Ras l’Front jeune (désolé pour le pléonasme), et les anciens du collectif « Fac en Lutte ». Nous étions selon la presse une quarantaine, il me semble qu’entre 60 et 80 personnes serait plus juste. Une charte associative a été rédigée, la seule condition pour pouvoir participer à la vie du local était de signer et de respecter la charte. Une foule de projets commençait à émerger : du culturel au politique (permanence syndicale, concert acoustiques, théâtre, cours de soutien, échange direct de services, bourse du travail…). Nous avons occupé deux jours et une nuit avant d’être expulsés. Les flics sont intervenus le mercredi après-midi vers 17h3O. Ils ont du enfoncer la porte en essuyant des jets de sacs de farine. Autant vous dire que le flic qui s’en est mangé un sur la tête n’a pas apprécié.

Le camarade franc-tireur a hérité d’un joli coup de matraque en guise de remerciement. Bref, après une petite altercation selon les règles d’usage devant une foule partisane (la rue était bouclée). Nous avons défilé vers l’hôtel de police (environ 150 personnes) au rythme de slogans tels que  » une évacuation c’est une autre occupation « ,  » police partout, justice nulle part « , « c’est pas les squatters qu’il faut virer mais le capitalisme qu’il faut éliminer « . Il faut tout de même noter pour l’anecdote que notre Thierry la fronde local a été embarqué pour jet de farine sur un représentant de l’ordre (véridique !). Il sera selon les termes du commissaire Scapin (ce nom n’a jamais été aussi bien porté) ultérieurement reçu par un délégué du parquet pour un rappel de la loi. A noter que le camarade est tenu de se tenir à carreau puisqu’en cas de récidive il encourt une condamnation : délit de sale gueule ? Notre ami est sans doute trop actif dans le comité des chômeurs et précaires en lutte.

Nous n’en sommes pas pour autant restés là, une évacuation appelant une autre occupation, la ville de Rennes attribuant les locaux associatifs selon des règles qui nous sont aussi obscures que détestables. Le noyau dur d’autonomes à l’initiative du comité secret savamment nommé « Front de libération de notre futur local » nous a invité à ouvrir un autre bâtiment toujours situé dans le centre ville. Il n’y a que le SCALP à être présent en plus de nous et des autonomes. Le squat tient depuis le 8 mai.

Des activités sont déjà proposées : chorale de chants de luttes, débat sur le squat et l’autogestion, sur l’antisexisme, atelier pochoirs, ateliers graphe, organisation d’un car pour la vallée d’Aspe, création d’un fanzine sous la forme d’une tribune libre, diffusion de tracts expliquant notre démarche pendant le marché, collage d’affiches, projet de création d’un panneau d’annonce d’échange libre de services et d’objets… et pourquoi pas… une bourse du travail ?

Beaucoup de logements sont vides, il est plus que temps qu’une réelle tradition de squat s’installe à Rennes, qu’ils soient associatifs ou d’habitation ! La révolution culturelle serait-elle en marche dans le royaume d’Edmond Hervé ?

Yann, FAU Rennes.

Extrait de « ‘Coup de griffe » n°4 (été 1999), bulletin du syndicat CNT-FAU (Confédération Nationale du Travail – Formation Action Universitaire).

 

Rennes: Section Carrément Anti La Propriété

SECTION CARRÉMENT ANTI LA PROPRIÉTÉ

A Rennes, cela fait maintenant plus de deux mois que nous nous battons pour l’existence d’un local associatif autogéré. En effet, nombreuses sont les associations sans locaux ou ne disposant d’un espace guère plus grand qu’un placard. La mairie a la mainmise sur l’attribution des locaux, donc la mainmise sur le milieu associatif. Ouvrir un lieu autogéré même associatif, pose également la question le la propriété. Le logement fait partie des besoins essentiels dont chacun devrait pouvoir disposer gratuitement. Reprenant la distinction de Proudhon entre possession (le fait d’habiter un endroit) et propriété (posséder un logement en l’utilisant pour faire du profit), nous souhaitons prendre possession de lieux pour l’instant vides, en attendant de nous réapproprier un jour tous les logements. Cette question de la propriété est loin d’être abstraite à Rennes, ville bourgeoise qui se caractérise par ses loyers élevés.

En marge du festival des Résistances qui s’est déroulé du 21 au 28 mars dernier, diverses personnes se sont réunies avec l’idée de créer un lieu associatif autonome et alternatif. Ce projet s’est rapidement concrétisé avec l’occupation d’une ancienne Mission locale, vide depuis plusieurs années. L’expérience a duré 24 heures avant que les chiens de garde de la mairie, propriétaire du lieu, ne viennent nous expulser. Mais l’essentiel, c’est-à-dire une charte associative définissant notre projet, avait eu le temps d’être achevée. Il ne restait plus qu’à trouver un autre local, tâche des plus simples, tant les locaux vides ne manquent pas à Rennes.

Constitués en  » Collectif pour l’occupation des locaux vides « , nous occupons donc un autre local depuis le 8 mai. Celui-ci se nomme le Centre Autogéré, il est situé au 28 bis, quai Saint-Cast, près du marché des Lices, en plein centre ville. En un mois nous avons donc pu commencer à mettre en place un grand nombre d’activités : expositions, journal, chorale de chants de lutte, restaurant végétarien, concerts, débats ou vidéo-débats, etc.

Le Centre Autogéré s’affirme en tant que lieu de résistance et d’expérimentation, dont les principes sont la lutte anticapitaliste et l’autogestion. C’est dans ce cadre qu’est née l’action  » un train gratuit pour la vallée d’Aspe  » qui a permis aux occupants de se rendre au rassemblement de soutien à la Goutte d’eau en revendiquant la gratuité des transports et la liberté de circulation. Des occupants ont participé à l’opération  » un train gratuit pour Cologne  » que le Centre a largement relayée. D’autres actions du même type sont en préparation, notamment un départ pour Barcelone.

Le local a permis de créer de nouvelles dynamiques, grâce notamment à la rencontre de chômeurs et d’étudiants précaires. Les projets ne manquent pas et sont pour la plupart le fait d’individus. Mais les soutiens sont nombreux. C’est important, car nous ne sommes pas encore fixés sur notre sort : nous avons récemment reçu un avis d’expulsion. Actuellement, nous négocions un bail très précaire (c’est-à-dire gratuit) avec la mairie. Mais cette dernière semble vouloir démolir les locaux pour y faire un parc, dans le seul but de faire monter le prix de l’immobilier voisin. De plus, l’été s’annonçant, la tenue du lieu risque d’être difficile.

Néanmoins, nous restons fermement décidés à établir un espace autonome et alternatif, qui sera le champ d’expérimentation de notre engagement.Quoiqu’il arrive : une expulsion, une autre occupation !

Fräulein F.

[Extrait du n°68 de {No Pasaran} (juin 1999)]

Paris: Retour sur la semaine intersquat d’actions contre les expulsions

INTERSQUAT DE PARIS : LA SEMAINE D’ACTIONS CONTRE LES EXPULSIONS

A l’initiative de l’Intersquat de Paris et banlieue proche s’est déroulée du 14 au 21 mars 1999 une semaine d’actions contre les expulsions. Du 14 au 21 parce que l’arrivée du printemps dénote traditionnellement la fin de la « trêve d’hiver » et le retour en force des expulsions de squats et de locataires (la trêve concerne juridiquement « les locataires mauvais-es payeur-euses », mais une tolérance existe pour les squats).

Des squatteuses-eurs sont ainsi venu-es d’un peu partout (France, Allemagne, Pays-Bas…) pour activer la solidarité entre les squats et partager des moments de lutte et de fête. Read More

Paris: On veut pô d’vin mais d’l’ô !

Le 3 décembre 1998, plus d’une vingtaine de squatteuses, squatteurs et solidaires décident d’occuper les locaux de la Compagnie des Eaux du XXe arrondissement de Paris. En effet, après s’être fait couper l’eau, les habitant-e-s du 11, rue des Orteaux engagent plusieurs démarches administratives non fructueuses pour se faire réinstaller l’eau. A croire que, quand on est aimables et complaisants, on n’obtient pas grand-chose… C’est pourquoi les quelques squatteuses, squatteurs et leurs ami-e-s se déplacent pour débloquer rapidement la situation, de façon offensive et ouverte. Les locaux, envahis par des pauvres, des chômeur-euse-s et je ne sais quoi qui se servent des photocopieuses, des téléphones et boivent le bon café du directeur, ne ressemblent plus vraiment à ce qu’ils sont d’habitude. Après quelques heures de parlote, un contrat est accordé, et la morale de l’histoire c’est qu’il ne faut pas hésiter à bousculer les services administratifs et bureaucratiques pour obtenir satisfaction. L’action directe est toujours plus efficace (et plus intéressante) que la pleurnicherie.
KAROSHI Read More

Ivry/Seine: Procès du squat du 4 place de l’Insurrection

A NOUS L’INSURRECTION !

Depuis le 23 mai, nous squattons un appartement social situé au 4 Place de l’Insurrection à Ivry. Si nous squattons, c’est par nécessité. Malgré notre proposition de payer un loyer (pour cet appartement ou pour un éventuel relogement), pour toute réponse, le propriétaire, l’OPHLM, demande notre expulsion et nous envoie devant les tribunaux.

Venez nombreux nous soutenir le 13 Juillet à 14H00 à la 7e Chambre du Tribunal des référés de Créteil (5e étage) : Palais de Justice, métro Créteil-Université.

La Famille Boukersi
5e Etage à droite, Batiment 11
4 Place de l’Insurrection
Ivry/Seine
0616206497

Barcelone: Rencontre populaire à St. Cugat

CENTRE SOCIAL OKUPAT TORREBLANCA ST.CUGAT  BARCELONA

JUILLET 1999

Le Centre Social Okupé est placé dans une ancienne masia (maison de campagne) à Sant Cugat del Vallès (en train, environ vingt minutes de Barcelone). Cette espace est okupée depuis mars 99. De cette moment nous sommes en train de construir un project alternative, rebel et ouvert. Nous avons generé luttes et activités culturelles, et beaucoup de gent est venu et a apporté sa creativité. Le bâtiment a changé radicalment a cause de tous ces idées melanges; on a seulement comencé, mais maintenant…. Read More

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Dijon: Non à la destruction de l’Espace autogéré des Tanneries!

L’espace autogéré des Tanneries, squat dijonnais désormais ouvert depuis 8 mois et tout pétillant d’activités, est en danger. Un besoin urgent d’aide se fait sentir, afin de montrer à la mairie que le lieu bénéficie d’un soutien important… Aussi lancons-nous un appel à vous tou-te-s pour que les Tanneries restent! Votre aide nous est précieuse, et peut se manifester de bien des facons: le plus simple et le plus rapide (et le plus efficace?) étant d’envoyer une lettre, un fax ou un e-mail au maire de Dijon, et de relayer l’info… Pour ce faire, nous vous transmettons avec ce message un modèle de lettre-type à renvoyer, avec votre nom, prénom adresse et activité et signature (si le moyen d’envoi le permet..)

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Genève: Appel à des actions de protestation contre le Crédit Suisse!

Mardi 30 Mars [1999], le squat « Guillaume Tell 5 » à été évacué sans préavis après 2 mois d’occupation. Une vingtaine d’habitants et des utilisateurs y avaient créé une crèche d’enfants, une bibliothèque, un resto à prix libre et projetaient d’autres activités.

Le Crédit SuiSSe est propriétaire de ce lieu. Cela fait 7 ans qu’ils le laissent vide. Les banquiers s’arrogent le droit de nous évacuer de nos villes. Ya basta!

« Qui vole l’or aux Juifs, vole les maisons aux squatters. » Faisons payer au Crédit Suisse son inhumanité.

MANIF POUR L’OCCUPATION DE LOCAUX
SAMEDI 10 AVRIL 2009
14h Jardin Anglais
GENEVE

[squat!net]

Paris : Semaine intersquat anti-expulsions

Depuis le 6 janvier 1999 s´est mis en place sur Paris une intersquat. A ce jour, elle rassemble une petite dizaine de squats qui se rencontrent régulièrement pour discuter à la fois des problèmes liés à la situation de squatters et aux possibilités d´agir ensemble. Outre une fête de quartier qui a eu lieu le 31 janvier place de la Réunion (20e) et qui a rassemblé une centaine de personnes, l´intersquat parisienne organise du 15 au 22 mars une semaine d´action contre les expulsions. Le 15 mars marque en effet en France la fin théorique de la « trêve d´hiver » et l´ouverture de la chasse aux expulsables.

L´objectif de cette semaine est que dans un maximum de villes des actions soient entreprises pour fêter cette date à notre manière. A Paris, une fête de quartier est déjà prévue le dimanche 14 mars place des Fêtes (19e). D´autres rendez-vous seront fixés ultérieurement, sachant que l´hébergement est possible pour les personnes souhaitant venir à Paris à cette occasion.

Vous trouverez ci-dessous le tract présentant la semaine d’actions sur Paris (Nantes organise également des fêtes, débats, actions,…) avec un calendrier non exhaustif… Read More

Paris: Expulsion du squat « Jaurès » le 7 octobre 1998

LE 157 EXPULSE

Après un procès bafoué, les représentants de l’ordre publique ont pris d’assaut, à l’aide d’un blindé léger, le squat de Jaurès , ce jour, mercredi 7 octobre a 6h30 du matin. Ces méthodes MANU MILITARI semblent du goût du maire du 19eme, M.Roger MADEC, qui n’en est pas à son premier coup; rappelons entre autres la manière disgracieuse avec laquelle il a personnellement commandité « l’évacuation » du 66 bd de Belleville ex-Lycée Technique Diderot. Lors de l’évacuation musclée, les habitantEs et okupantEs du 157 ont été violentés (usage de matraques électriques), menottés et interpellés afin d’être isolés, à la 3eme DPJ (Louis Blanc) où les irrégularités, photos, tabassages et menaces en tous genres, eurent cours. Deux personnes sont actuellement en garde à vue sans justification; de plus, nos affaires sont confisquées injustement et sans preuve de séquestration.

CONTRE LES EXPULSIONS ARBITRAIRES, ILLEGITIMES, VOIRE ILLEGALES, VENEZ MANIFESTER VOTRE SOUTIEN AUX HABITANTeS ET OCCUPANTeS DU SQUAT JAURES EN NOUS RETROUVANT DEVANT LE 157 A 15H30 LE 8 OCTOBRE.