Bordeaux: occupation de la Flèche Saint-Michel

Textes collés dans les rues de Saint-Michel en Juillet 2019

Pourquoi nous sommes ici?

Depuis maintenant 4 mois, Mme Buccio, ancienne préfète du Nord-Pas de Calais aux commandes de l’expulsion de la jungle dew Calais, a pris ses fonctions en tant que préfète de Nouvelle Aquitaine. Son objectif et sa mission, éradiquer les différents lieux de vies squattés de la métropole Bordelaise.

Aujourd’hui de plus en plus de personnes se retrouvent à la rue ou dans des situations de logements très précaires. La seule réponse à ce jour apportée par les pouvoirs publics et les élu.e.s est l’expulsion de tous les squats de la métropole et la répression des acteurs solidaires. Leur seule fin, faire disparaître la misère aux yeux des nombreux touristes et ainsi pouvoir continuer sa politique de bétonnage du centre-ville de Bordeaux (hôtel, appart hôtel), aux seules fins de la finance et de ses intérêts ! Read More

Bordeaux: pas de vacances pour les expulsions de squats

La préfète de Bordeaux Fabienne Buccio, poursuit son action de fermeture de squats entamée début juillet. En pleine alerte rouge canicule, la situation est catastrophique. Malgré tout, les fermetures continuent, et atteignent des niveaux inégalés dans la métropole girondine.

Les expulsions de squats à Bordeaux se multiplient. « On s’est levé le matin, y’avait plus de 100 policiers devant nous, ils disent qu’ils ferment le squat. C’est quoi les raisons ? Pas de raison. » Momo était hébergé au « Gars Rage » dans le quartier Saint Michel à Bordeaux avec une soixantaine d’autres personnes. Mais ça, c’était avant le 9 juillet, jour d’une mise à la rue qui les a pris de court. L’incompréhension règne toujours parmi les explusé.e.s, pour la plupart des migrant·e·s victimes de ces expulsions de squats à Bordeaux. Et la colère est là, face à l’injustice. « Y’a pas un blanc qui dort dehors chez nous« , ironise l’un d’entre eux.

L’expulsion des migrants à Bordeaux revendiquées par l’État

En cette semaine caniculaire, où le thermomètre dépasse 40°C, près de 200 personnes sont toujours à la rue d’après plusieurs associations. Les rangs des expulsé.e.s, écrasé.e.s de chaleur ne cesse de grossir, car les expulsions continuent. Les matins du 23 et 24 juillet, au début d’une nouvelle alerte canicule, deux autres squats ont été fermés à Bordeaux. Read More