Rouen: Casa Nostra, repas de soutien pour les 4 inculpés du squat rue du Lieu de Santé

Il y a un peu de plus de deux ans, le squat de la rue du Lieu de Santé fut expulsé suite à l’intervention de la police pour des jolis coups de peinture sur la façade (« dégradations »). Résultat, 9 personnes gardées à vue.. Les habitant-e-s du squat n’ont pas été les seul-e-s à réagir, en ouvrant dans la foulée un autre squat. La justice, plus lentement, plus sournoisement, inculpa quatre personnes 1 an et demi après l’incident. Deux personnes pour dégradations en réunion, et les deux autres pour rébellion en réunion. La justice, pour changer, ne broya pas, mais trancha en relaxant les personnes inculpées pour « dégradation » et condamna à 600 euros d’amende avec sursis les deux autres inculpé-e-s pour rébellion. Et comme pour nous convaincre que la justice et la flicaille ont des intérêts communs dans la répression de toutes velléités subversives, on nous impose de payer 900 euros de dommages et intérêts pour les keufs (parce que… leurs T-shirts et baskets ont été salis…voilà). Read More

Rouen: Rassemblement devant Brisoult pour soutenir des camarades après l’expulsion du 30 rue du Lieu de Santé

2 septembre 2011, squat situé rue du Lieu de Santé

Samedi 3 septembre 2011
Dernier communiqué du 30

Hier vendredi, à 20h, des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) sont entrés brutalement dans le 30 rue du Lieu de Santé. Les habitants ont essayé de résister en mettant en place le plan prévu pour l’expulsion, mais la police a embarqué neuf personnes et les a emmenées en garde à vue à Brisoult-de-Barneville. En principe, l’expulsion ne pouvait pas avoir lieu, puisque le délai accordé par le tribunal n’était pas encore arrivé à son terme.
cf. https://juralib.noblogs.org/2011/09/01/expulsion-du-lieu-de-sante-a-rouen/
Officiellement, ils sont donc intervenus pour autre chose, mais le fait est qu’ils ont vidé les lieux de ses occupants, dégradé ce qui leur est tombé sous la main, et que des renforts étaient là en nombre pour bloquer la rue aux gens venus en soutien.

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Rouen: Communiqué du squat du 30

Mars 2011

Communiqué n°5 du 30 rue du lieu de santé / L’habite asociale

 

Jusque là, la vie du 30 rencontrait un obstacle majeur qui l’empêchait de se déployer en toute insouciance et, à vrai dire, en toute offensivité : combien de temps nous reste-il ? Combien de jours, de semaines ou de mois pour élaborer toute une existence tournée contre l’ordre dominant ? Non pas à sa marge mais en son sein et au grand jour en lui arrachant un lieu et, par la même occasion, du temps. Avouons le, la justice nous a donné six mois pendant lesquels un véritable complot existentiel pourra s’installer dans cet immeuble qui a autrefois hébergé la résistance algérienne du FLN. Non pas parce que la justice est juste ; cela ne veut rien dire, mais parce que dans la guerre qu’elle nous a livrée, nous avons su faire confiance au bon stratège. Nous avons choisi un avocat qui, ayant bien compris que la justice n’est qu’une affaire de rapports de force, a su trouver les bonnes répliques pour que la comédie judiciaire, pour une fois, nous amuse réellement. Nous, qui sommes convaincus que la justice est bien plus un terrain d’affrontements qu’un espace de neutralité régi par une idée objective, ne nous étonnons pas que ce verdict très favorable au vu des exigences du plaignant (expulsion sous 8 jours et 1000 euros d’amende) tombe alors que la magistrature se mobilise face à une réforme et semble chercher plusieurs moyens de pression. Six mois d’impunité pour une vie débarrassée des contraintes qui nous isolent et nous réduisent à la survie : travailler pour payer son loyer, son assurance, son sandwich triangle entre 2h de bureau, pour voir un bon film sur grand écran, etc. Bref, 6 mois pendant lesquels nous n’aurons pas à montrer patte blanche et à mener la vie qu’on voudrait nous faire subir.

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Rouen: Programme de l’immeuble occupé du 30 rue du Lieu de Santé (fin décembre 2010)

Au 30 rue du Lieu de Santé (immeuble occupé), toute une vie commence à s’organiser autour de l’idée que si nous ne devons rien à ce monde, nous nous permettrons tout de même de lui prendre ce dont nous avons besoin ou envie. Nul ici ne songe à résister en se laissant acculer à une simple survie. Un caprice qui nous semble en réalité tout à fait raisonnable : compter sur toutes les formes d’organisation et de solidarité que nous pouvons mettre en œuvre avec nos proches et ceux que nous aimons pour assumer nos existences et mener nos luttes. Bien plus raisonnable en effet que de se contenter de notre dose de loisirs contre une semaine passée au travail, des savoirs sans vie dispensés par l’Université, ou encore d’une retraite qui n’arrivera probablement jamais.
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Rouen: Des nouvelles de l’occupation du 30 rue du lieu de Santé

Les occupants de L’habite Asociale sont toujours dans la place.

L’audience en référé, qui devait se dérouler le 8 décembre, a été reportée au 12 janvier.
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Rouen: Communiqué n°2 de l’Habite Asociale

Occupation d’un immeuble à Rouen: avancée des travaux, raisons de l’occupation et annonce d’une soirée d’ouverture.
Communiqué n°2 de l’Habite Asociale.
A Rouen, le 26 Novembre 2010.

Maintenant deux semaines que nous occupons le 30 rue du Lieu de Santé, immeuble que nous avons trouvé vide. Notre détermination reste entière comme en témoigne l’avancée rapide des travaux. Désormais, nous jouissons de tout le confort nécessaire au rez-de-chaussée, au premier étage et à l’extérieur: un salon, plusieurs chambres, un bureau, une cuisine, une salle de réunion, une salle d’eau et un établi. Attirés par cette irruption dans leur quartier, certains voisins et autres passants n’ont pas hésité à franchir la porte qui, bien entendu, est toujours ouverte.
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Rouen: Communiqué n° 1 de l’Habite Asociale occupée

Depuis plus d’une semaine nous occupons le 30 rue du Lieu de Santé à Rouen. Une nouvelle perspective l’habite : celle d’avoir une prise réelle sur ce que nous vivons. L’occupation et la transformation collectives de ces lieux en constituent le point de départ. Nous avons déblayé et aménagé cet immeuble abandonné qui, dans les années 70-80, accueillait différentes organisations d’émigrés algériens. À ce propos tous les coups de main sont les bienvenus. Read More