Amsterdam: Reprenons Mokum ! L’hôtel Marnix squatté pendant ADEV

Lors de la manifestation ADEV (Amsterdam Danst Ergens Voor) du 16 octobre 2021, l’ancien Hôtel Marnix a été squatté sur la Marnixstraat 382. Déclaration du groupe d’action Pak Mokum Terug:

Amsterdam est en crise. Le logement est inabordable. Les personnes à faibles et moyens revenus sont chassées de la ville. Il n’y a pas de place pour les jeunes. La commercialisation du centre-ville a attiré des masses de touristes qui rendent la ville invivable, tandis que les propriétaires, les investisseurs et les grandes entreprises s’enrichissent sans cesse. Il n’y a pas de place pour la culture alternative. Amsterdam perd son âme.

Nous, le collectif Pak Mokum Terug! (Reprenons Mokum!), sommes de jeunes Amstellodamois-es qui en ont assez. Nous ne voulons plus accepter la tendance selon laquelle notre ville n’est habitable que par les riches. Que les intérêts économiques et commerciaux sont primordiaux. Que nous ne pouvons pas façonner notre ville, sa culture, la façon dont nous vivons, nous-mêmes. Par conséquent, nous revendiquons la ville, nous revendiquons l’espace pour les habitant-es d’Amsterdam, nous reprenons Mokum. Read More

Amsterdam: la poursuite de la politique d’éradication des Espaces Libres

Nouvelles du groupe du Slibvelden, 24 mai 2020.

Mercredi matin, nous avons eu une réunion avec les fonctionnaires concernés au sujet du Slibvelden et de la date limite du 1er novembre qui nous a été imposée. Nous avons entamé la conversation avec l’espoir qu’Erna Berends (Stadtsdeelvoorzitt Amsterdam noord, SP) puisse se prononcer sur notre demande de prolongation de notre séjour au Slibvelden. Nous avons quitté cette réunion virtuelle en tremblant à la reconfirmation que malgré tous les beaux slogans et les discussions en cours, Amsterdam est coincée dans sa politique d’éradication des Espaces Libres.

Après l’expulsion de l’ADM en janvier 2019, on nous a proposé une autre place. Nous voici donc au Slibvelden, ancienne station d’épuration des eaux à Amsterdam Noord. L’accord prévoyait que nous pourrions rester ici pendant deux ans et qu’entre-temps, la municipalité et nous chercherions une solution durable. En un an et demi, nous avons pansé nos blessures et la communauté elle-meme s’en remet juste. Nous avons assez bien réussi à utiliser le terrain pour ce qu’il est. Il y a un jardin, une cuisine, un atelier, un espace pour les concerts. Et il y a quelques petits spectacles et des activités communautaires. Read More