Renens: Communiqué du collectif Jean Dutoit

20150922_Renens_occupation_de_la_halle_Heinekein_par_le_collectif_Jean_DutoitLa police instaure une stratégie se rapprochant de l’apartheid. Contrôle. Harclèment. Intimidation.

Communiqué du 18 janvier 2016 par le collectif Jean Dutoit

Ça a commencé le 23 décembre 2015 (période de Noël) et continué jour et nuit depuis.

La police, en civil ou en uniforme, se cache dans des voitures banalisées, même des voitures en mauvais état ; elle se cache derrière les buissons ou sous le pont à côté de la maison pendant la nuit afin de nous surprendre et nous bloquer par surprise.

La police contrôle tous les noirs entrant et sortant de la maison, elle bloque les deux chemins accédants à la maison, elle vole notre argent et nos cartes d’identité, permis ou abonnements de train, elle nous enferme le temps d’un après-midi, d’une nuit, elle entre même dans les bus t-l pour ça. Read More

Renens: On se ré-installe à la maison !

2015_10_Renens_occupation_de_la_halle_Heinekein_par_le_collectif_Jean_Dutoit_La lutte menée par un collectif de sans-abris de la région lausannoise commence à faire réagir les autorités. Tout le monde dormira ensemble et au chaud cet hiver.

Le jour ou nous avons été contraint-e-s de partir de la Route de Berne 50 suite à une décision de justice, nous avons occupé dans l’heure un autre bâtiment, l’ancien dépôt Heineken au chemin du Closel 11 à Renens, géré par les Transports Publics Lausannois (T-L). Ces locaux complètement abandonnés appartenant au canton, nous avons tenté d’amorcer un dialogue avec le Conseil d’État, ainsi qu’avec les T-L à qui nous avons envoyé une proposition de contrat de confiance. Mais nous nous sommes retrouvé-e-s face à un mur : aucune discussion possible et une nouvelle plainte en justice prétextant une situation « d’extrême urgence » pour renvoyer encore une fois à la rue la centaine de personnes qui composent le collectif. Une bonne dose d’énergie a été nécessaire pour réaliser un nouveau tour de force et pour reloger tout le monde dans l’urgence, car lorsqu’on les chasse, les gens ne disparaissent pas mais cherchent d’autres espaces pour survivre. Read More

Renens: Collectif Jean Dutoit, retour à la rue lundi 5 octobre

Nous devons quitter les lieux d’ici lundi 5 octobre, 12h00. Les autorités n’ont pas voulu entrer en négociation, et le juge a statué à huit clos sur fond de situation “d’extrême urgence”.

Dès notre arrivée dans l’ancien dépôt Heineken au chemin du Closel 11 à Renens, nous avons tenté à de nombreuses reprises d’ouvrir un dialogue avec les autorités cantonales propriétaires du bâtiment, ainsi qu’avec les Transports publics lausannois qui en sont les porte-forts. Ces appels ont tous été refusés par les autorités, qui prétendent ironiquement que nous sommes fermé-e-s au dialogue, et qui préfèrent s’en remettre à la justice pour répondre aux questions que nous soulevons. Sans entrer en discussion, les T-L soutenus par le Conseil d’Etat (communiqué du Conseil d’Etat du 23 septembre 2015) ont déposé une plainte civile contre tous les habitant-e-s de cette maison afin de les expulser. Ainsi, nous nous retrouvons une fois de plus face à une justice expéditive, sans n’avoir jamais eu l’occasion d’être entendu-e-s. Cette volonté de ne pas entrer en discussion musèle nos revendications : non seulement nous n’avons jamais eu l’occasion d’en débattre directement avec les autorités politiques municipales et cantonales, mais aujourd’hui, il ne nous est même pas possible de nous défendre devant la justice, dès lors que l’affaire a été jugée à huit clos, sans audience. Read More

Renens: Jean Dutoit, pourquoi la demande d’urgence au SPOP est une fausse solution

Nous déplorons que le caractère illicite de cette occupation prenne le pas sur l’urgence de la réalité des membres du collectif et que nos tentatives réitérées de dialogue soient, de ce fait, rejetées. En effet, après avoir accepté un rendez-vous avec nous ce matin, les Transports Lausannois ont finalement annulé ce dernier, une heure avant, invoquant la procédure judiciaire en cours.
Nous réitérons notre volonté de discuter avec les autorités d’une problématique complexe et urgente, à la base de l’existence des occupations de Petit-Vennes et du chemin du Closel et qui nécessite, d’après nous, une recherche commune de solutions qui ne se limitent pas à une bataille juridique sur l’occupation d’un bâtiment. Read More

Renens: nouvelle occupation du collectif Jean Dutoit

Aujourd’hui (mardi 22 septembre 2015), aux alentours de midi, nous avons quitté l’école de la route de Berne 50, accompagné-e-s d’une foule de sympathisant-e-s pour occuper un autre bâtiment (plus grand !) à Renens.

Au vu du statut légal de la majorité d’entre nous, l’occupation de ce bâtiment est le seul moyen de trouver un abri à l’approche de l’hiver. Pour toutes les raisons mentionnées dans notre communiqué du 20 septembre 2015 (voir autre article) et parce que le débat de fond est constamment renvoyé aux autorités cantonales, nous nous sommes installés dans l’ancienne halle Heineken située au chemin du Closel 11 à Renens, propriété de l’Etat de Vaud.

Sachant que les autorisations pour les travaux qui concernent la parcelle en question n’ont pas encore été délivrées, et qu’aucune date de début de chantier n’a été fixée, nous revendiquons cet espace à défaut de trouver une autre solution. Read More

Lausanne: Jean Dutoit, rassemblement et communiqué

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN MARDI 22 SEPTEMBRE A 11H A LA ROUTE DE BERNE

Communiqué du 20 septembre 2015 – La Ville de Lausanne a obtenu son feu vert pour nous mettre dehors. Lors de l’audience du vendredi 18 septembre, le président du Tribunal d’arrondissement de Lausanne, Lionel Chambour, lui a donné raison en l’autorisant à nous évacuer. Il nous a laissé quatre jours de ce weekend prolongé pour vider les lieux, d’ici au mardi 22 septembre à midi.

Après avoir tenté de renvoyer le « problème de la migration » aux autorités cantonales, et vice versa, la Ville a laissé la justice décider à sa place, se déchargeant ainsi de toute responsabilité politique dans cette décision. Elle invoque un préjudice économique « catastrophique » engendré par la suspension du chantier de rénovation pour justifier le retour à la rue d’une huitantaine de personnes, à l’approche de l’hiver. Elle parle le langage de l’argent face à des gens qui gèlent sur les bancs publics, et qui n’en peuvent plus d’être traités comme des bêtes. Read More

Lausanne: Audience au squat de la route de Berne 50

Le juge saisi par la plainte civile déposée par la ville de Lausanne contre les habitant-e-s et occupant-e-s de l’ancien collège de Petit-Vennes a décidé de mener l’audience de tribunal sur place, à la route de Berne 50, vendredi 18 septembre à 9h30.

Les migrants sans-abri sont entrés en lutte début juillet dans le jardin du Sleep-In de Renens pour obtenir des conditions de vie digne, et ont occupé l’ancienne école située derrière l’arrêt de métro Fourmi le 30 août sous la pression municipale et policière. Depuis, le soutien ne cesse de s’élargir, mais la municipalité de Lausanne a déposé des plaintes civile et pénale pour remettre plus de 80 personnes à la rue et continuer les travaux qui venaient de débuter. Et selon toute vraisemblance c’est ce que la “justice” va ordonner lors de l’audience de vendredi. Les habitant-e-s et occupant-e-s refusent de partir.
Venez manifester votre soutien par votre présence. Montrons notre solidarité face aux frontières, aux états, à leur justice et à leurs autorités. Read More

Lausanne: Rassemblement de soutien aux habitant-e-s de la route de Berne 50

Après avoir été expulsés du jardin du Sleep-In de Malley par les autorités locales, nous avons décidé d’occuper une ancienne école appartenant à la ville de Lausanne. Nous chasser ne nous fait pas disparaître, mais nous jette à la rue. Nous refusons désormais que cette survie quotidienne soit solitaire et souterraine.

Après avoir été expulsés du jardin du Sleep-In de Malley par les autorités locales, nous avons décidé d’occuper une ancienne école appartenant à la ville de Lausanne. Nous chasser ne nous fait pas disparaître, mais nous jette à la rue. Nous refusons désormais que cette survie quotidienne soit solitaire et souterraine.
Nous sommes des migrants avec des parcours de vie différents, réunis par le fait de ne pas avoir les mêmes droits que les citoyen-ne-s de ce pays : travailler, dormir sous un toit, être indépendants.
Que nous passions par l’asile ou non, notre condition reste la même : l’État nous ordonne de partir et de rester invisibles. Read More

Lausanne: Communiqué du collectif de la Route de Berne 50

Nos revendications sont les mêmes que la plupart des habitant-e-s de ce pays. Travailler, avoir une famille, un logement et s’intégrer dans la société.

Nous sommes actuellement placés dans une situation illégale et marginale, en étant traités différemment que les citoyen-ne-s de ce pays. Comment passer de cette position à une situation régularisée ? Comment accéder à la possibilité de s’insérer dans la société ?
Les structures d’accueil mises à disposition par la Ville de Lausanne déploient beaucoup d’argent et d’énergie pour assister des gens qui sont en pleine possession de leurs moyens et qui veulent travailler. Nous ne voulons plus être assistés. Nous n’avons pas besoin qu’on change nos draps, qu’on règle nos heures de sortie, et qu’on nous rationne en doses de savon et de dentifrice. La seule chose qui nous empêche maintenant de subvenir nous-mêmes à nos besoins est de ne pas avoir les bons papiers, ou de ne pas en avoir du tout. Read More

Renens: Occupation des gens du toit

20150831_Collectif_Jean_Dutoit_occupation_ancien_college_de_Petit_Vennes_RenensLes habitants du jardin du sleep-in devaient quitter les lieux occupés depuis plusieurs mois avant le 30 Août. Face à cette menace, un rassemblement en solidarité avec les migrants a eu lieu aujourd’hui à 17h et l’ex-collège de Petit-Vennes a été occupée. Voici le communiqué du 30 août du collectif des Jean Dutoit. Ils ont besoin de présence toute la journée devant la maison.

Communiqué de presse:
Mesdames, Messieurs,

Les précédents dialogues avec les représentants des autorités de la Ville de Lausanne et de Renens au sujet de l’occupation du jardin du Sleep-In à Renens n’ont mené à aucune solution pour le relogement des ses occupant-e-s. Nous avons donc décidé d’agir par nous-mêmes en occupant le bâtiment sis à la Route de Berne 50, propriété de la Municipalité de Lausanne.
Ce communiqué pour définir notre geste, nous restons à votre disposition pour tout renseignement par le biais de ce mail. Read More

Renens: Des migrantEs dans le jardin du Sleep-In

201507_Lausanne_Renens_des_migrantEs_dans_le_jardin_du_Sleep_InÀ Lausanne aussi, face aux politiques d’hébergement d’urgence insuffisantes, voire dégradantes, les migrantEs s’organisent. Ainsi, 60 à 70 migrantEs sans-abri se sont retrouvéEs depuis plusieurs semaines pour dormir et vivre dans le jardin du Sleep-In (centre d’accueil de nuit pour migrants) à Renens. Voilà ce qu’il s’y passe.

La politique actuelle de la ville de Lausanne en matière d’hébergement d’urgence est insuffisante, voir dégradante et déshumanisante. À cause de la saturation des centres d’accueil d’urgence – Abri PCi (ouvert en hiver), la Marmotte et le Sleep-In, le service social Lausannois, à l’initiative du conseiller municipal Tosato, s’est muni d’un système discriminatoire de réservation des lits aux conditions d’accès de plus en plus restrictives. Ce système met à l écart la majeure partie des personnes ayant besoin d’un toit pour passer la nuit. Read More