Dijon: Résistance entre femmes contre l’expulsion de la Courdémone

Le squat « La Courdémone » (15, cours du Parc, 21000 Dijon) est menacé d’expulsion, et lance cet appel à soutien pour organiser sa résistance :

La Courdémone est un lieu autogéré par des femmes depuis septembre 2000. Durant plus d’une année, le collectif regroupé autour du lieu a mis en place diverses activités, entre femmes ou non (bibliothèque, débats, vidéos, fêtes…) ; mais c’est aussi, et à présent, avant tout un lieu d’habitation non-mixte.

Nous avons pu grâce à divers recours auprès de la justice retarder l’échéance de notre expulsion au 15 mars. Nous ne comptons pas partir gentiment à la simple demande de l’huissier, car nous ne laisserons pas si facilemment détruire notre projet par une expulsion à l’amiable.
Read More

Dijon: Diffamation journalistique et communication de quartier

Ci-dessous, un tract rédigé suite à la parution d’un tissu de mensonges dans le journal dijonnais « Le Bien Public » qui en a désormais l’habitude. A noter que l’article est signé G.D., éminent partisan de la désinformation, ayant notamment fait ses armes avec l’intégrale des articles contre le squat de la rue Saumaise en 2000. Dédicace toute spéciale à ce cher ami.

A noter que cette « réponse » n’est qu’un prétexte pour communiquer avec les habitant-e-s des quartiers concernés (qui, contrairement à ce qu’avance l’article, ne sont pas majoritairement hostiles aux maisons occupées), et non la marque d’une volonté de « dialogue » avec le journal réactionnaire qu’est le Bien Public (ce qui serait peine perdue, bien entendu).

Read More

Dijon: Le programme des Tanneries, hiver 2002

DES NOUVELLES ET PROGRAMME DES TANNERIES, HIVER 2002

Un petit édito pour exprimer notre solidarité avec les diverses tentatives de libération d’espaces autrement voués à rester inoccupés ou à servir les besoins de la société de consommation. Ces actions se multiplient un peu partout en France et permettent d’expérimenter ici et maintenant des alternatives politiques, sociales, culturelles à l’organisation capitaliste du monde. Aussi enthousiasmantes soient-elles, ces expériences sont toujours le fruit de luttes tenaces, surtout que l’Etat profite actuellement de l’effet post-11 septembre pour créer une paranoïa sécuritaire et tenter de paralyser toutes les couches contestataires ou gênantes de notre société. Certaines de ces initiatives d’occupation se sont ainsi vues durement réprimées. En voici quelques exemples :

– Le 12 octobre, par un froid glacial, rue des Noyers, quelques dizaines de personnes avaient décidé d’occuper un lieu vide afin de créer un espace de logement pour les manifestant-e-s venues protester contre le sommet de l’Union Européenne à Bruxelles. Elles ont été expulsées manu-militari le lendemain matin, les 40 personnes présentes qui n’étaient pas de nationalité belge ont été immédiatement reconduites vers leur pays d’origine.
Read More

Dijon: Interview du squat Pamplemousse

Ci dessous, de larges extraits d’une interview du squat dijonnais PAMPLEMOUSSE (août 2001), parue dans un fanzine :

* Première question habituelle ; pouvez-vous présenter et donner un petit « historique » du squat ? Quelles sont les raisons qui vous ont poussés à ouvrir le Pamplemousse ?

Grenade : La Pamplemousse (pamplemousse est indifféremment masculin ou féminin, le saviez-vous ?) est située au 18, rue du Midi, à Dijon. 03 80 48 01 14, c’est notre téléphone ; pamplemousse [at] squat [point] net, c’est notre e-mail. Nous avons ouvert le Pamplemousse au début du mois d’octobre 2000. En ouvrant à six garçons, nous voulions tout particulièrement travailler ensemble sur nos comportements liés à notre « masculinité », entretenir des rapports différents de ceux que vivent les garçons en groupe. Nous avions cette volonté en commun, mais pour le moment, on ne peut pas dire que l’expérience ait été extrêmement fructueuse à ce niveau-là… Ce qui ne signifie pas non plus qu’on n’en ait plus rien à faire, disons que la communication entre nous n’est pas toujours des plus aisées et que le travail collectif initialement prévu n’a finalement pas été formalisé.
Read More

Dijon : l’Agence occupée fait campagne

Lundi 19 novembre 2001, des squatteureuses ont occupé le hall de la fac de Lettres de Dijon pour y mener une opération « agence occupée », parodiant les stands immobiliers pour étudiant-e-s généralement présents sur les campus universitaires en début d’année. De la documentation sur les squats (tracts, « dossiers de presse » de squats, brochures), des introductions en image (panneaux d’expo sur divers lieux occupés), entre autres maquettes de squats en légo furent installées. Déguisé-e-s en agents immobiliers, les squatteuses et squatteurs ont alors interpellé les étudiant-e-s sur les offres de cette agence un peu spéciale en distribuant des tracts, ainsi que des guides du squat aux intéressé-e-s (« l’agence occupée ; c’est les meilleurs tarifs du marché ; les prix cassés ; la gratuité ; un vent qui souffle sur l’immobilier », etc.). A noter que cette action a déjà été menée à plusieurs reprises par des squatteurs et squatteuses grenoblois-es, à qui l’on doit le tract reproduit ci-dessous.
Read More

Dijon : nouvelles et programme des Tanneries

NOUVELLES DE L’ESPACE AUTOGÉRÉ DES TANNERIES
programme octobre/novembre 2001

Nous voilà en automne 2001…

…après un été secoué par plusieurs événements pour le moins tragiques. Gênes, tout d’abord, ou se tenait le sommet du G8, a été le point culminant d’une répression policière contre les mouvements de contestation. La police suédoise avait déjà tiré à balles réelles contre des manifestant-e-s en juin, lors du sommet de l’Union Européenne à Göteborg (3 person-nes avaient été blessées, dont une gravement). Un mois et demie plus tard, à Gênes, c’est un jeune autonome qui a reçu les balles de la police. Mais de deux balles en pleine tête, on ne se relève pas. A cette mort s’ajoutent des centaines de manifestant-e-s blessé-e-s, tabassé-e-s et torturé-e-s dans les commissariats. Ainsi se profile la réponse des gouvernants à une contestation croissante qu’ils ne peuvent pas contrôler. Cependant, la répression n’a pas frappé que dans la rue. Elle a aussi sévi à travers les écrans de télévision, les radios et les journaux. Aussi a-t-on pu assister, pendant l’été, à une large campagne de criminalisation des mouvements radicaux, que les médias ont tenté de rendre responsables de la barbarie de la police. Contrairement à ce qui a été dit, ces mouvements sont notamment ceux qui luttent contre toutes les formes de dominations, ceux qui ne cherchent pas à gagner le pouvoir, mais au contraire à le faire disparaître. Et si des banques ont été incendiées, si des multinationales ont perdu leurs vitrines… peut être faut-il se demander pourquoi, peut-être faut-il comparer la violence de ces actions avec la violence plus sournoise dont sont tous les jours responsables ces banques et ces multinationales : massacres dans les pays du Sud, dictature économique, exploitation des travailleurs et des plus pauvres, licenciements de masse, entre autres « banalités ». Les manifestant-e-s cassent certes des vitres, mais les policiers cassent de la chair, et les politiciens cassent des vies.
Read More

Dijon : Des squats en danger…

Après un an d’existence mêlant vie collective et activités, la Courdémone devient expulsable. Ses habitantes appellent à un rassemblement de protestation le jeudi 20 septembre, dont voici le tract d’appel ci-dessous.
A noter que deux autres squats sont actuellement menaçés d’expulsion à Dijon. Le Pamplemousse, ouvert en octobre 2000, est illégalement expulsable depuis plus de trois mois et retourne au tribunal le 18 septembre. Le plus récent squat de la Boudronnée (mars 2001), après avoir essuyé plusieurs attaques et un cambriolage de la part du fils de la propriétaire, entrera lui aussi en résistance prochainement. A suivre… en attendant, n’hésitez pas à manifester votre solidarité !

Read More

Dijon: Le Pamplemousse est menacé d’expulsion !

Après 8 mois d’existence, le Pamplemousse, squat dijonnais, est sur le point d’être d’expulsé illégalement. Des affiches contre les expulsions de squats et du Pamplemousse en particulier sont disponibles sur le site oueb de Maloka (http://chez.com/maloka).Voici leur communiqué, suivi du tract appelant à un rassemblement de protestation devant la préfecture, lundi 25 juin 2001 à 14h :

Le Pamplemousse est un lieu occupé depuis octobre 2000 par 6 personnes. Dans un communiqué daté du dimanche 15 octobre 2000, ses habitants écrivaient : « cette occupation, comme d’autres auparavant, répond à un double besoin : celui de se loger, bien sûr, mais aussi de proposer et de mettre en pratique des alternatives concrètes à un mode de vie fondé sur le travail, la consommation et la compétition ». Depuis le début de l’occupation, les habitants se sont attachés à réhabiliter les lieux, largement insalubres, et les ont depuis transformés en espaces de vie agréables. Le Pamplemousse n’est cependant pas une maison coupée du reste du monde. A plusieurs reprises, sa porte s’est ouverte au voisinage, aux personnes intéressées et autres curieux, pour un goûter de quartier, un débat, une garden-party ainsi qu’une exposition sur le « phénomène des squats », destinée à démystifier le sujet.
Read More

Dijon: Manif antifa le 23 juin 2001

L’espace autogéré des Tanneries, la Courdémone, ainsi que d’autres lieux et individu-e-s ont été victimes d’agressions fascistes à plusieurs reprises ces derniers temps. Pour montrer notre ras-le-bol, notre solidarité face à l’extrême-droite et faire en sorte que ces violences cessent, nous appelons tou-te-s celles et ceux qui se sentent solidaires et concerné-e-s par le problème du fascisme à une manifestation, dans le cadre des portes-ouvertes de l’espace autogéré des Tanneries, samedi 23 juin 2001.

Depuis quelques mois, un petit groupe de néo-nazis affiliés à des partis d’extrême-droite commence à prendre de l’assurance à Dijon. Ils se limitent généralement à coller des affiches et à laisser des marques de territoire, comme des croix celtiques / gammées peintes sur les murs.

Depuis quelques semaines, on observe une recrudescence d’actes violents : agressions au faciès dans la rue et attaques de lieux se montrant clairement antifascistes comme l’Espace Autogéré des Tanneries ou la Courdémone (tirs au lance-pierres qui visaient à blesser des gens, utilisation de gaz lacrymogènes, nombreux dégâts matériels).

Il faut que cela cesse !

Il est nécessaire que chacun-e se sente concerné-e, afin de montrer une fois pour toutes que Dijon est et restera antifasciste :

Rendez-vous samedi 23 juin 2001 à 14h, place François Rude à Dijon, pour une manifestation antifasciste !

Solidarité antifa !

Plus d’infos en téléphonant au Pamplemousse, 03 80 48 01 14

L’affiche pour la manif est visible en format PDF sur le site oueb de maloka (www.chez.com/maloka).

[squat!net]

Dijon : programme des Tanneries en mai/juin 2001

Voici le nouveau programme

de l’espace autogéré des Tanneries, à compléter avec celui des journées portes-ouvertes programmées fin-juin, et avec le nouveau 4-pages d’information, disponibles sur le site oueb maloka (http://chez.com/maloka).Egalement disponible sur le site, une version mise en forme de ce programme, au format PDF.

Infos Pratiques * Infos Ludiques * Infos Sympathiques

– Groupes de travaux

Ils existent ou sont en projet et il est bien sûr possible de s’y joindre… (nous tenons à votre disposition les contacts des divers groupes) : Programmation des activités publiques : réunions tous les mardis à 20 h au Local Libertaire
Local de répétitions musicales.
Echange de savoir : projets d’université populaire, d’échanges de savoir pratiques et théoriques, de week-ends consacrés à des colloques à thèmes, d’ateliers réguliers de sonorisation, d’informatique et plein d’autres choses…
Archives : constitution de banques de données sur les mouvements alternatifs et libertaires locaux et nationaux…
Bibliothèque.
Photo : labo photo, projets thématiques…

Read More

Dijon: Les Tanneries de février 1998 à mai 2001 – bilan provisoire et perspectives

Ci-dessous, un texte distribué sous la forme d’un 4-pages par l’espace autogéré des Tanneries, faisant le point sur presque 3 ans de projets, d’activités et d’experiences, ainsi que sur les objectifs que se donnent celles et ceux qui l’animent. Note : Une version mise en forme de ce document est disponible au format PDF sur le site oueb de maloka (http://chez.com/maloka).

L’espace autogéré des Tanneries
Un centre alternatif de vie et d’activité politique, sociale et culturelle à Dijon

De février 1998 à mai 2001 – bilan provisoire et perspectives

« La nécessité nourrit l’ingéniosité »… et la combativité !

« Un espace collectif en opposition aux rapports de profit, de pouvoir et de consommation. Un espace d’expérimentation qui ne se contente pas d’être en réaction au système dominant, mais se veut un lieu de création et de mise en pratique. »

Les Tanneries vivent depuis un moment déjà. Il nous a semblé qu’il était temps de faire un bilan de la situation, en commençant par une petite présentation du projet et de sa situation actuelle. Ce texte est donc certainement un peu long et lourd. Néanmoins, si les Tanneries vous questionnent, il vaut peut-être le coup d’être parcouru…

Read More

Dijon: Nouveau programme de la Courdémone, squat féministe

La Courdémone
15, cours du Parc
21000 Dijon, Fr
Tél.: +33-3-80362810
face à la piscine
bus ligne #1

Programme d’activités – mai/juin 2001

La Courdémone, c’est quoi ?

La maison du 15, cours du Parc était laissée à l’abandon depuis plus de 15 ans. Ouverte depuis le 21 septembre, la Courdémone est un lieu collectif, autogéré par des femmes avec des activités mixtes ou seulement entre femmes. Le projet a pour but de promouvoir la création et l’expression politique, culturelle et artistique de femmes, ainsi nous revendiquons un espace féministe de discussion et d’échange. La dynamique du projet porte surtout sur une envie d’autonomie par rapport au système de domination des hommes sur les femmes et une solidarité entre femmes. Le collectif de la Courdémone englobe le groupe féministe, des individues et les habitantes. Le lieu est à disposition des femmes désirant contribuer à la dynamique du projet et le faire avancer (atelier, expos, échanges de savoir…). Malgré les menaces d’expulsion pour la mi-juillet, nous entendons mener à bien ce projet.
La Courdémone participe aussi à l’intersquat dijonnaise avec les Tanneries et le Pamplemousse.
Read More

Dijon: Nouvelles journées portes-ouvertes aux Tanneries

Ci-dessous, le programme des prochaines journées porte-ouvertes programmées à l’espace autogéré des Tanneries de Dijon les 22, 23 et 24 juin 2001 prochains. L’affiche ainsi que plus d’informations sont disponibles sur le site oueb de maloka (http://www.chez.com/maloka).

Journées portes-ouvertes aux Tanneries 22, 23 et 24 juin 2001

Venez et participez !

Espace autogéré des Tanneries
13-15-17, bd de Chicago, Dijon
Bus n°2 : arrêt Coty ou Champeaux
03 80 66 64 81 – tanneries [at] free [point] fr<br> http://www.chez.com/maloka/<br>
Note : l’Espace autogéré des Tanneries est impliqué dans l’initiative d’action et de solidarité Intersquat Dijon, à laquelle participent notamment les squats Pamplemousse et Courdémone.

Read More

Dijon : la trêve d’hiver s’achève par une nouvelle ouverture !

Un nouveau squat vient d’ouvrir à Dijon. Alors que les autorités s’apprêtent à relancer la machine à expulser, quelques squatteurs et squatteuses ont réalisé une nouvelle occupation, faisant d’une vieille maison décrépie un autre sympathique lieu de vie. Contre la volonté obstinée des autorités de réprimer la dynamique des squats, multiplions les ouvertures !
Read More

Semaine libertaire à Dijon : les squats bougent, la police frappe…

Vendredi 9 mars vers 10h30, une trentaine de valeureux-ses squatteurs et squatteuses dijonnais-es armé-e-s d’épées et de boucliers en carton s’est lancée à l’assaut de la préfecture de Côté d’Or ! Un « cordon de sécurité » a été mis en place autour de l’entrée de la préfecture, jonchée de panneaux de signalisation précisant « ici on expulse », « zone dangereuse » ou encore « préfecture fermée ». Une banderole contre les expulsions fut également déployée, pendant que des manifestant-e-s déguisé-e-s tapaient sur des bidons, jouaient des percussions et distribuaient des tracts aux passant-e-s intrigué-e-s par le spectacle. Après une brève diffusion de tracts dans ses locaux, la préfecture a bouclé ses portes et descendu son rideau, devant des manifestant-e-s acclamant bruyamment cette victoire symbolique. Après une heure de joyeuse occupation, la police a décidé d’entrer en scène, en arrachant sans préavis banderoles, panneaux et instruments à des manifestant-e-s surpris-es de la réponse policière démesurée à une action clairement ludique et inoffensive. Refusant de quitter les lieux sans avoir récupéré leurs affaires, les manifestant-e-s furent violemment dispersés par des flics surexcités, frappant et gazant tous azymuts. Une personne fut embarquée et tabassée sur place devant des passant-e-s halluciné-e-s, des caméras et autres journalistes, et une bande vidéo fut également arrachée par les flics. Devant l’impossibilité de libérer l’arrêté, les manifestant-e-s durent alors quitter les lieux.
Read More