Buenos Aires: S’ils nous expulsent, nous occuperons la rue…

Expulsion ce matin [14 avril 2003] de l’ex-banque de Mai appartenant, depuis sa faillite frauduleuse, au groupe Comafi dont le principal actionnaires serait Citybank.

L’ex-Banque de Mai, occupée depuis plus de huit mois par l’assemblée populaire Lezama Sur et Indymedia Argentina, vient d’etre délogée ce matin. Tres tot dans la matinée, un impresionnant dispositif policier s’est déployé afin de realiser l’expulsion de cet espace recupéré dans le quartier de La Boca et Barracas. Le dispositif policier comptait deux camionettes, un total de 50 agents qui incluait en son sein des civils et des membres de l’Infanterie, comprenant egalement des motos et des « camionettes de détention ». L’officier Córdoba, en charge de l’operation policiere, fit installer des barrieres de sécurité aux deux coins de la rue empechant ainsi aux voisins de s’approcher du batiment. Plus tard, les différentes agents présents sur les lieux commencerent a la hache à rompre le grillage qui ferme l’entrée de l’ex-banque, ils ont également détruit la porte d’entrée. En entrant, la police a jeté à la rue tous les meubles et objets appartenant à l’assemblée populaire et aux differents groupes qui partagent cet espace. Ni la presse, ni les avocats n’ont pu entrer. Les personnes présentes dans le batiment à ce moment-là ont été expulsées et mises à la rue, sans pour autant etre arretées. Read More

Lausanne: l’Oasis expulsé, c’est dans les arbres que les squatteurs choisissent de résister

Communiqué des macaques et des ouistitis

Nous avons occupé le grand sapin situé dans le jardin de l’Oasis à Pully pendant plus de 24 h, suite à l’évacuation du squat, qui a eu lieu lundi pour faire place à des ridicules places de parking provisoires, puis à un inutile agrandissement du supermarché Coop (propriétaire du terrain de l’Oasis). Nous avons voulu protester symboliquement contre la destruction des lieux de vie libre. Car derrière le massacre des forêts et l’anéantissement des modes de vie communautaires se cache la même logique. C’est la logique marchande qui détruit l’habitat des animaux, des cueilleurs-chasseurs, des petits paysans et des communes libres, pour rendre universelle l’exploitation de tout ce qui vit. Notre planète est menacée de stérilisation, et la liberté se réduit comme une peau de chagrin. Nous appelons à la lutte écologique et à la subversion, pour l’arrêt de la mégamachine. Et ce ne sera pas triste! Read More

Rennes: p’tit déj-expulsion des Maisons jaunes

Raaahhh, les clébaaaards,

Le soleil aura a peine montré le bout de son nez que se pointent déjà square Arot une kyrielle de CRS et de maçons, une stagiaire-magistrate et notre huissier préféré (Thoumazooo, le spécialiste des expulsions de squats sur Rennes depuis des années), ainsi que quelques représentants de l’OPHLM de la ville. Hey oui, vous l’aurez compris, les Maisons Jaunes sont en train de se faire expulser, en ce moment-même. RDV à l’Ekluserie vers 10h pour imaginer une réaction rapide. Amenez les croissants et toutes vos bonnes idées !! UNE EXPULSION = UNE AUTRE OCCUPATION !

Plus d’infos dans la journée.

Des squatteurEs en colère

shamsham (shamsham [at] no-log [point] org)

Nouvelles du mouvement okupacio de Barcelone: évacuation du CSO Mireia

La police a évacué par surprise le Centre Social Occupé (Cso) Kan Mireia. Le lundi 23 décembre au matin, la Police Nationale a pris d’assaut le Cso Kan Mireia, dans le quartier de la Trinitat Vella (vieille ville de Barcelona). En fait cette expulsion ordonnée par le juge d’instruction numéro 17 pourrait être illégale puisqu’à aucun moment les personnes inculpées dans le processus pénal n’ont été averties. Et malgré le fait que l’ordre d’expulsion ne concernait que le local social, les anti-émeutes ont défoncé la serrure de la porte donnant sur le reste du bâtiment, et tentèrent d’accéder aux logements. Cette expulsion a eu lieu entre 9 et 11h30 du matin et a impliqué 6 fourgons anti-émeutes, 12 monospaces de la police nationale, et autres patrouilles en scooter, des policiers en civil et certains de la « Brigade d’information ». Pendant que les véhicules bloquaient le quartier les anti-émeutes commencèrent à défoncer la porte du local et du bloc d’habitation, où ils réussirent à détruire la serrure. Les voisinEs et okupantEs des lieux réussirent à se rassembler devant l’entrée du bâtiment et empêchèrent les anti-émeutes d’accéder aux logements, qui d’ailleurs appartiennent à un autre propriétaire et ne sont sous le coup d’aucune poursuite judiciaires. Le Cso Kan Mireia ainsi que les logements est occupé depuis 6 ans, offrant au quartier un lieu de convivialité de réflexion et d’information, il fonctionnait aussi régulièrement comme pizzeria. En six années d’existence KanMireia a affronté deux procès civils obtenant à chaque fois le non-lieu pour les personnes inculpées. Read More

Rennes: expulsion du CMB (Crédit Mutuel de Bretagne squatté)

Ce matin la bank okupée, qui squattait les anciens locaux du crédit mutuel de bretagne, quai Aristide Briand à Rennes a été expulsé (à 6h30) et muré dans la foulée (à 11h) fouille approximative, contrôle d’identité, restitution de seulement une partie de leurs affaires, aucun huissier ne s’est présenté en tant que tel. Après avoir été jugé sans avoir connaissance de la procédure, donc sans avocat. Puis il y a deux jours, coupé par EDF sans autorisation juridique. L’huissier ne leur a pas non plus signifié l’expulsion !

ekluserie <ekluserie [at] resiste [point] net>

Val-de-Marne: 163 Roms évacués de bidonvilles (presse mainstream)

Mardi 3 décembre 2002, 13h32

163 Roms évacués de bidonvilles dans le Val-de-Marne

PARIS (AFP) – Les forces de l’ordre ont évacué mardi matin quelque 163 Roms installés dans des bidonvilles du Val-de-Marne, au grand dam d’associations humanitaires qui ont vivement critiqué les modalités de l’opération.

Quatre escadrons de gendarmes mobiles (300 hommes au total) et 150 policiers ont investi mardi vers 06H30 trois sites à Choisy-le-Roi et Rungis, tenant soigneusement presse et associations à l’écart. Read More

Bruxelles : le «Boulet» expulsé à l’aube !

Venus en grand nombre pour faire respecter les désirs (qui sont des ordres) du propriétaire Scholler, approuvé par la Justice, ils ont consciencieusement démoli les entrées afin d’évacuer les lieux de toute vie humaine et animale.
Tou-te-s ce sont retrouvé-e-s enfermé-e-s, humains, mais canins également.

La nécessité de se loger, les désirs de vie commune et égalitaire, ne trouvent pas leur place face à la Loi du Capital, de la Sainte Propriété Privée en particulier. C’est contre cet état de fait que nous nous battons, à travers nos pratiques quotidiennes d’échanges, de partage et d’okupation. La démonstration de force de ce matin était éloquente : combien de flics faut-il pour faire taire nos voix discordantes ?!
Apparemment beaucoup, nous avons abandonné nos estimations lorsque nous avons atteint la centaine.

Nous attendons que nos compagnes et nos compagnons sortent de geôle, et nous nous préparons à poursuivre nos activités : UNE EXPULSION = UNE AUTRE OKUPATION !

A toutes les mutines, à tous les mutins, Pirates de cette société, continuez à attaquer le Pouvoir quelqu’il soit, le Capital où qu’il soit, et le Patriarcat sous toutes ses formes.

A bientôt
Le Boulet

leboulet [at] linuxmail [point] org

Sierre (Suisse): expulsion louche perpétrée par la police

Les 100 heures d’occupation (images sur le site https://squat.net/spaceinvaders)

Lundi 18 novembre 2002, après être entré par une fenêtre ouverte au premier étage, le collectif Space Invaders passe sa première nuit dans sa nouvelle demeure toute fraîchement barricadée. Nuit à la lueur des bougies car il n’y avait qu’une installation électrique plus que chaotique : tu branches le chauffage et c’est la lumière qui apparaît….

Mardi 19, aucune manifestation des propriétaires ou de la maréchaussée. Après s’être reposés quelques heures, les travaux commencent réellement : barricades, contrôle de l’installation électrique, des canalisations d’eau (ou ce qui l’en reste), évacuation, réfection de la cuisine, nettoyage etc. Tout cela à l’éclairage artificiel, les volets étant gardés clos pour ne pas attirer immédiatement l’oeil des voisins.

Mercredi 20, toujours pas de nouvelles des proprios malgré une lettre envoyée préalablement. En nettoyant les caves et les pièces communes, toujours dans le noir, on a trouvé beaucoup de bordel, des antiquités, un sabre, une armure, une quantité phénoménale de crucifix et d’images horriblement saintes et même de l’ amiante pure. Une serrure a été rajoutée, et toutes les portes ont été ouvertes grâce aux clés qui étaient toutes dans la maison.
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Marseille, le 19 nov. 2002 : expulsion manu-militari par les flics d’un nouveau squat, le « Mess »

Bon pour ceux qui ne le savent pas encore, le « Mess », squat ouvert il y a dix jours sur un terrain militaire, a été expulsé hier 18/11 à 08h sans autre forme de procès. La dizaine de personnes qui s’y trouvaient sont toujours en garde à vue dans la caserne de gendarmerie du Bd Plombières.

Ce squat a déjà subi une tentative d’expulsion visiblement improvisée la semaine dernière, les flics avaient lâché l’affaire après que les occupants sont montés sur le toit et refusé de donner leurs identités.

Outre l’occupation illégale d’un terrain militaire, il leur est reproché « des dégradations aggravées » pour les travaux entrepris. Et de leur propre aveu, les pandores lisent avec attention les brochures zines etc qu’ils ont ramassées là bas.

Les chiens sont à la spa, les véhicules à la fourrière, et les forces de l’ordre ont empêché que des amis récupèrent des affaires à l’intérieur du bâtiment.

Il y a plusieurs Italiens et un Polonais parmi les occupants séquestrés par l’armée, mais on ne sait pas encore si des procédures xénophobes sont engagées.
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Bruxelles : expulsion du 19 dans la rue du Boulet – le Boulet, au n°25, reste sur ses gardes…

Réveil brutal à la rue du Boulet :

Ce matin, mardi 19 novembre, vers 7H30, le propriétaire, et ses acolytes – hommes de main et flics – sont venus expulser nos voisins du 19 rue des Boulet : un lieu d’habitation a été évacué, en quelques minutes, par un dispositif alarmant des forces du désordre.

Une cinquantaine de policiers étaient postés dans la rue, équipés en playmobils, nous laissant penser, en toute logique à notre imminente expulsion. Mais cet impressionnant dispositif était destiné à évacuer le 19 rue du Boulet. Cette maison était okupée depuis quelques semaines par de nouveaux habitant-e-s, et elle est revenue à son triste sort d’abandonnée.

Les affaires de nos voisins ont été laissées sur le trottoir, sous la surveillance d’une fourgonette, pendant qu’un-e des habitant-e-s de la maison, apparemment seul-e dans le squat à l’arrivée des flics, était gardé-e au commissariat. Immédiatement après l’évacuation du lieux, les ouvriers du propriétaires ont commencer à souder les accès de la maison, sous l’oeil satisfait du propriétaire et de ses acolytes.
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Marseille, communiqué : « procès en urgence des 14 squatters expulsés hier, nous exigeons leur libération et l’arrêt des poursuites »

COMMUNIQUÉ LE 19/11/02

Procès en urgence des 14 squatters expulsés hier

NOUS EXIGEONS LEUR LIBÉRATION ET L’ARRÊT DES POURSUITES

RAPPEL DES FAITS

Il y a dix jours, une dizaine de personnes investissaient un terrain et des bâtiments situés traverse st Jean du désert dans le 12° arrdt de Marseille.

Ils répondaient de cette manière à leur besoin de logement et espéraient profiter de cet espace pour organiser diverses activités collectives et autogérées: mécanique poids lourds, musique, restaurants etc…

La semaine dernière, les nouveaux occupants ont déjà eu une visite de la police nationale, puis une visite de l’armée, qui s’avère être propriétaire du terrain et des locaux. Les militaires informent alors les occupants qu’une enquête interne est lancée et ils font des constatations dans ce sens. Mais les occupants ignorent encore qu’une procédure d’expulsion sans jugement est déjà en cours.
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Etat des squats à Dijon

Les luttes libertaires dijonnaises de ces quelques dernières années ont été marquées par l’ouverture de squats. Au delà de la simple question du logement, il s’agissait, pour des lieux comme le Pamplemousse, la Courdémone, les Tanneries et d’autres, d’affirmer le caractère politique de l’occupation, comme réponse à la propriété privée et à la spéculation immobilière produisant des lieux à l’abandon, mais aussi comme volonté de créer des espaces de vie collective, d’expérimentation de l’autogestion et d’activités publiques variées.

Après la première vague d’expulsion de mars 2002, contre laquelle l’intersquat dijon s’était mobilisée pour une « semaine de résistance et de découverte des squats », d’autres ouvertures/expulsions ont eu lieu :
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Turin: ré-occupation, ré-expulsion de la Cascina

Le 22 octobre la Cascina, squat turinois expulsé en juillet dernier, a été réoccupée pendant six heures, et ré-expulsée.

A 17 heures, pendant un goûter organisé pour déclarer l’occupation, une équipe de flics arrive et embarque une dizaine de personnes, sept parviennent à rester et d’autres à s’enfuir.

état de siège…

22h30 : une autre équipe de flics, après avoir assuré à l’avocat des occupant-e-s qu’ils ne torderaient pas le moindre cheveu, montent sur le toit, et en gros sans attendre les pompiers, traînent les jeunes vers le bas. Certain-e-s seront enfermé-e-s dans une cuisine et tabassé-e-s. Une fille sera amenée à l’hôpital avec le crâne bousillé et diverses contusions ; d’autres, malgré les contusions, décident de ne pas se détacher du groupe et n’iront pas à l’hôpital mais au commissariat. Au moins une quinzaine d’arrêté-e-s.

De quoi confirmer la difficulté de libérer des espaces dans une ville de Turin qui se prépare aux Jeux Olympiques de 2006.

italy.indymedia.org

Lugano (Suisse): Expulsé, le centre social Molino n’en continue pas moins de résister !

Une semaine après son expulsion, le CSOA il Molino n’abandonne pas. Le squat a transféré ses activités dans les places du centre-ville de Lugano : concerts et théâtre, salon de thé et cours de danse africaine. Une manifestation a rassemblé mille personnes samedi dernier, et tous les jours une centaine de personnes protestent sous les fenêtres des autorités. Les 52 sans-papiers d’Equateur hébergé-e-s par il Molino ont été expulsé-e-s à la vitesse de la lumière : pour les autorités, illes seraient parti-e- s « volontairement ».

Sous pression (surveillance policière, dommages infligés au matériel), il Molino invitait aujourd’hui samedi 26 à une manif de casseroles, sonnailles et costumes de carnaval. Il recueille des signatures de soutien par le biais d’un appel retranscrit ci-dessous.
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Toulouse : ils expulsent, on réouvre

Rappelez-vous, le printemps dernier, il fallait faire « barrage au FN » et voter Chirac. Fort de ses 80 %, le Président réélu a bien retenu la leçon, et s’est empressé de mettre en place sa politique du Tout Sécuritaire. Aujourd’hui Sarkozy rend son brouillon. Ses cibles : les squatters, les mendiants, les cancres, les prostituées, les nomades, les jeunes de banlieues, les précaires en tout genre… Leur seul délit : celui d’exister. A Toulouse, on vient d’avoir un avant goût de la manière avec laquelle les Pouvoirs Publics vont gérer le problème de ces « nouvelles classes dangereuses », dixit Sarkozy.

Le 25 septembre dernier, à 8h 30, une soixantaine de CRS ont expulsés manu militari les occupants de La Datcha, un lieu habité depuis quatre ans, sans droit ni titre, sauf celui de faire revivre une bâtisse laissée à l’abandon par la mairie de Toulouse. Parmi la quinzaine de personnes se trouvaient deux enfants scolarisés depuis trois ans dans le quartier.
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