Marseille: expulsion du CAT

CAT : SQUAT MARSEILLAIS

Alors que le CAT attendait le report en justice pour une nouvelle audience le 9 mai devant le tribunal, la police, après plusieurs menaces d’’expulsion par les forces de l’’ordre ces derniers jours, a effectué son expédition commando ce jour… ! En effet, la préfecture venait d’’accorder à l’’huissier le concours des forces de l’’ordre pour que le 26 Bd de maillane soit bientôt vidé de ses occupants et de ses activités. Il semblait bien que le préfet soit pressé de faire plaisir au propriétaire (la SA rue Impérial), puisqu’’il n’’a même pas pris le temps d’’attendre la décision de justice qui devait statuer le 9 mai prochain sur la prolongation, ou non, du délai d’’occupation. Read More

Marseille : Gardarem lou CAT !

Aujourd’hui mercredi 16 avril, 2 inspecteurs du commissariat de police du 10è arrondissement sont venus signifier aux habitants du CAT, lieu autogéré situé 26 bd de Maillane (13008), que la préfecture de police avait accordé aux huissiers le concours de la force publique, et que le lieu était expulsable à tout moment. Le CAT, ancien Institut Médico-Educatif squatté depuis décembre 2001 appartient à la societé de la rue impériale (anciennement societé immobilière marseillaise), l’une des plus grosses societés immobilières de la ville, qui possède entre autres la moitié de la rue de la République. Read More

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Marseille: tensions entre flics et squatteureuses pendant un concert au CAT

Samedi 29 mars le CAT, lieu autogéré situé au 26 bd Maillane (8°), accueillait plusieurs groupes pour un concert qui clôturait une semaine d’activités festives.

Vers 21 heures, avant le début des concerts dans la salle insonorisée, une batucada (fanfare brésilienne) a fait le tour de la maison et a joué pendant 20 minutes seulement. C’est alors qu’une voiture de la BAC est arrivée. Les flics, très agressifs, ont déclaré avoir été appelés par des voisins se plaignant du bruit. Ils ont tenté de s’introduire de force dans l’enceinte du squat. Devant le refus des habitants de les laisser entrer, plusieurs autres véhicules de la bac et de bleus ont été appelés en renfort. Une quinzaine de policiers armés de flash-balls ont tenté pendant 20 minutes environ d’enfoncer le portail métallique à l’aide de béliers à mains, en tirant des grenades lacrymogènes par dessus le portail, des insultes et des menaces. Read More

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Marseille : réveillon à coups de matraque … et de lacrymo !

Marseille, le mardi 31 décembre 2002, en fin d’après-midi. Petite balade sur le vieux-port, pour profiter des derniers rayons de soleil de 2002. En face de la mairie, le bateau-restaurant « Le Marseillois » est investi pacifiquement par une cinquantaine de pirates costumés (palmes, chapeaux, cotillons, maquillage), qui distribuent gratuitement du punch-coco aux passants amusés. Ils ont installé une banderole sur le grand mât : « pour un monde sans argent ». Quelques policiers arrivés sur les lieux à la demande du restaurateur invitent les squatters à débarrasser le plancher.
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Marseille: « Abordage au Quai d’Honneur », communiqué de l’AFP (Association des Faux Pirates)

Document disponible en PDF ici.

Hier le 31/12/02, à 16h00, environ 70 personnes déguisées en pirates sont montées « à l’abordage » du bateau-restaurant le Marseillois amarré au quai d’honneur du vieux port, devant l’Hotel de ville. Il s’agissait d’une blague, une heure portes ouvertes improvisées sur un symbole de la classe marseillaise, qui ne portait pas préjudice au bâtiment ni à l’activité de restauration du Marseillois : l’action ludique avait lieu à l’heure de la récréation. Comme le souligne un tract d’invitation distribué à bord et sur le quai : « nous avons en commun le désir d’expérimenter d’autres formes d’aventures humaines […] ne voyez en cet abordage que la mise en forme de quelques rêves d’enfants ». Le drapeau pirate était donc hissé sur le mât central, ainsi qu’une banderole clamant « POUR UN MONDE SANS ARGENT, A L’ABORDAGE! » . Un punch était gracieusement offert à bord.
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Marseille : condamnation des squatters à des amendes et du sursis

Nov. 2002

14 personnes ont été jugées hier en comparution immédiate par la 5e chambre du tribunal (correctionnelle).

Les réquisitions du parquet qui a commandé l’intervention de lundi contre les occupants du terrain militaire de la traverse st jean du désert étaient lourdes. Menées par une nouvelle procureur, elles collaient parfaitement au programme du gouvernement Raffarin: deux mois de prison avec sursis, confiscation du matériel saisi et interdiction de territoire d’un an sur tout le département des BdR.

Finalement, les 14 inculpés sont sortis libres à l’issue du procès avec des amendes à 500 et 1000 euros, en majorité avec du sursis.

Une cinquantaine de personnes se sont mobilisées dans la journée pour venir soutenir les occupants au tribunal et attendre leur sortie dans une ambiance tendue et super fliquée.

A plus tard pour un bilan plus complet.

CAT

Marseille, le 19 nov. 2002 : expulsion manu-militari par les flics d’un nouveau squat, le « Mess »

Bon pour ceux qui ne le savent pas encore, le « Mess », squat ouvert il y a dix jours sur un terrain militaire, a été expulsé hier 18/11 à 08h sans autre forme de procès. La dizaine de personnes qui s’y trouvaient sont toujours en garde à vue dans la caserne de gendarmerie du Bd Plombières.

Ce squat a déjà subi une tentative d’expulsion visiblement improvisée la semaine dernière, les flics avaient lâché l’affaire après que les occupants sont montés sur le toit et refusé de donner leurs identités.

Outre l’occupation illégale d’un terrain militaire, il leur est reproché « des dégradations aggravées » pour les travaux entrepris. Et de leur propre aveu, les pandores lisent avec attention les brochures zines etc qu’ils ont ramassées là bas.

Les chiens sont à la spa, les véhicules à la fourrière, et les forces de l’ordre ont empêché que des amis récupèrent des affaires à l’intérieur du bâtiment.

Il y a plusieurs Italiens et un Polonais parmi les occupants séquestrés par l’armée, mais on ne sait pas encore si des procédures xénophobes sont engagées.
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Marseille : 13 squatteurs en comparution immédiate

Aujourd’hui, mardi 19 novembre, les 13 personnes qui occupaient le Mess, ancien terrain militaire à St Jean du Désert (Marseille) interpellées par la gendarmerie lundi à 8H du matin vont passer en comparution immédiate chambre 5 du TGI de Marseille dès 17H. Selon les dernières infos, le procureur a requis des peines de prison avec sursis, des amendes et une interdiction de séjour dans le département. En plus, les frais de fourrière pour les chiens et les véhicules seront à leur charge et il y en a pour un sacré paquet de pognon. Pour la partie immergée de l’iceberg répressif, on s’inquiète de procédures éventuelles d’extradition ou d’expulsion pour quatre Italiens pas tout à fait en odeur de sainteté auprès des sbires de Berlusconi et pour un Polonais sans titre de séjour. D’ores et déjà 3 avocats sont sur cette affaire et il y a pas mal de monde mobilisé pour l’audience mais il faut faire un maximum de bruit autour de cette procédure expéditive pour éviter un jugement d’élimination en toute impunité.

Rassemblement donc aujourd’hui devant le TGI, rue Grignan, à 16h30.

AC!13

Marseille, communiqué : « procès en urgence des 14 squatters expulsés hier, nous exigeons leur libération et l’arrêt des poursuites »

COMMUNIQUÉ LE 19/11/02

Procès en urgence des 14 squatters expulsés hier

NOUS EXIGEONS LEUR LIBÉRATION ET L’ARRÊT DES POURSUITES

RAPPEL DES FAITS

Il y a dix jours, une dizaine de personnes investissaient un terrain et des bâtiments situés traverse st Jean du désert dans le 12° arrdt de Marseille.

Ils répondaient de cette manière à leur besoin de logement et espéraient profiter de cet espace pour organiser diverses activités collectives et autogérées: mécanique poids lourds, musique, restaurants etc…

La semaine dernière, les nouveaux occupants ont déjà eu une visite de la police nationale, puis une visite de l’armée, qui s’avère être propriétaire du terrain et des locaux. Les militaires informent alors les occupants qu’une enquête interne est lancée et ils font des constatations dans ce sens. Mais les occupants ignorent encore qu’une procédure d’expulsion sans jugement est déjà en cours.
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Marseille : expulsion partielle du squat Naszdom

EXPULSION, EXPLUSION, SEXULPION.
Amputation du squat Naszdom

Marseille, le 24/07/02

Hier à 08h30, un huissier, des déménageurs, une entreprise de maçonnerie, un architecte, une secrétaire, et quelques autres chelous se sont pointés à Naszdom, une maison occupée depuis Novembre 01. Ils étaient accompagnés par… la police. En tout, c’est une bande d’une trentaine de professionnels qui a voulu entrer dans la maison sans sonner. La porte a subi leurs offenses un quart d’heure avant de céder.

«IL N’Y A PERSONNE!»

Mais ce n’était qu’un début. Car derrière cette porte barricadée, il y a encore d’autres portes barricadées, une annexe inédite… et plusieurs occupants. En fait depuis les débuts de Nazsdom, une église mitoyenne a été réquisitionnée pour y mener des expériences qui ont bouleversé les a priori qu’on peut avoir concernant l’inutilité d’un tel espace: mettez vous bien ça dans la tête, ce n’est plus une église. C’est devenu le laboratoire d’hypothèses beaucoup moins farfelues que le droit divin ou les lois du marché: autogestion, autonomie, recyclage, gratuité, pratique expérimentale de la fête et de lard…
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Tour d’horizon/point de vue des squats niçois et marseillais

Ci-dessous, un tour d’horizon/point de vue des squats niçois et marseillais, par l’un des protagonistes de l’aventure des squats à Nice :

SQUATS de Nice :

Squat rue dr Spinetta. Le contre sommet de Nice (décembre 2000) avait vu quelques gens rigolos débarquer dans cette ville où quelques (5/6) autonomes s’agitaient désespérément depuis la trahison artistico gauchiste des Diables Bleus. Se rencontrant et profitant des évènements, le squat de la rue dr Spinetta s’ouvre dans un bâtiment délabré et le bordel généralisé du contre sommet. En fin de mouvement et de contre sommet nos quelques locaux n’ont malheureusement pas l’occasion de tenir bien longtemps, pour la petite histoire le proprio et sa meute récupéreront les lieux contre quelques pizzas.
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Marseille : Procès du CAT

LE PROCES DU C.A.T.

FEUILLE D’INFORMATION N°325-h.418Kx
(libre mais quand même un peu autocensurée)

la der des der 1 – Qu’est-ce que le C.A.T.?
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Marseille : nouvelles et programme du squat CAT

Salut à tous, ici Marseille.

Comme vous, nous avions l’habitude des mois de mai qui commencent mollement. Après quoi on allait à la plage.

Cette année ça s’annonce plus chargé: ça pue la marée noire au fond des urnes et les gens flippent que la plage soit sous les pavés.

LE 3 MAI
Procès du Cat

Concernant la saga juridique du CAT, si vous avez raté le dernier épisode — le procès prévu le 19 avril — c’est pas grave il ne s’est rien passé. En revanche vous avez peut-être raté une bonne soirée de soutien qui avait lieu la veille. Comme la justice est facétieuse, le procès devrait avoir lieu le 03 Mai au petit matin. Ni les reports précédents, ni l’éventualité d’un nouveau report n’ont pas endormi la résistance des occupants. D’autant plus éveillée que le jugement d’une autre maison occupée à Marseille (Nazjdom) vient de tomber: deux mois de délai seulement!
Donc rejoignez nous: le soir, à 21h, spectacle Pescatune. De l’humour!
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Marseille: Une intersquat émaillée d’incidents policiers à l’Huilerie Occupée

Du 30 novembre au 2 décembre, l’Huilerie Occupée a acceuilli la troisième rencontre du réseau intersquat francophone.

L’Huilerie Occupée, c’est un squat à Marseille, ouvert depuis près de deux ans. Espace de vie, de débats et de rencontres, c’est aussi un lieu d’activités, par le biais de ses ateliers vélo, vidéo, de son labo photo, de son infokiosk, de sa salle de concert/débats/auberge espagnole ou encore de son garage mécanique. Menacé-e-s d’expulsion suite à une décision de tribunal, les habitant-e-s et autres impliqué-e-s ont choisi de se défendre et de refuser la logique d’expulsion, en maintenant l’occupation et en sécurisant l’espace contre les attaques policières.

L’intersquat francophone, c’est un réseau relativement informel de squatteurs, de squatteuses et de sympathisant-e-s. Qu’ilelles vivent dans les squats, s’y impliquent ou mènent des luttes qui les rejoignent, les participant-e-s se sont jusqu’ici donné l’occasion, par ces rencontres, de rompre l’isolement géographique et les limites de la communication virtuelle pour se rencontrer, s’informer, confronter des points de vue et réfléchir ensemble sur nombre de questions qu’amènent leurs diverses pratiques.

Le but de ce troisième épisode était notamment d’approfondir la question de l’identité de cette intersquat, ou plutôt de définir ce que toutes ces personnes, fortes de pratiques, de cultures militantes et d’environnements différents pouvaient espérer réaliser ensemble. Egalement au programme : la question de la légalisation ainsi que celle de la résistance à une expulsion, agrémentées d’ateliers & d’échanges de savoirs. Cependant, on ne retiendra pas de grande avancée organisationnelle, théorique ou même pratique de cette intersquat, tant l’objet premier de la rencontre fut escamoté par la nécessité de répondre à des situations d’urgence, et tant les modes d’organisations, les cultures de parole des un-e-s et des autres différaient.
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Marseille : Violences policières, arrestation arbitraire et tentative d’expulsion au squat de l’Huilerie Occupée

Huilerie Occupée,
15 boulevard Montrichet,
13001 Marseille.
Contact : 0699850352

Samedi, 2 décembre avait lieu une soirée publique (concert) à l’Huilerie Occupée dans le cadre d’une rencontre intersquat francophone. Cet espace collectif aux activités polyvalentes investi depuis mars 2000 permet de répondre aux besoins d’hébergement de personnes, d’ateliers permanents (vélo, sérigraphie, son…) et de rencontres ponctuelles (restos, projections, concerts). Le lieu est à présent menacé d’expulsion.

Lors du concert de samedi vers 2h00 du matin, une brigade de police est intervenue sous prétexte de tapage nocturne.

Elle a immédiatement tentée d’interpeller les personnes présentes devant le lieu en faisant usage de la violence. Les policiers ont matraqué de nombreuses personnes dont certaines ont été blessées : 3 personnes ont eu des blessures ouvertes suite à des coups de matraque sur le visage, une autre a eu le bras cassé. Ensuite, les policiers ont tenté de pénétrer dans le squat par la force. Face aux menaces explicites des forces de l’ordre, pour empêcher une expulsion illégale et protéger les personnes présentes (environ 200), les habitant-es ont barricadé les portes de leur domicile.

Dans les minutes qui ont suivi, de très nombreux effectifs de police (environ 100 policiers de la Bac, CRS ou encore pompiers) ont bloqué les rues adjacentes. Des policiers en civil ont tiré des balles en caoutchouc sur les personnes présentes aux fenêtres.
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