Montpellier: Renvoi du procès du Grraou au 23 juin

  Montpellier: Renvoi du procès du Grraou au 23 juin


Salut à vous!

Ce matin [9 juin 2005] nous étions assignés au Tribunal pour la procédure d’expulsion, mais on a négocié 15 jours de plus pour mieux se préparer… donc c’est le 23 juin qu’on plaidera notre cause. On a quand même fait un petit déjeuner devant le palais de jusitice où une trentaine de camarades sont venus nous soutenir (woaw! merci à vous!). Les crèpes et la confiture étaient bien bonnes, l’infokiosque a une nouvelle fois été vidé…

Un truc bizarre: les habitantes et habitants sont assignés devant le tribunal d’instance, comme le prévoit la loi depuis cette année, tandis que notre association est assignée devant le tribunal de grande instance… On ne sait pas trop où veut en venir la SERM (le proprio, aux mains de chers élus chochialichtes), même le président du TGI n’a pas trop compris. Avec un peu de chance, les deux présidents seront un peu vexés d’être ainsi saisis en même temps, et nous soutiendront…

Sinon, pour en revenir à nos tentatives de dialogue, elles en sont au point mort. Nos actions de la semaine passée (voir le message précédent) nous avaient permis d’obetenir un rendez-vous avec des responsables de la SERM lundi. On y est allé pour nous entendre traités de « grains de sable » qui bloquent toute l’opération Grand Coeur. Ainsi, en squattant 4 appartements, on empêcherait la réhabilitation de 1500 logements (dont 500 sociaux)! S’ils nous recevaient, c’était seulement parce qu’ils y avaient été contraints par des pressions politiques… Une politique qu’ils ne pratiquent d’ailleurs pas, nous ont-ils assuré, tout en se vantant de mener un projet social… ichte? Bref, la réunion a été l’occasion pour eux d’enchaîner les contradictions, pour mieux nous faire comprendre qu’ils en avaient rien à foutre de nous. Ils ne peuvent rien faire et on devrait s’adresser aux politiques (ces derniers nous avaient dit l’inverse…). Alors nous, on a proposé une réunion avec eux et les élus pour qu’on sache vraiment qui décide. Mais finalement, même si les élus le leur demandait, ils ne reviendront jamais sur leur décision. C’est beau! Les élus possèdent une entreprise sur laquelle ils n’ont aucun contrôle! Bon. On ne va pas raconter plus en détail, vous avez compris la teneur de ce rendez-vous. On se dit qu’on a eu de la chance que les politiques leur ait recommandé d’avoir une oreille attentive…

Du coup, comme on a l’impression d’être des balles de tennis, on attend le match sur le cour du palais de justice. D’ici là, on va essayer de remettre la pression sur la mairie qui reste la chef… On sait que les politiques ne sont sensibles qu’à l’opinion publique… c’est-à-dire aux médias… Et on va sûrement refaire un repas de quartier le dimanche précédant l’audience, le 19 (à confirmer).

Voilà pour les nouvelles. On en profite pour saluer les 400 couverts qui viennent de connaître un sort particulièrement injuste. Bon courage les ami-es, on espère que vous allez pouvoir renverser la tendance! Et puis salut à tous les espaces de liberté!

Grraou !


Montpellier: La pression c’est plus efficace que les courriers recommandés

  Montpellier: La pression c’est plus efficace que les courriers recommandés


Salut!

Vous savez peut-être que nous sommes assignés au TGI de Montpellier le 9 juin 2005 à 8h30.

Nous avons voulu savoir pourquoi cette procédure a été lancée sans aucune tentative de dialogue, alors que nous avions envoyé des courriers de propositions de conventions de prêt aux élus, administrateurs de la SERM (propriétaire). Nous avions eu une seule réponse, de Mandroux, maire de Montpellier, qui disait transmettre à Dombre Coste, adjointe du quartier.
Nous espérions autre chose avant l’assignation, d’autant qu’un voeu a été voté contre les expulsions il y a deux mois et que Dombre Coste affirme qu’elle s’engage à dialoguer (pas devant nous, dans la presse).

Comme Dombre Coste n’a pas voulu nous recevoir en rendez-vous, parce qu’elle estime n’avoir rien à voir avec la SERM, nous sommes allés quand même voir à la Maison de la démocratie, lieu où elle reçoit théoriquement le jeudi, et lieu que nous connaissions pour y avoir effectué une action de soutien aux 400 couverts [voir http://squat.net/fr/news/montpellier250205.html]. Elle n’était pas là, et on n’a pas pu avoir un papier écrit où elle disait son incompétence (et dans ce cas: pourquoi Mandroux nous renvoie vers elle?). Alors on est allé à la mairie, directement à l’étage du cabinet du maire, où on nous a d’abord dit que personne n’était disponible. Et comme on a expliqué qu’ils sortiraient, finalement, la réunion qui était censée y avoir, n’existait pas: le directeur de cabinet s’est pointé. Il nous a promis qu’ils avaient fait pression sur la SERM pour qu’on ait un rendez-vous avant le procès, et qu’ils aient une écoute attentive…

Résultat: en rentrant, le téléphone sonne: « bonjour, c’est la SERM, on vous propose un rendez-vous… » C’est lundi. Comme quoi, le trouble de leur tranquilité est plus efficace que les courriers recommandés. On a compris (on le savait déjà). On a plein d’idées…

Quant à ce rendez-vous, on sait pas trop ce qu’ils vont nous dire. Il est évident que si des négociations commencent, va falloir qu’ils retirent leur plainte, parce que ça se fait pas en une réunion. La délégation devra rendre compte auprès du collectif. D’autre part, pas question de payer un loyer vu l’état des lieux (on se demande comment des gens pouvaient le faire il y a encore seulement un an: c’est pas insalubre, mais pas louable du tout). Voilà où on en est. Pour l’instant on maintient évidemment le rendez-vous devant le tribunal (c’est place Pierre Flotte), on amène du petit déj’, vous pouvez aussi. Et puis de quoi patienter dans la bonne humeur, parce que on risque de pas passer avant 10-11 heures…

En attendant, vous pouvez envoyer des lettres de soutien (d’insultes), à eux et à nous, pour montrer qu’il y a plein de monde qui nous aiment bien.

grraou [at] no-log [point] org
contact [at] serm-montpellier [point] fr
mtp [point] quotidien [at] ville-montpellier [point] fr

Grraou!


Montpellier: Ils veulent expulser le Grraou !

  Montpellier: Ils veulent expulser le Grraou !


Surprise, surprise…

Et ce qui devait arriver arriva…

Et oui, hier matin [24 mai 2005] nous avons eu la désagréable surprise de se faire réveiller de façon bien matinale (avant 11h!!!) par un huissier, venu nous remettre des assignations en référé pour nous expulser.

Nous passons donc le 9 juin à partir de 8h30 (!!!) au TGI de Montpellier.
Et bien sûr nous organisons un rassemblement petit-déj pour l’occasion.

On aurait presque pu y croire: le 30 mars dernier la mairie votait un voeu contre les expulsions. Faut croire que ce n’était qu’une opération de com… Tout comme le blabla sur la démocratie participative. Il y a un mois, la maire de Montpellier nous écrivait qu’elle avait bien reçu notre lettre et qu’elle transmettait à son adjointe chargée du quartier (laquelle déclarait dans le journal municipal avoir la volonté de dialoguer, de travailler avec les associations et tous les acteurs du quartier, blablabla…). Nous attendions donc que cette dernière nous contacte… Mais c’est un huissier qui est venu!

On va quand même essayer d’obtenir des délais auprès du tribunal, parce que la mairie aurait quand même pu discuter avant de nous trainer en justice, et qu’en plus elle a une responsabilité en matière de logement social. Et en plus, ils affirment que notre démarche est uniquement politique et qu’on veut empêcher de mener comme ils le veulent l’opération géante de réhabilitation du centre ville (comprenez: on rachète les immeubles pourris, on reloge les gens pauvres en banlieue, on retape les immeubles et on les refile aux bailleurs privés et publics pour loger des gens bien comme il faut, qui ne font pas la fête le soir dans la rue, qui ne donnent pas l’impression que Montpellier est une ville nord-africaine). Certes c’est vrai qu’on n’aime pas ça. D’ailleurs, s’ils nous virent, on resquattera.

Mais ils oublient un peu vite qu’au delà du discours politique, le Grraou est aussi le logement de plusieurs personnes qui n’ont pas assez de fric pour payer des loyers (le fait que ces gens ne VEULENT pas payer de loyer n’empêche pas le fait qu’ils ne PEUVENT pas en payer de toutes façons… Car bien sûr, les squatteureuses du Grraou ont une deuxième manie: ils n’aiment pas travailler… Donc pas d’argent pour les loyers… Et oui! tout est lié!).

Voilà voilà…
Donc on prépare le procès…
En attendant, vous pouvez envoyer des lettres de soutien (d’insultes), pour montrer qu’il y a plein de monde qui nous aime bien. Envoyez-les à eux et à nous…
grraou [at] no-log [point] org
contact [at] serm-montpellier [point] fr
mtp [point] quotidien [at] ville-montpellier [point] fr

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NB: Nous vous rappelons que le repas de quartier du mois de mai a lieu dimanche 29, rue du plan de l’olivier à partir de 13h… Bienvenue à toustes!

Grraou!


Montpellier: Quelques nouvelles du Grraou

  Montpellier: Quelques nouvelles du Grraou


Bonjour à toustes!

Nous avons le plaisir, d’une: de vous proposer un nouveau repas de quartier le dimanche 24 avril 2005, rue du plan de l’Olivier à Montpellier, et de deux: de vous donner des nouvelles, parce que les choses se sont un peu accélérées ces derniers temps.

Donc d’abord, un nouveau repas de quartier festif et subversif aura lieu dimanche à partir de midi rue du plan de l’olivier à Montpellier, avec plein de surprises! (à manger, à boire, de la lecture, de la musique comme d’hab’ et pis aussi concours de billes, atelier calligraphie… et ptet même une projection vidéo!)

Pour ce qui est des news…
Cela va faire trois mois que le Grraou est ouvert, et figurez-vous que le propriétaire en a mis plus de deux avant de se rendre compte de notre existence! C’est donc pour ça qu’on n’a pas trop communiqué notre adresse. Maintenant plus de problème! On est au…. 3, rue du Refuge! à Montpellier donc, et notre téléphone, pour nous prévenir si vous voulez passer, c’est le 04 67 55 96 73.

Un collectif d’une dizaine de personnes a donc pris possession de l’immeuble, ayant besoin de logement et/ou d’espace pour y développer des activités, réaliser des envies, vivre en collectif. Domicile principal pour 5 personnes, cet immeuble comportant 4 pièces et 3 cuisines a également servi depuis son ouverture de refuge temporaire pour des personnes en situation d’urgence, ou pour des personnes de passage, venues d’Allemagne, de Romans, de Paris, de Marseille, de Nice ou de Grenoble, puis repartant. Des collectifs tiennent leurs réunions dans une pièce commune, une zone de gratuité permet de stocker des objets trouvés ou donnés pour que d’autres personnes trouvent ce dont elles ont besoin, et surtout, une vraie dynamique sociale s’est créée avec le voisinage, avec des repas de quartier tous les mois (dimanches 20 février, rue de la verrerie, et 20 mars, rue du berger), des visites de plus en plus régulières de la part de voisins.

Ce n’est que le mercredi 23 mars qu’un employé de la SERM s’est apperçu de l’occupation de l’immeuble, c’est-à-dire au bout de deux mois, ce qui montre le peu d’intérêt de l’entreprise pour l’immeuble.

Mais au fait, la SERM, c’est quoi?
La Société d’équipement de la Région Montpelliéraine a été crée en 1961 pour réaliser les grands projets urbains de la ville de Montpellier et son agglomération: La Paillade, Port Marianne, Odysseum, Antigone, l’aéroport, la patinoire Végapolis, le commissariat de police, la piscine olympique, la bibliothèque centrale, la planétarium Galilée, Euromédecine, le Musée Fabre, le Corum…
Les actionnaires principaux de la SERM sont la ville de Montpellier (41,38%, qui préside la SERM en la personne de Robert Subra), l’agglomération de Montpellier (27, 61%) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour 17,03%, « une institution financière publique, en charge de missions d’intérêt général qui lui sont confiées par l’Etat et les collectivités territoriales. » ( http://www.caissedesdepots.fr). Ces trois organismes détiennent ainsi 86,02% de l’entreprise. Si l’on ajoute les autres institutions publiques, (département de l’Hérault, commune de Palavas, CCI, la société centrale d’équipement du territoire (branche de la CDC), le total atteint 89,20%. Avec la Caisse d’épargne (banque quasi-publique, dont la société locale d’épargne est présidée par François Delacroix qui cumule avec la fonction de directeur de cabinet de Georges Frêche) et la SOMMIMON (entreprise montpelliéraine présidée par l’agglomération), ce total atteint 96,19%. Et le résidu appartient à d’autres banques (Dexia, Crédit Mutuel, Crédit Foncier, Crédit Lyonnais).

La situation n’est donc pas celle d’une atteinte à la propriété privée.
C’est au contraire une solution trouvée pour faire face à la crise du logement à laquelle les pouvoirs publics (tous impliqués dans la SERM) n’apportent pas assez de réponse, ni quantitativement (10,3% des logements sont sociaux en Languedoc Roussillon, alors que la loi SRU en fixe 20%, 75000 demandes en attente et 36 mois d’attente en moyenne), ni qualitativement (aucune solution d’habitat collectif alors que la même loi indique que les politiques d’aide au logement doivent être de nature à assurer la liberté de choix de son mode d’habitation).

La SERM est notamment au coeur de l’opération Grand Coeur, et c’est dans ce cadre qu’elle a pris possession de l’immeuble où nous sommes aujourd’hui. Pourtant, la personne que nous avons vue n’a pu aucunement nous dire quelle serait la nature des futurs appartements qui y seraient faits (public, privé conventionné ou pas…). La seule chose que nous savons c’est qu’ils considèrent que des travaux sont à faire avant de mettre l’immeuble sur le marché, bien qu’il ne soit pas en état de péril (et nous confirmons que si son état le rend impropre à la location, il reste parfaitement vivable).

En attendant que le propriétaire se rende compte de notre présence nous nous sommes surtout attachées à soigner notre communication avec les voisines et voisins. Voici ce qu’on peut trouver d’afficheé sur notre porte (magnifiquement repeinte en rouge et noir):

Chers voisins et voisines !

Depuis plus de deux mois maintenant, comme vous avez sûrement dû vous en rendre compte, est ouverte ici une maison populaire de quartier, le Grraou.

Une maison populaire de quartier ?

D’autres diront qu’il s’agit d’un squat. Nous ne récusons pas ce terme.
Mais il y a tellement de formes différentes de squat, que la formule maison populaire de quartier peut permettre de mieux comprendre la raison d’être de cette habitation. Et surtout, qu’elle sera ce que nous en ferons, ensemble !
Ce n’est pas, seulement, un endroit que nous avons ouvert afin de permettre à certains-es d’entre nous de ne plus être à la rue. C’est aussi et surtout, nous l’espérons, un endroit où les gens pourront se rencontrer, mener à bien des projets collectifs. De par cette démarche nous voulons renouer avec des formes de solidarité qui disparaissent, voire qui sont maintenant punies par la loi.
Ce lieu, c’est un espace qui rend possible des ateliers, artistiques ou créatifs, ça peut être un atelier sur les graines et la biodiversité, de la peinture, la construction d’un four solaire… Tout ce que chacun est chacune a envie de faire.
C’est un espace où sont possibles des moments de convivialité, de débat, de discussions, de réflexion sur des savoir-faire, sur des savoir-vivre…
C’est une maison pour nous tous qu’on peut faire vivre par nous tous.

À l’heure qu’il est, nous sommes en train de mettre en place une zone de gratuité, c’est-à-dire un espace où chacun est chacune peut y déposer des vêtements, de la vaisselle, des outils… en bref, tout ce qui pourra servir davantage à d’autres qu’à soi-même, et chacun-e peut aussi récupérer ce qui l’intéresse, hors de tout commerce marchand.
Nous avons aussi récupéré et mis en commun du matériel avec lequel nous avons constitué un ordinateur, qui, dès que possible, sera ouvert à tous et à toutes, pour favoriser un usage collectif des biens. Un accès à Internet sera peut-être possible.
Un Infokiosk — ensemble de brochures d’information alternative — est déjà consultable, et fonctionne par le système du Prix Libre, ainsi qu’une petite bibliothèque en devenir.
Enfin, des projections de films suivies ou non de débats verront bientôt le jour, et libre à chacun-e de proposer des cassettes-vidéos à visionner ou des discussions…
Peut-être pourrons-nous mettre en place si des personnes sont intéressées, un système de récupération du compost -et son utilisation-, une ludothèque pour les enfants, un atelier bricolage, un journal d’information et d’expression autogéré…

Alors que le centre-ville est historiquement un quartier populaire, la politique actuelle vise à le rendre attractif pour les couches aisées de la population. D’où la piétonisation, le projet « Grand Coeur », qui incite à des rénovations qui font grimper les loyers à des niveaux inaccessibles pour ceux qui n’ont pas d’emploi, ou un faible revenu…
En attendant des bâtiments entiers restent vides, en attendant l’investisseur qui les transformera en résidence de haut standing, en attendant la nouvelle idée mégalomane que la mairie trouvera pour les utiliser.
Résultat : la ville se meurt et notamment de ce côté-ci de la rue de la Loge. L’ancienne école de chimie est un bon symbole de ce gâchis, on peut imaginer le nombre de personnes sans logement qui pourraient y habiter, le nombre d’activités qui pourraient s’y dérouler.

En attendant, le Grraou se remplit et c’est un peu là une contre-attaque à ce cours des choses. D’un espace vide éteint sans vie, nous voulons faire un lieu accueillant pour toutes celles et ceux qui ne veulent pas rester isolés-es, séparés-es les uns des autres. C’est un endroit où on pourrait être tout simplement bien, dans un espace vivant plutôt que vide, accueillant plutôt qu’éteint, de rencontres plutôt que d’isolement. La réussite de ce projet dépend donc, aussi, de vous, de votre envie à tous de faire vivre le quartier, de le rendre encore plus convivial et agréable à vivre, de rencontrer ses autres habitants, nos voisins et voisines…

Seulement (nous sommes toujours sur Terre), un envoyé de la SERM puis un huissier sont passés nous rappeler que nous risquons l’expulsion, tout en acceptant de discuter et en se montrant ouverts à d’éventuelles négociations…
C’est pourquoi depuis notre arrivée nous travaillons sur un dossier juridique, qui, on l’espère nous aidera à expliquer et à défendre nos positions concernant la misère du logement à Montpellier comme partout, notre volonté de construire des projets participatifs de quartier et notre devoir de réappropriation de l’espace public.

Si vous estimez que cela vous concerne aussi ou que nous méritons un soutien, vous pouvez apportez votre aide en remplissant une attestation de voisinage qui n’engage que votre parole, et qui nous servira à prouver que ce lieu était vide et que notre présence vous semble justifiée, et non nuisible. Une photocopie recto-verso de votre carte d’identité sera nécessaire pour que le tribunal accepte vos attestations. Merci à vous, les attestations sont à demander aux personnes présentes lors de votre passage, (préférez l’après-midi), sinon laissez-nous un mot sous la porte avec votre adresse, nous passerons vous les donner.
Important : le temps presse ! Merci à vous.

Après les deux premiers repas de quartier, qui nous ont permis de mieux nous connaître, pourquoi pas un troisième, accompagné d’activités et de discussions ? Des personnes du quartier ont déjà manifesté leur intérêt, libre à vous de proposer ce qui vous semble avoir sa place (lecture de contes, musique, poésie, subversion…)

A bientôt, et merci à ceux et celles qui nous ont dit qu’on avait la plus belle porte du quartier ; faîtes comme nous : repeignez la vôtre !

Les squatteur-euses du Grraou.

Dernière minute: nous venons de recevoir une lettre d’Hélène Mandroux, maire de Montpellier, qui dit seulement qu’elle transmet le courrier que nous avons envoyé à son adjointe déléguée au quartier centre…
Wait and see…
A bientôt
Grraou!!!

Les squatteur-euses du Grraou


Montpellier: Repas de quartier ce dimanche 20 mars

  Montpellier: Repas de quartier ce dimanche 20 mars


Cassons tout, même la croute!

Salut à toustes!
Après la réussite mémorable du repas de quartier du 20 février, bravant le froid pour une aprem des plus sympathiques…
Nous remettons ça ce dimanche 20 mars 2005, rue du berger à Montpellier.
Vous êtes invité-es à venir partager à manger, à boire, des lectures, de la musique, etc.
Ca sera bien, vu que maintenant on sait que les habitant-es du quartier sont vachement sympas (du moins celleux qui nous parlent…)
Et puis maintenant qu’il fait beau ce sera encore mieux!!
Grraou!

Grraou


France: Le point sur les actions de solidarité avec le squat des 400 couverts à Grenoble

Vendredi 25 février 2005, diverses actions de soutien à la traverse des 400 couverts (ruelle squattée à Grenoble) visant les mairies socialistes ou les locaux du PS ont eu lieu un peu partout. La volonté était de contribuer à un rapport de forces en faveur d’espaces d’autonomie et d’autogestion. Ce squat est menacé d’expulsion par la mairie PS de Grenoble. Les manifestations visaient au maintien des 400 couverts tout autant qu’à dénoncer la politique des mairies socialistes : tonnes d’expulsions de squats (comme par exemple la veille même de l’action, à Rennes, où le squat de l’Ekluserie a été expulsé, tandis qu’une semaine auparavant la mairie gauche plurielle du douzième arrondissement de Paris expulsait un squat ouvert depuis près d’une semaine) et d’expulsions de sans papierEs, politique sécuritaire et autres méfaits habituels quand on approche un peu de la social-démocratie…

—– LES 400 COUVERTS, C’EST QUOI, C’EST QUI ? —–
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Montpellier: Action de solidarité avec les 400 couverts…

Une trentaine de personnes ont investi la Maison de la démocratie à Montpellier aujourd’hui 25 février 2005. Face à la simple demande d’envoyer un fax de soutien aux 400 couverts (squat autogéré plein d’initiatives autonomes que l’on veut expulser) à la mairie de Grenoble, il a été répondu: « C’est pas possible. Si tout le monde se met à envoyer des fax et des machins, c’est l’anarchie ». « C’est du matériel privé. Ici, ce n’est pas public, c’est un service de la mairie ».
L’occupation a donc duré jusqu’à ce que les fonctionnaires et élus de ce jouet médiatique qu’est la Maison de la Démocratie acceptent finalement d’envoyer le fax. Read More

Montpellier: Repas-fête de quartier au Grraou le 20 février 2005

Bonjour à toustes!
Quelques nouvelles du Grraou…
Sachez que ça se passe bien pour nous. La semaine « même pas peur » nous a permis de rencontrer plein de gens poétiques et subversifs. Le carnaval a été l’occasion de jeter un char de la forme du Grraou sur Carmentran, et de le cramer impitoyablement!
Et comme ça va faire un mois qu’on existe, on propose un repas-fête de quartier, le 20 février, rue de la verrerie à Montpellier, à partir de midi!
Venez nombreuxes, avec à manger, à boire, de la musique et tout ce que vous voulez!

grraou [at] no-log [point] org

Montpellier: Ouverture du Grraou!

Bonjour,
j’ai le plaisir de vous informer de l’ouverture d’un Grand Refuge (Révolutionnaire) Anarchiste Ouvert à l’Unanimité (grraou – toute autre traduction autorisée…). Et c’est à Montpellier!
On a déjà un e-mail: grraou [at] no-log [point] org
On attend le téléphone.
Et on attend les ami-es impatient-es de faire plein de choses poétiques et subversives avec nous!
Première initiative à venir: un repas de quartier avec les voisin-es qui ont l’air vachement sympa, dans le contexte de la semaine « même pas peur », libre et gratuite, contre l’idéologie et les pratiques sécuritaires et pour la réappropriation de l’espace, qui aura lieu du 28/01/2005 au 6/02/2005 à Montpel (plus d’infos sur cette semaine: http://memepaspeur.topcities.com un peu de pub… même si c’est pas nous qui l’organisons).
Montpellier s’agite enfin… Grraou!!!!

Montpellier: un nouveau collectif pour l’ouverture d’un squat autogéré

Depuis quelques mois, un collectif nommé OQP s’est formé sur Montpellier et compte bien développer l’alternative politique d’un squat otogéré.

L’ouverture puis l’expulsion du secoue-watt des esquilles fut le premier d’une série de réquisitions que nous allons orchestrer. Read More

Montpellier: ni carton, ni prison… des logements!

63.500 adultes, accompagnés de 16.000 enfants âgés de moins de 18 ans étaient sans-domicile, au cours du mois de janvier 2001 en France métropolitaine (INSEE 01/2002). Ils et elles sont soit à la rue, soit, hébergés dans des centres et logements d’urgence. Un quart d’entre eux n’a jamais eu de logement personnel; 60% sont des jeunes de moins de 30 ans. Le problème du logement touche en premier lieu les plus démunis, sans épargner les personnes à faibles ressources.

La plus grande difficulté aujourd’hui pour accéder à un logement, réside essentiellement dans l’impossibilité pour les locataires de répondre aux exigences excessives des bailleurs. Deux mois de caution auxquels s’ajoutent généralement un mois de frais d’agence, plus des garants physiques se portant caution, sont des demandes courantes. De plus les bailleurs refusent de louer quasi systématiquement aux bénéficiaires du FSL (Fond de Solidarité au logement).

De telles mesures ajoutées aux sélections abusives des organismes sociaux chargés de la gestion et de l’attribution de logements réservés aux personnes en difficultés économiques, ainsi que la réduction des capacités d’accueil, poussent inexorablement de plus en plus de personnes vers la rue. Montpellier n’échappe sûrement pas à cette situation générale, le problème y est même plus marqué qu’ailleurs.
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Montpellier: un membre du Carnaval des Affamés en justice

Mercredi 20 novembre, un militant montpelliérain compassait devant le tribunal correctionnel de Montpellier.

Les deux premiers texte ci-dessous reviennent sur l’audience, suit un tract du Carnaval des Affamés.

Les forces de l’ordre m’ont empêché d’entrer dans le tribunal, je suis donc resté à l’extérieur avec bon nombre de personnes venu en soutien à Philippe.

vincent
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Montpellier : double expulsion du Carnaval des Affamés

Salut,

Jeudi 18 juillet,à sept heures, la police est entrée dans le Foyer de St-Vincent-de-Paul pour expulser la quarantaine de résidentEs. L’évacuation s’est passée dans le calme, une assistante sociale était là pour prendre en charge les cinq familles avec enfants. Pour seule solution, elle les a orienté vers les bureaux de l’SSAE (Service Social d’Aide aux Emigrants)où ils ont été relogés dans des hôtels minables du centre ville pour trois familles jusqu’à lundi matin et la CIMADE a pris en charge deux familles avec des enfants en bas âge sur leur lieu d’accueil déja saturé à Béziers.

Seuls deux militants n’ont pas pu être délogé des arbres d’un jardin adjacent au foyer appartenant au rectorat, action de résistance ayant pour but de dénoncer l’absence de réponse cohérente des services sociaux et de l’état.

L’après-midi, nous avons fait une action à la DDASS où délégation du collectif a été reçu par le Directeur. Si l’intérêt de notre action n’est pas remise en question par rapport à l’absence de structures et de finances, le directeur n’a aucune solution à proposer pour le relogement durable des familles hormis l’ouverture de nouveaux lieux d’occupation…
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Montpellier : communiqué de presse du Carnaval des Affamés

CRIMINALISATION DES MOUVEMENTS CITOYENS SOLIDAIRES ?

L’expulsion du Foyer Saint-Vincent-de-Paul du jeudi 18 juillet a conduit à l’hébergement de fortune et temporaire (pour 4 jours!) des familles et mis à la mise à la rue des autres occupants. Ces derniers, se trouvant dans l’obligation de trouver un refuge, ont décidé de se rendre dans le jardin mitoyen au Foyer, propriété du rectorat. Cette occupation, certes illégale, s’est déroulée sans effraction ni détérioration.

Suite à une plainte du rectorat, la police est intervenue pour « flagrant délit d’occupation » à l’heure de la préparation du repas. Munis de cutters, matraques et gaz lacrymogènes, ils ont frappé, matraqué les occupants et gazé en plein visage l’un d’entre eux. Après avoir renversé la nourriture à terre, ils se sont attaqués au matériel collecté grâce aux dons des sympathisants : gazinière défoncée, trépied à gaz fracturé, matelas découpés, sacs éventrés tente déchirée, vaisselle cassée. L’ensemble des occupants a ensuite été interpellé, menotté, emmené au commissariat et fiché (empreintes et photos : contrôle social oblige!).
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Montpellier : le Carnaval des Affamés menacé d’expulsion…

A DIFFUSER LARGEMENT

Pour éviter l’expulsion, il faut mettre la pression sur la préfecture car c’est elle qui va ordonner l’expulsion. Pour cela, nous proposons uunn « harcèlement téléphonique ».

– Appelez le : 04 67 61 61 61 (c’est le standard)
– Demandez Mme Schmidt, la directrice de cabinet.
– Si vous ne l’avez pas, insistez pour avoir un interlocuteur – Demandez que le préfet n’expulse pas le carnaval des affamés mais qu’il accorde un délai et dites que vous voulez être tenu au courant de sa décision.

<>POINT IMPORTANT :
S’ils vous rétorquent qu’ils ne peuvent pas faire autrement car l’occupation est illégale. sachez qu’ils ont leur part de responsabilité car le préfet a autorisé la vente pour que le foyer devienne un hôtel de luxe et qu’il est de son pouvoir d’accorder un délai.
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