Menacé d’expulsion depuis plusieurs mois, le Pamplemousse a été « pressé » ce matin par de nombreux policiers, qui avaient fait appel, pour l’occasion, au GIPN (Groupement d’Intervention de la Police Nationale).
Alertée depuis longtemps de la volonté de résistance des occupants, la préfecture a tenté une attaque surprise. C’est donc vers 9h30 du matin que des cagoulés du GIPN se sont simultanément attaqués à la porte et aux volets, en même temps qu’une échelle était déployée pour atteindre le deuxième étage et que d’autres policiers braillards braquaient des armes à feu en direction des personnes aux fenêtres (en criant « bouge pas, connard ! »).
Très vite à l’intérieur, ceux-ci ont plaqué les occupants au sol, les ont menottés puis sortis pour prendre leurs identités. Il leur fut ensuite possible d’aller récupérer quelques affaires, avant que les maçons ne se lancent dans la condamnation des issues du bâtiment.
Les occupants furent ensuite relâchés, mais le périmètre demeure bouclé par des fourgons de police.