Paris: Derniers concerts avant expulsion définitive pour la Miroiterie ?

Article publié le 5 octobre sur le blog Parisian Shoe Gals.

Art & Music : La Miroiterie – 88 rue de Ménilmontant – Paris 20 – Derniers concerts avant expulsion définitive

La Miroiterie est un des derniers lieux de culture populaire autogéré et alternatif à Paris. En sursis depuis 2007, depuis le rachat des murs par un groupe d’investissement, les résidents sont sous le coup d’une expulsion effective à dater du 15 octobre 2012. C’est en 1999 que s’installe au 88, rue Ménilmontant ce squart (contraction de squat et art). Sa nature même est de disparaître un jour mais depuis 13 ans, cet endroit unique a pris une place importante dans la vie du quartier et de ses habitants, âme du petit village, esprit de Ménilmontant.

Héritière de la culture underground, alternative et punk des années 80, la Miroiterie est entièrement autonome, ne dépendant d’aucun label ou d’une grosse régie de l’industrie artistique. A la fois salle de concert, galerie, atelier et lieu de vie, ce cadre unique favorise le développement d’une poétique dissidente qui s’exprime picturale, plastique, musicale sous l’impulsion de ses habitants, 30 personnes dont 12 plasticiens, 8 musiciens et 10 résidents aux vocations diverses de toutes origines France, Angleterre, Italie, Brésil, Maroc, Japon, Guatemala, Mexique… Read More

Paris: Manif de soutien au 260, le 8 septembre 2012

Au début de l’année 2012, plusieurs collectifs de mal-logés, de chômeurs et précaires se rassemblent pour répondre collectivement au problème du logement. Après avoir occupé plusieurs bailleurs sociaux et mairies pour demander des relogements, l’assemblée décide de ne plus attendre et de prendre un bâtiment.

Depuis le 8 juin 2012, nous occupons un immeuble vide depuis 2010, appartenant à Toit et Joie, bailleur social de la Poste, situé au 260 rue des Pyrénées. Une cinquantaine de personnes y vivent, familles, célibataires, enfants, mal-logés, sans logis…
Suite à la perturbation d’un meeting de Cécile Duflot, entre les deux tours des élections législatives, nous avons été reçus au ministère du logement. Les élections passées, le ministère a rompu tout contact.
Nous avons dû lutter pour obtenir l’eau et nous n’avons toujours pas l’électricité. ERDF était prêt à nous fournir le courant mais la mairie du 20e s’y est opposée. Read More

Paris: Expulsion du 64 rue des cascades, et interpellations lors de la marche contre l’expulsion du 260 rue des Pyrénées

A Paris, l’été se veut répressif, sans surprise.

Vendredi 10 août, 20e arrondissement:

Vers 8h du matin, le squat du 64 rue des cascades se fait expulser par de nombreux flics. Intervention assez speed, mais aucune arrestation à déplorer.

Dans l’après-midi, avait lieu une marche contre l’expulsion du 260 rue des Pyrénées:
Tout était calme, mais quatorze personnes ont été interpellées et embarquées par les flics, emmenées au commissariat du 11e arrondissement. Au départ arrêtées pour « manifestation illégale » alors qu’il s’agissait à ce moment-là d’une simple distribution de tracts au métro Ménilmontant…

Paris: Vendredi 10 août, marche des habitant.e.s du 260

Marche des habitant.e.s du 260 rue des Pyrénées pour le maintien de l’occupation, contre le harcèlement permanent de la mairie du 20e et de la préfecture.

– Pour le maintien de l’occupation du 260
– Pour l’occupation des logements vides
– Contre la mairie qui tente par tous les moyens de nous expulser pendant l’été

Rendez-vous vendredi 10 août, à 13h, devant le 260 ! Read More

Paris: Communiqué des habitants du 260 rue des Pyrénées suite à l’opération de police du 3 août 2012

Ce matin à 8 heures, des CRS et autres flics sont entrés au 260 rue des Pyrénées en forçant la porte. Ils ont ensuite défoncé l’intégralité des portes des chambres et ont insulté et brutalisé les habitants, les menaçant avec diverses armes (tasers, flash balls, etc.). Ils sont restés une heure dans le bâtiment, accompagnés d’un architecte venu vérifier s’il n’y avait pas de péril (c’est-à-dire si le bâtiment ne risque pas de s’effondrer ou de brûler) et s’il n’y avait pas de branchements sauvages, ainsi que d’un huissier venu recenser le nombre d’habitants.

Ils ont également pris les effets personnels de certains habitants, ont pris des photos et autres renseignements sur l’occupation des lieux, les convictions politiques des habitants, etc. Ils cherchent manifestement tous les prétextes pour nous expulser. Read More

Paris: Marche des habitant.e.s du 260 rue des Pyrénées, le 21 juillet 2012

Samedi 21 pour soutenir les habitant.e.s, marche vers la mairie, à partir de 13h devant le 260

Bonne nouvelle, la gauche est au pouvoir !!!

Les habitants du 260 rue des Pyrénées viennent d’essuyer un refus d’obtenir l’électricité du fait de l’opposition de la mairie du 20e. En effet, alors que l’entreprise ERDF était d’accord pour nous fournir l’électricité, la mairie du 20e propriétaire du réseau refuse le raccord.

Depuis le début de l’occupation les habitants se font promener par les pouvoirs publics. Read More

Paris: Des nouvelles du 260 rue des Pyrénées

Le mercredi 20 juin au matin, une cinquantaine de personnes de l’Assemblée des mal-logés acharnés et précaires ainsi que des habitants du 260 rue des Pyrénées ont occupé la mairie du 4e arrondissement pour obtenir le retrait de la procédure concernant l’immeuble de la rue des Pyrénées et la pérennisation de son occupation, le relogement de tous les mal-logés et la création de lieux collectifs pour s’organiser et lutter contre la misère.
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Paris-banlieue: Casse-toi, pauvre !

En langage administratif, la chasse aux pauvres s’appelle PNRQAD (Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés) : le plan est appliqué par les organes de l’État (préfectures, régions, départements, municipalités), coordonné par ses services (agences d’urbanisme, services sociaux, etc.), en association avec le Capital (promoteurs, sociétés immobilières, groupes financiers, investisseurs) et ses sous-traitants (architectes, proprios, agences de communication, etc.) Le but : « Requalifier le PPPI (Parc privé potentiellement indigne) », déterminé à partir de données croisées extraites de quatre fichiers (taxe d’habitation, impôt sur le revenu, propriétaires et propriétés). « La méthode est appuyée sur l’idée qu’un logement vétuste dont l’occupant dispose de ressources modestes a une probabilité plus grande d’être indigne. » Read More

Paris: Rendez-vous pour action de solidarité avec le 260 rue des Pyrénées, ce jeudi midi

C’est la crise, partout on nous le dit et tous les jours on la ressent. Mais pour certains ça fait longtemps que c’est la crise, la crise du quotidien : s’entasser dans un logement trop petit et insalubre, se faire expulser parce qu’on a perdu son taf, prendre un crédit revolving parce qu’on est sans sous dès le début du mois, courir dans les transports en communs pour aller faire 2 heures de boulots par-ci par-là pour un quart de Smic, se faire enlever ses enfants parce qu’on a nulle part où habiter, se faire refuser une demande de HLM parce qu’on est sans-papiers, se faire radier du Pôle emploi et perdre ses allocations, ne plus pouvoir faire les courses dans son quartier parce que les commerces deviennent toujours plus chers et plus chics, se faire contrôler chez soi par un agent de la CAF et devoir se justifier d’arriver à survivre. Read More

Paris: Nouvelle occupation au 260 rue des Pyrénées

Nous n’avons plus le choix

Expulsés, mal-logés, énervés, chômeurs, précaires, enragés sociaux, nous occupons depuis quelques temps un ancien centre d’hébergement social, dans un immeuble appartenant à la Poste et vide depuis le 11 mai 2010, situé au 260 rue des Pyrénées dans le 20e à Paris. Face à la spéculation immobilière et à la discrimination, nous avons décidé d’agir. Nous avons trouvé une porte ouverte et posé nos bagages pour nous installer et créer un lieu de vie, d’auto-organisation et de lutte pour obtenir notre dû et dénoncer ceux qui pourrissent notre vie au quotidien. Nous sommes déterminés à devenir le cauchemar du pouvoir tant que nous n’aurons pas eu gain de cause. Nous vous appelons à venir nous rejoindre lors de nos assemblées (multicolore, sans parti ni étiquette) tous les dimanches à 17h00.

Les habitants du 260 rue des Pyrénées

Passez dans la soirée et demain, réunion à 19H00.

[Publié le dimanche 10 juin 2012 sur Indymedia-Paris. Sur l’immeuble a été accrochée une grande banderole, sur laquelle est écrit « Occupations ! S’organiser / Se loger ».]

Paris: Six mois après l’expulsion du 18 rue Olivier Metra…

C’est une maison que nous avons habitée quelques semaines. Nous nous sommes fait expulser le 14 octobre. Puis une GAV, un tour au dépôt et une convocation à la 10e chambre correctionnelle (le 16 novembre, reportée au 4 avril) pour « destruction du bien d’autrui en réunion » et « refus de se soumettre aux opérations de de relevé signalétique » (empreintes et photos). Rendu le 23 mai ; la propriétaire commence ses travaux [1], la police, la justice veille sur la propriété privée et remplit ses fichiers. Read More

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Paris: La mairie du 20e méprise les mal-logés !

Quelques dizaines de mal-logés ont investi la mairie du 20e, mardi dernier afin de réclamer des logements sociaux et des hébergements d’urgence. À peine se sont-ils présentés que la mairie a tenté de leur fermer ses portes, puis a ensuite fait appel à la police.

Il n’a été à aucun moment possible de faire part de nos revendications, pourtant fort modestes pour certaines d’entre elles (obtenir un rendez-vous, faire faxer une liste de mal-logés à des responsables du logement). Le message de la mairie est clair : elle ne discutera jamais avec quiconque si elle n’est pas en position de force, et si ses interlocuteurs ne sont pas à même de trahir ceux qu’ils représentent (comme des associations du type RESEL). Read More

Paris: A la fin de la manif inter-syndicale du 1er mai, place de la Bastille, rendez-vous sous la banderole « Un logement pour tous ! »

Rassemblement des précaires en colère, des mal logés acharnés, des expulsés d’ici ou d’ailleurs, des pauvres qui veulent foutre la misère…

Cette année la « fête des travailleurs » tombe entre les deux tours de l’élection présidentielle. Si les syndicats « ne veulent pas de confusion avec la campagne électorale », nous, on trouve que ça tombe plutôt bien. À gauche comme à droite, on nous promet le retour au plein emploi, des solutions pour le logement… Ha ! Ha ! Ha ! Ces belles promesses, on n’y croit plus, on n’y croit pas. Read More

Paris: Expulsion dans le 20e arrondissement, des logements vides ne doivent pas rester vides !

Jeudi 19 avril à 10h du matin, la police a expulsé les habitants d’une maison située au 17 rue du groupe Manouchian, dans le 20ème arrondissement. Dans cette maison, vide depuis 2003, des étudiants, des chômeurs et des précaires, galériens à plein temps, s’étaient installés depuis plus d’une semaine. Le titre de propriété c’est une société immobilière, TRADE Immobilier qui le garde dans ses bureaux, tout en ne faisant absolument rien du bâtiment. Dans la ville de Paris et notamment dans le 20ème arrondissement, le manque de logement est pourtant immense, suffisamment pour qu’il paraisse absurde que des logements soient laissés vides pendant que les loyers augmentent ou qu’on se trouve forcé de dormir à la rue. Read More

Paris: Récit de la manifestation du 17 mars contre les expulsions

Ce texte est un simple récit. Il ne prétend pas être parfait ni retranscrire l’ensemble des évènements ni leur exactitude. C’est un point de vue et les impressions du moment pour ceux et celles qui n’y étaient pas. Commentaires, photos et vidéos (visages floutés) bienvenues !

Arrivée à Alexandre Dumas à 13h10, une petite foule s’est déjà amassée sur le trottoir à gauche de la bouche de métro. Les gens se regardent et se saluent, commencent à discuter. Un camarade dit l’air un peu dégouté. « Ah… ya pas énormément de monde ». Un autre lui répond ironiquement « Patience, c’est pas le premier mai ». Il y a un peu moins de 200 personnes.

On fignole les préparatifs. Des gens ont ramené des autocollants couleurs sur plusieurs thèmes (squat/logement, mais aussi prisons, révoltes, grève, liberté de circulation et frontières, nucléaire, etc.) et des fumigènes.

Les banderoles sont hissées sur des manches en bois et le cortège qui a déjà bien grossi commence à se mettre en branle sur le boulevard de Charonne.

On lit en vrac sur les banderoles : sur celle de tête « Un logement pour tous » et je ne sais plus quoi, une autre immense au milieu « La restructuration urbaine : c’est la chasse aux pauvres », une autre en blanc sur noir « Si tu veux être heureux, pends ton propriétaire », une autre en français et en arabe « Ni gauche ni droite : liberté ! », et une en noir sur fond rouge « Contre toutes les expulsions : grève des loyers – occupations – autodéfense. Abolition de la propriété privée ! » avec des illustrations. Il y a maintenant autour de 450 personnes environ. La manif qui part vers 13h30 fait le tour du quartier. Read More