Paris: Marche des habitant.e.s du 260 rue des Pyrénées, le 21 juillet 2012

Samedi 21 pour soutenir les habitant.e.s, marche vers la mairie, à partir de 13h devant le 260

Bonne nouvelle, la gauche est au pouvoir !!!

Les habitants du 260 rue des Pyrénées viennent d’essuyer un refus d’obtenir l’électricité du fait de l’opposition de la mairie du 20e. En effet, alors que l’entreprise ERDF était d’accord pour nous fournir l’électricité, la mairie du 20e propriétaire du réseau refuse le raccord.

Depuis le début de l’occupation les habitants se font promener par les pouvoirs publics. Read More

Paris: Des nouvelles du 260 rue des Pyrénées

Le mercredi 20 juin au matin, une cinquantaine de personnes de l’Assemblée des mal-logés acharnés et précaires ainsi que des habitants du 260 rue des Pyrénées ont occupé la mairie du 4e arrondissement pour obtenir le retrait de la procédure concernant l’immeuble de la rue des Pyrénées et la pérennisation de son occupation, le relogement de tous les mal-logés et la création de lieux collectifs pour s’organiser et lutter contre la misère.
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Paris-banlieue: Casse-toi, pauvre !

En langage administratif, la chasse aux pauvres s’appelle PNRQAD (Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés) : le plan est appliqué par les organes de l’État (préfectures, régions, départements, municipalités), coordonné par ses services (agences d’urbanisme, services sociaux, etc.), en association avec le Capital (promoteurs, sociétés immobilières, groupes financiers, investisseurs) et ses sous-traitants (architectes, proprios, agences de communication, etc.) Le but : « Requalifier le PPPI (Parc privé potentiellement indigne) », déterminé à partir de données croisées extraites de quatre fichiers (taxe d’habitation, impôt sur le revenu, propriétaires et propriétés). « La méthode est appuyée sur l’idée qu’un logement vétuste dont l’occupant dispose de ressources modestes a une probabilité plus grande d’être indigne. » Read More

Paris: Rendez-vous pour action de solidarité avec le 260 rue des Pyrénées, ce jeudi midi

C’est la crise, partout on nous le dit et tous les jours on la ressent. Mais pour certains ça fait longtemps que c’est la crise, la crise du quotidien : s’entasser dans un logement trop petit et insalubre, se faire expulser parce qu’on a perdu son taf, prendre un crédit revolving parce qu’on est sans sous dès le début du mois, courir dans les transports en communs pour aller faire 2 heures de boulots par-ci par-là pour un quart de Smic, se faire enlever ses enfants parce qu’on a nulle part où habiter, se faire refuser une demande de HLM parce qu’on est sans-papiers, se faire radier du Pôle emploi et perdre ses allocations, ne plus pouvoir faire les courses dans son quartier parce que les commerces deviennent toujours plus chers et plus chics, se faire contrôler chez soi par un agent de la CAF et devoir se justifier d’arriver à survivre. Read More

Paris: Nouvelle occupation au 260 rue des Pyrénées

Nous n’avons plus le choix

Expulsés, mal-logés, énervés, chômeurs, précaires, enragés sociaux, nous occupons depuis quelques temps un ancien centre d’hébergement social, dans un immeuble appartenant à la Poste et vide depuis le 11 mai 2010, situé au 260 rue des Pyrénées dans le 20e à Paris. Face à la spéculation immobilière et à la discrimination, nous avons décidé d’agir. Nous avons trouvé une porte ouverte et posé nos bagages pour nous installer et créer un lieu de vie, d’auto-organisation et de lutte pour obtenir notre dû et dénoncer ceux qui pourrissent notre vie au quotidien. Nous sommes déterminés à devenir le cauchemar du pouvoir tant que nous n’aurons pas eu gain de cause. Nous vous appelons à venir nous rejoindre lors de nos assemblées (multicolore, sans parti ni étiquette) tous les dimanches à 17h00.

Les habitants du 260 rue des Pyrénées

Passez dans la soirée et demain, réunion à 19H00.

[Publié le dimanche 10 juin 2012 sur Indymedia-Paris. Sur l’immeuble a été accrochée une grande banderole, sur laquelle est écrit « Occupations ! S’organiser / Se loger ».]

Paris: Six mois après l’expulsion du 18 rue Olivier Metra…

C’est une maison que nous avons habitée quelques semaines. Nous nous sommes fait expulser le 14 octobre. Puis une GAV, un tour au dépôt et une convocation à la 10e chambre correctionnelle (le 16 novembre, reportée au 4 avril) pour « destruction du bien d’autrui en réunion » et « refus de se soumettre aux opérations de de relevé signalétique » (empreintes et photos). Rendu le 23 mai ; la propriétaire commence ses travaux [1], la police, la justice veille sur la propriété privée et remplit ses fichiers. Read More

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Paris: La mairie du 20e méprise les mal-logés !

Quelques dizaines de mal-logés ont investi la mairie du 20e, mardi dernier afin de réclamer des logements sociaux et des hébergements d’urgence. À peine se sont-ils présentés que la mairie a tenté de leur fermer ses portes, puis a ensuite fait appel à la police.

Il n’a été à aucun moment possible de faire part de nos revendications, pourtant fort modestes pour certaines d’entre elles (obtenir un rendez-vous, faire faxer une liste de mal-logés à des responsables du logement). Le message de la mairie est clair : elle ne discutera jamais avec quiconque si elle n’est pas en position de force, et si ses interlocuteurs ne sont pas à même de trahir ceux qu’ils représentent (comme des associations du type RESEL). Read More

Paris: A la fin de la manif inter-syndicale du 1er mai, place de la Bastille, rendez-vous sous la banderole « Un logement pour tous ! »

Rassemblement des précaires en colère, des mal logés acharnés, des expulsés d’ici ou d’ailleurs, des pauvres qui veulent foutre la misère…

Cette année la « fête des travailleurs » tombe entre les deux tours de l’élection présidentielle. Si les syndicats « ne veulent pas de confusion avec la campagne électorale », nous, on trouve que ça tombe plutôt bien. À gauche comme à droite, on nous promet le retour au plein emploi, des solutions pour le logement… Ha ! Ha ! Ha ! Ces belles promesses, on n’y croit plus, on n’y croit pas. Read More

Paris: Expulsion dans le 20e arrondissement, des logements vides ne doivent pas rester vides !

Jeudi 19 avril à 10h du matin, la police a expulsé les habitants d’une maison située au 17 rue du groupe Manouchian, dans le 20ème arrondissement. Dans cette maison, vide depuis 2003, des étudiants, des chômeurs et des précaires, galériens à plein temps, s’étaient installés depuis plus d’une semaine. Le titre de propriété c’est une société immobilière, TRADE Immobilier qui le garde dans ses bureaux, tout en ne faisant absolument rien du bâtiment. Dans la ville de Paris et notamment dans le 20ème arrondissement, le manque de logement est pourtant immense, suffisamment pour qu’il paraisse absurde que des logements soient laissés vides pendant que les loyers augmentent ou qu’on se trouve forcé de dormir à la rue. Read More

Paris: Récit de la manifestation du 17 mars contre les expulsions

Ce texte est un simple récit. Il ne prétend pas être parfait ni retranscrire l’ensemble des évènements ni leur exactitude. C’est un point de vue et les impressions du moment pour ceux et celles qui n’y étaient pas. Commentaires, photos et vidéos (visages floutés) bienvenues !

Arrivée à Alexandre Dumas à 13h10, une petite foule s’est déjà amassée sur le trottoir à gauche de la bouche de métro. Les gens se regardent et se saluent, commencent à discuter. Un camarade dit l’air un peu dégouté. « Ah… ya pas énormément de monde ». Un autre lui répond ironiquement « Patience, c’est pas le premier mai ». Il y a un peu moins de 200 personnes.

On fignole les préparatifs. Des gens ont ramené des autocollants couleurs sur plusieurs thèmes (squat/logement, mais aussi prisons, révoltes, grève, liberté de circulation et frontières, nucléaire, etc.) et des fumigènes.

Les banderoles sont hissées sur des manches en bois et le cortège qui a déjà bien grossi commence à se mettre en branle sur le boulevard de Charonne.

On lit en vrac sur les banderoles : sur celle de tête « Un logement pour tous » et je ne sais plus quoi, une autre immense au milieu « La restructuration urbaine : c’est la chasse aux pauvres », une autre en blanc sur noir « Si tu veux être heureux, pends ton propriétaire », une autre en français et en arabe « Ni gauche ni droite : liberté ! », et une en noir sur fond rouge « Contre toutes les expulsions : grève des loyers – occupations – autodéfense. Abolition de la propriété privée ! » avec des illustrations. Il y a maintenant autour de 450 personnes environ. La manif qui part vers 13h30 fait le tour du quartier. Read More

Paris: Expulsion du 194 rue des Pyrénées

Mardi 28 février 2012, le squat du 194 rue des Pyrénées a été expulé, vers 7 heures du matin, par plusieurs dizaines de flics.

Suite à l’expulsion de la maison occupée du 194 rue des Pyrénées ce matin par une horde de flics armés, un rassemblement suivi d’une manifestation avait été prévu en réponse à l’expulsion. Une centaine de personnes se sont retrouvés aux alentours de 17h place Gambetta devant la mairie, puis sont partis en manifestation sauvage. La manifestation a été encerclée au bout de quelques minutes par les CRS et une trentaine de personnes ont été arrêtées et sont actuellement dans les commissariats du XIIIe et Ve arrondissements. Nous ne nous laisserons pas faire, la cantine de rue initialement prévue à 20h devant la maison expulsée est déplacée place Gambetta. Read More

Paris: Drâme du Hessel, l’AFTAM expulse encore

Jeudi prochain, 19 janvier 2012, devant le Tribunal d’Instance de Paris XXème, l’AFTAM (« Association pour la Formation des Travailleurs Africains et Malgaches ») demandera et, selon toute vraisemblance, les juges étant ce qu’ils sont, obtiendra l’expulsion d’un squat installé au 194, rue des Pyrénées.

Outre le simple fait de flanquer à la rue des impécunieux – exploit en soi déjà remarquable – l’AFTAM pourra alors s’enorgueillir d’avoir mis fin à une expérience de solidarité intense développée depuis l’ouverture du lieu (fin septembre 2011) entre ses habitants et le quartier environnant. Gageons que de tels liens, tissés depuis des mois au gré de cantines populaires, de réunions publiques, ou encore de veilles juridiques destinées aux mal-logés du secteur, perdureront au-delà du forfait que s’apprête à perpétrer, tranquillement, la variété spéciale de crapule dont nous allons maintenant faire la connaissance. Read More

Paris XIVe: expulsion illégale d’une maison occupée depuis quinze jours

Le 14 décembre a été expulsée illégalement une maison ouverte presque 15 jours auparavant, au 3 avenue Reille, dans le 14e arrondissement.

Après avoir enfoncé la porte et arrêté les occupants présents, les flics ont fait changer les serrures malgré les multiples témoignages du voisinage et les preuves de domiciliation…

Pas de trêve pour les ouvertures.

Paris: A propos de la récente vague d’incendies de squats

Le pouvoir a encore tué
A propos de la récente vague d’incendies de squats
[Extrait de Lucioles n°5, bulletin anarchiste du Nord-Est de Paris, novembre/décembre 2011.]

Ce n’est pas une surprise, ni une nouveauté ; déjà pendant la lutte menée par les migrants tunisiens ces derniers mois, la préfecture et la mairie de Paris avaient fait cause commune pour virer de force les occupants du 51 avenue Simon Bolivar, puis le gymnase rue de la Fontaine-au-roi. « Insalubrité » ou « projet social » à venir dans les lieux en question, les mêmes arguments bidon sont avancés pour apporter un semblant de justification aux expulsions, pour mettre un coup de verni démocratique par-dessus les opérations de police. Read More

Paris : procès en appel pour les camarades arrêtés à Fontenay suite au débat/concert en solidarité avec les No TAV

Le 7 décembre aura lieu le procès en appel de Mohamed, Florian et Damien, ainsi que la demande de mise en liberté de Mohamed, incarcéré à Fresnes depuis plus de deux mois.

RV le 7 décembre à 13h30, pôle 2, chambre 7, Cour d’appel de Paris.

Pour rappel, fin septembre, lors d’un concert de solidarité à Fontenay-sous-Bois, trois camarades, dont un sans papiers, ont été arrêtés puis placés en garde à vue au commissariat de Fontenay-sous-Bois. Déférés au TGI de Créteil, ils sont passés en comparution immédiate. L’un (sans papiers) a été condamné à 4 mois de prison ferme avec mandat de dépôt (il est à Fresnes) ; les deux autres ont été condamnés à 8 mois dont 4 avec sursis pour outrage et rébellion sans mandat de dépôt (ils sont donc dehors).

Liberté pour Mohamed,
Liberté pour tous…