Paris: Expulsion du 260 rue des Pyrénées

Ce matin, jeudi 29 octobre, à 6h et 6 degrés au thermomètre, ce n’est pas moins de 150 flics en uniforme doublée d’une cinquantaine de civils qui viennent pour expulser le 260 rue des Pyrénées. Un déploiement ahurissant pour les quelques mal-logés qui habitaient à l’intérieur depuis la fin du mois de juin. Les habitants déjà alertés ont pu voir s’installer les camions de CRS et les spots surpuissants braqués depuis des mats télescopiques sur la façade du bâtiment. C’est sous ces feux de la rampe que la porte opposa une résistance héroïque de quinze minutes, devant être ouverte de l’intérieur par des policiers-cordistes rentrés par le toit. Read More

Paris : Expulsion mouvementée du nouveau squat de la rue des Bois

Dimanche, un nouveau squat a été ouvert par des mal-logé-e-s, au 38 rue des Bois, dans le 19e arrondissement de Paris. Dans l’après-midi et la soirée, de nombreuses personnes étaient venues faire acte de présence dans la rue, en solidarité avec la vingtaine/trentaine d’habitant-e-s (des mal-logé-e-s de divers horizons).

La préfecture a mis le paquet pour expulser ce nouveau squat dès le lendemain [lundi 22 octobre], envoyant sa flicaille, dont de nombreux flics anti-émeute et la très précieuse collaboration des pompiers ! Read More

Paris: Après l’occupation du 260 rue des Pyrénées, on continue !

C’est la crise, partout on nous le dit et tous les jours on la ressent. Mais pour certains ça fait longtemps que c’est la crise, la crise du quotidien : s’entasser dans un logement trop petit et insalubre, se faire expulser parce qu’on a perdu son taf, prendre un crédit revolving parce qu’on est sans sous dès le début du mois, courir dans les transports en communs pour aller faire 2 heures de boulots par-ci par-là pour un quart de Smic, se faire enlever ses enfants parce qu’on a nulle part où habiter, se faire refuser une demande de HLM parce qu’on est sans-papiers, se faire radier du Pôle emploi et perdre ses allocations, se faire contrôler chez soi par un agent de la CAF et devoir se justifier d’arriver à survivre, etc. Et à ça les projets de loi Duflot sur le logement n’y changeront rien. Read More

France: Actions de solidarité avec la ZAD, la suite + appels à manifester dans différentes villes

Après Angers, Poitiers, Montreuil, Vienne (38) et le Cotentin, les actions de solidarité continuent à travers le pays:

– Vannes, rassemblement devant la préfecture le mardi 16 octobre

– La Roche-sur-Yon, rassemblement festif et bruyant le mercredi 17 octobre, rue de Verdun

– Lyon, rassemblement en soutien aux ami-e-s de la ZAD, place Bellecour le 17 octobre

Saint-Affrique (12), manif spontanée en centre-ville le 17 octobre

Grenoble, petite action de solidarité avec la résistance de la ZAD: Read More

Paris: Derniers concerts avant expulsion définitive pour la Miroiterie ?

Article publié le 5 octobre sur le blog Parisian Shoe Gals.

Art & Music : La Miroiterie – 88 rue de Ménilmontant – Paris 20 – Derniers concerts avant expulsion définitive

La Miroiterie est un des derniers lieux de culture populaire autogéré et alternatif à Paris. En sursis depuis 2007, depuis le rachat des murs par un groupe d’investissement, les résidents sont sous le coup d’une expulsion effective à dater du 15 octobre 2012. C’est en 1999 que s’installe au 88, rue Ménilmontant ce squart (contraction de squat et art). Sa nature même est de disparaître un jour mais depuis 13 ans, cet endroit unique a pris une place importante dans la vie du quartier et de ses habitants, âme du petit village, esprit de Ménilmontant.

Héritière de la culture underground, alternative et punk des années 80, la Miroiterie est entièrement autonome, ne dépendant d’aucun label ou d’une grosse régie de l’industrie artistique. A la fois salle de concert, galerie, atelier et lieu de vie, ce cadre unique favorise le développement d’une poétique dissidente qui s’exprime picturale, plastique, musicale sous l’impulsion de ses habitants, 30 personnes dont 12 plasticiens, 8 musiciens et 10 résidents aux vocations diverses de toutes origines France, Angleterre, Italie, Brésil, Maroc, Japon, Guatemala, Mexique… Read More

Paris: Manif de soutien au 260, le 8 septembre 2012

Au début de l’année 2012, plusieurs collectifs de mal-logés, de chômeurs et précaires se rassemblent pour répondre collectivement au problème du logement. Après avoir occupé plusieurs bailleurs sociaux et mairies pour demander des relogements, l’assemblée décide de ne plus attendre et de prendre un bâtiment.

Depuis le 8 juin 2012, nous occupons un immeuble vide depuis 2010, appartenant à Toit et Joie, bailleur social de la Poste, situé au 260 rue des Pyrénées. Une cinquantaine de personnes y vivent, familles, célibataires, enfants, mal-logés, sans logis…
Suite à la perturbation d’un meeting de Cécile Duflot, entre les deux tours des élections législatives, nous avons été reçus au ministère du logement. Les élections passées, le ministère a rompu tout contact.
Nous avons dû lutter pour obtenir l’eau et nous n’avons toujours pas l’électricité. ERDF était prêt à nous fournir le courant mais la mairie du 20e s’y est opposée. Read More

Paris: Expulsion du 64 rue des cascades, et interpellations lors de la marche contre l’expulsion du 260 rue des Pyrénées

A Paris, l’été se veut répressif, sans surprise.

Vendredi 10 août, 20e arrondissement:

Vers 8h du matin, le squat du 64 rue des cascades se fait expulser par de nombreux flics. Intervention assez speed, mais aucune arrestation à déplorer.

Dans l’après-midi, avait lieu une marche contre l’expulsion du 260 rue des Pyrénées:
Tout était calme, mais quatorze personnes ont été interpellées et embarquées par les flics, emmenées au commissariat du 11e arrondissement. Au départ arrêtées pour « manifestation illégale » alors qu’il s’agissait à ce moment-là d’une simple distribution de tracts au métro Ménilmontant…

Paris: Vendredi 10 août, marche des habitant.e.s du 260

Marche des habitant.e.s du 260 rue des Pyrénées pour le maintien de l’occupation, contre le harcèlement permanent de la mairie du 20e et de la préfecture.

– Pour le maintien de l’occupation du 260
– Pour l’occupation des logements vides
– Contre la mairie qui tente par tous les moyens de nous expulser pendant l’été

Rendez-vous vendredi 10 août, à 13h, devant le 260 ! Read More

Paris: Communiqué des habitants du 260 rue des Pyrénées suite à l’opération de police du 3 août 2012

Ce matin à 8 heures, des CRS et autres flics sont entrés au 260 rue des Pyrénées en forçant la porte. Ils ont ensuite défoncé l’intégralité des portes des chambres et ont insulté et brutalisé les habitants, les menaçant avec diverses armes (tasers, flash balls, etc.). Ils sont restés une heure dans le bâtiment, accompagnés d’un architecte venu vérifier s’il n’y avait pas de péril (c’est-à-dire si le bâtiment ne risque pas de s’effondrer ou de brûler) et s’il n’y avait pas de branchements sauvages, ainsi que d’un huissier venu recenser le nombre d’habitants.

Ils ont également pris les effets personnels de certains habitants, ont pris des photos et autres renseignements sur l’occupation des lieux, les convictions politiques des habitants, etc. Ils cherchent manifestement tous les prétextes pour nous expulser. Read More

Paris: Marche des habitant.e.s du 260 rue des Pyrénées, le 21 juillet 2012

Samedi 21 pour soutenir les habitant.e.s, marche vers la mairie, à partir de 13h devant le 260

Bonne nouvelle, la gauche est au pouvoir !!!

Les habitants du 260 rue des Pyrénées viennent d’essuyer un refus d’obtenir l’électricité du fait de l’opposition de la mairie du 20e. En effet, alors que l’entreprise ERDF était d’accord pour nous fournir l’électricité, la mairie du 20e propriétaire du réseau refuse le raccord.

Depuis le début de l’occupation les habitants se font promener par les pouvoirs publics. Read More

Paris: Des nouvelles du 260 rue des Pyrénées

Le mercredi 20 juin au matin, une cinquantaine de personnes de l’Assemblée des mal-logés acharnés et précaires ainsi que des habitants du 260 rue des Pyrénées ont occupé la mairie du 4e arrondissement pour obtenir le retrait de la procédure concernant l’immeuble de la rue des Pyrénées et la pérennisation de son occupation, le relogement de tous les mal-logés et la création de lieux collectifs pour s’organiser et lutter contre la misère.
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Paris-banlieue: Casse-toi, pauvre !

En langage administratif, la chasse aux pauvres s’appelle PNRQAD (Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés) : le plan est appliqué par les organes de l’État (préfectures, régions, départements, municipalités), coordonné par ses services (agences d’urbanisme, services sociaux, etc.), en association avec le Capital (promoteurs, sociétés immobilières, groupes financiers, investisseurs) et ses sous-traitants (architectes, proprios, agences de communication, etc.) Le but : « Requalifier le PPPI (Parc privé potentiellement indigne) », déterminé à partir de données croisées extraites de quatre fichiers (taxe d’habitation, impôt sur le revenu, propriétaires et propriétés). « La méthode est appuyée sur l’idée qu’un logement vétuste dont l’occupant dispose de ressources modestes a une probabilité plus grande d’être indigne. » Read More

Paris: Rendez-vous pour action de solidarité avec le 260 rue des Pyrénées, ce jeudi midi

C’est la crise, partout on nous le dit et tous les jours on la ressent. Mais pour certains ça fait longtemps que c’est la crise, la crise du quotidien : s’entasser dans un logement trop petit et insalubre, se faire expulser parce qu’on a perdu son taf, prendre un crédit revolving parce qu’on est sans sous dès le début du mois, courir dans les transports en communs pour aller faire 2 heures de boulots par-ci par-là pour un quart de Smic, se faire enlever ses enfants parce qu’on a nulle part où habiter, se faire refuser une demande de HLM parce qu’on est sans-papiers, se faire radier du Pôle emploi et perdre ses allocations, ne plus pouvoir faire les courses dans son quartier parce que les commerces deviennent toujours plus chers et plus chics, se faire contrôler chez soi par un agent de la CAF et devoir se justifier d’arriver à survivre. Read More

Paris: Nouvelle occupation au 260 rue des Pyrénées

Nous n’avons plus le choix

Expulsés, mal-logés, énervés, chômeurs, précaires, enragés sociaux, nous occupons depuis quelques temps un ancien centre d’hébergement social, dans un immeuble appartenant à la Poste et vide depuis le 11 mai 2010, situé au 260 rue des Pyrénées dans le 20e à Paris. Face à la spéculation immobilière et à la discrimination, nous avons décidé d’agir. Nous avons trouvé une porte ouverte et posé nos bagages pour nous installer et créer un lieu de vie, d’auto-organisation et de lutte pour obtenir notre dû et dénoncer ceux qui pourrissent notre vie au quotidien. Nous sommes déterminés à devenir le cauchemar du pouvoir tant que nous n’aurons pas eu gain de cause. Nous vous appelons à venir nous rejoindre lors de nos assemblées (multicolore, sans parti ni étiquette) tous les dimanches à 17h00.

Les habitants du 260 rue des Pyrénées

Passez dans la soirée et demain, réunion à 19H00.

[Publié le dimanche 10 juin 2012 sur Indymedia-Paris. Sur l’immeuble a été accrochée une grande banderole, sur laquelle est écrit « Occupations ! S’organiser / Se loger ».]

Paris: Six mois après l’expulsion du 18 rue Olivier Metra…

C’est une maison que nous avons habitée quelques semaines. Nous nous sommes fait expulser le 14 octobre. Puis une GAV, un tour au dépôt et une convocation à la 10e chambre correctionnelle (le 16 novembre, reportée au 4 avril) pour « destruction du bien d’autrui en réunion » et « refus de se soumettre aux opérations de de relevé signalétique » (empreintes et photos). Rendu le 23 mai ; la propriétaire commence ses travaux [1], la police, la justice veille sur la propriété privée et remplit ses fichiers. Read More

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