Paris: Expo OASIS Project à Alternation

Alternation 2119, association loi 1901, vous invite le 18 mai 2005 à 20H00 au vernissage de l’exposition du collectif coréen « OASIS Project »

De passage à Paris, Mme KIM KANG et Mr KIM YOUN OAN (artistes coréen de Séoul), vous feront découvrir à travers des projections de vidéos, des photographies, le récit de l’ouverture du premier squat artistique de Corée du sud : « OASIS Project ». Read More

Paris: Programme du Barbizon du 4 mai au 5 juin

Cinéma Le Barbizon
141 rue Tolbiac
75013 Paris (métro: Tolbiac, bus : 62, 47)
Entrée: participation libre (sauf indication contraire!)
http://www.lebarbizon.org

Bonjour,

Voici le programme qui sera présenté au cinéma « le barbizon » du mercredi 4 mai jusqu’au dimanche 5 juin 2005.

Des débats, des projections, du théâtre, du mime, du slam… Les détails sont ci-dessous ! Read More

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Paris: Occupation du siège national des Verts par des mal-logé-e-s

  Paris: Occupation du siège national des Verts par des mal-logé-e-s


Le collectif Mal logés en colère a hier occupé hier le siège national des VERTS.

Nous exigions le relogement de plusieurs foyers du collectif, relogement promis par M. René Dutrey, président de la Siemp, élu Vert au Conseil de Paris, président du Groupe Verts de Paris. Depuis deux mois nous n’avions eu aucune nouvelle de M. Dutrey.

Nous avons été évacués de force par les militants, salariés et élus VERTS le soir même.

Nous avons du garder notre calme face à des militants qui n’ont cessé d’accuser les blancs du collectif d’être des faux mal-logés, qui proposaient à une mère de famille ivoiriennne de partager son relogement avec sa fille, elle-même majeure et mère de famille, qui ont multiplié insultes et provocations, allant jusqu’à scander en choeur « fascistes, fascistes « , contre des SDF et des demandeurs de logement, dont une partie d’origine immigrée .

Voilà la réponse d’un parti de gauche faite à un collectif qui compte une vingtaine de demandeurs de logement. Les 110 000 demandeurs de logement parisiens ont de bonnes raisons de s’inquiéter.

Nous avons pris connaissances des accusations écrites des Verts à notre encontre notamment sur Indymedia et des justifications qu’ils donnent à l’évacuation : qu’il s’agisse de la manipulation de certains mal-logés par d’autres, de la violence dont nous aurions fait preuve ou du caractère minoritaire de nos actions, de la division ignoble entre les bonnes familles et les mauvais célibataires, nous y faisons face à chaque action, que nous montions sur le toit de l’Opac, que nous occupions le siège du parti de M. Borloo ou l’agence nationale de rénovation urbaine.

Reste un fait que les Verts ne peuvent nier : ils participent avec le parti socialiste à la gestion d’une capitale qui ne construira dans les années à venir que 4800 Plai, seuls logements accessibles aux smicards et en dessous, catégorie qui représente 70 pour cent des 110 000 demandeurs de logement parisiens.

Nous prenons acte de la violence des Verts à notre encontre, nous prenons acte aussi des déclarations de M. Dutrey qui nous assuré que quatre foyers du collectif allaient être relogés dans les semaines qui viennent par M. Mano et que celui-ci nous recevrait dans les jours qui viennent.

SDF, hébergés, habitants des taudis, familles, célibataires, français, immigrés, jeunes et vieux avec ou sans-papiers, nous continuerons à lutter pour notre dû : un logement décent.

Le 20 avril 2005

Collectif mal-logés en colère


Paris :La fausse lettre de la Mairie du XIIème suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue

La copie de la fameuse « fausse lettre » de la Mairie du XIIème arrondissement de Paris, suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue le 17 février 2005, se trouve en ligne sur http://paris.indymedia.org/IMG/jpg/doc-23101.jpg Un récit de l’expulsion se trouve sur http://squat.net/fr/news/paris180205.html

Le lendemain, la tension était encore au rendez-vous devant le squat muré. Récit sur http://squat.net/fr/news/parisa180205.html

Dans les jours qui ont suivi, une affichette est apparue sur les murs du XIIème arrondissement, dans certaines boîtes aux lettres et dans quelques cages d’escaliers. Cette affichette ressemblait à s’y méprendre à une lettre officielle émanant de la Mairie du XIIème arrondissement.
Pourtant, à y regarder de plus près, son discours était très inhabituel, beaucoup plus « franc » que les communiqués traditionnels de la Mairie. D’ailleurs, on peut voir sur le site de la Mairie du XIIème arrondissement la réaction bureaucratique de la Maire, sur http://www.mairie12.paris.fr/index.php/mairie12/article.php?id=4303

Cette même lettre de la Maire Michèle Blumenthal plus une réponse de Don Diego de la Vega se trouvent sur http://squat.net/fr/news/paris050305.html
Une autre réponse au communiqué de la Maire se trouve sur http://squat.net/fr/news/paris090305.html

L’action contre les expulsions à laquelle ces textes font référence est résumée sur http://squat.net/fr/news/paris250205.html

Cette action s’inscrivait dans une journée d’actions décentralisées de solidarité avec les squats (et en particulier celui des 400 couverts à Grenoble, voir http://grenoble.squat.net). Plus d’infos sur http://squat.net/fr/news/france020305.html

anonyme

Paris: Une action collective appelée par le Comité des sans-logis

BORLOO PROMET ET NE TIENT PAS ! LA VILLE DE PARIS EXPULSE PENDANT LE PLAN GRAND FROID ! RIEN NE VA PLUS : IL FAUT AGIR !

Depuis des mois, le comité des sans-logis interpelle régulièrement le ministère de la « cohésion sociale » pour faire loger en HLM des personnes de la rue ou en situation précaire. Le cabinet de Mr Borloo s’était engagé au relogement, mais concrètement, très peu de logements ont été effectivement trouvés. Borloo lui-même, interpellé au cours d’un de ses déplacements, n’a pas fait mieux.

La ville de Paris, se basant sur un faux témoignage, a fait expulser de jeunes étudiants sans logement qui avaient trouvé refuge dans un immeuble désaffecté, et ce en pleine vague de froid, sans même prendre la peine d’écouter leurs besoins. La ville de Paris, à qui la loi ne fait pas l’obligation d’héberger les sans-abri mais à qui elle ne l’interdit pas non plus, est contente d’elle quand elle ouvre des gymnases pendant quelques jours. Mais d’un autre côté, les HLM de l’OPAC sont de plus en plus fermés aux Rmistes et bénéficiaires de minima sociaux.

Devant la défection des pouvoirs publics, le comité des sans-logis appelle à l’action collective.

RDV Mercredi 23 mars 2005, 13H30 devant le Casino, Place de la Nation

Tel: 01 40 19 98 83

cdsl [at] freesurf [point] fr

Comité des Sans Logis

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De Grenoble à Paris, les mairies PS transforment les squats en gravats

Suite aux actions menées le vendredi 25 Février [2005] visant à dénoncer le rôle des municipalités PS dans la répression actuelle qui s’abat contre les squats (voir les communiqués du 25 février), la mairie socialiste du 12e arrondissement récidive en communiquant un tissu de mensonges et cherche à étouffer leurs responsabilités dans l’expulsion de squatters en plein hiver.

Le PS qui s’illustre depuis quelques temps par une dérive répressive particulièrement violente à l’égard des pauvres, des sans-papiers et des sans-logis cherche à nouveau dans cette histoire à se construire une image de victime en déformant les faits et en réduisant ceux qui se révoltent contre ses politiques en « vandales » et en « criminels ».

Vendredi 25 février, en effet, partout en France des squatteureuses et des compagnonEs solidaires se sont mobilisEes pour protester contre les expulsions et pour défendre ces lieux d’habitation, de création, d’expérimentations sociales, de réflexions, de rencontres et de solidarités. L’accent a notamment été mis sur la situation du squat des 400 couverts à Grenoble, menacé par la mairie socialiste de Michel Destot. A travers ces actions, c’est un large mouvement squat, en France et en Europe, qui se manifeste pour dénoncer les politiques répressives des municipalités à leur encontre.
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Paris: Réponse au communiqué de la maire du 12ème arrondissement suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue

Voici un communiqué de la maire du 12ème arrondissement de Paris, Michèle Blumenthal, sur l’expulsion du squat de la cité Debergue et les actions qui l’ont suivie…

Ce communiqué est un tissu de mensonges, et c’est entre autres à ce titre qu’il est intéressant. Les pouvoirs locaux ne se refusent rien en termes de « communication ».

La maire fait un amalgame entre les squatteureuses et tou-te-s celles et ceux qui se sont mobilisées face à ce type d’expulsion et qui se sont exprimées par différentes actions et communiqués (manif sauvage, tags, tensions devant le squat démuré puis remuré le 18 février, divers textes, action du 25 février, fausse lettre de la mairie, etc.).

La maire fait un amalgame entre les squatteureuses et leurs ami-e-s solidaires (bientôt on va nous dire que la manif sauvage, les poubelles et autre mobilier urbain renversés sur les routes pendant que les squatteureuses étaient au commissariat suite à l’expulsion étaient le fait de ces mêmes squatteureuses…) pour ce qui est des diverses actions de protestation contre les expulsions (tensions devant le squat démuré puis remuré le 18 février, action du 25 février, fausse lettre de la mairie, etc.).

Le 25 février, contrairement à ce que dit la maire, personne n’a pris de coup. D’ailleurs, y’avait-il des élus sur place ?

Le 17 février, au moment de l’expulsion, le squat était ouvert depuis près d’une semaine. Quoi qu’en disent les rapports des vigiles de la sécurité de la mairie et des « forces de l’ordre »… Cette expulsion a eu lieu sans aucune décision exécutoire du Tribunal de Grande Instance. Elle est « illégale ». Mais le jour où ceux qui édictent les lois (pourtant déjà Bien en leur faveur) les respecteront, ça se saura !

L’immeuble occupé était loin d’être insalubre. Vide depuis de longues années, il restait dans un état bien meilleur qu’un paquet de logements pour lesquels il faut payer un loyer… Bien sûr, depuis l’expulsion, escaliers, planchers et toiture ont été détruits. Pour justifier l’insalubrité ? Ou pour empêcher toute possibilité de réoccupation…

Pour ce qui est du papier à en-tête de la Mairie du 12ème, la maire accuse sans aucune preuve les squatteureuses de l’avoir dérobé, alors qu’il est si facile de se procurer une lettre de la Mairie et de la scanner, ou encore de la créer de toutes pièces à l’aide d’un logiciel informatique. Et s’il y avait des « traîtres » au sein de la social-démocratie locale ?

En bref, quand la maire nous parle de « comportements irresponsables et violents », on se demande qui en est réellement victime… Il serait « irresponsable et violent » de ne rien faire, tandis que les pouvoirs publics (de gauche comme de droite) font expulser partout en plein hiver des gens, avec l’aide bienveillante de la Justice et des Préfectures !

Il y a des maisons vides, occupons-les !
Sus aux expulseurs !

Don Diego de la Vega (éternel soutien des opprimé-e-s) Read More

France: Le point sur les actions de solidarité avec le squat des 400 couverts à Grenoble

Vendredi 25 février 2005, diverses actions de soutien à la traverse des 400 couverts (ruelle squattée à Grenoble) visant les mairies socialistes ou les locaux du PS ont eu lieu un peu partout. La volonté était de contribuer à un rapport de forces en faveur d’espaces d’autonomie et d’autogestion. Ce squat est menacé d’expulsion par la mairie PS de Grenoble. Les manifestations visaient au maintien des 400 couverts tout autant qu’à dénoncer la politique des mairies socialistes : tonnes d’expulsions de squats (comme par exemple la veille même de l’action, à Rennes, où le squat de l’Ekluserie a été expulsé, tandis qu’une semaine auparavant la mairie gauche plurielle du douzième arrondissement de Paris expulsait un squat ouvert depuis près d’une semaine) et d’expulsions de sans papierEs, politique sécuritaire et autres méfaits habituels quand on approche un peu de la social-démocratie…

—– LES 400 COUVERTS, C’EST QUOI, C’EST QUI ? —–
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Paris: Compte-rendu d’une action contre les expulsions

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 25 FEVRIER 2005

PARIS – Action de protestation contre les expulsions de squats, à Paris et ailleurs dans la France entière

Aujourd’hui, vendredi 25 février 2005, le hall de la mairie PS du 12e arrondissement a été recouvert de gravats en signe de protestation face à la politique d’expulsion des squats menée par la gauche à Paris et dans de nombreuses autres villes.

En effet, Vendredi 18 février, la mairie du 12e après avoir fait violemment expulser des étudiants et étudiantes qui occupaient depuis une semaine un bâtiment vide au 1, cité Debergue, près de la rue du Rendez-Vous (métro Picpus), s’est appliquée à détruire l’escalier et l’intérieur du bâtiment pour empêcher toute éventuelle réoccupation. De quelle politique sociale la gauche parle-t-elle, quand on expulse sans discussion et en plein hiver, en toute illégalité des étudiants sans-logis ? La politique « quartiers verts » dont se flatte la Mairie de Paris, est-ce le rasage de bâtiments vides pour planter des arbres et l’expulsion des sans-logis ? Read More

Paris: Fort déploiement policier et échauffourées lors du re-murage de l’immeuble expulsé hier cité Debergue (12ème)

Hier soir (jeudi 17 février 2005), La Mairie de Paris a pris la décision d’expulser en toute illégalité un squat d’étudiant-e-s sans logement qui s’étaient installé-e-s depuis une semaine dans un immeuble laissé à l’abandon au 1 cité Debergue dans le 12e arrondissement. Il semble que depuis quelques mois, la gauche parisienne ne se soucie même plus de respecter les procédures, et ce en plein « plan grand froid » et « crise » du logement.
L’expulsion, violente, a ameuté des individus solidaires et habitant-e-s du quartier qui ont été bousculé-e-s et matraqué-e-s par la police, et a été suivie d’une manifestation sauvage.

Aujourd’hui à 14h, après diverses pressions sur les expulseurs, la Mairie et la Direction du Logement et de l’Habitat ont accepté de démurer temporairement pour laisser les squatteureuses reprendre leurs affaires personnelles enfermées dans l’immeuble depuis hier. Dans l’impasse de la Cité Debergue, un rassemblement demandant la réintégration des étudiant-e-s dans les locaux s’est déroulé, face aux élus protégés par les forces de police. Le Comité Des Sans-Logis (situé dans l’immeuble en face), menacé lui aussi, a organisé un repas populaire dans l’impasse. En réalité, les autorités avaient pris soin de rendre les lieux inhabitables en fracassant les escaliers et les planchers, ce qui a redoublé la colère générale.

Les élus ont ordonné le re-murage malgré les résistances des opposant-e-s, qui, massé-e-s devant l’issue, ont tenté de bloquer les ouvriers. Vers 17h, sous les huées, les vigiles de la Mairie de Paris, relayés entre-temps par l’arrivée d’une cinquantaine de policiers, ont dirigé les travaux en catastrophe. Les manifestant-e-s ont pu quitter les lieux sans être interpellés.

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Paris : Expulsion à l’arrache d’un squat récemment ouvert cité Debergue dans le 12ème arrondissement

Communiqué du 17 février 2005
Expulsion « illégale » d’un squat dans le 12e arrondissement à Paris

La gauche s’enflamme : la mairie liquide squat et solidarité à coups de trique

Depuis vendredi 11 février 2005, un collectif d’étudiant-e-s précaires et sans logement s’était installé au 1, cité de Bergue, dans un bâtiment inoccupé en vue d’y établir une habitation et un regroupement d’activités politiques ouvertes sur le quartier. Cette cité était laissée vide par la Mairie du 12e arrondissement qui souhaite détruire ces logements pour y élargir une allée. Par ailleurs, la mairie risque d’expulser dans les semaines à venir le « Comité des Sans-logis » à qui elle avait octroyé des locaux dans cette même cité. Des représentants de la Mairie de Paris, vigiles et policiers, se sont succédé sur les lieux aujourd’hui et constaté l’occupation. Il aurait dû s’ensuivre une procédure d’expulsion au Tribunal de Grande Instance et d’éventuels délais pour les squatteur-euse-s. Mais il semble bien que les pouvoirs publics aient opté pour une politique de tolérance zéro vis-à-vis des occupations. La seule réponse de la Mairie à la crise du logement et à la spéculation immobilière a été de multiplier les expulsions illégales aux cours des dernier mois, et ce en plein hiver. Malgré les quelques dizaines de personnes rassemblées en soutien sur les lieux, les policiers sont intervenus en nombre vers 19h. Après avoir violemment dispersé le rassemblement, ils ont enfoncé la porte et sorti les occupant-e-s devant de nombreux-euses passant-e-s choqué-e-s dont certain-e-s hurlaient franchement leur colère. Il y a eu diverses bousculades et matraquages de la part des policiers. Le fourgon dans lequel étaient détenu-e-s les squatteur-euse-s a été bloqué lors de son départ, des parpaings qui devaient servir à murer la maison ont été jetés sur la chaussée, des pierres ont été lancées sur la police. Il s’en est suivi une manifestation sauvage, rythmée par des slogans tels que « Non aux expulsions, Grève des loyers, Insurrection ». Les rues ont été successivement entravées par des containers renversés et des barrières de chantier. Les opposant-e-s se sont retrouvé-e-s devant le commissariat, où un important déploiement policier les attendait.

Tou-te-s les squatteur-euse-s ont été rapidement libéré-e-s, et ont rejoint le groupe de manifestant-e-s solidaires à l’extérieur.

Malgré les discours hypocrites des pouvoirs publics dispensés dans les médias – qui n’ont pas tenu à se déplacer pour couvrir cette expulsion illégale – il est évident que la répression à l’égard des « bandes de jeunes », ou autres groupes militants se renforce, et que les violences policières deviennent chaque jour plus banales et plus rudes. Des réactions s’imposent pour renforcer la résistance aux expulsions. Pour vilipender la mairie : 01 44 68 12 12 (mairie du 12ème), 01 44 68 12 64 (Dominique Larrey, Maire-adjoint, délégué à l’urbanisme et à l’habitat, conseiller d’arrondissement), 06 73 87 74 47 (M. Dronneau, de la Direction du Logement et de l’Habitat) par téléphone. 01 44 68 12 09 (mairie du 12ème) par fax. Toute action directe de votre choix pourrait également être la bienvenue….

Des ami-e-s

Vous trouverez ci- joint le tract distribué lors du rassemblement de soutien :

Sur fond de crise du logement, la démagogie bat son plein…, les expulsions aussi… !

Depuis vendredi 11 février, des étudiants en galère de logement se sont installés au 1, cité Debergue, dans un bâtiment inoccupé. Comme chaque fois, la sanction policière frappe à la porte ; faut-il encore laisser passer ?

Face à la pénurie actuelle du logement organisée pour les bénéfices du marché immobilier, nous sommes de plus en plus nombreux à courir des jobs pourris pour payer des loyers inacceptables. Pendant ce temps, le devenir de Paris est clairement celui d’une cité close dans son spectacle, à l’usage des plus riches, tandis que les autres sont refoulés au-delà du périph. Les étudiants, les jeunes, les pauvres, font la queue aux portes des administrations en quête d’un hypothétique logement social.

Et pendant ce temps, les pouvoirs publics n’ont de cesse de se prémunir contre les installations d’urgence justifiées par les besoins immédiats des plus pauvres. Les sociétés de gardiennage, relayées par un discours ultra-répressif, démantèlent tous les jours des installations de fortune, tout en renforçant le chacun-pour-soi. Pendant que les maires promettent…, les préfets expulsent !

Face au déni des autorités à l’égard des besoins élémentaires, seule la solidarité paie. Empêchons l’expulsion des étudiants domiciliés à la cité Debergue. Rassemblement au 1, cité Debergue, entrée par la rue du Rendez-vous, 28. Métro Nation/Picpus.

Harcelons les pouvoirs publics pour empêcher cette expulsion !

 

Paris: Le Collectif des Mal-logés en colère occupe la SIEMP

  Paris: Le Collectif des Mal-logés en colère occupe la SIEMP


COLLECTIF DES MAL LOGES EN COLERE OCCUPATION DE LA SIEMP

Communiqué de presse

Paris, 29 novembre 04, 11h00

Le Collectif des mal-logés en colère occupe, ce jour, depuis 10h30, les locaux de la SIEMP, 9 rue d’Argonne à Paris dans le 19ème.

Le Directeur de la SIEMP (Société Immobilière d’Economie Mixte de la Ville de Paris) a annoncé qu’il se rendait sur les lieux.

Le Collectif des mal-logés en colère demande :

– Un logement pour tous les mal logés, avec ou sans papiers

– L’arrêt de toutes les démolitions de logement tant qu’il y aura des mal-logés

– La construction en masse de PLAI, c’est a dire d’HLM attribuables aux plus pauvres.

– Le remplacement des foyers et autres logements passerelles par des vrai logements

– L’arrêt immédiat de toutes les expulsions

– La réquisition de tous les logements vides.

Collectif des mal-logés en colère
Soutenu par AC ! IdF
23 rue Mathis – 75019 Paris

Collectif des mal-logés en colère


Paris: Entretien avec « Stéphane » sur la mouvance autonome de la fin des années 1970 / début des années 1980

L’interview ci-dessous a été utilisée (et publiée en annexe) pour le mémoire de maîtrise de Sébastien Schifres « La mouvance autonome en France de 1976 à 1984 » (Université Paris X, Nanterre, Histoire contemporaine et socilogie politique, 2004).

Le mémoire en question est disponible en intégralité sur http://sebastien.schifres.free.fr
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ENTRETIEN AVEC STEPHANE
(pseudonyme, 29/01/2004)

Stéphane n’avait que 16 ans en 1977. On peut donc dire qu’il fait partie de la seconde génération du mouvement autonome. Cependant, son témoignage permet d’illustrer l’apparition de premiers groupes autonomes dès 1975. Ces groupes de collégiens ne se réclament pas encore de l’Autonomie mais ils en ont déjà toutes les caractéristiques. Stéphane participe réellement au mouvement parisien à partir de 1978. Il ne se réclame alors d’aucune idéologie. Cependant, de par ses références théoriques, Stéphane se rapproche de l’ultra-gauche et des courants post-situationnistes qui participent à la mouvance autonome comme les « Fossoyeurs du Vieux Monde ». Le témoignage de Stéphane est aussi intéressant pour sa description des squats autonomes parisiens.

A partir de quand as-tu commencé à faire de la politique ? Read More

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Paris: Entretien avec « Bruno » sur la mouvance autonome de la fin des années 1970 / début des années 1980

L’interview ci-dessous a été utilisée (et publiée en annexe) pour le mémoire de maîtrise de Sébastien Schifres « La mouvance autonome en France de 1976 à 1984 » (Université Paris X, Nanterre, Histoire contemporaine et socilogie politique, 2004).

Le mémoire en question est disponible en intégralité sur http://sebastien.schifres.free.fr/
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ENTRETIEN AVEC BRUNO
(pseudonyme, 16/04/2002)

Bruno est arrivé dans la mouvance autonome fin 1978, au moment où celle-ci va s’écrouler. Il est alors âgé de 14 ans et vit chez ses parents en banlieue parisienne. Son père est lui-même un communiste d’extrême gauche. Bruno, lui, se définit à ce moment là comme un autonome inorganisé. Bruno est donc bien représentatif de cette seconde génération d’autonomes, celle des années 80. Il participe activement en mai 1980 à l’organisation des émeutes qui se déroulent autour de l’université de Jussieu. Il est aussi présent à Chooz, dans les Ardennes, en 1982. Son témoignage est particulièrement intéressant pour sa description du mode vie des squatters du 20e arrondissement de Paris.

BRUNO : Dans la fin des années 70, il y a une politisation générale. Dans tous les lycées, il y a des comités de lutte, il y a des grèves, tout le temps : même les gens qui ne veulent pas s’impliquer se retrouvent impliqués là-dedans. Il y a un niveau de politisation bien plus fort que maintenant. Quand je suis arrivé au lycée, quinze jours après, c’était la grève : on se mettait pas en grève pour des gommes et des crayons. Read More

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Paris: Rassemblement de mal-logé-e-s en colère

A l’initiative d’un collectif parisien de mal-logés, un rassemblement de mal-logés est organisé devant la mairie du 19ème vendredi 22 Octobre 2004 à 14h. Ce vendredi à 15h, Madec (maire du 19ème) recevra solennellement une liste de demandeurs de logement HLM composée de Rmistes, SDF, Immigrés, Familles nombreuses… Composée de tous ceux dont Madec, la ville de Paris et la proche banlieue voudraient se débarrasser. Les Pauvres ne laisseront pas cette belle ville de Paris aux classes moyennes et aux bureaux. SOYONS NOMBREUX ET BRUYANTS !

« Il ne suffit pas de vivre en taudis ou en squat pour prétendre au relogement »
ROGER MADEC (Compte-rendu de mandat, octobre 2004)

Oscar L.