Paris: Echec de la tentative d’expulsion rue Caillé

  Paris: Echec de la tentative d’expulsion rue Caillé


En fin d’après-midi (le 6 septembre 2005), la police a essayé d’expulser un squat rue Caillé, à côté de Stalingrad. Du monde s’est rassemblé aux deux entrées de la rue, barrée par les flics. ça commence à gueuler contre les expulsions.

Les flics partent, sans avoir expulsé.

Le rassemblement se transforme en manif sauvage dans le 19ème, principalement aux cris de « non aux expulsions », « solidarité entre les mal-logés ».

La police suit de loin, sans intervenir. La manif est passée devant plusieurs immeubles qui sont sur la liste de ceux qui risquent de se faire expulser dans les jours ou les semaines à venir rue du Maroc, rue de Tanger, rue Mathis, rue d’Hautpoul…

Un arrêt devant un foyer a permis de rappeler que la Sonacotra multiplie les descentes de police contre la suroccupation, et assigne les résidents qui hébergent des proches pour les expulser. Ceux du foyer de la fontaine au roi (11ème) passent au Tribunal d’instance du 11ème (derrière la mairie) le 16 septembre à 9h.

Le camarade squatteur et sans papier, qui participe au 9ème collectif, arrêté il y a quelques jours lors d’une rafle à Château Rouge, et qui vient de commencer une grève de la faim, n’a pas été oublié.

Seule la lutte et la solidarité paient

Nous apellons cependant a la vigilance dans les jours a venir

Cependant nous ne sommes pas dupes nous savons par expérience que nous ne pouvons avoir aucune confiance en un simple retrait des troupes de Sarkozy et encore moins des élus de la ville de Paris.

Résistance


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Paris: Les incendies prétextes aux expulsions musclées sans relogement

Les incendies prétextes aux expulsions musclées sans relogement: qui a donc intérêt à ces incendies?

Jean-Marie Le Pen, chef du parti fasciste a dit: « Les premières victimes de l’immigration incontrôlée sont les immigrés eux-mêmes ». « Il suffirait de mettre un terme à la béante et criminelle ouverture de nos frontières et d’engager une politique humaine de retour ». (Communiqué, mardi 30 août 2005).

Sarkozy a répété: « Il faut fermer tous ces squats et tous ces immeubles pour arrêter ces drames et c’est ce que j’ai demandé au préfet de police parce que ce sont des êtres humains qui sont logés dans des conditions inacceptables ». « A force d’accepter des gens malheureusement à qui on ne peut proposer ni travail ni logement on se retrouve dans une situation où on a des drames comme ça ». (France Inter, mardi 30 août 2005).

Et à 6h, 7h, ce 2 août 2005, Sarkozy, ci-devant Ministre de l’Intérieur met à exécution les desiderata insinués par Le Pen: « La première évacuation vendredi matin a été menée rue de la Fraternité, dans le XIXe arrondissement, où vivaient une vingtaine de familles, notamment ivoiriennes, comptant au moins 30 enfants. Une heure plus tard, des CRS ont pénétré dans un immeuble rue de la Tombe-Issoire, dans le XIVème, occupé par 80 personnes dont une douzaine d’enfants » (Reuters). Read More

Paris: Des expulsions en série… Racisme ordinaire et loi du fric

Après les déclarations médiatiques de Sarkozy qui sont censées le rendre sympathique aux oreilles de « l’opinion publique », les expulsions s’enchaînent, avec force CRS et journalistes. La France se lave…

Le 30 août 2005, le Chalet était expulsé (20 rue du Chalet, dans le Xe arrondissement). Le 2 septembre, deux squats ont été expulsés au 4 rue de la Fraternité (XIXe) et au 26 rue de la Tombe Issoire (XIVe). Quel charmant spectacle.
http://fr.news.yahoo.com/050902/202/4kbz8.html

On imagine le porte-monnaie des occupant-e-s et celui des décideurs. C’est pas très difficile de deviner ce genre de paramètres. Treize photos du Monde nous montrent une autre réalité, sans aucun commentaire critique bien sûr, le racisme ordinaire n’a pas à être déstabilisé. Quelle est la couleur de peau des expulseurs ? Et celle des expulsé-e-s ? Comme souvent, la « race » et la « classe » se rejoignent.
http://www.lemonde.fr/web/portfolio/0,12-0@2-3226,31-685151@51-681704,0.html
(voir aussi la Nouvelle-Orléans ces jours-ci… http://fr.news.yahoo.com/050902/202/4kbup.html)

Tout cela bien sûr pour le bien-être des squatteur-euse-s, pour leur « sécurité », à coups de tonfa dans la gueule si jamais illes n’acceptent pas d’être mis-es en sécurité.
http://fr.news.yahoo.com/050902/290/4kco5.html
http://www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr/documentation/communiques/cp_incendie_30_08_05.htm

Une manif a lieu ce samedi 3 septembre 2005, entre autres pour la « réquisition des logements vides », contre les expulsions…
http://squat.net/fr/news/paname020905.html
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=41610

De la Nouvelle-Orléans à Paris en passant par Rio de Janeiro et Johannesburg, pillage et expropriation de la bourgeoisie !

z.

 

Paris: Manif le 3 septembre 2005 à 15 h 30, quai de la gare

  Paris: Manif le 3 septembre 2005 à 15 h 30, quai de la gare


Non aux expulsions non au nettoyage social

Ce vendredi matin 2 septembre 2005, la machine répressive de l’état s’est mise en route. Prétextant la dangerosité des squats, le ministre de l’intérieur a mis ses menaces à exécutions. Deux squats occupés par des africains on été évacués par la police.

L’évacuation du premier squat, 4 rue de la Fraternité (XIXe) a commencé à 7h30, celle du second, 26 rue de la Tombe Issoire (XIVe) à 8h30.

Doit-on attendre la mise en œuvre des mesures annoncées par le premier ministre lors de sa conférence de presse du 1 septembre 05 pour qu’une partie des mal logés trouve des loyers à la hauteur de leurs revenus.

Alors qu’aucune disposition n’est prise, le gouvernement organise une chasse aux pauvres et aux démunis. Ces opérations ont été précédées d’une rafle de sans papiers autour du métro Château d’eau le 1 septembre. Nous avons par ces trois interventions de la police, la réponse du gouvernement au manque de logements sociaux et à la précarité grandissante en France.

Bien évidemment la réquisition des logements vacants de la capitale qui est possible n’est pas à l’ordre du jour.

Pour tout cela et parce que le droit de vivre passe par la nécessité de se loger correctement, la Fédération Anarchiste condamne ces opérations racistes et appelle chaque citoyen à être vigilant et s’opposer à toute opération anti-immigré quand cela lui est possible.

La Fédération anarchiste renouvelle son appel à manifester Samedi 3 septembre 05 à 15 h 30 quai de la gare

Paris le 2 septembre 2005

Fédération Anarchiste Relations extérieures


Paris: Manif pour le droit au logement pour tou-te-s le 3 septembre 2005

  Paris: Manif pour le droit au logement pour tou-te-s le 3 septembre 2005


Manifestation pour le droit au logement pour tous !

Après les évacuations des squats PARIS XIV et XIXèmes Pas d’expulsions sans relogement durable !

Guerre du logement à Paris : combien de morts faudra t’il encore ?

Les Alternatifs rendent hommage aux victimes, des incendies -17 et 7 morts- survenus dans les XIIIème et IIIème arrondissements.

Ces drames ont frappé de nouveau durement des ménages immigrés modestes. L’immeuble de la rue du Roi Doré était un taudis sur le point d’être réhabilité par la ville dans un quartier embourgeoisé. Celui du Bd Vincent Auriol avait été attribué comme « logement passerelle » à des familles mal logées après une longue lutte en 1991, notamment l’occupation du chantier de la BNF dans le XIIIème. Parmi les habitants de cet immeuble, certains étaient d’ailleurs, depuis cette date, toujours en attente d’un relogement définitif… Cet immeuble a été un des rares à avoir échappé au réaménagement du quartier Paris Rive Gauche, qui avait fait la part belle aux bureaux et au logement de standing, ne laissant que la portion congrue au véritable logement social accessible aux couches populaires.

Pour Les Alternatifs, il s’agit là avant tout d’un drame issu du manque criant de logements accessibles à ceux qui travaillent à Paris, ce qui est le cas des habitants de ces immeubles. Comment s’étonner du surpeuplement dans les trop rares immeubles accessibles aux plus modestes quand 100 000 demandes de logement social sont actuellement en souffrance à Paris, quand les attributions des quelques logements disponibles s’effectuent souvent de façon très discutable, quand le parc privé est de plus en plus soumis à la spéculation sauvage (vente à la découpe, congés pour vente…), grossissant ainsi la liste des demandeurs de logement social ?

Dans ce contexte, les déclarations de Nicolas Sarkozy ce mardi s’apparentent une nouvelle fois à une déclaration de guerre aux plus pauvres : tout ce qu’il demande, c’est le « nettoyage » de ses habitants des immeubles recensés. On gère les conséquences, on ne s’attaque nullement aux causes !

C’est pourquoi il est plus que temps de s’attaquer enfin à une véritable politique du logement, et en priorité :

> Pas d’expulsions sans relogement durable
> La réquisition immédiate de logements vacants
> L’accélération de la résorption de l’habitat insalubre.
> La construction de logements sociaux
> Une loi-cadre contre la spéculation immobilière et pour le conventionnement des loyers.
> Les terrains réservés pour les JO doivent servir à construire du logement de qualité ET accessible.

Les Alternatifs appellent toutes et tous à s’associer aux actions de soutien aux sans, et d’abord aux sans logis et mal logés, au delà des victimes d’aujourd’hui.

Et à participer à la manifestation pour le droit au logement pour tous, le Samedi 3 Septembre à 15h30, départ M° quai de la Gare.

www.alternatifs.org

Les Alternatifs


Paris: Des journalistes conviés par la police à assister aux expulsions du 2 septembre 2005

Des journalistes « embarqués » dans les expulsions de squats

Tôt ce matin [2 sept. 2005], la police a expulsé deux squats parisiens, rue de la Fraternité (19e) et rue de la Tombe-Issoire (14e).
La préfecture aurait invité des journalistes à venir voir l’excellent travail des fonctionnaires de police qui ont mis des dizaines de familles à la rue. Read More

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Paris: Combien de vies en sursis dans les immeubles de la Siemp ?

  Paris: Combien de vies en sursis dans les immeubles de la Siemp ?


Il y a maintenant quelques mois, le collectif mal-logés en colère occupait successivement la SIEMP, puis les locaux régionaux et nationaux des Verts.

Ces trois occupations avaient un seul et même objectif : faire reloger des demandeurs de logement social, tous habitants d’immeubles pourris.

Si nous avions visé la SIEMP et les Verts, c’était pour une simple raison : cette société, ou la Ville est majoritaire, est chargée depuis 2001 d’une mission d’éradication de l’insalubrité à Paris et elle est dirigée depuis cette date par Mr René Dutrey, également président du groupe Verts au Conseil de Paris.

A Mr Dutrey et avec Mr Mano, adjoint socialiste au Logement, nous avons dénoncé la lenteur des procédures sur les immeubles insalubres : lenteur pour classer le bâtiment en insalubrité, lenteur, ensuite pour que le relogement soit effectué. Nous avions aussi évoqué les classifications administratives douteuses, insalubrité remédiable, indécence qui n’ont qu’un seul objectif : faire un tri sélectif des relogements pour accélérer la pénurie.

Nous avons surtout martelé une évidence : tant que le nombre de PLA-I, seuls logements accessibles aux smicards et en dessous ne sera pas revu à la hausse, les demandes de logement resteront bloquées : 70 pour cent des demandeurs de logement parisiens ne peuvent accéder qu’à ce type de logement, seuls 800 sont construits par an sur Paris, au titre d’une convention entre la ville de gauche et l’Etat de droite. A titre d’exemple, il suffit de regarder les nouvelles constructions de la Siemp dans les arrondissements populaires, en lieu et place des anciens taudis : des logements intermédiaires ou du PLUS.

Notre collectif, bien que petit en nombre a la caractéristique de regrouper indistinctement les sans-papiers et les autres, les familles qui risquent de brûler vives comme les Sdf célibataires menacés de mourir de froid.

La litanie des bonnes raisons qui nous sont toujours opposées pour ne pas reloger : pas de papiers, pas assez de revenus, pas d’ancienneté de la demande, c’est la faute de la droite, c’est de la faute des bailleurs, c’est de la faute du parti socialiste, cette litanie a encore tué sept personnes, d’un immeuble possédé par la Siemp depuis six mois. Faut-il six mois pour se rendre compte de la dangerosité d’un immeuble et reloger en urgence ? Faut-il six mois pour régulariser des gens ? Non, il faut une volonté politique qui n’existe nulle part chez nos dirigeants quelle que soit leur couleur.

Depuis, nos occupations, quelques relogements sont tombés,mais la majorité des habitants des immeubles visités par Mr Dutrey sont toujours dans leurs poubelles.

Quand aux Sdf et aux célibataires, ils sont certainement voués à attendre encore plus longtemps, les morts de froid l’hiver n’ayant plus l’air de choquer les médias depuis bien longtemps.

Quant à la difficile survie des trois millions de mal-logés vivants, confrontés aux maladies, aux loyers qui bouffent les trois quarts du revenu, aux conditions carcérales des foyers d’hébergement ou des résidences sociales, aux expulsions , ma foi messieurs dames, c’est la crise du logement. Il faut bien démolir les ghettos et promouvoir la mixité sociale à coups de bulldozer et de ventes de HLM, nos bobos ont besoin d’espace vital et de lofts de 200 mètres carrés pour s’épanouir, la Cour du Maroc et son beau jardin, c’est tout de même plus agréable qu’une cité de prolos, et puis vous ne voudriez pas aussi qu’on remette en cause la sainte propriété privée ? L’hommage aux morts, c’est la lutte qui continue contre les démolitions, l’auto-réquisition des logements vides, le harcèlement des politiques et des bailleurs pour un logement et des papiers pour tous.

[30 août 2005]

Nadia, collectif mal-logés en colère, à titre individuel


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Paris: Pétition contre l’expulsion d’Alternation 2119

Bonjour,

L’’association Alternation 2119 occupe 3500 m2 de locaux dans le 12e arrondissement de Paris depuis 5 ans et demi. Elle vient de mettre en ligne une pétition contre son expulsion du squat de l’Alternation prévue par le commandant de police responsable à la cellule des expulsions du commissariat central pour mi-septembre [2005]. Read More

Paris: MaDouille les 4 et 5 juin, passage de la Folie Regnault

  Paris: MaDouille les 4 et 5 juin, passage de la Folie Regnault


Bonjour à tous, l’assos la Mare aux diables (MAD) organise le squattage éphémère d’une friche urbaine 7/13 passage de la Folie Regnault, du côté du Père Lachaise. L’objectif est tout en faisant la fête de mettre en avant les notions de prix libre, d’échanges, etc.

VENEZ NOMBREUX !!!
et pensez au magasin gratuit, apportez tous les objets qui croupissent chez vous, livres, fringues et autre.

N’ayez crainte, la MAD n’est pas le dernier groupe bobo à la mode mais plutôt une bande de joyeux drilles anarcho-ludiques

:-)

amicalement, B@AL

—–

La Grande MaDouille 2005

La Madouille c’est l’événement Ludo-socio-musico-politico-artisto-bouffisto-happeningisto Libre le premier Week End de Juin (le 4 et le 5) dans le 11ème.

La Madouille c’est surtout un moment ou le consommateur disparaît et devient un participant actif libre : une boutique où c’est vous qui donnez, une buvette où vous amenez ce que vous voulez boire et manger, des expos où vous prêtez vos yeux, des concerts et des DJ auxquels vous cédez vos oreilles, des débats où vous intervenez, etc.

Le succès de la Madouille dépend de ce que vous voudrez bien y apporter : en résumé un livre, des bouteilles, des gâteaux, des chouettes choses, du soutien, des sourires…

Tout le long du Week End :

– Venez participer avec vos jeux à la Ludothèque avec les éditions contre vent, l’asso A quoi tu Joues, et La MAD.
– Venez avec votre pinceau et votre peinture pour La Fresque.
– Venez avec vos vieux livres les échanger.
– Venez avec des objets à échanger.

Découvrez et participez aux activités des associations présentes :

– Artac (Lutte contre la SIDA).
– Autres Vues avec des animations scientifiques.
– Médecin du Monde mission rave.

En Concert :

Le Samedi :

– Les Cosmic Movie (Du Rock).
– Vent du rêve (musique diphonique didjéridoo).
– Claustrogène
– Swan Prony (Musique Love-Love).
– Et une Jam cession pour finir la soirée autour de Myriam et Martin.

Le Dimanche :

– les Ecoraleurs (chorale drôle et tonique).
– Kwetch (Groupe rock reggae).
– Piranha (Punk ska rock).

Et les DJ : Fifou, Camilo, Gonzalo.

Le tout sur un VDjing de Mirna et Milou.

Ou et Quand ? :

La Grande Madouille aura lieu
le Samedi 4 (de 14h a 00h)
et
le Dimanche 5 (de 14h a 22h) Juin 2005
au 7/13, passage de la Folie Regnault 75001
Métro Père Lachaise.

Combien ? Ou le Principe du Prix Libre :

Pour l’ensemble de nos Activités socioculturelles, nous pratiquons le prix libre, chacun est libre de donner ce qu’il veut à l’organisation.

MAD


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Paris: Expo OASIS Project à Alternation

Alternation 2119, association loi 1901, vous invite le 18 mai 2005 à 20H00 au vernissage de l’exposition du collectif coréen « OASIS Project »

De passage à Paris, Mme KIM KANG et Mr KIM YOUN OAN (artistes coréen de Séoul), vous feront découvrir à travers des projections de vidéos, des photographies, le récit de l’ouverture du premier squat artistique de Corée du sud : « OASIS Project ». Read More

Paris: Programme du Barbizon du 4 mai au 5 juin

Cinéma Le Barbizon
141 rue Tolbiac
75013 Paris (métro: Tolbiac, bus : 62, 47)
Entrée: participation libre (sauf indication contraire!)
http://www.lebarbizon.org

Bonjour,

Voici le programme qui sera présenté au cinéma « le barbizon » du mercredi 4 mai jusqu’au dimanche 5 juin 2005.

Des débats, des projections, du théâtre, du mime, du slam… Les détails sont ci-dessous ! Read More

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Paris: Occupation du siège national des Verts par des mal-logé-e-s

  Paris: Occupation du siège national des Verts par des mal-logé-e-s


Le collectif Mal logés en colère a hier occupé hier le siège national des VERTS.

Nous exigions le relogement de plusieurs foyers du collectif, relogement promis par M. René Dutrey, président de la Siemp, élu Vert au Conseil de Paris, président du Groupe Verts de Paris. Depuis deux mois nous n’avions eu aucune nouvelle de M. Dutrey.

Nous avons été évacués de force par les militants, salariés et élus VERTS le soir même.

Nous avons du garder notre calme face à des militants qui n’ont cessé d’accuser les blancs du collectif d’être des faux mal-logés, qui proposaient à une mère de famille ivoiriennne de partager son relogement avec sa fille, elle-même majeure et mère de famille, qui ont multiplié insultes et provocations, allant jusqu’à scander en choeur « fascistes, fascistes « , contre des SDF et des demandeurs de logement, dont une partie d’origine immigrée .

Voilà la réponse d’un parti de gauche faite à un collectif qui compte une vingtaine de demandeurs de logement. Les 110 000 demandeurs de logement parisiens ont de bonnes raisons de s’inquiéter.

Nous avons pris connaissances des accusations écrites des Verts à notre encontre notamment sur Indymedia et des justifications qu’ils donnent à l’évacuation : qu’il s’agisse de la manipulation de certains mal-logés par d’autres, de la violence dont nous aurions fait preuve ou du caractère minoritaire de nos actions, de la division ignoble entre les bonnes familles et les mauvais célibataires, nous y faisons face à chaque action, que nous montions sur le toit de l’Opac, que nous occupions le siège du parti de M. Borloo ou l’agence nationale de rénovation urbaine.

Reste un fait que les Verts ne peuvent nier : ils participent avec le parti socialiste à la gestion d’une capitale qui ne construira dans les années à venir que 4800 Plai, seuls logements accessibles aux smicards et en dessous, catégorie qui représente 70 pour cent des 110 000 demandeurs de logement parisiens.

Nous prenons acte de la violence des Verts à notre encontre, nous prenons acte aussi des déclarations de M. Dutrey qui nous assuré que quatre foyers du collectif allaient être relogés dans les semaines qui viennent par M. Mano et que celui-ci nous recevrait dans les jours qui viennent.

SDF, hébergés, habitants des taudis, familles, célibataires, français, immigrés, jeunes et vieux avec ou sans-papiers, nous continuerons à lutter pour notre dû : un logement décent.

Le 20 avril 2005

Collectif mal-logés en colère


Paris :La fausse lettre de la Mairie du XIIème suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue

La copie de la fameuse « fausse lettre » de la Mairie du XIIème arrondissement de Paris, suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue le 17 février 2005, se trouve en ligne sur http://paris.indymedia.org/IMG/jpg/doc-23101.jpg Un récit de l’expulsion se trouve sur http://squat.net/fr/news/paris180205.html

Le lendemain, la tension était encore au rendez-vous devant le squat muré. Récit sur http://squat.net/fr/news/parisa180205.html

Dans les jours qui ont suivi, une affichette est apparue sur les murs du XIIème arrondissement, dans certaines boîtes aux lettres et dans quelques cages d’escaliers. Cette affichette ressemblait à s’y méprendre à une lettre officielle émanant de la Mairie du XIIème arrondissement.
Pourtant, à y regarder de plus près, son discours était très inhabituel, beaucoup plus « franc » que les communiqués traditionnels de la Mairie. D’ailleurs, on peut voir sur le site de la Mairie du XIIème arrondissement la réaction bureaucratique de la Maire, sur http://www.mairie12.paris.fr/index.php/mairie12/article.php?id=4303

Cette même lettre de la Maire Michèle Blumenthal plus une réponse de Don Diego de la Vega se trouvent sur http://squat.net/fr/news/paris050305.html
Une autre réponse au communiqué de la Maire se trouve sur http://squat.net/fr/news/paris090305.html

L’action contre les expulsions à laquelle ces textes font référence est résumée sur http://squat.net/fr/news/paris250205.html

Cette action s’inscrivait dans une journée d’actions décentralisées de solidarité avec les squats (et en particulier celui des 400 couverts à Grenoble, voir http://grenoble.squat.net). Plus d’infos sur http://squat.net/fr/news/france020305.html

anonyme

Paris: Une action collective appelée par le Comité des sans-logis

BORLOO PROMET ET NE TIENT PAS ! LA VILLE DE PARIS EXPULSE PENDANT LE PLAN GRAND FROID ! RIEN NE VA PLUS : IL FAUT AGIR !

Depuis des mois, le comité des sans-logis interpelle régulièrement le ministère de la « cohésion sociale » pour faire loger en HLM des personnes de la rue ou en situation précaire. Le cabinet de Mr Borloo s’était engagé au relogement, mais concrètement, très peu de logements ont été effectivement trouvés. Borloo lui-même, interpellé au cours d’un de ses déplacements, n’a pas fait mieux.

La ville de Paris, se basant sur un faux témoignage, a fait expulser de jeunes étudiants sans logement qui avaient trouvé refuge dans un immeuble désaffecté, et ce en pleine vague de froid, sans même prendre la peine d’écouter leurs besoins. La ville de Paris, à qui la loi ne fait pas l’obligation d’héberger les sans-abri mais à qui elle ne l’interdit pas non plus, est contente d’elle quand elle ouvre des gymnases pendant quelques jours. Mais d’un autre côté, les HLM de l’OPAC sont de plus en plus fermés aux Rmistes et bénéficiaires de minima sociaux.

Devant la défection des pouvoirs publics, le comité des sans-logis appelle à l’action collective.

RDV Mercredi 23 mars 2005, 13H30 devant le Casino, Place de la Nation

Tel: 01 40 19 98 83

cdsl [at] freesurf [point] fr

Comité des Sans Logis

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De Grenoble à Paris, les mairies PS transforment les squats en gravats

Suite aux actions menées le vendredi 25 Février [2005] visant à dénoncer le rôle des municipalités PS dans la répression actuelle qui s’abat contre les squats (voir les communiqués du 25 février), la mairie socialiste du 12e arrondissement récidive en communiquant un tissu de mensonges et cherche à étouffer leurs responsabilités dans l’expulsion de squatters en plein hiver.

Le PS qui s’illustre depuis quelques temps par une dérive répressive particulièrement violente à l’égard des pauvres, des sans-papiers et des sans-logis cherche à nouveau dans cette histoire à se construire une image de victime en déformant les faits et en réduisant ceux qui se révoltent contre ses politiques en « vandales » et en « criminels ».

Vendredi 25 février, en effet, partout en France des squatteureuses et des compagnonEs solidaires se sont mobilisEes pour protester contre les expulsions et pour défendre ces lieux d’habitation, de création, d’expérimentations sociales, de réflexions, de rencontres et de solidarités. L’accent a notamment été mis sur la situation du squat des 400 couverts à Grenoble, menacé par la mairie socialiste de Michel Destot. A travers ces actions, c’est un large mouvement squat, en France et en Europe, qui se manifeste pour dénoncer les politiques répressives des municipalités à leur encontre.
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