Paris: Manif pour le droit au logement pour tou-te-s le 3 septembre 2005

  Paris: Manif pour le droit au logement pour tou-te-s le 3 septembre 2005


Manifestation pour le droit au logement pour tous !

Après les évacuations des squats PARIS XIV et XIXèmes Pas d’expulsions sans relogement durable !

Guerre du logement à Paris : combien de morts faudra t’il encore ?

Les Alternatifs rendent hommage aux victimes, des incendies -17 et 7 morts- survenus dans les XIIIème et IIIème arrondissements.

Ces drames ont frappé de nouveau durement des ménages immigrés modestes. L’immeuble de la rue du Roi Doré était un taudis sur le point d’être réhabilité par la ville dans un quartier embourgeoisé. Celui du Bd Vincent Auriol avait été attribué comme « logement passerelle » à des familles mal logées après une longue lutte en 1991, notamment l’occupation du chantier de la BNF dans le XIIIème. Parmi les habitants de cet immeuble, certains étaient d’ailleurs, depuis cette date, toujours en attente d’un relogement définitif… Cet immeuble a été un des rares à avoir échappé au réaménagement du quartier Paris Rive Gauche, qui avait fait la part belle aux bureaux et au logement de standing, ne laissant que la portion congrue au véritable logement social accessible aux couches populaires.

Pour Les Alternatifs, il s’agit là avant tout d’un drame issu du manque criant de logements accessibles à ceux qui travaillent à Paris, ce qui est le cas des habitants de ces immeubles. Comment s’étonner du surpeuplement dans les trop rares immeubles accessibles aux plus modestes quand 100 000 demandes de logement social sont actuellement en souffrance à Paris, quand les attributions des quelques logements disponibles s’effectuent souvent de façon très discutable, quand le parc privé est de plus en plus soumis à la spéculation sauvage (vente à la découpe, congés pour vente…), grossissant ainsi la liste des demandeurs de logement social ?

Dans ce contexte, les déclarations de Nicolas Sarkozy ce mardi s’apparentent une nouvelle fois à une déclaration de guerre aux plus pauvres : tout ce qu’il demande, c’est le « nettoyage » de ses habitants des immeubles recensés. On gère les conséquences, on ne s’attaque nullement aux causes !

C’est pourquoi il est plus que temps de s’attaquer enfin à une véritable politique du logement, et en priorité :

> Pas d’expulsions sans relogement durable
> La réquisition immédiate de logements vacants
> L’accélération de la résorption de l’habitat insalubre.
> La construction de logements sociaux
> Une loi-cadre contre la spéculation immobilière et pour le conventionnement des loyers.
> Les terrains réservés pour les JO doivent servir à construire du logement de qualité ET accessible.

Les Alternatifs appellent toutes et tous à s’associer aux actions de soutien aux sans, et d’abord aux sans logis et mal logés, au delà des victimes d’aujourd’hui.

Et à participer à la manifestation pour le droit au logement pour tous, le Samedi 3 Septembre à 15h30, départ M° quai de la Gare.

www.alternatifs.org

Les Alternatifs


Paris: Des journalistes conviés par la police à assister aux expulsions du 2 septembre 2005

Des journalistes « embarqués » dans les expulsions de squats

Tôt ce matin [2 sept. 2005], la police a expulsé deux squats parisiens, rue de la Fraternité (19e) et rue de la Tombe-Issoire (14e).
La préfecture aurait invité des journalistes à venir voir l’excellent travail des fonctionnaires de police qui ont mis des dizaines de familles à la rue. Read More

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Paris: Combien de vies en sursis dans les immeubles de la Siemp ?

  Paris: Combien de vies en sursis dans les immeubles de la Siemp ?


Il y a maintenant quelques mois, le collectif mal-logés en colère occupait successivement la SIEMP, puis les locaux régionaux et nationaux des Verts.

Ces trois occupations avaient un seul et même objectif : faire reloger des demandeurs de logement social, tous habitants d’immeubles pourris.

Si nous avions visé la SIEMP et les Verts, c’était pour une simple raison : cette société, ou la Ville est majoritaire, est chargée depuis 2001 d’une mission d’éradication de l’insalubrité à Paris et elle est dirigée depuis cette date par Mr René Dutrey, également président du groupe Verts au Conseil de Paris.

A Mr Dutrey et avec Mr Mano, adjoint socialiste au Logement, nous avons dénoncé la lenteur des procédures sur les immeubles insalubres : lenteur pour classer le bâtiment en insalubrité, lenteur, ensuite pour que le relogement soit effectué. Nous avions aussi évoqué les classifications administratives douteuses, insalubrité remédiable, indécence qui n’ont qu’un seul objectif : faire un tri sélectif des relogements pour accélérer la pénurie.

Nous avons surtout martelé une évidence : tant que le nombre de PLA-I, seuls logements accessibles aux smicards et en dessous ne sera pas revu à la hausse, les demandes de logement resteront bloquées : 70 pour cent des demandeurs de logement parisiens ne peuvent accéder qu’à ce type de logement, seuls 800 sont construits par an sur Paris, au titre d’une convention entre la ville de gauche et l’Etat de droite. A titre d’exemple, il suffit de regarder les nouvelles constructions de la Siemp dans les arrondissements populaires, en lieu et place des anciens taudis : des logements intermédiaires ou du PLUS.

Notre collectif, bien que petit en nombre a la caractéristique de regrouper indistinctement les sans-papiers et les autres, les familles qui risquent de brûler vives comme les Sdf célibataires menacés de mourir de froid.

La litanie des bonnes raisons qui nous sont toujours opposées pour ne pas reloger : pas de papiers, pas assez de revenus, pas d’ancienneté de la demande, c’est la faute de la droite, c’est de la faute des bailleurs, c’est de la faute du parti socialiste, cette litanie a encore tué sept personnes, d’un immeuble possédé par la Siemp depuis six mois. Faut-il six mois pour se rendre compte de la dangerosité d’un immeuble et reloger en urgence ? Faut-il six mois pour régulariser des gens ? Non, il faut une volonté politique qui n’existe nulle part chez nos dirigeants quelle que soit leur couleur.

Depuis, nos occupations, quelques relogements sont tombés,mais la majorité des habitants des immeubles visités par Mr Dutrey sont toujours dans leurs poubelles.

Quand aux Sdf et aux célibataires, ils sont certainement voués à attendre encore plus longtemps, les morts de froid l’hiver n’ayant plus l’air de choquer les médias depuis bien longtemps.

Quant à la difficile survie des trois millions de mal-logés vivants, confrontés aux maladies, aux loyers qui bouffent les trois quarts du revenu, aux conditions carcérales des foyers d’hébergement ou des résidences sociales, aux expulsions , ma foi messieurs dames, c’est la crise du logement. Il faut bien démolir les ghettos et promouvoir la mixité sociale à coups de bulldozer et de ventes de HLM, nos bobos ont besoin d’espace vital et de lofts de 200 mètres carrés pour s’épanouir, la Cour du Maroc et son beau jardin, c’est tout de même plus agréable qu’une cité de prolos, et puis vous ne voudriez pas aussi qu’on remette en cause la sainte propriété privée ? L’hommage aux morts, c’est la lutte qui continue contre les démolitions, l’auto-réquisition des logements vides, le harcèlement des politiques et des bailleurs pour un logement et des papiers pour tous.

[30 août 2005]

Nadia, collectif mal-logés en colère, à titre individuel


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Paris: Pétition contre l’expulsion d’Alternation 2119

Bonjour,

L’’association Alternation 2119 occupe 3500 m2 de locaux dans le 12e arrondissement de Paris depuis 5 ans et demi. Elle vient de mettre en ligne une pétition contre son expulsion du squat de l’Alternation prévue par le commandant de police responsable à la cellule des expulsions du commissariat central pour mi-septembre [2005]. Read More

Paris: MaDouille les 4 et 5 juin, passage de la Folie Regnault

  Paris: MaDouille les 4 et 5 juin, passage de la Folie Regnault


Bonjour à tous, l’assos la Mare aux diables (MAD) organise le squattage éphémère d’une friche urbaine 7/13 passage de la Folie Regnault, du côté du Père Lachaise. L’objectif est tout en faisant la fête de mettre en avant les notions de prix libre, d’échanges, etc.

VENEZ NOMBREUX !!!
et pensez au magasin gratuit, apportez tous les objets qui croupissent chez vous, livres, fringues et autre.

N’ayez crainte, la MAD n’est pas le dernier groupe bobo à la mode mais plutôt une bande de joyeux drilles anarcho-ludiques

:-)

amicalement, B@AL

—–

La Grande MaDouille 2005

La Madouille c’est l’événement Ludo-socio-musico-politico-artisto-bouffisto-happeningisto Libre le premier Week End de Juin (le 4 et le 5) dans le 11ème.

La Madouille c’est surtout un moment ou le consommateur disparaît et devient un participant actif libre : une boutique où c’est vous qui donnez, une buvette où vous amenez ce que vous voulez boire et manger, des expos où vous prêtez vos yeux, des concerts et des DJ auxquels vous cédez vos oreilles, des débats où vous intervenez, etc.

Le succès de la Madouille dépend de ce que vous voudrez bien y apporter : en résumé un livre, des bouteilles, des gâteaux, des chouettes choses, du soutien, des sourires…

Tout le long du Week End :

– Venez participer avec vos jeux à la Ludothèque avec les éditions contre vent, l’asso A quoi tu Joues, et La MAD.
– Venez avec votre pinceau et votre peinture pour La Fresque.
– Venez avec vos vieux livres les échanger.
– Venez avec des objets à échanger.

Découvrez et participez aux activités des associations présentes :

– Artac (Lutte contre la SIDA).
– Autres Vues avec des animations scientifiques.
– Médecin du Monde mission rave.

En Concert :

Le Samedi :

– Les Cosmic Movie (Du Rock).
– Vent du rêve (musique diphonique didjéridoo).
– Claustrogène
– Swan Prony (Musique Love-Love).
– Et une Jam cession pour finir la soirée autour de Myriam et Martin.

Le Dimanche :

– les Ecoraleurs (chorale drôle et tonique).
– Kwetch (Groupe rock reggae).
– Piranha (Punk ska rock).

Et les DJ : Fifou, Camilo, Gonzalo.

Le tout sur un VDjing de Mirna et Milou.

Ou et Quand ? :

La Grande Madouille aura lieu
le Samedi 4 (de 14h a 00h)
et
le Dimanche 5 (de 14h a 22h) Juin 2005
au 7/13, passage de la Folie Regnault 75001
Métro Père Lachaise.

Combien ? Ou le Principe du Prix Libre :

Pour l’ensemble de nos Activités socioculturelles, nous pratiquons le prix libre, chacun est libre de donner ce qu’il veut à l’organisation.

MAD


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Paris: Expo OASIS Project à Alternation

Alternation 2119, association loi 1901, vous invite le 18 mai 2005 à 20H00 au vernissage de l’exposition du collectif coréen « OASIS Project »

De passage à Paris, Mme KIM KANG et Mr KIM YOUN OAN (artistes coréen de Séoul), vous feront découvrir à travers des projections de vidéos, des photographies, le récit de l’ouverture du premier squat artistique de Corée du sud : « OASIS Project ». Read More

Paris: Programme du Barbizon du 4 mai au 5 juin

Cinéma Le Barbizon
141 rue Tolbiac
75013 Paris (métro: Tolbiac, bus : 62, 47)
Entrée: participation libre (sauf indication contraire!)
http://www.lebarbizon.org

Bonjour,

Voici le programme qui sera présenté au cinéma « le barbizon » du mercredi 4 mai jusqu’au dimanche 5 juin 2005.

Des débats, des projections, du théâtre, du mime, du slam… Les détails sont ci-dessous ! Read More

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Paris: Occupation du siège national des Verts par des mal-logé-e-s

  Paris: Occupation du siège national des Verts par des mal-logé-e-s


Le collectif Mal logés en colère a hier occupé hier le siège national des VERTS.

Nous exigions le relogement de plusieurs foyers du collectif, relogement promis par M. René Dutrey, président de la Siemp, élu Vert au Conseil de Paris, président du Groupe Verts de Paris. Depuis deux mois nous n’avions eu aucune nouvelle de M. Dutrey.

Nous avons été évacués de force par les militants, salariés et élus VERTS le soir même.

Nous avons du garder notre calme face à des militants qui n’ont cessé d’accuser les blancs du collectif d’être des faux mal-logés, qui proposaient à une mère de famille ivoiriennne de partager son relogement avec sa fille, elle-même majeure et mère de famille, qui ont multiplié insultes et provocations, allant jusqu’à scander en choeur « fascistes, fascistes « , contre des SDF et des demandeurs de logement, dont une partie d’origine immigrée .

Voilà la réponse d’un parti de gauche faite à un collectif qui compte une vingtaine de demandeurs de logement. Les 110 000 demandeurs de logement parisiens ont de bonnes raisons de s’inquiéter.

Nous avons pris connaissances des accusations écrites des Verts à notre encontre notamment sur Indymedia et des justifications qu’ils donnent à l’évacuation : qu’il s’agisse de la manipulation de certains mal-logés par d’autres, de la violence dont nous aurions fait preuve ou du caractère minoritaire de nos actions, de la division ignoble entre les bonnes familles et les mauvais célibataires, nous y faisons face à chaque action, que nous montions sur le toit de l’Opac, que nous occupions le siège du parti de M. Borloo ou l’agence nationale de rénovation urbaine.

Reste un fait que les Verts ne peuvent nier : ils participent avec le parti socialiste à la gestion d’une capitale qui ne construira dans les années à venir que 4800 Plai, seuls logements accessibles aux smicards et en dessous, catégorie qui représente 70 pour cent des 110 000 demandeurs de logement parisiens.

Nous prenons acte de la violence des Verts à notre encontre, nous prenons acte aussi des déclarations de M. Dutrey qui nous assuré que quatre foyers du collectif allaient être relogés dans les semaines qui viennent par M. Mano et que celui-ci nous recevrait dans les jours qui viennent.

SDF, hébergés, habitants des taudis, familles, célibataires, français, immigrés, jeunes et vieux avec ou sans-papiers, nous continuerons à lutter pour notre dû : un logement décent.

Le 20 avril 2005

Collectif mal-logés en colère


Paris :La fausse lettre de la Mairie du XIIème suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue

La copie de la fameuse « fausse lettre » de la Mairie du XIIème arrondissement de Paris, suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue le 17 février 2005, se trouve en ligne sur http://paris.indymedia.org/IMG/jpg/doc-23101.jpg Un récit de l’expulsion se trouve sur http://squat.net/fr/news/paris180205.html

Le lendemain, la tension était encore au rendez-vous devant le squat muré. Récit sur http://squat.net/fr/news/parisa180205.html

Dans les jours qui ont suivi, une affichette est apparue sur les murs du XIIème arrondissement, dans certaines boîtes aux lettres et dans quelques cages d’escaliers. Cette affichette ressemblait à s’y méprendre à une lettre officielle émanant de la Mairie du XIIème arrondissement.
Pourtant, à y regarder de plus près, son discours était très inhabituel, beaucoup plus « franc » que les communiqués traditionnels de la Mairie. D’ailleurs, on peut voir sur le site de la Mairie du XIIème arrondissement la réaction bureaucratique de la Maire, sur http://www.mairie12.paris.fr/index.php/mairie12/article.php?id=4303

Cette même lettre de la Maire Michèle Blumenthal plus une réponse de Don Diego de la Vega se trouvent sur http://squat.net/fr/news/paris050305.html
Une autre réponse au communiqué de la Maire se trouve sur http://squat.net/fr/news/paris090305.html

L’action contre les expulsions à laquelle ces textes font référence est résumée sur http://squat.net/fr/news/paris250205.html

Cette action s’inscrivait dans une journée d’actions décentralisées de solidarité avec les squats (et en particulier celui des 400 couverts à Grenoble, voir http://grenoble.squat.net). Plus d’infos sur http://squat.net/fr/news/france020305.html

anonyme

Paris: Une action collective appelée par le Comité des sans-logis

BORLOO PROMET ET NE TIENT PAS ! LA VILLE DE PARIS EXPULSE PENDANT LE PLAN GRAND FROID ! RIEN NE VA PLUS : IL FAUT AGIR !

Depuis des mois, le comité des sans-logis interpelle régulièrement le ministère de la « cohésion sociale » pour faire loger en HLM des personnes de la rue ou en situation précaire. Le cabinet de Mr Borloo s’était engagé au relogement, mais concrètement, très peu de logements ont été effectivement trouvés. Borloo lui-même, interpellé au cours d’un de ses déplacements, n’a pas fait mieux.

La ville de Paris, se basant sur un faux témoignage, a fait expulser de jeunes étudiants sans logement qui avaient trouvé refuge dans un immeuble désaffecté, et ce en pleine vague de froid, sans même prendre la peine d’écouter leurs besoins. La ville de Paris, à qui la loi ne fait pas l’obligation d’héberger les sans-abri mais à qui elle ne l’interdit pas non plus, est contente d’elle quand elle ouvre des gymnases pendant quelques jours. Mais d’un autre côté, les HLM de l’OPAC sont de plus en plus fermés aux Rmistes et bénéficiaires de minima sociaux.

Devant la défection des pouvoirs publics, le comité des sans-logis appelle à l’action collective.

RDV Mercredi 23 mars 2005, 13H30 devant le Casino, Place de la Nation

Tel: 01 40 19 98 83

cdsl [at] freesurf [point] fr

Comité des Sans Logis

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De Grenoble à Paris, les mairies PS transforment les squats en gravats

Suite aux actions menées le vendredi 25 Février [2005] visant à dénoncer le rôle des municipalités PS dans la répression actuelle qui s’abat contre les squats (voir les communiqués du 25 février), la mairie socialiste du 12e arrondissement récidive en communiquant un tissu de mensonges et cherche à étouffer leurs responsabilités dans l’expulsion de squatters en plein hiver.

Le PS qui s’illustre depuis quelques temps par une dérive répressive particulièrement violente à l’égard des pauvres, des sans-papiers et des sans-logis cherche à nouveau dans cette histoire à se construire une image de victime en déformant les faits et en réduisant ceux qui se révoltent contre ses politiques en « vandales » et en « criminels ».

Vendredi 25 février, en effet, partout en France des squatteureuses et des compagnonEs solidaires se sont mobilisEes pour protester contre les expulsions et pour défendre ces lieux d’habitation, de création, d’expérimentations sociales, de réflexions, de rencontres et de solidarités. L’accent a notamment été mis sur la situation du squat des 400 couverts à Grenoble, menacé par la mairie socialiste de Michel Destot. A travers ces actions, c’est un large mouvement squat, en France et en Europe, qui se manifeste pour dénoncer les politiques répressives des municipalités à leur encontre.
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Paris: Réponse au communiqué de la maire du 12ème arrondissement suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue

Voici un communiqué de la maire du 12ème arrondissement de Paris, Michèle Blumenthal, sur l’expulsion du squat de la cité Debergue et les actions qui l’ont suivie…

Ce communiqué est un tissu de mensonges, et c’est entre autres à ce titre qu’il est intéressant. Les pouvoirs locaux ne se refusent rien en termes de « communication ».

La maire fait un amalgame entre les squatteureuses et tou-te-s celles et ceux qui se sont mobilisées face à ce type d’expulsion et qui se sont exprimées par différentes actions et communiqués (manif sauvage, tags, tensions devant le squat démuré puis remuré le 18 février, divers textes, action du 25 février, fausse lettre de la mairie, etc.).

La maire fait un amalgame entre les squatteureuses et leurs ami-e-s solidaires (bientôt on va nous dire que la manif sauvage, les poubelles et autre mobilier urbain renversés sur les routes pendant que les squatteureuses étaient au commissariat suite à l’expulsion étaient le fait de ces mêmes squatteureuses…) pour ce qui est des diverses actions de protestation contre les expulsions (tensions devant le squat démuré puis remuré le 18 février, action du 25 février, fausse lettre de la mairie, etc.).

Le 25 février, contrairement à ce que dit la maire, personne n’a pris de coup. D’ailleurs, y’avait-il des élus sur place ?

Le 17 février, au moment de l’expulsion, le squat était ouvert depuis près d’une semaine. Quoi qu’en disent les rapports des vigiles de la sécurité de la mairie et des « forces de l’ordre »… Cette expulsion a eu lieu sans aucune décision exécutoire du Tribunal de Grande Instance. Elle est « illégale ». Mais le jour où ceux qui édictent les lois (pourtant déjà Bien en leur faveur) les respecteront, ça se saura !

L’immeuble occupé était loin d’être insalubre. Vide depuis de longues années, il restait dans un état bien meilleur qu’un paquet de logements pour lesquels il faut payer un loyer… Bien sûr, depuis l’expulsion, escaliers, planchers et toiture ont été détruits. Pour justifier l’insalubrité ? Ou pour empêcher toute possibilité de réoccupation…

Pour ce qui est du papier à en-tête de la Mairie du 12ème, la maire accuse sans aucune preuve les squatteureuses de l’avoir dérobé, alors qu’il est si facile de se procurer une lettre de la Mairie et de la scanner, ou encore de la créer de toutes pièces à l’aide d’un logiciel informatique. Et s’il y avait des « traîtres » au sein de la social-démocratie locale ?

En bref, quand la maire nous parle de « comportements irresponsables et violents », on se demande qui en est réellement victime… Il serait « irresponsable et violent » de ne rien faire, tandis que les pouvoirs publics (de gauche comme de droite) font expulser partout en plein hiver des gens, avec l’aide bienveillante de la Justice et des Préfectures !

Il y a des maisons vides, occupons-les !
Sus aux expulseurs !

Don Diego de la Vega (éternel soutien des opprimé-e-s) Read More

France: Le point sur les actions de solidarité avec le squat des 400 couverts à Grenoble

Vendredi 25 février 2005, diverses actions de soutien à la traverse des 400 couverts (ruelle squattée à Grenoble) visant les mairies socialistes ou les locaux du PS ont eu lieu un peu partout. La volonté était de contribuer à un rapport de forces en faveur d’espaces d’autonomie et d’autogestion. Ce squat est menacé d’expulsion par la mairie PS de Grenoble. Les manifestations visaient au maintien des 400 couverts tout autant qu’à dénoncer la politique des mairies socialistes : tonnes d’expulsions de squats (comme par exemple la veille même de l’action, à Rennes, où le squat de l’Ekluserie a été expulsé, tandis qu’une semaine auparavant la mairie gauche plurielle du douzième arrondissement de Paris expulsait un squat ouvert depuis près d’une semaine) et d’expulsions de sans papierEs, politique sécuritaire et autres méfaits habituels quand on approche un peu de la social-démocratie…

—– LES 400 COUVERTS, C’EST QUOI, C’EST QUI ? —–
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Paris: Compte-rendu d’une action contre les expulsions

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 25 FEVRIER 2005

PARIS – Action de protestation contre les expulsions de squats, à Paris et ailleurs dans la France entière

Aujourd’hui, vendredi 25 février 2005, le hall de la mairie PS du 12e arrondissement a été recouvert de gravats en signe de protestation face à la politique d’expulsion des squats menée par la gauche à Paris et dans de nombreuses autres villes.

En effet, Vendredi 18 février, la mairie du 12e après avoir fait violemment expulser des étudiants et étudiantes qui occupaient depuis une semaine un bâtiment vide au 1, cité Debergue, près de la rue du Rendez-Vous (métro Picpus), s’est appliquée à détruire l’escalier et l’intérieur du bâtiment pour empêcher toute éventuelle réoccupation. De quelle politique sociale la gauche parle-t-elle, quand on expulse sans discussion et en plein hiver, en toute illégalité des étudiants sans-logis ? La politique « quartiers verts » dont se flatte la Mairie de Paris, est-ce le rasage de bâtiments vides pour planter des arbres et l’expulsion des sans-logis ? Read More

Paris: Fort déploiement policier et échauffourées lors du re-murage de l’immeuble expulsé hier cité Debergue (12ème)

Hier soir (jeudi 17 février 2005), La Mairie de Paris a pris la décision d’expulser en toute illégalité un squat d’étudiant-e-s sans logement qui s’étaient installé-e-s depuis une semaine dans un immeuble laissé à l’abandon au 1 cité Debergue dans le 12e arrondissement. Il semble que depuis quelques mois, la gauche parisienne ne se soucie même plus de respecter les procédures, et ce en plein « plan grand froid » et « crise » du logement.
L’expulsion, violente, a ameuté des individus solidaires et habitant-e-s du quartier qui ont été bousculé-e-s et matraqué-e-s par la police, et a été suivie d’une manifestation sauvage.

Aujourd’hui à 14h, après diverses pressions sur les expulseurs, la Mairie et la Direction du Logement et de l’Habitat ont accepté de démurer temporairement pour laisser les squatteureuses reprendre leurs affaires personnelles enfermées dans l’immeuble depuis hier. Dans l’impasse de la Cité Debergue, un rassemblement demandant la réintégration des étudiant-e-s dans les locaux s’est déroulé, face aux élus protégés par les forces de police. Le Comité Des Sans-Logis (situé dans l’immeuble en face), menacé lui aussi, a organisé un repas populaire dans l’impasse. En réalité, les autorités avaient pris soin de rendre les lieux inhabitables en fracassant les escaliers et les planchers, ce qui a redoublé la colère générale.

Les élus ont ordonné le re-murage malgré les résistances des opposant-e-s, qui, massé-e-s devant l’issue, ont tenté de bloquer les ouvriers. Vers 17h, sous les huées, les vigiles de la Mairie de Paris, relayés entre-temps par l’arrivée d’une cinquantaine de policiers, ont dirigé les travaux en catastrophe. Les manifestant-e-s ont pu quitter les lieux sans être interpellés.

—– Read More