L’huissier est venu constaté l’occupation des trois nouvelles maisons – Rue Massena, rue Auber et rue de Vic – et y a déposé les assignations à comparaitre. La date initiale des procès était très proche de celle des ouvertures. Notre avocate a cependant réussis à obtenir un délai. La prochaine convocation a était fixée au premier Avril, ce qui nous laisse peu de temps. Pour l’instant, nos habitations sont hors de danger. Elles sont habitées, aménagées, réparées par différentes communautés. Nous nous sommes engagé-e-s dans la constitution de dossier pour les défendre.
[Info publiée le 23 mars sur le blog de Calais Migrant Solidarity.]
Calais, ville fantôme, l’expression est bien sûr exagérée. Mais les 10% de logements vides, dont la moitié depuis plus d’un an, comme les bâtiments industriels abandonnés et les terrains vagues laissés par les constructions détruites, marquent le paysage urbain, avec plus ou moins de densité selon les endroits. Logements à louer ou à vendre pendant des mois, maisons murées, usines désertes, friches, façades donnant sur le vide d’un bâtiment détruit parsèment les rues. Si ce n’est pas une ville fantôme, on peut parler des fantômes de la ville, ces lieux qui ont été vivants, où des gens ont vécu, dans lesquels on pourrait parfois vivre encore. Read More