Barcelone: Situation des squatteurs arrêtés le 9 février dernier

Des deux squatteurs arrêtés le 9 Février 2006, l’un avait été relaché le lendemain. Le second, I. est toujours en détention à cette adresse si vous voulez lui écrire:

I. A. I.
(Modulo 4 de C.P. Quatre Camins), Apartado 335, 08430 La Roca del Vallés, Granollers – Barcelona (España)

La troisième personne qui a été arrêtée est elle aussi toujours emprisonnée et si vous voulez lui écrire :

Ruben Masmano Bernal
(Modulo 1 de C.P. Brians), C.P. Can Brians, Apartado 1000, 08760 Martorell, Barcelona (España) Read More

Ermont (95): Non aux expulsions !

Non aux expulsions à Ermont
Oui à l’aménagement de la gare Ermont-Eaubonne
Non à l’expulsion des habitants du 2 rue des callais !
Régularisation et relogement des habitants du 2 rue des Callais et du 375 rue du Gal Leclerc à Ermont

Les onze familles avec neufs enfants demeurant depuis plusieurs années au 2 rue des Callais à Ermont sont menacées d’expulsion à partir du 15 mars prochain (2006). L’immeuble, en copropriété, est en cours de rachat par Val et Forêt, chargé de l’opération d’aménagement du quartier. Read More

Caen: Rassemblement contre l’expulsion de la Mauvaise Herbe le 2 février 2006

Pour la défense de lieux alternatifs et autonomes.
Pour le droit au logement.
Contre toutes les Expulsions !
RASSEMBLEMENT
Jeudi 2 Février à 8h30
Au Tribunal de Grande Instance
8 place Fontette
(Au bout de la place St Sauveur)
Caen

Y aura du café pour se réchauffer ! Read More

Trappes: Rassemblement devant la Mairie de Trappes le 16 janvier 2006 : nous voulons des logements pour tous !

  Trappes: Rassemblement devant la Mairie de Trappes le 16 janvier 2006 : nous voulons des logements pour tous !


Le 16 janvier, la mairie de Trappes signe la convention de rénovation urbaine avec l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine, qui pilote les projets de démolition).

Bien que la municipalité cultive le flou dans sa communication autour de ces projets, on sait déjà que des centaines d’appartements HLM seront détruits. Debussy-Renoir, George Sand, Henri Wallon, Léo Lagrange, Jean Macé… La liste est longue mais probablement pas complète.
Il n’y a pas de raison que Trappes échappe à la principale réussite du volet logement du plan de cohésion sociale : la baisse du nombre de HLM. Alors qu’à Trappes, il y a plus d’un millier de demandeurs de logement social…

AC ! Trappes invite les habitants des immeubles promis à la démolition,
les demandeurs de logement social,
les squatteurs, les personnes hébergées,
bref, tous les précaires et les mal-logés,
à se rassembler devant la mairie le 16 janvier 2006 à partir de 17h30 et à s’organiser pour lutter !

Nous habitons Trappes, et ce qui se passe dans notre ville nous concerne au premier plan. Pourquoi n’avons-nous aucune information sur l’ensemble du projet ? Comment se fait-il que des habitants apprennent par hasard que leur immeuble va être détruit ?

Parce que les loyers augmentent constamment, contrairement à nos ressources, nous sommes nombreux à ne plus pouvoir payer notre loyer ou ne pas avoir d’autre choix qu’occuper des logements vides, et donc à être confrontés à des procédures d’expulsion.

Parce qu’on nous parle de réussite éducative, de « responsabilité parentale », de suspensions des allocations familiales, mais pas de nous proposer de meilleures conditions de vie et de logement.

Parce que ne pas avoir de logement est la source de bien d’autres problèmes, dans sa vie familiale, professionnelle, par rapport à la santé…

Parce que nous sommes précaires (chômeurs, Rmistes, travailleurs en CDD, en intérim ou à temps partiel, parent isolé, …), nous savons que seule la lutte nous permettra de gagner un logement social.

Notre force, c’est notre solidarité !

Pour contacter AC ! Trappes-SQY :

– 06.82.82.05.11 | ac [point] trappes-sqy [at] no-log [point] org

– à la permanence sociale d’AC ! (Agir ensemble contre le chômage et la précarité) 01.40.09.27.49

– Permanence devant la poste de Trappes tous les 6 du mois de 11h à 12h30

AC!


Caen: Procédure d’expulsion contre la Mauvaise Herbe

Hier [4 janvier 2006], un huissier est passé à La Mauvaise Herbe pour nous amener l’assignation en justice en vue d’une expulsion. Nous passons au tribunal le 12 janvier prochain et appelons à un rassemblement de soutien et contre les expulsions à 9h devant le TGI de Caen. Read More

Rennes: Rassemblement pour la démission de la préfète de Bretagne

DEMISSION MALGORN !! 1er RASSEMBLEMENT POUR LA DEMISSION DE LA PREFETE DE BRETAGNE !! Contre son action liberticide, violente et discriminatoire VENDREDI 6 JANVIER 2006 A 18H30 Read More

Vaulx en Velin: Rassemblement festif contre les programmes de « démolition-reconstruction »

DÉMOLITIONS – RECONSTRUCTIONS
Pré de l’Herpe – Mas du Taureau

NOUS AVONS DES DROITS – FAISONS LES RESPECTER !

GRAND RASSEMBLEMENT FESTIF
le samedi 24 septembre 2005 à 11h
place Guy Môquet (Mas du Taureau) à Vaulx en Velin.
(Bus n° 7 de Bonnevay et n° 37 de Charpennes)

pour exiger :

* le gel de toutes les opérations de « démolition-reconstruction »,
* la construction de vrais logements sociaux en nombre suffisant et à des loyers accessibles,
* le respect des droits des locataires et de leur liberté de choisir leur toît.

VENEZ NOMBREUX AVEC VOTRE FAMILLE ET VOS VOISINS

à l’appel de :

– CNL – Confédération Nationale du Logement
19 chemin de la Ferme
tél. : 04.78.79.10.28
Permanences : lundis de 14 h à 18 h

– AGORA
4 chemin du Mont Pilat
tél. : 04.72.04.57.35
Permanences : tous les jours de 9 h à 16 h

– Collecif des Privés d’Emploi et Précaires
9 Place Guy Môquet (Mas du Taureau)
tél./rép. : 04.37.45.09.93
Permanences : les samedis de 9 h 30 à 12 h

Info trouvée sur http://rebellyon.info/article.php3?id_article=804

CNL, AGORA, CPEP

Paris: Rassemblement contre les démolitions et les expulsions

NI EXPULSION NI DEMOLITION…

A Paris on expulse les mal-logés, en banlieue ceux qui ont eu la chance d’avoir obtenu logement voient leur logement voué à la démolition…

Telle est la logique du « programme de réhabilition  » qui sévit actuellement partout en banlieue. Afin de rendre l’habitat urbain plus humain, des tours ou des barres sont détruites en vue de rendre un habitat plus convivial aux habitants. Oui mais d’une part le nombre d’habitations reconstruites est inférieur à celui des habitations détruites, d’autre part leurs standing et les loyers qui y seront pratiqués ne permmettront pas aux habitants actuels d’y reloger… Read More

Montreuil: Rassemblement de soutien aux Roms

Info trouvée sur Indymedia-Paris:

Roms Montreuil / les vendredis festifs de la résistance

Voilà un mois que toutes les familles sont dehors ; faisons du bruit, la fête, soyons solidaires, si jamais la mairie ne les voit pas, nous sommes tous avec eux sur la place de la dite mairie de Montreuil.

La lutte continue pour les Rroms de Montreuil ; affichons notre solidarité, soyons visibles…

Les nuits festives de résistance du vendredi continuent sur la place de la Mairie où toutes les familles sont toujours là, sans toit ni droits. Read More

(Saint-)Etienne: Compte-rendu du rassemblement de soutien au squat Izmir le 6 mai 2005

Le 6 mai, le squat Izmir organisait un rassemblement devant la mairie de (Saint-)Etienne, pour dire « non, non, non » à l’expulsion dont le bâtiment est menacé, dire aussi « non, non, non » à toutes les expulsions en fait… Et dire « oui, oui, oui » aux lieux d’autonomie et d’expérimentation sociale (voir notamment Le Numéro Zéro pour en savoir plus).

A 15h, quelques personnes étaient présentes, dans une ambiance punk et festive à la fois, avec musique et pétards, sifflets et confetti. Les minutes passant, le rassemblement commençait à grossir, et une petite centaine de personnes s’est engouffrée dans la mairie, y faisant un vacarme du tonnerre, et y laissant joyeusement de colorées confetti, malgré un accueil plus que douteux de la part des policiers municipaux en présence, ceux-ci s’agrippant aux manifestant-e-s pour les empêcher d’entrer, avec l’aide de quelques jets de gazeuse lacrymogène, ben ouais quand on est équipé faut pas se priver…. Read More

Nantes: tentative d’expulsion du squat « le baragouinage », et arrestation d’une occupante

Ce vendredi 1ier avril, le squat nantais « le baragouinage » a essuyé une tentative d’expulsion, et une occupante a été embarquée par la police.

Des personnes sont actuellement rassemblées en soutien devant le commissariat central de Nantes, 6 place Waldeck Rousseau, Pour soutenir la personne arrêtée. N’hésitez pas à les rejoindre!

Ci-dessous, un récit à chaud des évènements:

Vendredi 1er avril 05, Nantes.

17h30, une camarade est dehors, plusieurs personnes de la police municipale de Nantes se trouvent là, devant chez nous. Ils viennent ramasser les fringues étalées devant le baragouinage, une zone de gratuité sur le trottoir, c’est pas mal avec ce temps. Ils viennent car selon eux plusieurs riverains s’en sont plaints, dommage, les seuls que nous avons croisés s’y servent volontiers. Ils attrapent violemment cette camarade par le bras, elle arrive à leur échapper, on rentre et s’enferme.

1er étage, violentée cette camarade réagit et exprime sa colère aux agents, ils veulent l’embarquer pour outrage. Nous voyant résistant à leur menace ils appellent la b.a.c. qui arrive dans les minutes qui suivent. Ils continuent de nous demander qu’elle sorte. Nous refusons. Ils essaient de défoncer la porte. Ils nous promettent de ne pas nous expulser si elle sort et les suit en garde à vue.

Notre camarade décide de sortir, il est aux alentours de 18h. Au moment d’ouvrir la porte, les agents derrière essaient de la forcer, rien n’y fait, nous refermons.

Vers 18h20, les quelques voitures de la b.a.c. restées s’en vont. Notre camarade est actuellement en garde à vue à Waldeck pour outrage à agent.

des habitantEs du baragouinage

baragouinage [at] gendertrouble [point] org

des habitantEs du baragouinage

Paris: Fort déploiement policier et échauffourées lors du re-murage de l’immeuble expulsé hier cité Debergue (12ème)

Hier soir (jeudi 17 février 2005), La Mairie de Paris a pris la décision d’expulser en toute illégalité un squat d’étudiant-e-s sans logement qui s’étaient installé-e-s depuis une semaine dans un immeuble laissé à l’abandon au 1 cité Debergue dans le 12e arrondissement. Il semble que depuis quelques mois, la gauche parisienne ne se soucie même plus de respecter les procédures, et ce en plein « plan grand froid » et « crise » du logement.
L’expulsion, violente, a ameuté des individus solidaires et habitant-e-s du quartier qui ont été bousculé-e-s et matraqué-e-s par la police, et a été suivie d’une manifestation sauvage.

Aujourd’hui à 14h, après diverses pressions sur les expulseurs, la Mairie et la Direction du Logement et de l’Habitat ont accepté de démurer temporairement pour laisser les squatteureuses reprendre leurs affaires personnelles enfermées dans l’immeuble depuis hier. Dans l’impasse de la Cité Debergue, un rassemblement demandant la réintégration des étudiant-e-s dans les locaux s’est déroulé, face aux élus protégés par les forces de police. Le Comité Des Sans-Logis (situé dans l’immeuble en face), menacé lui aussi, a organisé un repas populaire dans l’impasse. En réalité, les autorités avaient pris soin de rendre les lieux inhabitables en fracassant les escaliers et les planchers, ce qui a redoublé la colère générale.

Les élus ont ordonné le re-murage malgré les résistances des opposant-e-s, qui, massé-e-s devant l’issue, ont tenté de bloquer les ouvriers. Vers 17h, sous les huées, les vigiles de la Mairie de Paris, relayés entre-temps par l’arrivée d’une cinquantaine de policiers, ont dirigé les travaux en catastrophe. Les manifestant-e-s ont pu quitter les lieux sans être interpellés.

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Paris : Expulsion à l’arrache d’un squat récemment ouvert cité Debergue dans le 12ème arrondissement

Communiqué du 17 février 2005
Expulsion « illégale » d’un squat dans le 12e arrondissement à Paris

La gauche s’enflamme : la mairie liquide squat et solidarité à coups de trique

Depuis vendredi 11 février 2005, un collectif d’étudiant-e-s précaires et sans logement s’était installé au 1, cité de Bergue, dans un bâtiment inoccupé en vue d’y établir une habitation et un regroupement d’activités politiques ouvertes sur le quartier. Cette cité était laissée vide par la Mairie du 12e arrondissement qui souhaite détruire ces logements pour y élargir une allée. Par ailleurs, la mairie risque d’expulser dans les semaines à venir le « Comité des Sans-logis » à qui elle avait octroyé des locaux dans cette même cité. Des représentants de la Mairie de Paris, vigiles et policiers, se sont succédé sur les lieux aujourd’hui et constaté l’occupation. Il aurait dû s’ensuivre une procédure d’expulsion au Tribunal de Grande Instance et d’éventuels délais pour les squatteur-euse-s. Mais il semble bien que les pouvoirs publics aient opté pour une politique de tolérance zéro vis-à-vis des occupations. La seule réponse de la Mairie à la crise du logement et à la spéculation immobilière a été de multiplier les expulsions illégales aux cours des dernier mois, et ce en plein hiver. Malgré les quelques dizaines de personnes rassemblées en soutien sur les lieux, les policiers sont intervenus en nombre vers 19h. Après avoir violemment dispersé le rassemblement, ils ont enfoncé la porte et sorti les occupant-e-s devant de nombreux-euses passant-e-s choqué-e-s dont certain-e-s hurlaient franchement leur colère. Il y a eu diverses bousculades et matraquages de la part des policiers. Le fourgon dans lequel étaient détenu-e-s les squatteur-euse-s a été bloqué lors de son départ, des parpaings qui devaient servir à murer la maison ont été jetés sur la chaussée, des pierres ont été lancées sur la police. Il s’en est suivi une manifestation sauvage, rythmée par des slogans tels que « Non aux expulsions, Grève des loyers, Insurrection ». Les rues ont été successivement entravées par des containers renversés et des barrières de chantier. Les opposant-e-s se sont retrouvé-e-s devant le commissariat, où un important déploiement policier les attendait.

Tou-te-s les squatteur-euse-s ont été rapidement libéré-e-s, et ont rejoint le groupe de manifestant-e-s solidaires à l’extérieur.

Malgré les discours hypocrites des pouvoirs publics dispensés dans les médias – qui n’ont pas tenu à se déplacer pour couvrir cette expulsion illégale – il est évident que la répression à l’égard des « bandes de jeunes », ou autres groupes militants se renforce, et que les violences policières deviennent chaque jour plus banales et plus rudes. Des réactions s’imposent pour renforcer la résistance aux expulsions. Pour vilipender la mairie : 01 44 68 12 12 (mairie du 12ème), 01 44 68 12 64 (Dominique Larrey, Maire-adjoint, délégué à l’urbanisme et à l’habitat, conseiller d’arrondissement), 06 73 87 74 47 (M. Dronneau, de la Direction du Logement et de l’Habitat) par téléphone. 01 44 68 12 09 (mairie du 12ème) par fax. Toute action directe de votre choix pourrait également être la bienvenue….

Des ami-e-s

Vous trouverez ci- joint le tract distribué lors du rassemblement de soutien :

Sur fond de crise du logement, la démagogie bat son plein…, les expulsions aussi… !

Depuis vendredi 11 février, des étudiants en galère de logement se sont installés au 1, cité Debergue, dans un bâtiment inoccupé. Comme chaque fois, la sanction policière frappe à la porte ; faut-il encore laisser passer ?

Face à la pénurie actuelle du logement organisée pour les bénéfices du marché immobilier, nous sommes de plus en plus nombreux à courir des jobs pourris pour payer des loyers inacceptables. Pendant ce temps, le devenir de Paris est clairement celui d’une cité close dans son spectacle, à l’usage des plus riches, tandis que les autres sont refoulés au-delà du périph. Les étudiants, les jeunes, les pauvres, font la queue aux portes des administrations en quête d’un hypothétique logement social.

Et pendant ce temps, les pouvoirs publics n’ont de cesse de se prémunir contre les installations d’urgence justifiées par les besoins immédiats des plus pauvres. Les sociétés de gardiennage, relayées par un discours ultra-répressif, démantèlent tous les jours des installations de fortune, tout en renforçant le chacun-pour-soi. Pendant que les maires promettent…, les préfets expulsent !

Face au déni des autorités à l’égard des besoins élémentaires, seule la solidarité paie. Empêchons l’expulsion des étudiants domiciliés à la cité Debergue. Rassemblement au 1, cité Debergue, entrée par la rue du Rendez-vous, 28. Métro Nation/Picpus.

Harcelons les pouvoirs publics pour empêcher cette expulsion !

 

Paris: Rassemblement de mal-logé-e-s en colère

A l’initiative d’un collectif parisien de mal-logés, un rassemblement de mal-logés est organisé devant la mairie du 19ème vendredi 22 Octobre 2004 à 14h. Ce vendredi à 15h, Madec (maire du 19ème) recevra solennellement une liste de demandeurs de logement HLM composée de Rmistes, SDF, Immigrés, Familles nombreuses… Composée de tous ceux dont Madec, la ville de Paris et la proche banlieue voudraient se débarrasser. Les Pauvres ne laisseront pas cette belle ville de Paris aux classes moyennes et aux bureaux. SOYONS NOMBREUX ET BRUYANTS !

« Il ne suffit pas de vivre en taudis ou en squat pour prétendre au relogement »
ROGER MADEC (Compte-rendu de mandat, octobre 2004)

Oscar L.

Limoges: procès d’un militant et rassemblement de soutien

  Limoges: procès d’un militant et rassemblement de soutien


Droit au logement pour tous,
un militant inculpé
Rassemblement de soutien
devant le tribunal, place d’Aine
Mercredi 7 juillet 2004
à 13h30

Le 15 mars dernier, une centaine de personnes ont manifesté contre la reprise des expulsions après la fin de la trêve hivernale. Les manifestants ont démuré un logement vide appartenant à la mairie : 11 personnes sans abri y ont trouvé un toit. Un militant du Dédal, suite à une plainte de la mairie, a été inculpé pour « dégradation de bien » : il avait seulement enlevé des parpaings qui obstruaient l’entrée de la maison. Par son action et celle des manifestants, il a permis à 11 personnes de trouver un toit. La maison, en excellent état pour laquelle la mairie avait demandé un permis de démolition par ailleurs refusé, était murée depuis un an et demi.

Qui dégrade ? si ce n’est celui qui mure et empêche une habitation de vivre ? Qui est le plus fautif ? Ceux qui s’indignent de voir que les autorités locales ne font rien et donc réquisitionnent à leur place, ou ceux qui possèdent de nombreux locaux inoccupés, les laissent vides et, pire, les murent pour que les gens restent à la rue ?

Le militant du Dédal passera en jugement le 7 juillet. Ce sera un procès d’un autre âge : les serfs occupaient les terres du seigneur pour survivre ; au 21ème siècle, on est obligé d’occuper une maison pour ne pas vivre à la rue.

Pour le droit au logement pour tous, contre les expulsions, venons soutenir le militant inculpé qui n’a fait que participer à une action de « réquisition » que les autorités s’obstinent à ne pas vouloir appliquer.

D.