Toulouse: quelques nouvelles des potes des arrestations du 8 décembre

Des infos sur les personnes arrêtées le 8 décembre 2020 lors de l’opération de police dans le cadre d’une enquête pour association de malfaiteurs terroriste. Trois sont toujours enfermées, deux ont été libérées sous contrôle judiciaire (CJ) le 23 avril et le contrôle judiciaire continue pour les deux autres inculpés.

C’est difficile d’avoir des nouvelles directes et fraiches. L’instruction est toujours en cours, nous partons donc du principe que tous les échanges avec les proches (parloirs, courriers, appels) sont scrutés par le juge d’instruction et la DGSI.

Trois des 7 personnes arrêtées le 8 décembre 2020 lors de l’opération de police dans le cadre d’une enquête pour association de malfaiteurs terroriste sont toujours enfermées, elles sont considérées par l’administration pénitentiaire comme DPS (Détenu.es Particulièrement Surveillé.es) et l’un d’entre eux est toujours à l’isolement depuis le début de son incarcération. Deux autres personnes ont été libérées sous contrôle judiciaire (CJ) le 23 avril suite à une demande de mise en liberté acceptée par le juge d’instruction, iels sont toujours poursuivi.es. Le contrôle judiciaire continue pour les 2 autres inculpés qui étaient ressortis en décembre après la GAV de 3 jours. Read More

Toulouse: assemblée publique contre les expulsions

Assemblée publique, dimanche 28 mars 2021 à 14 heures.

Face aux spéculateurs, aux agences immobilières aux huissiers, aux bailleurs sociaux & leur défenseurs…
La gestion du covid-19 n’a fait qu’accentuer les inégalités & la précarité déjà existantes. Les galères à payer le loyer en sont une conséquence logique. Dans ce contexte, le gouvernement a choisi de décaler la trève hivernale de deux mois. Il gagne ainsi du temps face à cette bombe à retardement que représenteraient des milliers de personnes expulsées.

Les squats font l’objet de campagne de mensonges et de dénigrement dans les médias et le lien avec les expulsions locatives est clair : il s’agit de faire peur et de diviser pour empêcher cette pratique et expulser. Read More

Toulouse: Roland expulsé de sa maison par des squatteurs ? Histoire d’une fake news à la française

Une pièce en 10 actes présentée par le Comité Marcel Langer – Vigilance Antifasciste

Début février à Toulouse (du 7 au 14 février 2021), la Dépêche, la mairie de Toulouse, des groupes et individus notoires de l’extrême droite radicale ont construit une fake news dans le but de manipuler des toulousain.e.s et de s’en servir pour atteindre leurs objectifs politiques.

Agressions, mensonges médiatiques, manipulation par l’extrême droite et le pouvoir local, haine anti-pauvres : tous les ingrédients d’une bonne fake news sont réunis ! Plus grave esncore, les conséquences de cette histoire de manipulation s’orientent vers des activités miliciennes et fascisantes : les anti-squatteurs ont émis des menaces contre un local associatif (qui réunit une bibliothèque féministe, un local syndical, un lieu d’entraide, de rencontre et de solidarité populaire), d’autres squats d’habitation précaires, et aussi des réseaux citoyens de gauche, et des personnes nominativement ciblées pour leur engagement dans les luttes sociales.

Les néo-fascistes n’ont certes plus de parti de masse, mais ils savent parfaitement utiliser les médias de masse pour diffuser leurs intox et leur haine dans la population. Read More

Montreuil: des tags en solidarité avec les occupations menacées

Du 15 au 18 février 2021, nous avons mené une offensive de tags sur les murs de Montreuil! En espérant que ces murs portent encore longtemps nos solidarités avec les lieux menacés, la ZAD du Carnet, le squat du 83 avenue de Fronton de Toulouse et Rigaerstrasse 94 à Berlin.

Amour, courage et soutien à la ZAD du Carnet, aux copain.es de Toulouse, à la Rigaerstrasse 94 et à tous les projets et maisons menacé.es d’expulsion.
Vive les squats, pour l’anarchie. Read More

Toulouse: l’histoire de gens qui cherchent une maison

C’est l’histoire de personnes qui n’ont pas de maison. Elles en trouvent une, vide depuis au moins deux ans. La maison est belle et grande. Alors elles emménagent histoire d’en avoir une, de maison. Des maisons vides, il y en a plein. Des gens sans maison, tout autant. Alors autant en profiter !

C’est aussi l’histoire de Roland. Propriétaire. Il est à l’aise dans la vie parce que le brave Roland ne vit pas dans sa maison, il se paye en plus un appart. Un jour, Roland apprend que SA Propriété, SON “Chez lui” (où il ne vit pas) est occupé par des gens. Roland voit rouge car la propriété privée, c’est sacré. Il traine les gens en justice et apprend qu’il doit attendre quelques mois avant de récupérer sa maison, trêve hivernale oblige. Mais Roland ne veut pas attendre. Il contacte ses anciens collègues de la dépêche et nous raconte une histoire à faire pleurer dans les chaumières. Roland n’a plus accès à ses chaussettes, il vit quasiment à la rue. Les squatteurs l’empêchent de rejoindre sa chère et tendre en ehpad car la vente de sa maison en serait bloquée… Une version de la réalité qui ne parle pas de l’absurdité de posséder des résidences secondaires quand d’autres sont à la rue. En tous cas, les dés sont jetés, tous les opportunistes peuvent entrer en scène. Read More

Toulouse: Roland, les squatteurs et les médias

L’emballement des médias autour du squat d’une des propriétés de monsieur Roland commence il y a 10 jours. La Dépêche du Midi raconte que Roland venait « une fois par semaine » dans cette propriété depuis plusieurs mois, pour se « reposer et entretenir la maison ». En septembre l’aide-ménagère (ou l’agence censée vendre la maison selon l’une ou l’autre des deux versions relatées dans les médias) remarque que des précaires s’y sont installés. Le propriétaire lance une procédure d’expulsion. Quelques semaines plus tard, le 23 octobre le jugement tombe : l’expulsion aura lieu à la fin de la trêve hivernale. Mais le lundi 1er février, l’annonce de la prolongation de la trêve hivernale par la ministre du logement pousse Roland et sa famille à médiatiser l’affaire et à agiter les réseaux sociaux afin d’obtenir une expulsion hors cadre légal. En effet, Roland veut vendre sa maison, et doit attendre deux mois de plus. Il ne le supporte pas. L’affaire est rapidement reprise par l’extrême droite locale et les réactionnaires de tous bords qui n’ont pas hésité à semer la confusion en reprenant une version fallacieuse et à attirer une compassion nationale sur une version tronquée de l’histoire. Le relais médiatique de Roland s’organise, et dès le mardi, plusieurs rassemblements de soutien se succèdent jusqu’à ce que les occupants décident de quitter les lieux jeudi soir. Read More

Toulouse: retour de bâton pour la milice anti-squat

Avant-hier soir [1], les habitant·e·s du 83 avenue de Fronton à Toulouse quittaient le squat [2] sous la menace de différents groupes faisant passer la propriété privée avant la nécessité de dormir sous un toit.

Le soir-même, un des chefs autoproclamés de cette milice, Vin’s Ken sur Facebook, appelait à un apéro au parking de Sesquières samedi après-midi pour «fêter cette putain de victoire» et créer des groupes capables de virer n’importe quel squat, partout en France. Il concluait sa vidéo, entrecoupée d’insultes homophobes, par «Vive la France, nique les squatteurs!».

Cette après-midi [3], un comité d’accueil attendait ces sous-flics qui ont mangé quelques coups et de la gazeuse. Read More

Toulouse: variation de mise sous pression

En septembre, une maison inhabitée du quartier des Minimes à Toulouse est squattée et suite à la procédure judiciaire, les occupant.es bénéficient de la trêve hivernale (récemment prolongée du 31mars au 1er juin dans le cadre de la crise sanitaire). Ces deux seuls mois de prolongation déclenchent une réactualisation de la vague médiatique et politique anti-squat de ces derniers mois.

Le 7 février, le journal La Dépêche, publie un article misérabiliste sur la « soit-disante » situation de Roland, ancien salarié de ce même journal… L’affaire envahit les réseaux sociaux et médias dans les jours qui suivent, entraînant la massive présence des journalistes, toujours là pour défendre proprios, possédants et autres dominants. Read More

Toulouse: à propos du squat route de Fronton et de l’affaire «Roland», solidarité de classe contre toutes les expulsions !

Depuis deux jours, La Dépêche, puis RTL, France 3, etc. nous racontent la même histoire à faire pleurer dans les chaumières: Roland, 88 ans, «expulsé de sa maison» de Toulouse par de méchants squatteurs.

Sauf que ces médias ne disent pas la vérité: le propriétaire n’y habite pas depuis longtemps et, quand les squatteurs y sont entrés, la maison était délaissée. Si sa maison a été occupée par des squatteurs, c’est bien parce qu’elle était vide depuis des années! Read More

Toulouse: lettre d’ami.es à propos de répression “antiterroriste”

Le 11 décembre dernier, le parquet anti-terroriste a annoncé l’inculpation de 7 personnes qualifié.es de « militant-e-s d’ultra-gauche ». Le temps est venu de se mobiliser contre cette mascarade.

Une opération de com’ aux conséquences graves

Voilà quelques semaines que « l’affaire » est parue dans les médias. Malgré son gonflement artificiel par des personnalités d’extrême-droite et quelques journalistes complaisant.es, le soufflé est déjà en train de retomber. Read More

Toulouse: opération de police dans un squat

Ce mardi 8 décembre à 6h précises un gros dispositif de police défonce au bélier la porte d’un squat de Toulouse pour embarquer 2 personnes et leurs camions. Nous voyons à l’exterieur une dizaine de camions de CRS, plusieurs voitures d’OPJ et d’autres unités difficilement identifiables. Ils sont cagoulés et armés, une cinquantaine environ se balladent dans le batiment. Selon leurs mots l’objectif est “une opération de police qui vise 2 personnes”.
Les flics se dirigent directement vers les camions des personnes ciblées qui seront embarquées ainsi que leurs vehicules qui partent sur 2 dépanneuses.
En plus de filmer l’entièreté de l’opération les flics prennent en photo les bâtiments, les visages des personnes présentes, les plaques d’immatriculations, les véhicules et les chien.nes. En dehors des véhicules et ces deux personnes rien d’autre n’est embarqué, ils ne fouillent pas plus. En une heure, l’opération est finie et les flics repartis.
Nous avons eu vent que le même type d’opérations a eu lieu précisement au même moment dans d’autres villes. Read More

Toulouse: le cadeau de Jean-Luc Moudenc à Thierry Oldak

C’est une opération de longue haleine que Thierry Oldak, un des plus gros promoteurs toulousain, est sur le point de réussir, raflant au passage un joli pactole. Sur la revente de l’ancien bâtiment EDF du 10-12 quai Saint-Pierre, le Groupe Thiery Oldak s’apprête à se faire plus de 6 millions d’euros de bénef’ grâce à un joli cadeau de Toulouse Métropole, à tel point que même La Dépeche ne parvient pas à cacher son étonnement devant cet audacieux « tour de passe-passe ».

En 2012, Thierry, dont le groupe est propriétaire d’une quantité impressionnante d’immeubles à Toulouse, Bordeaux ou Nantes, lorgne sur cet immense bâtiment d’EDF. 4500m2 sur les bords de Garonne, en plein centre-ville, c’est le genre d’adresse qui fait saliver plus d’un promoteur. Cette année-là, l’achat du 10-12 quai Saint-Pierre lui passe finalement sous le nez parce que Sciences Po Toulouse, qui se trouve à l’étroit dans ses locaux de la rue des Puits Creusés, cherche à déménager. Toulouse Métropole, sous la forme de son EPFL [Etablissemnt Public Foncier Local] (qu’on connaît mieux pour son rôle de marchand de sommeil vu les taudis qu’il loue aux pauvres dans le quartier Bonnefoy), décide donc de préempter les lieux pour que le vénérable Institut (d’Études Politiques) puisse s’y installer. En France, lorsque des propriétaires veulent vendre leurs biens, certains organismes publics ont le droit de préemption, ce qui leur permet d’acheter en dessous des prix du marché. C’est ainsi que l’EPFL récupère ce bâtiment pour 4,7 millions d’euros, ce qui n’est vraiment « pas cher » dans le monde parallèle de l’immobilier. Read More

Toulouse: une machine de chantier Bouygues en feu

Depuis des années le capitalisme néolibéral se reconfigure en profondeur en investissant le numérique et les nouvelles technologies pour accroitre son contrôle et son exploitation sur la population mondiale. Read More

Toulouse: nouveau squat à Blagnac, rue Vélasquez

Après l’expulsion du squat des Amandiers hier à Blagnac, l’avenir du nouveau squat de Blagnac, situé au 10 rue Vélasquez, va se jouer aujourd’hui jeudi 15 octobre, car un huissier et la police sont passés ce matin, ce qui fait craindre une expulsion cet après-midi. Il faut un maximum de soutiens. Le nouveau bâtiment est coincé entre la rocade et les pistes de l’aéroport.
Le CEDIS (Collectif d’Entraide et D’Innovation Sociale) rappele pourquoi beaucoup de personnes ont refusé ce qui a été mis en œuvre par l’Etat et pourquoi ce nouveau lieu est, pour tout le monde est un moindre mal :
– lieu grand alimenté en eau et bientôt en électricité
– très très peu de voisinage
– aucun projet de construction bloqué
Mobilisons-nous pour que ce lieu permette à des centaines de personnes d’être à l’abri pour l’hiver et sûrement bien plus ! Read More

Toulouse: procès des squats de Blagnac et du Mirail, appel à soutien !

Le squat de Blagnac, situé au 14 rue des Amandiers, et celui du Mirail, situé au 36 rue Jacques Babinet, ont tous deux été ouverts après l’incendie du squat au 44 avenue de Muret le 5 février dernier.

Le squat de Blagnac passe en procès le vendredi 6 mars. Rendez-vous au tribunal d’instance, 40 avenue Camille Pujol, à 8h30. Les avocat·e·s défendant les habitant·e·s du Mirail ont demandé et obtenu un nouveau report du procès. Le squat du Mirail passe en procès le vendredi 13 mars.

Aussi sur Toulouse, soirée contre les frontières le 4 mars. Ce lieu collectif autogéré d’activités et d’habitat a été occupé fin 2019. Tous les mercredi à 18 heures, réunion d’organisation. Read More