Jeudi 20 décembre dernier, à Athènes (Grèce), le squat Villa Amalias a été perquisitionné par la police anti-émeute et huit camarades ont été arrêté-e-s. Tou-te-s sont inculpé-e-s pour différents crimes et délits.
Après l’expulsion [depuis la perquisition, le squat est « gardé » par les flics…], le ministre grec de l’ordre public a déclaré que la Villa était un “épicentre pour l’illégalité”. Depuis 23 ans, Villa Amalias était un espace politique, culturel et social ouvert, proposant régulièrement des concerts, des pièces de théâtre, de la danse et des cours de langues, des projections de films, des espaces de gratuité et des cuisines collectives. Le squat était une initiative auto-organisée portée par le mouvement anarchiste et anti-autoritaire athénien ; celles et ceux qui participaient aux activités du squat ont contribué aux luttes de travailleur-euse-s, immigré-e-s et aux combats anti-racistes et anti-fascistes. Read More