La Liebig 34 fêtera son 30e anniversaire début juillet. Les menaces d’expulsion, le battage médiatique et les flics emmerdeurs ne peuvent plus rien gâcher de ce moment. Viva la Liebig !
Venez le 4 et 5 juillet au Liebig34 pour un programme intéressant. De plus amples informations suivront prochainement.
Il y a trente ans, après la chute du mur, des personnes d’origines diverses ont convergé à Berlin-Est pour profiter de l’opportunité offerte par la succession des événements et l’indicible taux de vacance. Des rues entières et des blocs de maisons ont été occupés, redessinés et remplis d’idées et de créativité. Les rues de Friedrichshain étaient pleines de vie et de solidarité concrète. À un coin de rue, il y avait une discussion publique, dans le cinéma en plein air suivant, et on y préparait de la nourriture pour toute la rue.
C’est également à ces heures que se situe l’origine de notre collectif, qui est entré dans les locaux de la Liebigstraße 34 en juillet 1990 et a ainsi donné naissance à ce projet. Dans les années suivantes, beaucoup de choses ont changé : la rénovation est devenue un projet de maison féministe sans hommes cis. Grâce à un travail acharné et des années de lutte, on a essayé de créer un refuge et d’offrir une alternative au quotidien cis-sexiste.
Aujourd’hui, 30 ans plus tard, le projet doit-il prendre fin ? Read More
Berlin: 30 ans de la Liebig 34 – On ne s’arrête jamais !
Paris: rue du Croissant, jugement d’expulsion immédiate et sans délai
18 rue du Croissant : Jugement d’expulsion immédiate et sans délai + 16€/jour d’indemnité par famille depuis le 6 janvier
Le jugement d’expulsion attendu mardi 30 juin vient d’être notifié aux avocats. Il prononce l’expulsion des 33 familles, quelque soit leur situation antérieure, DALO ou pas, supprimant tous les délais, y compris la trêve hivernale qui arrive pourtant à terme dans une semaine !
Il condamne lourdement à une indemnité de 16 € par jour, soit environ 3 000€ par ménage depuis le 6 janvier, y compris pendant les 3 mois de confinement, alors que les locaux ne sont plus exploités, soit environs 100 000€ au profit d’un groupe financier et immobilier qui n’en a nul besoin. Là aussi la décision est particulièrement brutale.
DAL qui n’exerce pourtant pas d’activités 18 rue du croissant est aussi visé par l’indemnité, jusqu’au départ du dernier occupant. Il lui est reproché de soutenir et défendre les habitants, par des banderoles, évènements …. Un délit de solidarité en quelque sorte. Read More
Bordeaux: nouvelle ouverture de squat et prochains rendez-vous solidaires
De l’ouverture d’un nouveau squat, Kabako, à Bordeaux à la kermesse organisée à la Zone Libre de Cenon en passant par les besoins de L’Éclaircie à Gradignan, la solidarité avec les exilés ne faiblit pas.
« Ce bâtiment est un bâtiment du département qui devrait mettre tout en œuvre pour héberger ces jeunes. Donc si le département qui est propriétaire du lieu cherche à expulser ce lieu ce serait non seulement illégal comme on l’a dit mais en plus un peu honteux », prévient un membre du collectif informel, qui a organisé l’ouverture du squat.
Ni mineurs ni majeurs
Les 15 mineurs qui occupent ce squat ont été évalués majeurs par le SAEMNA (Service d’Accueil et d’Evaluation des Mineurs Non-Accompagnés). Le département, qui doit héberger les mineurs isolés, ne les prend donc plus en charge. Ils ont entamés une procédure de recours auprès du juge des enfants. Mais dans l’attente du jugement définitif, ils sont livrés à eux même. Read More