Marseille : condamnation des squatters à des amendes et du sursis

Nov. 2002

14 personnes ont été jugées hier en comparution immédiate par la 5e chambre du tribunal (correctionnelle).

Les réquisitions du parquet qui a commandé l’intervention de lundi contre les occupants du terrain militaire de la traverse st jean du désert étaient lourdes. Menées par une nouvelle procureur, elles collaient parfaitement au programme du gouvernement Raffarin: deux mois de prison avec sursis, confiscation du matériel saisi et interdiction de territoire d’un an sur tout le département des BdR.

Finalement, les 14 inculpés sont sortis libres à l’issue du procès avec des amendes à 500 et 1000 euros, en majorité avec du sursis.

Une cinquantaine de personnes se sont mobilisées dans la journée pour venir soutenir les occupants au tribunal et attendre leur sortie dans une ambiance tendue et super fliquée.

A plus tard pour un bilan plus complet.

CAT

Marseille, le 19 nov. 2002 : expulsion manu-militari par les flics d’un nouveau squat, le « Mess »

Bon pour ceux qui ne le savent pas encore, le « Mess », squat ouvert il y a dix jours sur un terrain militaire, a été expulsé hier 18/11 à 08h sans autre forme de procès. La dizaine de personnes qui s’y trouvaient sont toujours en garde à vue dans la caserne de gendarmerie du Bd Plombières.

Ce squat a déjà subi une tentative d’expulsion visiblement improvisée la semaine dernière, les flics avaient lâché l’affaire après que les occupants sont montés sur le toit et refusé de donner leurs identités.

Outre l’occupation illégale d’un terrain militaire, il leur est reproché « des dégradations aggravées » pour les travaux entrepris. Et de leur propre aveu, les pandores lisent avec attention les brochures zines etc qu’ils ont ramassées là bas.

Les chiens sont à la spa, les véhicules à la fourrière, et les forces de l’ordre ont empêché que des amis récupèrent des affaires à l’intérieur du bâtiment.

Il y a plusieurs Italiens et un Polonais parmi les occupants séquestrés par l’armée, mais on ne sait pas encore si des procédures xénophobes sont engagées.
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Bruxelles : expulsion du 19 dans la rue du Boulet – le Boulet, au n°25, reste sur ses gardes…

Réveil brutal à la rue du Boulet :

Ce matin, mardi 19 novembre, vers 7H30, le propriétaire, et ses acolytes – hommes de main et flics – sont venus expulser nos voisins du 19 rue des Boulet : un lieu d’habitation a été évacué, en quelques minutes, par un dispositif alarmant des forces du désordre.

Une cinquantaine de policiers étaient postés dans la rue, équipés en playmobils, nous laissant penser, en toute logique à notre imminente expulsion. Mais cet impressionnant dispositif était destiné à évacuer le 19 rue du Boulet. Cette maison était okupée depuis quelques semaines par de nouveaux habitant-e-s, et elle est revenue à son triste sort d’abandonnée.

Les affaires de nos voisins ont été laissées sur le trottoir, sous la surveillance d’une fourgonette, pendant qu’un-e des habitant-e-s de la maison, apparemment seul-e dans le squat à l’arrivée des flics, était gardé-e au commissariat. Immédiatement après l’évacuation du lieux, les ouvriers du propriétaires ont commencer à souder les accès de la maison, sous l’oeil satisfait du propriétaire et de ses acolytes.
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Marseille : 13 squatteurs en comparution immédiate

Aujourd’hui, mardi 19 novembre, les 13 personnes qui occupaient le Mess, ancien terrain militaire à St Jean du Désert (Marseille) interpellées par la gendarmerie lundi à 8H du matin vont passer en comparution immédiate chambre 5 du TGI de Marseille dès 17H. Selon les dernières infos, le procureur a requis des peines de prison avec sursis, des amendes et une interdiction de séjour dans le département. En plus, les frais de fourrière pour les chiens et les véhicules seront à leur charge et il y en a pour un sacré paquet de pognon. Pour la partie immergée de l’iceberg répressif, on s’inquiète de procédures éventuelles d’extradition ou d’expulsion pour quatre Italiens pas tout à fait en odeur de sainteté auprès des sbires de Berlusconi et pour un Polonais sans titre de séjour. D’ores et déjà 3 avocats sont sur cette affaire et il y a pas mal de monde mobilisé pour l’audience mais il faut faire un maximum de bruit autour de cette procédure expéditive pour éviter un jugement d’élimination en toute impunité.

Rassemblement donc aujourd’hui devant le TGI, rue Grignan, à 16h30.

AC!13

Marseille, communiqué : « procès en urgence des 14 squatters expulsés hier, nous exigeons leur libération et l’arrêt des poursuites »

COMMUNIQUÉ LE 19/11/02

Procès en urgence des 14 squatters expulsés hier

NOUS EXIGEONS LEUR LIBÉRATION ET L’ARRÊT DES POURSUITES

RAPPEL DES FAITS

Il y a dix jours, une dizaine de personnes investissaient un terrain et des bâtiments situés traverse st Jean du désert dans le 12° arrdt de Marseille.

Ils répondaient de cette manière à leur besoin de logement et espéraient profiter de cet espace pour organiser diverses activités collectives et autogérées: mécanique poids lourds, musique, restaurants etc…

La semaine dernière, les nouveaux occupants ont déjà eu une visite de la police nationale, puis une visite de l’armée, qui s’avère être propriétaire du terrain et des locaux. Les militaires informent alors les occupants qu’une enquête interne est lancée et ils font des constatations dans ce sens. Mais les occupants ignorent encore qu’une procédure d’expulsion sans jugement est déjà en cours.
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Valencia : squatteurs derrière les barreaux, soutien dans la rue

Le 15 otobre dernier a eu lieu l’expulsion du CSO Malas Pulgas. Suite à cette expulsion des actions ont eu lieu pour protester et lors de ces différentes action quatre peronnes ont ete interpellees et croupissent toujours en prison. Car non content de lutter chaque jour contre les initiatives sociales, le gouverneur de Valencia, Cotino, ancien de l’Opus Dei, a fait arreter ces quatre personnes sous pretexte qu’elles appartiennent a une organisation armee anarchiste. le montage policier, judiciaire et mediatique a ete demonte mais les autorites ne demordent pas.

En soutien aux quatre de Valencia a eu lieu samedi 16 novembre a 17h plaza de l’universitat un rassemblement de 800 personnes avec banderoles et pancartes, sifflets et slogans. Mais au bout de 500m le cortege a ete stoppe par un cordon de la police anti emeute qui s’est oppose au pasage de la manifestation sous pretexte qu’elle n’etait pas declaree. La manifestation a tente de passe outre mais devant les matraques il a fallu battre en retraite. Une deuxieme tentative aurait abouti, le cordon de police refluant sous la pression de la foule quand des renforts massifs sont arrives entrainant la dispersion de la manif et une contre charge. le bilan est de 15 blesse-e-s et deux detenu-e-s sorti-e-s lundi 18 mais avec des comparutions pour le mois de decembre.

Les quatre de Valencia ont fait passer une lettre dans laquelle ils appellent a la poursuite des actions dans la rue pour denoncer ce montage de l’Etat, mais aussi pour tou-te-s celleux qui croupissent derriere les barreaux de l’Etat-penitence.

[squat!net]

Grenoble : résultat du procès de la Charade

La Charade est passée en procès au Tribunal de Grande Instance de Grenoble le 30 octobre dernier. La Mairie « communiste » de [Saint-]Martin-d’Hères avait expressément demandé de pouvoir nous expulser en plein période hivernale. Le résultat est tombé le mercredi 6 novembre : le jugement a confirmé notre droit à la trêve d’hiver, nous accordant un délai allant jusqu’au 15 mars 2003.

Nous ne nous attendions pas à mieux de la part du Tribunal, mais nous ne pouvons nous satisfaire d’une telle décision de « justice ». En gros, on ne nous accorde que la trêve d’hiver, à laquelle tout-e occupant-e à droit (voir l’article L. 613-3 du Code de la Construction et de l’Habitation), alors qu’il n’y a manifestement aucun projet clair de la Mairie sur le batîment de la Charade.

Tout nous pousse à penser qu’après l’éventuelle expulsion de la Charade, le batîment restera vide et muré de longues années encore (ou démoli pour laisser place à un terrain vague…). Nous ne nous contenterons pas du sort qu’on nous prédit. Nous continuons de plus belle à redonner vie au batîment, en le réaménageant petit à petit et en préparant les prochaines activités publiques.
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Grenoble : compte-rendu de la manif antisécuritaire du 16 novembre

La manif antisécuritaire du samedi 16 novembre, à Grenoble, s’est bien passée.

Elle a duré plus longtemps que prévu. 200 personnes environ ont déambulé joyeusement de la place Notre-Dame jusqu’à la place [Saint-]Bruno. Et comme tout le monde était plutôt content de sentir un peu de solidarité face à l’apathie ambiante et au monde répressif grandissant, la manif a continué jusqu’à la gare. Aucun incident n’est à déclarer, entre autres parce qu’aucun flic ne semblait être dans les parages…

« Contre les lois sécuritaires : Insoumission ! » était le slogan inscrit sur la banderole présente en tête de manif. Beaucoup de squatteureuses, surtout des jeuuuunes, pas de cortèges d’orgas (et personne ne s’en plaindra), beaucoup de slogans criés (ce qui a bien aidé à visibiliser le côté politique de la manif, contrairement à celle du 26 à Lyon, par exemple) et pas mal de tracts diffés également (du collectif antisécuritaire, de divers-es squatteureuses, de Cabiria et ami-e-s, etc.).

Que la mobilisation continue !

Zanzara Athée

Grenoble: Appel à une manif antisécuritaire

Message du Collectif anti-sécuritaire de Grenoble (sarkophage [at] no-log [point] org) qui appelle à manifester contre le projet de loi Sarkozy, entre autres :

Rassemblement puis manif,
Samedi 16 novembre
14h place Notre-Dame, à Grenoble

Lois sécuritaires : plus de répression pour plus de domination

Face aux problèmes sociaux, à la misère et aux différents courants contestataires, le système réplique par une logique dactions excluantes et répressives:
– De la prison et des amendes pour les prostitué-e-s plutôt quune lutte contre le proxénétisme.
– De la prison et 7500 euros damendes pour les mendiant-e-s plutôt quun plan de lutte contre la pauvreté
– Des mesures contre les gens du voyages (prison, amende, confiscation du véhicule et retrait du permis de conduire) plutôt que dobliger les mairies à leur fournir des terrains décents.
– De la prison pour ceux et celles qui traînent dans des cages descaliers, ou qui insulteraient un-e représentant-e de lordre.
– Possibilité pour les policier-e-s de fouiller les véhicules quand et où ils- elles veulent. Fichage (génétique) généralisé, perquisitions qui laissent la porte ouverte à tous les abus.
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Gap (05): ouverture du squat « la villa des roses »

Nous avons la joie de vous annoncer la récente naissance de la Villa des Rosses, 12 rue Aubanel à Gap, nouveau squat politico-culturel. Ce nouveau né reste dans un état de santé fébrile, en conséquence de la répression grandissante du virus Sarkozy et de certaines morales infondées le rendant politiquement incorrect. Read More

Valencia: Solidarité avec le squat Malas Pulgas

Le secrétariat international de la CNT appelle à soutenir les camarades du squat « Malas Pulgas » de Valence, emprisonnés pour « association terroriste »!!

Depuis les années 80, il existe dans l’état espagnol, un mouvement d’occupation d’espaces abandonnés. Le but est de les réutiliser pour des activités sociales (expositions, débats, concerts, etc…) et de rendre ces endroits libérés-libres des circuits des institutions, du pouvoir et de la spéculation immobilière. Depuis environ cinq ans, ce mouvement est constamment réprimé par la police, les délogements et les détentions se succèdent sans arrêt. L’état, la police et les médias essaient par tous les moyens de le criminaliser.

Suite au délogement du CSO (centro social okupado – centre social squatté) MALAS PULGAS, le 16 octobre dernier à Valence (Espagne), quatre personnes ont été mises en prison et accusées de plusieurs délits de terrorisme (désordres publics, coups et blessures, association illicite). Elles pourraient être condamnées à des peines de 10 à 15 ans. Ceci est le bilan d’une semaine de répression policière à valence, dont le seul but est d’anéantir, par le biais de la criminalisation d’abord et de la terreur ensuite, tout mouvement autonome et libertaire.
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Bruxelles : expulsion imminente du Boulet

lundi 4 novembre 16H00

Bonjour à tous,

Nous venons de recevoir la décision du juge qui autorise l’expulsion immédiate du BOULET. Il est donc probable que les flics viendront au plus tôt pour nous déloger.

Nous appelons tous ceux qui le peuvent à venir nous soutenir dans les prochaines heures: nous faisons la fête au Boulet ce soir, avec bar, bouffe, concerts, infothèque… Nous vous invitons également à rester dormir.

Sinon il est probable que l’expulsion se fasse un matin très proche, et cela se passe toujours mieux si des amis se rassemblent devant la porte.

Toujours là,

Le Boulet <leboulet [at] linuxmail [point] org>

Lyon : l’association Urban Kulture, flagrante victime de la répression policière

Bonjour à tous, Rachid Chekchouk, Président de l’association Urban kulture sera présenté devant la 12ème Chambre du Tribunal Correctionnel, lundi 4 novembre à 14h pour outrages et incitation à la rébellion.

L’incident avec les forces de l’ordre s’est produit à la fin d’un défilé de mode urbaine, ceux-ci sont intervenus violemment en gazant des adhérents agés de 12 à 16 ans.

Des militants de témoins, Ac et d’autres associations seront présents pour le soutenir ce jour là. Rachid n’ayant que sa pension d’invalidité pour vivre, une opération de souscription est lancée pour pouvoir régler les frais de justice (avocats et huissiers pour la présentation de témoins à la barre).
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Etat des squats à Dijon

Les luttes libertaires dijonnaises de ces quelques dernières années ont été marquées par l’ouverture de squats. Au delà de la simple question du logement, il s’agissait, pour des lieux comme le Pamplemousse, la Courdémone, les Tanneries et d’autres, d’affirmer le caractère politique de l’occupation, comme réponse à la propriété privée et à la spéculation immobilière produisant des lieux à l’abandon, mais aussi comme volonté de créer des espaces de vie collective, d’expérimentation de l’autogestion et d’activités publiques variées.

Après la première vague d’expulsion de mars 2002, contre laquelle l’intersquat dijon s’était mobilisée pour une « semaine de résistance et de découverte des squats », d’autres ouvertures/expulsions ont eu lieu :
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Turin: ré-occupation, ré-expulsion de la Cascina

Le 22 octobre la Cascina, squat turinois expulsé en juillet dernier, a été réoccupée pendant six heures, et ré-expulsée.

A 17 heures, pendant un goûter organisé pour déclarer l’occupation, une équipe de flics arrive et embarque une dizaine de personnes, sept parviennent à rester et d’autres à s’enfuir.

état de siège…

22h30 : une autre équipe de flics, après avoir assuré à l’avocat des occupant-e-s qu’ils ne torderaient pas le moindre cheveu, montent sur le toit, et en gros sans attendre les pompiers, traînent les jeunes vers le bas. Certain-e-s seront enfermé-e-s dans une cuisine et tabassé-e-s. Une fille sera amenée à l’hôpital avec le crâne bousillé et diverses contusions ; d’autres, malgré les contusions, décident de ne pas se détacher du groupe et n’iront pas à l’hôpital mais au commissariat. Au moins une quinzaine d’arrêté-e-s.

De quoi confirmer la difficulté de libérer des espaces dans une ville de Turin qui se prépare aux Jeux Olympiques de 2006.

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