Dijon: ouverture d’une maison pour femmes et minorités de genre exilées

Une maison pour des personnes exilées à Dijon

Depuis mercredi 7 avril, une maison située au 23 avenue Roland Carraz à Chenôve, a été occupée, avec pour objectif d’en faire un lieu d’habitation pour femmes et minorités de genre exilées. Les femmes représentent près de 30% des demandeureuses d’asile mais elles sont cependant invisibilisées dans les médias et le discours public.
Pourtant, être une femme exilée, d’autant plus en étant LGBTQIA+, c’est s’exposer à davantage de difficultés, d’une part sur les routes migratoires mais aussi une fois arrivée en France : précarité, violences sexuelles… et violences administratives, infligées par tout le parcours de demande d’asile. Dans les bureaux de l’OFPRA, entre autres justifications absurdes et douloureuses à apporter, les personnes LGBTQIA+ sont obligées de prouver leur orientation sexuelle ou leur genre, subissant la lourde (et souvent impossible) tâche de se raconter dans son intimité, tout en pouvant ne pas être cru-e si on ne colle pas aux stéréotypes. Read More

Dijon: la justice ordonne l’expulsion de l’Engrenage… dans 6 mois !

Communiqué des Jardins de l’Engrenage

Depuis le 17 juin 2020, nous occupons une friche arborée renommée “Les Jardins de l’Engrenage”, avenue de Langres à Dijon, pour faire obstacle au programme immobilier de 307 logements “Garden State”, qui prévoit la destruction de ce précieux espace naturel.
Sans jamais s’être rendu sur le terrain pour en apprécier les qualités pédologiques et la dynamique de vie créée dans le quartier, le Maire de Dijon a lancé en août 2020 une procédure judiciaire d’expulsion des jardiniers et des occupants de la maison située sur la parcelle.
Après avoir prononcé en novembre 2020 l’expulsion des seuls jardins (toujours en sursis), le Tribunal judiciaire de Dijon vient de rendre son jugement ce vendredi 19 mars 2021 concernant la maison occupée : le juge prononce une ordonnance d’expulsion mais accorde aux occupants un délai de 6 mois pour quitter les lieux.
Nous prenons acte de cette décision : pour nous, chaque jour, chaque semaine, chaque mois gagné dans cette lutte contre la bétonisation de la nature, est une victoire contre l’adversité. Jardiniers de l’Engrenage, Dijonnais.es protégeant cet espace, nous mettrons à profit les 6 prochains mois pour nous enraciner encore plus solidement dans cette terre dont nous prenons soin, à l’image des légumes qui y pousseront pour une nouvelle saison dans le potager collectif et les jardins familiaux. Read More

Dijon: Rebsamen met le doigt dans l’Engrenage !

Rendu fébrile par la « lettre ouverte » des Jardins de l’Engrenage, Rebsamen lance une opération de com’ à destination du voisinage. Le collectif réplique le 21 mars invitant tou·tes les volontaires à participer à la construction d’un futur « espace naturel commun ».

Jeudi dernier, les jardins de l’Engrenage publiait une lettre ouverte adressée à François Rebsamen et au promoteur Ghitti, en exigeant l’abandon du projet immobilier menaçant les terres.

Visiblement dérouté par la ténacité et la popularité de cette lutte, la mairie lance une opération de propagande insidieuse : les riverains du site sont conviés à une série de réunions en mairie, par paquet de 6, pour leur faire la réclame du projet immobilier Garden State.
Au risque du ridicule, le pouvoir municipal dévoile la fragilité et la faible popularité de sa politique de bétonisation. Read More

Dijon: les Jardins de l’Engrenage demandent l’abandon du projet Garden State

Les Jardins de l’Engrenage occupent et prennent soin depuis 9 mois d’une vaste friche arborée avenue de Langres. Dans une lettre ouverte au Maire de Dijon et au promoteur Ghitti, nous demandons l’abandon du programme « Garden State » de 307 logements, et l’aménagement d’un espace naturel co-construit avec les habitants.

Communiqué des Jardins de l’Engrenage – le 4 mars 2021

Nous occupons depuis le 17 juin 2020 une friche arborée renommée « Les Jardins de l’Engrenage », pour faire obstacle au programme immobilier Garden State prévoyant la construction de 307 logements. Dans ses buts et ses modes d’action, notre lutte converge avec de très nombreuses mobilisations qui éclosent partout sur le territoire. Luttes contre la bétonisation des derniers espaces de nature en ville et pour la défense de la terre comme bien commun, terre nourricière et terre de liens. Read More

Dijon: procès des jardins de l’Engrenage, rassemblement de soutien

Les jardins de l’Engrenage sont à nouveau en procès, petit déjeuner résistant et solidaire pour les soutenir devant le tribunal de Dijon !
Début novembre 2020, un premier jugement a ordonné l’expulsion des terrains et donc la destruction des potagers, mais nous sommes restés et aucune tentative d’expulsion n’a encore eu lieu (depuis celle ratée du 23 juillet). Vendredi 15 janvier, c’est au tour de la maison de l’Engrenage et de ses occupants d’être menacés, sur requête de la Ville de Dijon. Malgré la trêve hivernale et la situation de crise sanitaire, l’expulsion des habitants de la maison pourrait être ordonnée par la justice, comme elle a ordonné récemment l’expulsion de la Maison du Colonel rue de Mirande, mise à exécution par le Préfet.
Un rassemblement de soutien se tiendra devant le tribunal à partir de 8H45 et toute la matinée. Nous invitons les dijonnais.es qui veulent des arbres et des jardins plutôt que du béton, à nous soutenir sur place. Plus nombreux nous serons, plus sûrement nous gagnerons !! Read More

Dijon: expulsion de la Décolonelle

Le parc et la maison occupé depuis début décembre, la Décolonelle, rue de Mirande ont été expulsés ce vendredi après-midi par la police.

Les occupant·es sont actuellement sur le toit et ont besoin de soutien au sol de toute urgence ! L’adresse est au 7 rue de Mirande.
Les habitant·es ont été expulsé·es, des bacqueux sont eux-même montés sur le toit pour déloger les personnes qui s’y trouvaient.
Une cinquantaine de personnes sont venues soutenir les personnes expulsées. Read More

Dijon: la Décolonelle expulsable, lettres ouvertes

Lettre envoyée aux voisin·es et soutiens de l’occupation de La Décolonelle, la maison du 7 rue de Mirande et son parc, suite à la décision d’expulsion prononcée par le Tribunal Judiciaire le mercredi 23 décembre 2020.

Chères voisines, chers voisins,

Nous avons reçu un avis d’expulsion sans délai… ni surprise.

Les juges, huissiers et avocats ont donc convenu – dans la peur imminente de devoir statuer entre la dinde et les marrons – d’une « procédure d’extrême urgence », au mépris de la trève hivernale, et de la précarité de nos situations.

L’État aura encore mis à terre un désir d’autogestion, une volonté de s’organiser sans les normes de l’appareil bureaucratique, qu’il soit étatique ou municipal. Nous voulons proposer d’autres imaginaires, faire ensemble sans attendre la validation des institutions qualifiées, nous retrouver en dehors des échanges numériques, renouer avec ce que l’on appelait autrefois « une vie de quartier ». Read More

Dijon: nouvelle occupation par les migrants boulevard Kennedy

Depuis la semaine dernière une quarantaine de personnes migrantes occupent les anciens locaux d’EDF situés au 8 boulevard Kennedy.
Appel à soutien pour l’aménagement. Read More

Dijon: rendez-vous dans deux espaces en lutte contre la bétonisation

Dans la suite des rendez-vous du 17 décembre, contre l’intoxication du monde, colorons l’existant au lieu de bétonner le vivant ! Ce 17 décembre nous voulons porter notre attention sur 2 espaces autogérés, en lutte contre l’urbanisation gallopante et l’artificialisation des sols à Dijon :
– au 63 avenue de Langres, les jardins de l’Engrenage, un ensemble de potagers collectifs ou individuels, ainsi qu’une maisonnette, se battent contre leur bétonisation. Ils fêteront ce jour leurs 6 mois d’occupation. Ils sont malheureusement expulsables, et la maison devrait passer devant le tribunal le vendredi 18 décembre.
– au 7 rue de Mirande, un parc de 4000m2 sort de la privatisation et une maison est occupée pour lutter contre leur transformation en immeuble, dans un quartier où la nature est quasiment absente !

Ces espaces se posent en barrière à la marche écocide et oppressive du monde et ils ont besoin de soutien. Une manière de leur en apporter est d’y flâner, s’y organiser, y apporter joie, présence, et matériel !

De 10h à 17h une grande fresque murale attend ta participation pour voir le jour au 7 rue de Mirande. Il y aura des frites pour le midi. La suite de la journée se déroulera aux jardins de l’Engrenage ou dans leurs alentours avec un programme surprise.

Crions-le sur tous les toits, écrivons-le sur tous les murs : Contre l’intoxication du monde, colorons l’existant au lieu de bétonner le vivant ! Read More

Dijon: d’un confinement à l’autre, la vie continue aux Lentillères

Rendez-vous avait été donné à 10h au fournil en rénovation (avant une ouverture bientôt) du côté des Petites Lentillères.
Ce samedi matin de fin novembre, sous un soleil radieux, du thé et du café chaud ainsi qu’une pâte à pizza en préparation attendaient une quarantaine de personnes de différents horizons prêtes pour joyeusement mettre en terre une centaine de fruitiers (ou les distribuer).

Comme bien souvent l’histoire avait commencé par un coup de fil d’un ami à un autre. Il s’agit cette fois-ci d’un ami pépiniériste qui en appelait un bâtisseur. « Eh salut, je me retrouve avec sur les bras une bonne centaine de fruitiers invendus que je dois jeter, si jamais ça t’intéresse… je te les laisse, je me doute que tu en feras bonne usage ! » Détail embêtant, on est au mois d’avril, en plein confinement (le premier), et l’ami pépiniériste habite du côté d’Agen. Il faut traverser l’hexagone alors que les routes sont désertes… Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Le symbole est trop fort pour qu’on y résiste : planter des fruitiers sur les Lentillères pour l’anniversaire des 10 ans et pour les 10 prochaines années qui plus est sur une parcelle redécouverte pour l’occasion. Tout ceci pour lutter contre la bétonisation de nos espérances ! La décision est vite prise. On tente le coup ! Read More

Dijon: un parc protégé de la bétonisation

Ce dimanche matin, 6 décembre, un rassemblement appelait à venir soutenir l’installation d’un groupe d’habitantes occupant depuis quelques jours une maison vide située 7 rue de Mirande au coeur d’un beau parc arboré.

Trop de béton, il y a trop de béton au centre-ville de Dijon. Ce qui reste d’espace naturel urbain et de respiration est menacé de tous côtés. La municipalité laisse bâtir à tout va mais certaines habitantes ne se laissent pas faire. Pour preuve une nouvelle occupation a démarré au 7 rue de Mirande avec l’intention de préserver un beau parc arboré, de le soustraire à l’appétit d’un promoteur et de l’ouvrir aux habitantes.
A l’intersection de la rue de Mirande et de la rue Jean-Baptiste Baudin, derrière de hauts murs d’enceinte, se dissimule une grande maison entourée d’un parc de 4000 m² peuplé de nombreux arbres remarquables sur un sol de pleine terre. Propriété de l’État, elle servait de logement de fonction aux officiers de l’armée de l’air du temps de la BA 102. Depuis au moins deux ans, elle est inoccupée. Read More

Dijon: invitation à venir découvrir le Quartier Libre des Lentillères

En traversant ce deuxième confinement, on pressent qu’il va falloir apprendre à « vivre avec » la pandémie mondiale encore un peu plus longtemps. Depuis quelques temps, on avait compris aussi qu’il allait falloir « faire avec » la crise écologique. Plutôt que d’attendre gentiment le prochain état d’urgence, ce qu’on essaye de construire, ici, au Quartier Libre des Lentillères, c’est une manière possible de continuer à vivre malgré ces crises. En imaginant et en créant un monde qui nous fasse envie, tissé de rapports non-marchands, empreint de solidarité et de sens des communs, connecté à l’environnement dans lequel on se trouve, organisé en autogestion.

D’une petite lutte très localisée contre un projet de bétonisation comme il en existe tant, s’est construit durant 10 ans, sans préméditation, en tâtonnant, en bidouillant, un quartier riche de la diversité de ses activités (de maraichage en auto-construction, de petits jardins en fêtes de quartier), riche aussi des personnes qui le traversent, le font vivre, y jardinent et y habitent. Et riche en imaginaires possibles. Ensemble on se réinvente sans cesse collectivement. Read More

Dijon: la station de tram « Nation » renommée « Jardins de l’Engrenage »

« Les légumes et les arbres sont enracinés, ils ne partiront pas »

Ce matin, mardi 17 novembre 2020, les usagères et usagers du tram du quartier Nation ont eu la surprise de découvrir le nouveau nom de la station, renommée « Jardins de l’Engrenage ».

Symbolique, cette action s’inscrit dans le cadre de la deuxième journée nationale contre la réintoxication du monde en vue du « monde d’après » la pandémie : appel à des occupations de terres en villes ou dans les zones péri-urbaines pour des projets de cultures vivrières ET appel à réaliser des actions contre les lieux, bâtiments ou infrastructures profondément nuisibles à l’environnement qu’il faut mettre à l’arrêt.

Pour mémoire, la première journée contre la réintoxication du monde avait eu lieu le 17 juin 2020 et avait vu plusieurs centaines de personnes ouvrir les « Jardins de l’Engrenage » sur le terrain en friche situé avenue de Langres à Dijon pour le transformer en un jardin collectif et un lieu de promenade et de rencontres. Read More

Dijon: augmentation des loyers, gestion désastreuse des offices HLM, il est temps de dire stop !

Face aux augmentations de loyer des bailleurs sociaux de l’agglomération dijonnaise, et à leur gestion désastreuse de leurs logements, le CLCV Côte d’Or organisera une semaine d’information et appelle à une manifestation début décembre. Read More

Dijon: les Jardins de l’Engrenage en danger. Les légumes et les arbres sont enracinés, ils ne partiront pas

La décision du tribunal de Dijon a acté l’expulsabilité des terres occupées par les Jardins de l’Engrenage à partir de la date du 20 novembre. La maison n’est pas concernée par cette décision. Malgré les titres réducteurs et racoleurs de la presse locale qui laissent à penser que l’affaire est pliée, les légumes poussent, les jardinier.e.s jardinent et les promeneurs se promènent !

Après l’audience d’octobre, le tribunal rendait son verdict le 4 novembre. Selon la presse locale (le Bien Public): « le tribunal a constaté l’occupation sans droit ni titre des terrains situés entre le 45 et le 65 avenue de Langres et ordonné leur expulsion dans un délai de quinze jours si besoin avec le concours de la force publique… Le tribunal s’est toutefois déclaré incompétent pour ce qui concerne l’occupation de la petite maison. » Read More