Bagnolet : la lutte continue pour les expulsé-e-s…

Message mis en ligne sur indymedia-Paris le 20 juin 2003

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=4467

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Bagnolet : aucun hébergement pour les familles expulsées

Lundi 16 juin

Sans aucune solution de relogement ni même d’hébergement à l’issue de la table ronde de cet après-midi, les familles expulsées du 8 rue Eugène Varlin à Bagnolet ont décidé de camper devant la Mairie : Venez les soutenir !

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Grenoble / SMH : Expulsion de la Charade

Près de 2000 exemplaires de ce texte viennent d’être distribués à Grenoble, pendant la manif contre la réforme des retraites, le matin du 19 juin. Il sera distribué dès cet après-midi [19 juin] sur Saint-Martin-d’Hères (la lutte continue… comptes-rendus à venir):

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Le 18 juin 2003, contre toute attente, la mairie de Saint-Martin-d’Hères fait expulser le squat de la Charade !

La Charade était depuis le début du mois d’octobre 2002 un squat autogéré avec un projet de vie collective et de nombreuses activités publiques (débats, projections-vidéos, espace féministe non-mixte, zone de gratuité, bibliothèque, salle de jeux pour enfants, etc.). Dès le début, la mairie « communiste propriétaire » n’a exprimé qu’un seul et unique désir : se débarrasser de ces trouble-fête qui ne trouvent rien de mieux à faire que de s’emparer d’un lieu abandonné depuis de longues années pour en faire un lieu de vie ouvert à la population de Saint-Martin-d’Hères et d’ailleurs. Avoir l’étiquette « communiste » tout en réprimant les rares expériences concrètement communistes comme l’appropriation collective d’un bâtiment inutilisé, c’est une ironie du sort qui n’étonne plus grand monde au regard des expériences étatiques dites « communistes » qui ont eu lieu à travers le monde au XXème siècle.

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Bruxelles : Expulsion du squat La Teintuerie

  Bruxelles : Expulsion du squat La Teintuerie


Mercredi matin [28 mai], à 6H00, le squat la Teintuerie s’est fait envahir manu militari par les forces de l’« Ordre ». Les habitantEs du lieu, humainEs et caninEs, en ont été expulséEs et conduitEs dans les lieux d’enfermement qui leur sont socialement destinés : les cellules de commissariat d’Anderlecht pour les unEs, et la fourrière pour les autres. L’Hygiène et la Sécurité sont rétablies à Saint-Gilles, l’honneur des vainqueurs des élections est sauf : l’ostentation des moyens mobilisés (8 combis de flics, deux bus, voitures et motos, et même l’autopompe, en tout une petite centaine de pandores) pour foutre à la rue les squatteurEs rassurera l’électorat insécurisé… ou peut-être pas.

Au total 17 personnes et 7 chiens ont été interpelées, la majorité des occupant/es ont été relachéEs après une fouille et de sept a huit heures de cachot environ. Mais 2 occupants polonais n’ont pas été relachés et ont été transféres dans un centre fermé en attandant leur expulsion du territoire en avion de l’aéroport de Zaventem direction la Pologne qui a dû, selon nos infomations, avoir eu lieu ce matin [30 mai].

Pour tous les autres occupants aucune poursuite n’est en cours et aucune des personnes interpellées n’a été entendue par la police et n’a fait aucune déposition.

Une expulsion 100 okupations…

La Teintuerie


Marseille: les suites de l’expulsion du CAT…

Expulsion du CAT Marseille – compte rendu des suites n°1

Après la journée mouvementée de lundi, l’expulsion, le mardi l’est tout autant…. Il y a un rassemblement devant « l’évêché »[1] puis un rendez-vous devant le TGI de Marseille ou le dernier ex-occupant, encore en garde-à-vue du CAT, N…, doit passer en comparution immédiate…. Une cinquantaine de personnes se relaient toute la journée afin de lui apporter soutien et, si besoin, assistance. Ce n’est pas superflu car l’appareil juridique et policier a la main lourde : « outrage à agent [2], coups et blessures avec arme » (n’ayant pas entraîné d’arrêt de travail), N… est notamment accusé par l’agent de police plaignant d’avoir lancé des briques, des morceaux de verre, et des fusées de feux d’artifice sur les forces de l’ordre en intervention. Read More

Marseille: expulsion du CAT

CAT : SQUAT MARSEILLAIS

Alors que le CAT attendait le report en justice pour une nouvelle audience le 9 mai devant le tribunal, la police, après plusieurs menaces d’’expulsion par les forces de l’’ordre ces derniers jours, a effectué son expédition commando ce jour… ! En effet, la préfecture venait d’’accorder à l’’huissier le concours des forces de l’’ordre pour que le 26 Bd de maillane soit bientôt vidé de ses occupants et de ses activités. Il semblait bien que le préfet soit pressé de faire plaisir au propriétaire (la SA rue Impérial), puisqu’’il n’’a même pas pris le temps d’’attendre la décision de justice qui devait statuer le 9 mai prochain sur la prolongation, ou non, du délai d’’occupation. Read More

Buenos Aires: S’ils nous expulsent, nous occuperons la rue…

Expulsion ce matin [14 avril 2003] de l’ex-banque de Mai appartenant, depuis sa faillite frauduleuse, au groupe Comafi dont le principal actionnaires serait Citybank.

L’ex-Banque de Mai, occupée depuis plus de huit mois par l’assemblée populaire Lezama Sur et Indymedia Argentina, vient d’etre délogée ce matin. Tres tot dans la matinée, un impresionnant dispositif policier s’est déployé afin de realiser l’expulsion de cet espace recupéré dans le quartier de La Boca et Barracas. Le dispositif policier comptait deux camionettes, un total de 50 agents qui incluait en son sein des civils et des membres de l’Infanterie, comprenant egalement des motos et des « camionettes de détention ». L’officier Córdoba, en charge de l’operation policiere, fit installer des barrieres de sécurité aux deux coins de la rue empechant ainsi aux voisins de s’approcher du batiment. Plus tard, les différentes agents présents sur les lieux commencerent a la hache à rompre le grillage qui ferme l’entrée de l’ex-banque, ils ont également détruit la porte d’entrée. En entrant, la police a jeté à la rue tous les meubles et objets appartenant à l’assemblée populaire et aux differents groupes qui partagent cet espace. Ni la presse, ni les avocats n’ont pu entrer. Les personnes présentes dans le batiment à ce moment-là ont été expulsées et mises à la rue, sans pour autant etre arretées. Read More

Lausanne: l’Oasis expulsé, c’est dans les arbres que les squatteurs choisissent de résister

Communiqué des macaques et des ouistitis

Nous avons occupé le grand sapin situé dans le jardin de l’Oasis à Pully pendant plus de 24 h, suite à l’évacuation du squat, qui a eu lieu lundi pour faire place à des ridicules places de parking provisoires, puis à un inutile agrandissement du supermarché Coop (propriétaire du terrain de l’Oasis). Nous avons voulu protester symboliquement contre la destruction des lieux de vie libre. Car derrière le massacre des forêts et l’anéantissement des modes de vie communautaires se cache la même logique. C’est la logique marchande qui détruit l’habitat des animaux, des cueilleurs-chasseurs, des petits paysans et des communes libres, pour rendre universelle l’exploitation de tout ce qui vit. Notre planète est menacée de stérilisation, et la liberté se réduit comme une peau de chagrin. Nous appelons à la lutte écologique et à la subversion, pour l’arrêt de la mégamachine. Et ce ne sera pas triste! Read More

Rennes: p’tit déj-expulsion des Maisons jaunes

Raaahhh, les clébaaaards,

Le soleil aura a peine montré le bout de son nez que se pointent déjà square Arot une kyrielle de CRS et de maçons, une stagiaire-magistrate et notre huissier préféré (Thoumazooo, le spécialiste des expulsions de squats sur Rennes depuis des années), ainsi que quelques représentants de l’OPHLM de la ville. Hey oui, vous l’aurez compris, les Maisons Jaunes sont en train de se faire expulser, en ce moment-même. RDV à l’Ekluserie vers 10h pour imaginer une réaction rapide. Amenez les croissants et toutes vos bonnes idées !! UNE EXPULSION = UNE AUTRE OCCUPATION !

Plus d’infos dans la journée.

Des squatteurEs en colère

shamsham (shamsham [at] no-log [point] org)

Nouvelles du mouvement okupacio de Barcelone: évacuation du CSO Mireia

La police a évacué par surprise le Centre Social Occupé (Cso) Kan Mireia. Le lundi 23 décembre au matin, la Police Nationale a pris d’assaut le Cso Kan Mireia, dans le quartier de la Trinitat Vella (vieille ville de Barcelona). En fait cette expulsion ordonnée par le juge d’instruction numéro 17 pourrait être illégale puisqu’à aucun moment les personnes inculpées dans le processus pénal n’ont été averties. Et malgré le fait que l’ordre d’expulsion ne concernait que le local social, les anti-émeutes ont défoncé la serrure de la porte donnant sur le reste du bâtiment, et tentèrent d’accéder aux logements. Cette expulsion a eu lieu entre 9 et 11h30 du matin et a impliqué 6 fourgons anti-émeutes, 12 monospaces de la police nationale, et autres patrouilles en scooter, des policiers en civil et certains de la « Brigade d’information ». Pendant que les véhicules bloquaient le quartier les anti-émeutes commencèrent à défoncer la porte du local et du bloc d’habitation, où ils réussirent à détruire la serrure. Les voisinEs et okupantEs des lieux réussirent à se rassembler devant l’entrée du bâtiment et empêchèrent les anti-émeutes d’accéder aux logements, qui d’ailleurs appartiennent à un autre propriétaire et ne sont sous le coup d’aucune poursuite judiciaires. Le Cso Kan Mireia ainsi que les logements est occupé depuis 6 ans, offrant au quartier un lieu de convivialité de réflexion et d’information, il fonctionnait aussi régulièrement comme pizzeria. En six années d’existence KanMireia a affronté deux procès civils obtenant à chaque fois le non-lieu pour les personnes inculpées. Read More

Rennes: expulsion du CMB (Crédit Mutuel de Bretagne squatté)

Ce matin la bank okupée, qui squattait les anciens locaux du crédit mutuel de bretagne, quai Aristide Briand à Rennes a été expulsé (à 6h30) et muré dans la foulée (à 11h) fouille approximative, contrôle d’identité, restitution de seulement une partie de leurs affaires, aucun huissier ne s’est présenté en tant que tel. Après avoir été jugé sans avoir connaissance de la procédure, donc sans avocat. Puis il y a deux jours, coupé par EDF sans autorisation juridique. L’huissier ne leur a pas non plus signifié l’expulsion !

ekluserie <ekluserie [at] resiste [point] net>

Val-de-Marne: 163 Roms évacués de bidonvilles (presse mainstream)

Mardi 3 décembre 2002, 13h32

163 Roms évacués de bidonvilles dans le Val-de-Marne

PARIS (AFP) – Les forces de l’ordre ont évacué mardi matin quelque 163 Roms installés dans des bidonvilles du Val-de-Marne, au grand dam d’associations humanitaires qui ont vivement critiqué les modalités de l’opération.

Quatre escadrons de gendarmes mobiles (300 hommes au total) et 150 policiers ont investi mardi vers 06H30 trois sites à Choisy-le-Roi et Rungis, tenant soigneusement presse et associations à l’écart. Read More

Bruxelles : le «Boulet» expulsé à l’aube !

Venus en grand nombre pour faire respecter les désirs (qui sont des ordres) du propriétaire Scholler, approuvé par la Justice, ils ont consciencieusement démoli les entrées afin d’évacuer les lieux de toute vie humaine et animale.
Tou-te-s ce sont retrouvé-e-s enfermé-e-s, humains, mais canins également.

La nécessité de se loger, les désirs de vie commune et égalitaire, ne trouvent pas leur place face à la Loi du Capital, de la Sainte Propriété Privée en particulier. C’est contre cet état de fait que nous nous battons, à travers nos pratiques quotidiennes d’échanges, de partage et d’okupation. La démonstration de force de ce matin était éloquente : combien de flics faut-il pour faire taire nos voix discordantes ?!
Apparemment beaucoup, nous avons abandonné nos estimations lorsque nous avons atteint la centaine.

Nous attendons que nos compagnes et nos compagnons sortent de geôle, et nous nous préparons à poursuivre nos activités : UNE EXPULSION = UNE AUTRE OKUPATION !

A toutes les mutines, à tous les mutins, Pirates de cette société, continuez à attaquer le Pouvoir quelqu’il soit, le Capital où qu’il soit, et le Patriarcat sous toutes ses formes.

A bientôt
Le Boulet

leboulet [at] linuxmail [point] org

Sierre (Suisse): expulsion louche perpétrée par la police

Les 100 heures d’occupation (images sur le site https://squat.net/spaceinvaders)

Lundi 18 novembre 2002, après être entré par une fenêtre ouverte au premier étage, le collectif Space Invaders passe sa première nuit dans sa nouvelle demeure toute fraîchement barricadée. Nuit à la lueur des bougies car il n’y avait qu’une installation électrique plus que chaotique : tu branches le chauffage et c’est la lumière qui apparaît….

Mardi 19, aucune manifestation des propriétaires ou de la maréchaussée. Après s’être reposés quelques heures, les travaux commencent réellement : barricades, contrôle de l’installation électrique, des canalisations d’eau (ou ce qui l’en reste), évacuation, réfection de la cuisine, nettoyage etc. Tout cela à l’éclairage artificiel, les volets étant gardés clos pour ne pas attirer immédiatement l’oeil des voisins.

Mercredi 20, toujours pas de nouvelles des proprios malgré une lettre envoyée préalablement. En nettoyant les caves et les pièces communes, toujours dans le noir, on a trouvé beaucoup de bordel, des antiquités, un sabre, une armure, une quantité phénoménale de crucifix et d’images horriblement saintes et même de l’ amiante pure. Une serrure a été rajoutée, et toutes les portes ont été ouvertes grâce aux clés qui étaient toutes dans la maison.
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Marseille, le 19 nov. 2002 : expulsion manu-militari par les flics d’un nouveau squat, le « Mess »

Bon pour ceux qui ne le savent pas encore, le « Mess », squat ouvert il y a dix jours sur un terrain militaire, a été expulsé hier 18/11 à 08h sans autre forme de procès. La dizaine de personnes qui s’y trouvaient sont toujours en garde à vue dans la caserne de gendarmerie du Bd Plombières.

Ce squat a déjà subi une tentative d’expulsion visiblement improvisée la semaine dernière, les flics avaient lâché l’affaire après que les occupants sont montés sur le toit et refusé de donner leurs identités.

Outre l’occupation illégale d’un terrain militaire, il leur est reproché « des dégradations aggravées » pour les travaux entrepris. Et de leur propre aveu, les pandores lisent avec attention les brochures zines etc qu’ils ont ramassées là bas.

Les chiens sont à la spa, les véhicules à la fourrière, et les forces de l’ordre ont empêché que des amis récupèrent des affaires à l’intérieur du bâtiment.

Il y a plusieurs Italiens et un Polonais parmi les occupants séquestrés par l’armée, mais on ne sait pas encore si des procédures xénophobes sont engagées.
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Bruxelles : expulsion du 19 dans la rue du Boulet – le Boulet, au n°25, reste sur ses gardes…

Réveil brutal à la rue du Boulet :

Ce matin, mardi 19 novembre, vers 7H30, le propriétaire, et ses acolytes – hommes de main et flics – sont venus expulser nos voisins du 19 rue des Boulet : un lieu d’habitation a été évacué, en quelques minutes, par un dispositif alarmant des forces du désordre.

Une cinquantaine de policiers étaient postés dans la rue, équipés en playmobils, nous laissant penser, en toute logique à notre imminente expulsion. Mais cet impressionnant dispositif était destiné à évacuer le 19 rue du Boulet. Cette maison était okupée depuis quelques semaines par de nouveaux habitant-e-s, et elle est revenue à son triste sort d’abandonnée.

Les affaires de nos voisins ont été laissées sur le trottoir, sous la surveillance d’une fourgonette, pendant qu’un-e des habitant-e-s de la maison, apparemment seul-e dans le squat à l’arrivée des flics, était gardé-e au commissariat. Immédiatement après l’évacuation du lieux, les ouvriers du propriétaires ont commencer à souder les accès de la maison, sous l’oeil satisfait du propriétaire et de ses acolytes.
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