Lyon: Appel à soutenir les occupant-e-s du 9, rue des Chartreux

Appel au soutien des occupants de la rue des Chartreux menacés d’expulsion à partir du 25 octobre 2005

Deux familles de demandeurs d’asile originaires de Roumanie occupent actuellement deux logements dans une maison au 9, rue des Chartreux dans le 1er arrondissement de Lyon.

Ce sont des Roms qui ont du quitter leur pays pour échapper aux discriminations et au racisme dont ils sont l’objet depuis des siècles. Ils sont venus en France en 2003 pour y refaire leur vie. Leurs 7 enfants, âgés de 5 à 15 ans, vont à l’école comme tous les gamins d’ici. Et comme tous les gamins d’ici, ils n’imaginent pas devoir dormir dehors après avoir passé leur journée en classe. C’est pourtant ce qui risque de leur arriver dès le 25 octobre prochain. Read More

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Vaulx en Velin: Rassemblement festif contre les programmes de « démolition-reconstruction »

DÉMOLITIONS – RECONSTRUCTIONS
Pré de l’Herpe – Mas du Taureau

NOUS AVONS DES DROITS – FAISONS LES RESPECTER !

GRAND RASSEMBLEMENT FESTIF
le samedi 24 septembre 2005 à 11h
place Guy Môquet (Mas du Taureau) à Vaulx en Velin.
(Bus n° 7 de Bonnevay et n° 37 de Charpennes)

pour exiger :

* le gel de toutes les opérations de « démolition-reconstruction »,
* la construction de vrais logements sociaux en nombre suffisant et à des loyers accessibles,
* le respect des droits des locataires et de leur liberté de choisir leur toît.

VENEZ NOMBREUX AVEC VOTRE FAMILLE ET VOS VOISINS

à l’appel de :

– CNL – Confédération Nationale du Logement
19 chemin de la Ferme
tél. : 04.78.79.10.28
Permanences : lundis de 14 h à 18 h

– AGORA
4 chemin du Mont Pilat
tél. : 04.72.04.57.35
Permanences : tous les jours de 9 h à 16 h

– Collecif des Privés d’Emploi et Précaires
9 Place Guy Môquet (Mas du Taureau)
tél./rép. : 04.37.45.09.93
Permanences : les samedis de 9 h 30 à 12 h

Info trouvée sur http://rebellyon.info/article.php3?id_article=804

CNL, AGORA, CPEP

Villeurbanne : Une tentative d’expulsion échoue…

  Villeurbanne : Une tentative d’expulsion échoue…


En cette fin d’après midi du 18 août 2005, un groupe de chômeurs revenant de l’occupation d’une ANPE croise fortuitement des expulsés locatifs…

En effet, les occupant-e-s de la petite maison du 12 cours de la République à Villeurbanne viennent d’être expulsé-es par la police.

Bref retour en arrière : le mercredi 17 août (la veille donc), le tribunal d’instance a donné huit jours aux occupant-e-s avant leur expulsion. Cette petite maison fait partie d’un lot qui va être démoli pour laisser place à la construction d’une résidence privée ; étant vide depuis plusieurs mois, des personnes sans logis l’occupent.

Pourtant la police interviendra dès le lendemain, nous ne saurons qui a donné l’ordre aux policiers.

Ce jeudi, donc, nous décidons d’intervenir pour demander à la police (encore présente sur les lieux) le pourquoi de l’expulsion alors que le tribunal a laissé huit jours de répit, la réponse est cinglante : « ils n’ont rien à faire là et peuvent déjà s’estimer heureux qu’il n’y ait pas de poursuites pour vol d’eau, article n° … du code pénal ! Circulez sinon je constate une entrave à la circulation et j’embarque tout le monde (…) ». Malgré ces menaces, nous continuons à demander une explication, la tension reste forte, le policier (chéfaillon brutal et sans aucun doute possible raciste) poursuit ses menaces de contrôles d’identité parlant même de reconduite à la frontière (pour des polonais c’est assez fort…), un policier indique même qu’ils n’ont pas de « visas Schengen » !

Nous poursuivons (prêts à faire constater par voie d’huissier – un comble – l’expulsion illégale) et finalement la police lâche prise car en effet elle ne peut se substituer à une décision de justice : la loi c’est la loi et même pour la police !

Les expulsé-e-s regagnent la petite maison…

Ce type d’intimidation n’est pas une nouveauté de la part de la police, nous avons pu le constater à plusieurs reprises ces derniers mois.

La solidarité est une arme !

Un précaire en lutte


Lyon: Dernières infos de Vaise

  Lyon: Dernières infos de Vaise


Réunion de bilan des deux dernières journées ce soir [vendredi 18 mars 2005] à 18 heures, pour essayer d’agir en conséquence. Le lieu a besoin de soutien… Ci-joint un petit texte vite et mal ficelé pour protester un coup et résumer à celles et ceux qu’ont pas suivi !

Vaise, 17 et 18 mars : la police applique le tri sélectif.

Le squat du 17 Rue de Bourgogne avait choisi d’héberger une partie des migrant-e-s expulsé-e-s en début de semaine, avant même la fin légale de la « trêve hivernale », des locaux attenant à l’école de travailleur/euses sociaux/ales. Depuis jeudi, la police est venue à plusieurs reprises harceler ces personnes jusqu’à les contraindre à quitter les lieux. Rappelons que le squat n’est légalement expulsable qu’à partir du 05 avril, et que les « étrangers et étrangères » visées sont visiblement toutes et tous en situation régulière. Le prétexte fallacieux inventé par les pandores pour justifier leur pratiques ségrégationnistes est de ne permettre qu’aux personnes habitant juridiquement le lieux d’y rester : mise en oeuvre étrange d’un tri sélectif aux relens vychistes, auxquels le climat comtemporain nous a pourtant habitué.
Depuis la dernière intervention de vendredi matin, il apparait que les propriétaires souhaitent comdamner au moins une partie des locaux. Ils seraient à l’origine des pressions policières qui s’exercent sur le 17 Rue de Bourgogne. Les institutions publiques contactées ne manifestent, quoi de plus normal, que leur désintérêt et leur soi-disant impuissance…

CONTRE LEUR NETTOYAGE DE PRINTEMPS !!!

Soutenez le lieu qui a tenté de fournir des conditions de logement décentes à des « indésirables ». Une nouvelle intervention est prévue lundi matin contre les locaux. Passez vous renseigner sur les possibilités d’action et de solidarité.

REMETTONS LA FLICAILLE A SA PLACE !!!

N.


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Lyon: Expulsion illégale à Vaise

Une expulsion illégale est en train de se produire [ce 18 mars 2005] à Vaise, au 17, rue de Bourgogne, Lyon 9e.

En effet un jugement donne un délai jusqu’au 6 avril pour l’ensemble des immeubles (17, rue de Bourgogne et 20, rue Neyrard).
Les policiers se sont présentés ce matin pour murer une partie des batiments. Où est la force de la loi ? Déjà, hier des Roms qui avaient été expulsés à 6h du matin de l’ancienne école du Sud-Est, rue de la Claire, lundi 14 mars, sans attendre la fin de la trève hivernale, avaient trouvé refuge en même temps que les autres habitants de ce lieu, rue de Bourgogne; et bien, eux-mêmes, ces Roms ont été expulsés hier, alors qu’ils sont demandeurs d’asile et persécutés. C’est vraiment un traitement ethnique qui est procédé par les autorités.

Soutenez ce lieu ! 04 72 85 90 56 ou venez sur place

Témoins

Lyon: Concert de soutien au Festival des résistances et des alternatives

  Lyon: Concert de soutien au Festival des résistances et des alternatives


Le 19 mars 2005 un concert à prix libre a lieu à Vaise (Lyon 9eme) au 17 rue de Bourgogne. Ce concert est en soutien au festival des résistances et des alternatives de Lyon, de même nous en profiterons pour lancer le festival des résistances 2005 et nous soutiendrons les skuats de Grnd zero (à Lyon) et des 400 couverts (à Grenoble) qui vont se faire vider. Ce collectif informel est composé d’individus qui désirent lutter sans proposer une doctrine idéologique prédefinie. Cette année, 3 thêmes seront abordés: du 9 au 16 avril, contre les biotechnologies capitalistes (contre-forum au forum international de Biovision) du 25 au 30 avril, No Border, du 7 au 15 mai mobilisation contre le g8. Ces 3 semaines seront l’occasion de débats, projections, guérilla jardinière, street party, actions et groupes affinitaires bien venus…

Pilouz, un individu du collectif


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France: Le point sur les actions de solidarité avec le squat des 400 couverts à Grenoble

Vendredi 25 février 2005, diverses actions de soutien à la traverse des 400 couverts (ruelle squattée à Grenoble) visant les mairies socialistes ou les locaux du PS ont eu lieu un peu partout. La volonté était de contribuer à un rapport de forces en faveur d’espaces d’autonomie et d’autogestion. Ce squat est menacé d’expulsion par la mairie PS de Grenoble. Les manifestations visaient au maintien des 400 couverts tout autant qu’à dénoncer la politique des mairies socialistes : tonnes d’expulsions de squats (comme par exemple la veille même de l’action, à Rennes, où le squat de l’Ekluserie a été expulsé, tandis qu’une semaine auparavant la mairie gauche plurielle du douzième arrondissement de Paris expulsait un squat ouvert depuis près d’une semaine) et d’expulsions de sans papierEs, politique sécuritaire et autres méfaits habituels quand on approche un peu de la social-démocratie…

—– LES 400 COUVERTS, C’EST QUOI, C’EST QUI ? —–
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Lyon: Non aux expulsions, Non au Parti Socialiste !

Vendredi 25 février 2005, un petit groupe a recouvert complètement les vitrines de la fédération du Parti Socialiste, cours de la Liberté à Lyon 3e, avec des affiches contre l’expulsion des 400 couverts, de l’Ekluzerie et du Grnd Zero – Grenoble, Rennes et Lyon étant sous des municipalités dites socialistes -.

Après contrôle d’identité de trois d’entre eux par la BAC, le groupe s’est retrouvé place des Terreaux pour la soupe aux plantes sauvages.

Une grande marmite trônait au milieu de la place, face à la mairie la plus répressive en France, bien que PS, avec des énormes couverts et deux cuistots qui avaient des toques réalisées avec le journal municipal.
Des tracts ont été distribués, fustigeant les politiques socialistes en matière de cogestion de la misère, et revenant sur le cas des 400 couverts à Grenoble, de l’Ekluzerie à Rennes et d’autres squats en danger dans l’agglomération lyonnaise, comme le Grnd Zero, ce qui a amené pas mal de discussions, et on pouvait même, en plus, avoir la recette de la soupe. Sauf pour les policiers municipaux, qui n’ont pu la prendre à cause des caméras de vidéosurveillance.

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Lyon: Groupes de paroles sur l’intime, au squat de Vaise

Les 10, 11 et 12 février 2005 il y a une rencontre au squat de Vaise (Lyon), pour faire des groupes de paroles sur l’intime. Cette rencontre s’inscrit dans une continuité de rencontres antérieures, (si je me rappelle bien, entre autres en Ariège et à Grenoble), aussi dans une démarche d’anti-psychiatrie, mais c’est une initiative ouverte.

Si cela vous intéresse ou si vous voulez en savoir plus, vous pouvez appeller au squat: 04.72.85.90.56

ig.

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Lyon: Rencontre trans et proches les 25 et 26 décembre 2004

Si j’avais une tr@nçonneuse…

nous avons envie
d’une RENCONTRE
TRANSpédébigouineputeféministedroguées et proches

les 25 et 26 décembre 2004 à lyon

ateliers
discussion
boom

but : cette rencontre est pensée pour que les transgenres, transexuel+les, intersexes, hermaphrodites, butchs, folles, queer, garçons féminins, filles masculines, etc. puissent SE RENCONTRER pour s’organiser pour le futur à lyon

pour plus d’infos et/ou s’inscrire :
andrea_ [at] no-log [point] org
et/ou téléphone 04.72.85.90.56

organisation : venez avec vos idées d’ateliers, bouffe, disques, films, photos ou bouquins que vous aimez, duvet pour dormir – en prévenant avant svp
il n’y aura pas de chef+fes. nous serons touTES responsables de ce qui se passera ces deux jours.
on a prévu le premier jour une réunion
pour décider ensemble le programme,
tout est à construire Read More

Lyon: Le Grand Lyon assigne Grnd Zero en référé d’expulsion ce lundi 22 novembre

  Lyon: Le Grand Lyon assigne Grnd Zero en référé d’expulsion ce lundi 22 novembre


Expulsion de GRND ZERO ?

Le Grand Lyon assigne GRND ZERO en référé d’expulsion ce lundi 22 Novembre [2004]. Nous allons tenter d’obtenir le report du procès.

C’est quoi GRND ZERO ?

Grnd Zero est une salle autogerée (pas de chef, pas de subventions), squattée (les locaux appartiennent au Grand Lyon), située au 24 rue Clément Marot, dans le 7ème. Le lieu est géré par Superchampion, qui met aussi le lieu à disposition à d’autres associations. Nous disposons d’une salle de spectacles de 300 places, dédiée aux cultures underground, innovatrices ou expérimentales. A l’intérieur, nous organisons des concerts, des projections de films, des expos, des boums, et avons en projet d’élargir notre programmation au théâtre, à des conférences, des repas de quartier… De plus, une dizaine de petites pièces abritent des locaux de répétition, un labo photo, des bureaux de labels, des résidences d’artistes. Il y a enfin une partie habitation.

Pourquoi on fait ça alors que c’est très fatiguant ?

Depuis plusieurs années, la situation des cultures dites d’avant garde est catastrophique à Lyon. Prenons le pire exemple, celui des musiques actuelles. Les fermetures du Pez Ner puis du Kafé Myzik ont laissé un grand vide douloureux qui fait mal au ventre. Rappelons que ce secteur, comme le confirme toutes les études récentes, est le grand absent des politiques publiques de Lyon. Alors même qu’ils ne drainent qu’une petite partie socialement élevée de la population lyonnaise, ce sont les grands équipements tels que l’Opéra ou l’Orchestre national qui bénéficient d’une large partie des subsides publics. Et quand il s’agit d’aider le secteur des musiques actuelles, la municipalité de Lyon décide de subventionner largement le Ninkao, une salle de spectacles commerciale se déguisant en scène de découverte (ce qui reviendrait à peu près à donner le label « cinéma d’Art et d’Essai » à un multiplexe Pathé).

Face à cet état des lieux désastreux, nous avons décidé d’ouvrir l’endroit qui manquait au milieu culturel indépendant lyonnais. Pauvres comme des rats asthmatiques, le squat s’est avéré être notre seule option. Toutefois, nous ne squattons pas par défaut. Squatter est une démarche citoyenne. Si d’un strict point de vue juridique notre action n’est pas très légale, nous sommes convaincus que sur les plans éthique et social notre démarche est légitime. Le projet que nous défendons relève bien de l’intérêt général, il ne fait que concrétiser ce que les multiples rapports officiels préconisent depuis des années. C’est pourquoi nous avons décidé d’occuper un des très nombreux locaux vides du Grand Lyon. En se réappropriant un espace appartenant aux autorités locales, nous entendons les mettre face à leurs responsabilités en matière de politique culturelle. Bon, c’est un peu pour tout ça que nous squattons les locaux du 24 rue Clément Marot.

Abandonnés depuis plusieurs mois, ils font partie du projet de réaménagement urbain du secteur Bon Lait. Selon le plan d’Occupation des Sols, le bâtiment que nous occupons se situe sur une zone pour laquelle aucun cahier des charges n’a encore été défini. Les travaux de réaménagement sont censés durer 9 ans et doivent commencer dans la zone opposée au GRND ZERO. Le Grand Lyon désire nous expulser sans délai et démolir le bâtiment, sachant pertinemment que cette zone restera à l’abandon pendant des années. Nous souhaitons négocier une convention d’occupation précaire avec le propriétaire. Nous voulons un lieu de diffusion pour les cultures underground. Quelque chose qui soit à la hauteur du standing de la soi-disant deuxième ville de France. Quelque chose qui ne réduise pas la culture à sa valeur marchande, mais à ce qu’elle est réellement, un moyen de communication plus ancien que SFR, Orange ou TF1.

A Grrnd Zero, nous avons un tel lieu. Et nous comptons bien le défendre.

Pour l’heure, le Grand Lyon refuse toute rencontre avec notre collectif. Si vous souhaitez plus de renseignements ou nous rencontrer, vous pouvez nous appeler au 04 78 72 48 80, ou nous contacter par mail.

D’autres actions sont en cours, mais nous devons dans un premier temps épuiser les voies légales jusqu’à lundi, histoire de ne pas comprometre notre avenir trop tôt. Plus d’infos bientôt!!!

SuperCHAMPION


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Lyon : Une action contre le centre de rétention de l’aéroport Lyon-St-Exupéry a été menée le 17 avril 2004

  Lyon : Une action contre le centre de rétention de l’aéroport Lyon-St-Exupéry a été menée le 17 avril 2004


17 avril 2004, dans le cadre d’une journée de mobilisation contre les centres de rétention, quelques personnes certainement peu recommandables ont décidé d’aller voir comment le soleil se levait au-dessus du centre de rétention administrative de lyon-St-Exupéry (désigné par la suite par le doux surnom de « CRA »). Au passage, sur des ponts surplombant des accès autoroutiers à l’aéroport et donc, au CRA, trois banderoles ont été accrochées : « ici comme ailleurs, non aux centres de rétention », « arrêt des expulsions » et « contre toutes les frontières ».

Puis, une petite balade dans le charmant village de Colombier-Saugnieu, sur le territoire duquel se situent l’aéroport et le CRA (pour les touristes potentiels, à une vingtaine de kms à l’est de la capitale des gaules) a été l’occasion de glisser dans les boîtes-aux-lettres un court texte (reproduit ci-dessous).

Ensuite, malheureusement, la pluie, se ligant très certainement au ministère de l’interieur, a fait renoncer les vaillants loustics à la troisième phase de cette partie de campagne telle qu’envisagée, ce n’est bien sûr que partie remise…..

Vous qui habitez Colombier-Saugnieu, sachez qu’à côté de chez vous :

– depuis début janvier 2004, 4614 personnes ont été expulsées soit vers leur pays d’origine soit vers un pays tiers.

– les compagnies aériennes, et notamment Air France, collaborent avec cette politique de déportation “peine consistant en un exil dans un lieu déterminé” ; et criminalisent systématiquement les passagers-ères qui essayent de protester contre ces expulsions (inculpé-e-s en quelque sorte pour un “délit de solidarité”).

– sachez que, à l’aéroport St-Exupéry, il y a un centre de rétention administrative (CRA), rouage indispensable de la machine à expluser où les indésiré-e-s sont stocké-e-s pour désormais 32 jours. En passant de 12 à 32 jours, l’augmentation de la durée en centre de rétention implique tout un programme d’agrandissement et de construction de locaux.

Au niveau national, il y a actuellement 715 places en centre de rétention administrative (CRA) – il y en aura 230 de plus en 2004 et 600 en 2006 (si l’on n’y fait rien…). À l’échelle de la région lyonnaise, le CRA de l’aéroport St-Exupéry verra ses capacités d' »accueil » plus que doublées d’ici juin 2004 (de 52 actuellement à 124), soit près d’un quart des places supplémentaires prévues en CRA cette année. L’augmentation des places en centre de rétention et en zone d’attente est la condition nécessaire à l’application de la loi Sarkozy sur l’immigration (automne 2003). L’augmentation du temps d’enfermement ne doit pas être considérée comme une mesure anecdotique mais bien comme une tendance lourde permettant de multiplier les expulsions.

Les centres de rétention ne sont pas encore des camps, mais ça commence à y ressembler…

Cette politique migratoire encore plus répressive réduit les sans-papiers à davantage de précarité, les condamnent à la clandestinité, les soumettent aux contrôles (harcèlements policiers, rafles…) et à l’exploitation économique (travail au noir, difficultés d’accès à des logements décents,…). La mise en œuvre de ces lois sur l’immigration s’accompagne de son cortège de violences et de brutalités policières. Depuis le 31 décembre 2002, au moins 5 sans-papiers ont été tués par les forces de l’ordre au cours de leur reconduite à la frontière; la surpopulation des CRA suscite entre leurs murs une hausse des tensions et une multiplication des incidents. Ainsi, début janvier, 2 Algériens qui protestaient contre le manque de soins pour un de leur co-retenu ont été passés à tabac par des gardiens du CRA de Lyon-St-Exupéry ; pour une fois l’affaire est arrivée devant les tribunaux mais elle s’est traduite par un non lieu « faute de preuves », les caméras de surveillance ayant opportunément connu quelques « défaillances techniques ». Ces bavures ne sont pas des incidents mais relèvent d’un mode de gestion des tensions nées de l’enfermement.

Empêcher la construction de ces centres c’est enrayer, en France, la machine à expulser mais c’est aussi entraver la mise en place de l’ensemble du dispositif européen, au nom de la liberté de circulation et d’installation.

anonyme


Lyon : Expulsion d’un squat rue du Bon Pasteur

  Lyon : Expulsion d’un squat rue du Bon Pasteur


Ce matin vers 8 h 30, expulsion du dernier squat de la rue du Bon Pasteur à Lyon (1er arrdt), dans le calme et avec de grands sourires, policiers et huissiers ont investi ce bâtiment (le dernier à être occupé dans cette rue) avec également de beaux déménageurs et quelques maçons…

une trentaine de personnes (salariés précaires, chômeurs, demandeurs d’asile) occupaient cette bâtisse depuis, pour certains, quatre ans ! Quelle nécessité de virer, en plein hiver, des gens qui n’ont rien ? En bon rapport avec le voisinage, les « squatteurs » se sont retrouvés devant le fait « en cours d’accomplissement »… Une petite alerte tout de même avec le passage d’un huissier la semaine derniøre, ce qui a amené les demandeurs d’asile à décamper rapido, ils n’auront pas le droit au contrôle d’identité des policiers, qui nous ont traité comme des « délinquants » (je cite), prêts à nous arrêter pour nous filer une crèche de 24 h.

Certains ont tout de même découvert le déménagement sauvage des forces de l’ORDRE dans la matinée avec leurs affaires emballées dans les camions de déménageurs, les policiers refusant qu’ils pénètrent dans le bâiment et surtout avec un refus de pouvoir récupérer (quelques vêtements au moins) dans les camions des déménageurs. Cela leur coùutera 150 euros pour la récup dans un délai maximum de 30 jours ! Si, si…

« Quand on a rien, on a rien ! », ça ressemble un peu à cela cette expulsion qui met sur le pavé des gens en plein hiver, aucun jugement signifié, seulement des proprios qui envisagent de vendre à la mairie de Lyon ce bâtiment assis sur les pentes de la Croix Rousse…

Heureusement, un peu de solidarité avec les camarades chom’du et salariés (certains militent à AC !) pour récupérer des affaires dès 6 h ce matin et tenter de trouver d’autres lieux à SQUATTER : « quand ça ferme, on rouvre ! ».

Un contact avait été pris avec un élu communiste (si, si ça existe encore) qui est délégué au logement à la ville de Lyon, rien à faire avec ce bonhomme ! (avec un élu, pardon !), s’en fout qu’on vire comme ça…

la bise,

un précaire de Précadarma (precadarma [at] no-log [point] org)


Attentat raciste contre les gens du voyage du squat de la rue des Docks à Lyon

Attentat raciste contre les gens du voyage rue des Docks à Lyon 9e

Dans la nuit du 10 au 11 janvier, deux véhicules des gens du voyage originaires de pays de l’est, installé-e-s dans le squat au 61 rue des Docks dans le quartier de l’Industrie, à Lyon 9e, ont brûlé. Divers témoignages permettent d’affirmer qu’il ne s’agit pas d’un accident mais d’un incendie volontaire donc criminel.

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Lyon : l’association Urban Kulture, flagrante victime de la répression policière

Bonjour à tous, Rachid Chekchouk, Président de l’association Urban kulture sera présenté devant la 12ème Chambre du Tribunal Correctionnel, lundi 4 novembre à 14h pour outrages et incitation à la rébellion.

L’incident avec les forces de l’ordre s’est produit à la fin d’un défilé de mode urbaine, ceux-ci sont intervenus violemment en gazant des adhérents agés de 12 à 16 ans.

Des militants de témoins, Ac et d’autres associations seront présents pour le soutenir ce jour là. Rachid n’ayant que sa pension d’invalidité pour vivre, une opération de souscription est lancée pour pouvoir régler les frais de justice (avocats et huissiers pour la présentation de témoins à la barre).
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