État espagnol: qu’est-ce qui se cache derrière la campagne anti-occupation ?

Vague de panique. La crise économique qui s’annonce a commencé à avoir des répercussions négatives sur le marché de l’immobilier : les prix des loyers baissent, les loyers diminuent.

Petit déjeuner avec des nouvelles alarmantes : les squats se poursuivent, l’insécurité de tous (car nous sommes tous propriétaires) est à son comble. Annonce radio d’une société de sécurité : « Matériel d’alarme anti-effraction et contre les squats ». Reportage dans un programme de grosse audience aux héros des entreprises pour virer des squatters: cinq hommes dans la quarantaine et gonflés aux hormones expliquent leur travail ; la légalité de leur tache semble douteuse. Déclarations d’un homme politique : « Un jour, vous partez en vacances et quand vous revenez, parce qu’ils pensent que la maison est vide, ils la donnent à leurs amis squatters – en référence à un célèbre parti de gauche ». La campagne d’urgence pour le problème du squat est continue, insistante et écrasante. La peur, qui s’est transformée en une vague de panique, a atteint une grande partie de la population. Les rumeurs d’invasions de domicile ont acquis le rang de « Je connais le cas d’un ami d’un ami dont la maison est squattée, etc, etc, etc ».

Mais de quoi parle-t-on quand on dit « squatter » ? Évidemment, d’entrer pour vivre dans une propriété dont on n’a pas tous les droits légitimes (comprenez, sanctionnés par la propriété). Read More