Bialystok (Pologne) : le squat De Centrum de nouveau victime d’une opération policière !

Le 27 octobre, d’importantes forces de police ont attaqué le squat De Centrum, à Bialystok en Pologne. De petites echauffourées ont eu lieu devant le squat, alors que les flics, pistolets au poing, essayaient d’entrer dans le bâtiment sans mandat. Les portes leur furent fermées, et la police anti-émeute ainsi que des unités spéciales furent déployées, sans qu’aucune négociation ne soit possible. Les pompiers découpèrent la porte et les flics pénétrerent alors le bâtiment, arrêtant 40 personnes. L’une d’entre elles, arrêtée près de la porte au début des incidents fut gazée au visage, frappée et menottée, puis accusée de résistance violente et de menaces à agent (ce qui lui fait risquer 3 ans de prison).

La police a d’abord essayé de présenter les squatteurs comme de dangereux délinquants, en prétendant avoir trouvé beaucoup d’armes dans le squat lors de l’opération. Il s’agit d’un lance-pierres, d’un faux pistolet, d’un baton, d’une ceinture avec des munitions usagées et de quelques bouteilles d’essence. L’affaire fit la une des journeaux et de la télé. La police justifia l’appel des renforts et la destruction de la porte (sans mandat) en disant qu’elle avait été attaquée par quelques personnes armées de bates de baseball. Dans les jours qui suivirent, les squatters publièrent un communiqué corrigeant ces mensonges.
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Nouvelles d’Italie : perquisitions, expulsions, arrestations en série…

A Milan…

Le 25 avril 2001, une manifestation antifasciste tentait de s’opposer à des skinheads fascistes de « Forza Nuova » qui déposaient des gerbes de fleurs sur la place où Mussolini a été pendu. Mercredi 12 septembre 2001, soit 5 mois plus tard, 3 militants étaient arrêtés, lors de la perquisition de 2 squats communistes (« Gola » et « Transiti ») et d’un appartement (maigre butin pour les flics : des drapeaux rouges et quelques plants de cannabis). Les militant-e-s sont accusés d’agression et injures (lesioni) et ont été emprisonnés dans l’attente de leur procès. Les raisons invoquées étaient que les accusés pouvaient s’enfuir, récidiver ou détruire les preuves. Ce qui n’a aucun sens, quand on sait que les faits leur étant reprochés se sont déroulés il y a 5 mois. Par ailleurs, ces charges ne conduisent normalement pas à ce type d’emprisonnement « préventif ». Il est clair que ce n’est autre qu’une arrogante démonstration de pouvoir. Car dans ce contexte d’après Gênes, il s’agit pour le pouvoir de durcir sa politique répressive, et de donner aux franges réactionnaires de la population les coupables qu’elle cherche ainsi que le sentiment que l’Etat fait bien son travail. Le 15 septembre 2001, une manifestation de soutien aux 3 militants a rassemblé plus de 3000 personnes à Milan.

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Bialystok (Pologne): Le squat De Centrum perquisitionné par la police puis réoccupé par les squatteurs en colère

Le 7 août 2001 au matin, la police a perquisitionné le squat « De Centrum » à Bialystok, en Pologne, alors que seuls 2 occupants se trouvaient à l’intérieur. Ceux-ci se sont barricadés dans une pièce, et ont pu appeler les médias locaux, qui ont vite débarqué. Les flics avaient un mandat, mais les occupants ne savent quelles sont leurs intentions désormais (il y avait une dizaine de keufs, une bagnole ainsi qu’une autre voiture de la police anti-drogue). 2 personnes ont été arrêtées.

Le soir même, le squat a été réoccupé.
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Milan: La Villa occupée investie par les policiers

La Villa occupée à Milan a été investie lundi dernier (16 juillet) par environ 40 policiers de différentes unités qui ont fouillé toute la maison ainsi que ses environs, saisissant une grande quantité de matériel. Les personnes présentes ont été photographiées, fouillées et leurs empreintes digitales relevées. Deux femmes et un homme ont été emmenés au poste de police. L’opération a duré environ 5 heures. Par chance, les chiens des habitantEs ont pu être calmés rapidement, sans quoi l’opération aurait pu encore plus mal finir. Au début de l’opération, les occupants n’étaient pas très sûrs si c’était les flics ou les fachos qui débarquaient. A Gènes et à Turin, différentes maisons et centres sociaux ont ainsi été « visités ».

[traduction de l’allemand]