Bruxelles: les prix de l’immobilier plus chers que jamais

Aujourd’hui, il est de plus en plus complexe de trouver un logement à la fois abordable et décent dans les rues de Bruxelles. La ville traverse une véritable crise du logement, qui trouve ses origines, entre autres, dans les politiques menées ces dernières décennies. Elles ont été menées dans le but de favoriser la spéculation immobilière*, et ainsi permettre une gentrification** programmée des quartiers historiquement populaires. En conséquence, les prix de l’immobilier et des loyers bruxellois ont augmenté en flèche ces trente dernières années.

En effet, entre 1987 et 2017, le prix moyen d’une maison à Bruxelles a été multiplié par 8 tandis que celui d’une commune comme Ixelles a été décuplé par 12,2. On retrouve aussi des communes comme Schaerbeek, Saint-Josse-Ten-Noode ou encore Saint-Gilles qui ont vu leurs prix moyens être multipliés par 10. Molenbeek-Saint-Jean, Bruxelles-Ville ou encore Forest ont, quant-à-elles, vu leurs loyers êtres respectivement multipliés par 8,5, 8,1 et 7,7. Ainsi, le prix d’une maison à Saint-Gilles coutait « seulement » 37 000 euros il y a trente ans, contre 400 000 en 2017. De plus, les prix ont sans aucun doute considérablement augmenté depuis 2017, date de la fin de l’étude. Read More

Bruxelles: occuper pour mieux loger

Face à la crise sociale et sanitaire, plusieurs collectifs et habitant.es se mobilisent depuis plusieurs mois dans le cadre de la Campagne de Réquisition pour faire respecter le droit au logement, en occupant des bâtiments vides avec celles et ceux qui en ont besoin.
Radio Maritime se rend d’abord à l’Hospitalière, une ancienne clinique située à Saint Gilles occupée dans le cadre de la campagne puis nous discuterons en direct avec certain.es membres de ces collectifs afin d’en savoir plus sur la suite de la campagne.

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Bruxelles: récupération politique avec la convention d’occupation du squat rue de Koninck

Le groupe qui squattait depuis mars 2020 une ancienne imprimerie au 44 rue Honoré Longtin à Jette était menacé suite à l’ordonnance d’expulsion d’octobre dernier. Depuis décembre, une campagne d’occupation a permis d’ouvrir plusieurs squats (L’Hospitalière à Saint-Gilles, le bâtiment de Citydev, la Belle au Bois Dormant et le Garage Opel à Molenbeek ) et de reloger les habitant.es du squat de Jette dans ces nouveaux squats.

Communiqué de la Campagne de Réquisition Solidaire du 25 février 2021:

Une réquisition médiatique, politique et associative de notre action !!
Incroyable communiqué mensonger de la commune de Jette (et repris dans plusieurs médias) !

Alors que pendant de longs mois, les pouvoirs publics ont été incapables de trouver une réponse à la situation et n’ont rien fait, ils se félicitent aujourd’hui d’avoir trouvé une solution « définitive » (faux : la convention est signée pour un an) et se réapproprient la réponse solidaire et auto-organisée de notre Campagne : la réquisition d’un bâtiment public vide. Read More

Bruxelles: épisode 4 de l’émission radio « A la cloche de bois »

Dans ce 4ème volet, nous aborderons les sujets suivants: l’histoire des luttes des locataires; les news sur la question du logements et des squats par ici, suivi d’une pièce de théâtre radiophonique sur la procédure légale par rapport aux expulsions, réalisé par le groupe juridique qui participe au front anti expulsion. Et bien entendu, le tout sera pimenté par des fulgurances sonores produites par nos ami.e.s du B118.

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Bruxelles: nouvelle occupation de bâtiment vide

Depuis ce vendredi 15 janvier, 6936 mètres carrés anciennement utilisés par Opel – situés au 552 chaussée de Gand à Molenbeek – sont occupés afin de reloger une partie des 200 personnes sur le point de se faire expulser de chez elles à Jette. L’ouverture de cette nouvelle occupation à Molenbeek fait suite à celle de l’Hospitalière, ancienne clinique saint-gilloise devenue la maison de 80 personnes depuis le 18 décembre. Cette action annonce le lancement d’une campagne de “réquisitions solidaires”.

En tant que collectifs et associations de personnes avec et sans-papiers, d’acteur·ices du droit au logement, d’habitant·e·s de Bruxelles, nous nous organisons une nouvelle fois avec nos moyens pour faire respecter le droit au logement et demander la régularisation de personnes sans-papiers.

Nous continuerons à ouvrir et occuper des bâtiments vides tant que les pouvoirs publics n’apporteront pas de réponses structurelles suffisantes à la crise sociale et sanitaire. En lançant cette campagne, nous affirmons que nous sommes décidé·e·s à nous organiser face à l’absurdité des milliers de bâtiments vides alors que des centaines de gens dorment dehors dans notre ville. L’ouverture d’une dizaine de squats a permis de loger plusieurs centaines de personnes pendant le confinement du printemps 2020. Aujourd’hui, nous voulons visibiliser cette réponse solidaire et auto-organisée, tout en réfutant l’idée que cela constitue une solution structurelle et suffisante. C’est aux pouvoirs publics d’en faire une priorité. Read More