Montreuil (93): discussion-gouter en solidarité avec les anarchistes inculpé·e·s en Italie, le 11 novembre au Marbré

Retrouvons-nous le mercredi 11 novembre à 15h, pour nous informer sur les différentes luttes et opérations concernées, et discuter ensemble de comment apporter notre solidarité.

Au Marbré, 39 rue des deux communes, à Montreuil (métro Robespierre ou Bérault, ou RER Vincennes).

Au programme :
– présentation des différentes opérations répressives anti-anarchistes en Italie
– discussion ouverte, notamment sur la solidarité à mener depuis Paname
– ateliers banderoles, écriture de lettres aux prisonnier·e·s, …
– infokiosque
– auberge espagnole (apportez ce que vous voulez) Read More

Paris-Montreuil-Bagnolet: collage en soutien aux 7 de Toulouse et contre la gentrification

A l’image de ce qui a été fait à Marseille et à Lille mi-octobre (et sûrement ailleurs), nous nous sommes baladé dans Montreuil, Bagnolet et autour du quartier Sainte-Marthe à Paris pour retapisser les murs. Read More

Bobigny (93): mardi 6 octobre, procès de trois camarades tchadiens expulsés du Transfo le 3 juin 2019

Suite à l’expulsion violente de la réoccupation du Transfo le 3 juin 2019, à Bagnolet, trois camarades tchadiens passent en procès demain, le mardi 6 octobre 2020, à 13h, au Tribunal de grande instance de Bobigny, pour « incitation à l’émeute, rébellion et violence » (une première audience avait eu lieu en octobre 2019).

Soyons nombreux-euses pour les soutenir !

Montreuil (93): portes ouvertes de Mecasolid

Dimanche 4 octobre 2020, c’est les portes ouvertes de Mecasolid ! Venez découvrir cet atelier autonome de mécanique d’aide et d’accompagnement à l’auto-réparation à Montreuil, ouvert depuis mars 2019, où on peut apprendre à réparer sa caisse !

Au programme des portes ouvertes :

  • 13h : auberge espagnole, chacun.e ramène ce qu’iel veut à boire et à manger.
  • 14h-16h : atelier initiation à la mécanique « Comment ça marche une caisse ? », comprendre le fonctionnement d’une voiture en isolant les différentes pièces et circuits qui la composent, pour y voir plus clair (sans réservation).
  • 16h : présentation de L’En-ville n°3, revue consacrée aux luttes de logement et transformations urbaines à Montreuil et Bagnolet, par le collectif Prenons la Ville + infokiosque avec diverses brochures sur les thématiques logement/squat/gentrification.

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Montreuil: Le Marbré, nouvel espace pour faire vivre nos luttes

Le Marbré s’est fait connaître suite à la visite des flics et du gestionnaire immobilier le 16 septembre 2020. Beaucoup de personnes ont répondu à l’appel à soutien ce jour-là et les suivants, et ça faisait trop plaisir. À la suite d’une ouverture collective et parce que nous souhaitons que ce lieu soit auto-organisé, les décisions seront prises dans une assemblée générale du lieu ouverte et régulière. Nous voulons lutter contre toute forme d’autorité et de hiérarchies formelles ou informelles, à l’extérieur comme à l’intérieur du lieu. Cela signifie pour nous combattre toutes les formes de domination et d’oppression.

Cette occupation repose sur un refus : celui de galérer et travailler pour se payer un loyer dans un bas-Montreuil en constante gentrification, que ce soit pour habiter ou pour s’organiser. Ce lieu s’inscrit dans une lutte contre la valorisation capitaliste du quartier, qui abouti toujours à éloigner les pauvres pour laisser place aux plus riches et à leur petit pré carré sans histoire. Ni pré carré, ni précarité !

Le Marbré se veut un lieu non-marchand. Des réflexions ont été entamées sur la pratique : fonctionner en prix libre, favoriser les moments de sociabilité sans consommation, … Read More

Romainville (93): les vitres de l’espace de vente d’ALIOS brisées

Nous avons attaqué un espace de vente immobilière d’ALIOS dans la nuit de jeudi 17 au vendredi 18 septembre 2020 au niveau du 72 avenue Berlioz à Romainville.

Partout autour des projets du « Grand Paris », comme la prolongation des lignes de métro 11 et 9 ou encore le chantier du tram 1 dans la proche banlieue Nord-Est de Paris, les prix s’envolent. « Le quartier de la Boissière est celui qui va le plus se développer dans les prochaines années grâce à l’arrivée du métro », croit Dar Azria, le directeur de plusieurs agences Morris Immobilier, dans un infâme article du Parisien. Read More

Montreuil (93): occupation de l’EIF

Le 15 septembre dernier, l’occupation de l’EIF (au 97 rue Pierre de Montreuil, à Montreuil) a été rendue publique. Le propriétaire est l’EPFIF, c’est-à-dire le même proprio qui a fait expulser les occupant-e-s de l’ex-AFPA (toujours à Montreuil)… L’EPFIF veut démolir les bâtiments de l’EIF sans se préoccuper de dépolluer les lieux, donc sans respecter la santé des habitant-e-s du quartier Bel-Air (ça s’invente pas !). Read More

Montreuil (93): appel à soutien pour un nouveau squat d’organisation

Un nouveau lieu s’ouvre sur Montreuil au 1 rue Jean-Jacques Rousseau et il est déjà menacé d’expulsion. Le soi-disant propriétaire est passé ce matin accompagné par les flics et il veut que l’expulsion se fasse au plus vite. «Si on les expulse assez rapidement ils auront pas le temps de ramener des renforts.»

Dans ces locaux abandonnés depuis 4 ans, en plus d’espaces qui sont habités, nous aménagerons des espaces d’organisation politique pour des collectifs autonomes sans lien avec des partis, des syndicats ou des associations qui ont déjà tant d’espace pour agir. Nous voulons que ce lieu serve pour des réunions et des AG, des ateliers, des espaces de partage et de gratuité (cantines et épiceries solidaires, infokiosques, bibliothèques…). Dans l’idée tout individu, groupe informel, ou collectif qui lutte contre l’État, le capitalisme, le patriarcat, le racisme, la psychophobie et les différentes formes d’oppression pourrait investir cet espace. Read More

Saint-Denis: environ 300 personnes vivent sous le pont de l’autoroute A1

« Tous les matins, la police nous dit de dégager ».

À peine un mois après l’expulsion du campement d’Aubervilliers, environ 300 personnes vivent dans un campement installé à Saint-Denis, sous le pont de l’autoroute A1. Loin des distributions alimentaires et de vêtements, ils souffrent aussi du harcèlement policier.

Il y a de la colère ce vendredi matin dans la voix et sur les visages des hommes qui vivent dans le camp installé depuis un petit peu moins d’un mois à Saint-Denis, sous le pont de l’autoroute A1.

Comme tous les matins, la police est passée vers 6 heures et a ordonné aux personnes installées sur l’esplanade qui s’étend devant les lettres tricolores « UEFA Euro 2016 » de « dégager ».

Seules les tentes installées sur la pente de terre entre la route et l’esplanade ont le droit de rester. Le campement est contenu dans la partie la plus invisible et la plus dangereuse de cet endroit en tout point inhabitable. Read More

Saint-Denis: deux semaines après l’expulsion du camp d’Aubervilliers, des centaines de migrants de retour

Entre 300 et 400 personnes migrantes vivent sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis dans des conditions totalement indignes, quinze jours seulement après l’expulsion du camp d’Aubervilliers. Les associations dénoncent une situation absurde où les expulsions et réinstallations se succèdent sans solution pérenne.

Lors de l’expulsion du campement d’Aubervilliers le 29 juillet dernier, Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’Asile, s’était dit « On se revoit en septembre », certain que le campement allait se reformer en quelques semaines.

Il n’aura pas fallu attendre aussi longtemps. Moins de quinze jours après l’expulsion des quelque 1 500 personnes qui vivaient dans le camp, « entre 300 et 400 » personnes ont trouvé refuge sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis. Il s’agit d’hommes seuls, majoritairement originaires d’Afghanistan. Read More

Aubervilliers: expulsion du camp de migrants du canal Saint-Denis

Près de 1 500 migrants ont été « mis à l’abri » mercredi lors de l’expulsion (l’évacuation) du campement d’Aubervilliers, dans le nord de Paris. Les associations redoutent la reformation d’un campement d’ici quelques semaines. Elles dénoncent des démantèlements à répétition sans réelles solutions.

Le campement de migrants situé le long du canal Saint-Denis à Aubervilliers, dans le nord de Paris, a été expulsé (évacué) mercredi 29 juillet. Dès 6h du matin, une importante présence policière quadrillait la zone, où étaient installées près de 1 500 personnes.

« Cette opération est la suite logique de toutes celles que nous avons conduites déjà depuis plusieurs mois », a déclaré à la presse le préfet de police de Paris, Didier Lallement, présent sur place. « Je souhaitais évacuer les campements qui étaient en périphérie de Paris et faire en sorte que sur l’ensemble du secteur de la police de Paris et des trois départements limitrophes [les migrants] ne se regroupent pas dans les camps », a-t-il ajouté. Read More

Aubervilliers: au camp du canal Saint-Denis, les personnes migrantes « laissées à l’abandon »

Ce mercredi 29 juillet, le camp du canal Saint-Denis à Aubervilliers devrait être démantelée par les autorités annoncent des associations d’aide aux personnes migrant.es. Le lieu accueille plus de 1200 personnes dans des conditions extrêmement précaires. Une expulsion qui n’a rien d’inédit, les « mises à l’abri » ou « évacuations » , selon les termes des autorités, se répètent inlassablement en France. Un problème que les autorités refusent de prendre à bras le corps.

Entre Aubervilliers et Saint Denis, le long du canal, Brahim sort de sa tente écrasée par le soleil. Il explique être là depuis 3 mois, avec sa femme et son nouveau-né. Comme les autres, il fait la queue malgré la chaleur pour récupérer du gel hydroalcoolique, des masques, des T-shirts et un peu de shampooing. Une aide distribuée par l’association Utopia 56. Dépité, Brahim fouille les cinq cartons posés à même le quai remplis de vieux vêtements « cet endroit n’est pas possible pour mon enfant » explique t-il « ce n’est juste pas possible. C’est ça l’Europe? La France, c’est comme l’Afrique ?! Ma vie est brisée. » La règle : un kit sanitaire, un T-shirt, un pantalon par personne, Pas plus. Il faut que tout le monde puisse se servir. Au final, près de 150 personnes profitent de la distribution mais rapidement les stocks partent. Il ne reste que des pantalons trop grands. Read More

Aubervilliers: l’inexorable augmentation du campement de migrants

En seulement un mois, le nombre de migrants qui vivent dans le camp d’Aubervilliers, en région parisienne, a plus que doublé, passant de 400 mi-juin à environ un millier mi-juillet. Et les arrivées devraient se poursuivre au cours des prochaines semaines, au grand dam des associations qui dénoncent l’échec du système d’accueil français.

Dans le camp d’Aubervilliers, le nombre de migrants a plus que doublé en seulement un mois. Mi-juin, les associations estimaient qu’ils étaient environ 400 à vivre sous le pont de Stains, le long du canal Saint-Denis, dans le nord de Paris. Mi-juillet, d’après un décompte de France terre d’asile (FTDA), ce sont quelque 1 000 migrants qui ont été recensés dans le campement.

« Et en août, ils seront au moins 1 500 », prédit Pierre Henry, directeur général de FTDA. « C’est toujours la même chose, on tourne en rond depuis des années », souffle-t-il. « C’est le même cycle infernal qui dure depuis trop longtemps », renchérit Paul Alauzy de Médecins du monde (MdM). Read More

Saint-Denis (93): des nouvelles du Landy Sauvage

Pour celles et ceux qui avaient l’habitude de venir au Landy, que ce soit comme voisin-es, ami-es, pour des ateliers réguliers, des répétitions ou encore des réunions, ce message est pour vous : Read More

Saint-Denis (93): cantine au Landy sauvage contre les expulsions et le mal-logement

Dimanche 1er mars, retrouvons-nous à 17h30 pour un temps d’échanges suivi d’un bon repas à prix libre au Landy Sauvage, lieu de vie auto-organisé menacé d’expulsion à partir du 1er avril. L’argent collecté ira soutenir plus largement des personnes menacées d’expulsion à Saint-Denis. Read More