Caen: besoin de soutien au nouveau squat de la Demi-Lune

Depuis le mercredi 3 juillet 2024, l’AG de lutte contre toutes les expulsions occupe une ancienne maison de retraite située près du Aldi de la Demi-Lune. Plus de 150 personnes exilées y habitent à présent.

Texte écrit le 16 juillet 2024 par une personne solidaire.

Samedi 6 juillet, à la suite d’un rassemblement de soutien aux habitant-e-s du squat (expulsable*) de la Pouponnière, près de la gare, l’occupation d’un nouveau squat a été rendue publique. Celui-ci, occupé par l’AG de lutte contre toutes les expulsions depuis le mercredi 3 juillet, se situe à quelques centaines de mètres de la Pouponnière, avenue de Paris (près du Aldi). C’est une ancienne maison de retraite, laissée vacante depuis plusieurs mois. Le samedi, un vigile, puis six policiers nationaux passent constater le squat : leur départ après quelques minutes de parlementations provoque joie et applaudissements. Lundi, c’est un huissier qui passe à son tour et un début de procédure semble se dessiner.
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Caen: deux ouvertures, une expulsion

Ces dix derniers jours, l’assemblée générale de lutte contre toutes les expulsions a officialisé l’occupation de deux nouvelles maisons, l’une à Fleury-sur-Orne, l’autre à Caen. Read More

Caen: été 2023, un point sur la situation

Au squat de la Pouponnière, la vie se poursuit. Ce squat, officialisé le 1er novembre 2022, est le plus grand de la ville, avec une centaine d’habitant-es. Des évènements y sont régulièrement organisés : concerts, après-midis jeux, activités pour les enfants, assemblées générales, projections de films, goûters… Il y a également des cours de soutien scolaire et de langues deux fois par semaine, ainsi qu’une permanence médicale les mardis.

Nouveau squat au rond-point de l’Orne. Le 11 juin dernier, l’Assemblée Générale de Lutte contre toutes les expulsions a officialisé un squat situé sur le port de plaisance de Caen. Il s’agit d’un immeuble de 12 appartements, propriété du bailleur social Inolya, voué à la destruction pour permettre la réalisation d’un énième projet immobilier merdique. Une quarantaine de personnes y vivent désormais. Le 28 juillet, la police y a menée une opération à coup de bélier, officiellement pour sécuriser un passage de l’huissier. Read More