Barcelone : Actualité des squats et autres luttes sociales

Mer 28 Avril 2004 – 18:25
À : squats-fr-diffusio–at–squat.net

Entre mauvaises et bonnes nouvelles :

– A Cornella trois squatteurs ont reçu un ordre de comparution pour vol et effraction sans avoir été interpellés par la police, trois personnes impliquées dans l’ancien Ateneu de Cornella. L’assemblea d’okupas de Cornella a denoncé la présence d’un fichier de touTEs les squatteureuses à Barcelone.

– A Viladecans, près de Barcelone, une maison occupée depuis vendredi dernier a été expulsée hier matin [mardi 27 avril 2004] à coups de grues et autres machines infernales et quelques bon ouvriers, manche de pioche à la main.

– Samedi à la fête organisée par Miles de Viviendas, la police a tenté une intimidation, ordonnant la fin de la fête sous peine… d’expulsion !!! Mais personne ne leur a prêté attention et la fête a continué.
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Grenoble: Des occupants des arbres en procès

Trois personnes mises en cause par la justice…

Au tribunal de grande instance:

Olivier : Mercredi 28 avril 2004 à 9H

J.B. : Mercredi 5 mai 2004 à 14H

Sylvain : Lundi 7 juin 2004 à 15H Read More

Montréal: 1000 insoumis-es envahissent un hôtel de l’élite financière

Info choppée sur cmaq.net.

1000 INSOUMIS-ES ENVAHISSENT UN HÔTEL DE L’ÉLITE FINANCIÈRE À MONTRÉAL

Montréal, 15 avril 2004 (anonyme)

Plus d’un millier de manifestantEs enragéEs ont pénétré hier dans le prestigieux Hôtel St-James de Montréal, provoquant un chahut généralisé et perturbant la pause-café des riches abasourdiEs. La manifestation était organisée dans le cadre d’une journée d’action provinciale marquant le premier anniversaire des élections ayant conduit Jean Charest et ses Libéraux à la tête du gouvernement du Québec. Read More

Nantes : La Poudrière est détruite…

  Nantes : La Poudrière est détruite…


Messages trouvés sur http://nantes.indymedia.org:

Lundi 19 avril 2004

La Poudrière a explosé – pas de l’âme ni de larmes mais des lames

Ben voila, ça y est, la Poudriere s’est envolée et a explosé sous les coups d’engins démoniaques asservis au dieu (odieu) capital…

AucunE poudriereureusE sous les décombres puisque las d’attendre la venue des chiens de garde, nous nous étions repliés vers des cieux plus cléments…

L’énergie dégagée par l’explosion des batiments ne fait rien que de nous énerver encore plus, et na !

Alors à bon entendeur, salut (mais pas de l’âme)!

– Kimo

Mardi 20 avril 2004

Explosion de la Poudrière : à charge de revanche !! Ca y est, c’est terminé pour la poud’. Cet ancien théâtre abandonné depuis deux ans et repris en main par les poudriereureuses depuis le mois de novembre [2003], a retrouvé son bon catholique de propriétaire dans le bruit et la poussière.

L’église, propriétaire de ce bâtiment (et premier propriétaire immobilier en france) n’a pas pu supporter plus longtemps de voir la Poudrière reprendre vie ; alors que sa destinée était toute tracée : destruction et vente du terrain à un méchant promoteur immobilier. C’est ce qu’ils ont commencé à faire vendredi dernier, avec l’approbation de la mairie, ils ont gentiment envoyé quelques bulldozers afin de commencer la destruction et surtout d’empêcher une nouvelle réappropriation du lieu.

(Voir photos sur http://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=3043)

Comme le dit Kimo : « l’énergie dégagée par l’explosion des bâtiments ne fait rien que de nous énerver encore plus… ».

Et des bâtiments vides, il en reste des dizaines !!!

– Momo

Kimo et Momo


Brésil : Lula critique le MST et autres luttes sociales en cours…

Au milieu d’une avalanche de manifestations, protestations et de grèves, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, a exhorté hier les organisations sociales comme le Mouvement des Travailleurs Sans Terres (MST) à « agir avec responsabilité ». Les promesses électorales, a dit Lula, « seront accomplies de la manière la plus pacifique possible ». Ce pays a des lois et des règles. Et elles valent autant pour le président de la République que pour les Sans Terres et les « avec terres ». Selon le président brésilien, « ceux qui veulent faire des manifestations peuvent en faire parce que c’est un pays libre. Ce qui n’est pas possible, c’est perdre le sens de la responsabilité ». Il se référait à la vague d’invasions sans contrôle promue par les dirigeants paysans. Et il a averti : « Si ils veulent aller aux extrèmes, qu’ils sachent que cela ne va pas les aider. Je fus dirigeant syndical, je suis souvent allé aux extrèmes et d’autres fois j’ai eu du bon sens. De toutes les fois où j’ai eu du sens commun, j’ai gagné. Et toutes les fois où a prévalu l’extrémisme, j’ai perdu. Si je peux donner une recommandation à mes camarades du mouvement syndical, c’est celle ci : agissez avec la plus grande responsabilité possible, parce que nous serons tous victimes de nos paroles ». Le message de Lula a visé directement le coeur des mouvements syndicaux et de lutte pour la réforme agraire, d’anciens secteurs alignés avec le Parti des Travailleurs et avec Lula lui même, qui aujourd’hui sont les protagonistes des plus importants foyers de protestation contre le gouvernement. Read More

Lille: Les incohérences du DAL au 87 boulevard de Strasbourg

  Lille: Les incohérences du DAL au 87 boulevard de Strasbourg


Faisant partie du comité de soutien, j’avoue mon étonnement devant la ligne politique suivie par le DAL (Droit Au Logement) dans cette grève de la faim. En effet toutes sortes de pressions ont été faites sur les femmes pour suivre la ligne directrice d’ALBERT PRISETTE, salarié du DAL. Le DAL estime avoir gagné, hors les 6 relogements proposés l’étaient déja à la date du 29 mars 2004, ce qui veut dire que cette grève de la faim n’a donné aucune avancée pour la situation dramatique de ces guinéennes en lutte pour des logements et des papiers. Je ne reviendrai pas non plus sur le « DETAIL » des papiers. Aujourd’hui la grande majorité de ces familles risquent de se retrouver au mieux dans un foyer et au pire (pour celles n’ayant pas de papiers) au centre de rétention. Je m’interroge sur le militantisme du DAL. De plus, des propos étonnants tenus au retour de l’entrevue avec la préfecture furent entendus. Parler de victoire en remerciant la mairie alors qu’il s’agit en fait d’une défaite… Le DAL parle de premiers relogements en mai, mais il reste 33 familles pour lesquelles il n’y a aucune solution et trois qui sont menacées d’etre expulsées du territoire français.

J’avoue mon étonnement devant les procédés du DAL qui ont conduit a soutenir une grève de la faim gérée dans l’incompétence la plus totale, il a fallu que nous constations l’état d’abandon dans lequel se trouvait ses familles pour que au bout de 10 jours de grève le DAL accepte enfin un soutien logistique (et encore, du bout des lèvres) tout en voulant nous donner juste un rôle informatif. De plus, le DAL faisant courir des informations contradictoires, la situation en est devenue confuse. J’espère que les 42 familles seront relogées mais j’avoue etre très inquiet des accords secrets passés entre le DAL et la préfecture. Dernière petite chose, je trouve inadmissible qu’au 17ème jour de grève l’on laisse les familles allongées par terre dans la rue de 14h à 22h. Résultat, 4 à 5 malaises dans la journée.

(texte trouvé le mardi 20 avril 2004 sur http://lille.indymedia.org)

Signé par un militant déçu par le DAL


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Lyon : Une action contre le centre de rétention de l’aéroport Lyon-St-Exupéry a été menée le 17 avril 2004

  Lyon : Une action contre le centre de rétention de l’aéroport Lyon-St-Exupéry a été menée le 17 avril 2004


17 avril 2004, dans le cadre d’une journée de mobilisation contre les centres de rétention, quelques personnes certainement peu recommandables ont décidé d’aller voir comment le soleil se levait au-dessus du centre de rétention administrative de lyon-St-Exupéry (désigné par la suite par le doux surnom de « CRA »). Au passage, sur des ponts surplombant des accès autoroutiers à l’aéroport et donc, au CRA, trois banderoles ont été accrochées : « ici comme ailleurs, non aux centres de rétention », « arrêt des expulsions » et « contre toutes les frontières ».

Puis, une petite balade dans le charmant village de Colombier-Saugnieu, sur le territoire duquel se situent l’aéroport et le CRA (pour les touristes potentiels, à une vingtaine de kms à l’est de la capitale des gaules) a été l’occasion de glisser dans les boîtes-aux-lettres un court texte (reproduit ci-dessous).

Ensuite, malheureusement, la pluie, se ligant très certainement au ministère de l’interieur, a fait renoncer les vaillants loustics à la troisième phase de cette partie de campagne telle qu’envisagée, ce n’est bien sûr que partie remise…..

Vous qui habitez Colombier-Saugnieu, sachez qu’à côté de chez vous :

– depuis début janvier 2004, 4614 personnes ont été expulsées soit vers leur pays d’origine soit vers un pays tiers.

– les compagnies aériennes, et notamment Air France, collaborent avec cette politique de déportation “peine consistant en un exil dans un lieu déterminé” ; et criminalisent systématiquement les passagers-ères qui essayent de protester contre ces expulsions (inculpé-e-s en quelque sorte pour un “délit de solidarité”).

– sachez que, à l’aéroport St-Exupéry, il y a un centre de rétention administrative (CRA), rouage indispensable de la machine à expluser où les indésiré-e-s sont stocké-e-s pour désormais 32 jours. En passant de 12 à 32 jours, l’augmentation de la durée en centre de rétention implique tout un programme d’agrandissement et de construction de locaux.

Au niveau national, il y a actuellement 715 places en centre de rétention administrative (CRA) – il y en aura 230 de plus en 2004 et 600 en 2006 (si l’on n’y fait rien…). À l’échelle de la région lyonnaise, le CRA de l’aéroport St-Exupéry verra ses capacités d' »accueil » plus que doublées d’ici juin 2004 (de 52 actuellement à 124), soit près d’un quart des places supplémentaires prévues en CRA cette année. L’augmentation des places en centre de rétention et en zone d’attente est la condition nécessaire à l’application de la loi Sarkozy sur l’immigration (automne 2003). L’augmentation du temps d’enfermement ne doit pas être considérée comme une mesure anecdotique mais bien comme une tendance lourde permettant de multiplier les expulsions.

Les centres de rétention ne sont pas encore des camps, mais ça commence à y ressembler…

Cette politique migratoire encore plus répressive réduit les sans-papiers à davantage de précarité, les condamnent à la clandestinité, les soumettent aux contrôles (harcèlements policiers, rafles…) et à l’exploitation économique (travail au noir, difficultés d’accès à des logements décents,…). La mise en œuvre de ces lois sur l’immigration s’accompagne de son cortège de violences et de brutalités policières. Depuis le 31 décembre 2002, au moins 5 sans-papiers ont été tués par les forces de l’ordre au cours de leur reconduite à la frontière; la surpopulation des CRA suscite entre leurs murs une hausse des tensions et une multiplication des incidents. Ainsi, début janvier, 2 Algériens qui protestaient contre le manque de soins pour un de leur co-retenu ont été passés à tabac par des gardiens du CRA de Lyon-St-Exupéry ; pour une fois l’affaire est arrivée devant les tribunaux mais elle s’est traduite par un non lieu « faute de preuves », les caméras de surveillance ayant opportunément connu quelques « défaillances techniques ». Ces bavures ne sont pas des incidents mais relèvent d’un mode de gestion des tensions nées de l’enfermement.

Empêcher la construction de ces centres c’est enrayer, en France, la machine à expulser mais c’est aussi entraver la mise en place de l’ensemble du dispositif européen, au nom de la liberté de circulation et d’installation.

anonyme


Grenoble : Mettre la pression sur les politicards pour le parc Mistral

Bonjour,

Comme vous le savez, le chantier du stade a été suspendu, car il pose un problème de légalité, notamment parce que la  » déclaration de projet  » (projet déclaré  » d’intérêt public « ) n’a pas été votée. Donc, ce lundi 19 Avril, 15h30 : Read More

Lille: Vers une fin de la grève de la faim… au rabais ?

  Lille: Vers une fin de la grève de la faim… au rabais ?


Vers la fin de la grève de la faim… au rabais ???

Après les négociations de cet après-midi [16 avril 2004] entre les gens du DAL et les représentantes des grévistes avec la préfecture… un accord a été trouvé… mais pas encore signé.

La manif de soutien sans affiche, et sans tract (le petit collectif de soutien ayant trop de boulot à faire pour les collectes n’avait pas eu le temps de s’en occuper) regroupa facilement 80 personnes qui partirent de la place de la République (les forces de l’ordre empêchant le cortége à passer devant la préfecture) puis traversa Wazemmes et Moulin pour aller retrouver les femmes en grève de la faim qui s’étaient installées depuis le début de l’après-midi sur le boulevard bloquant ainsi la circulation sur cette artère très passante et essayant de rendre plus visible leur combat, et mettre un peu plus la pression sur la préfecture car au même moment des négociations avaient commencé depuis la fin d’après-midi.

« 42 femmes en grève de la faim et encore des logements vides »

Celle ci regroupa des représentantes des grévistes, des représentant-e-s du DAL et apparemment des élus. Les négociations se sont menées avec des aller-retours entre préfecture et mairie. Au résultat un accord a été trouvé. Après que le DAL ait amené un certain nombre d’informations et d’engagements, le préfet s’engage à signer l’accord.

Celui-ci permettrait le 1er mai prochain le relogement de 6 familles (sur 42), pour les autres ce sera un relogement dans des foyers de secours si leur logement est insalubre (!!!). Pour les questions des papiers (dont le DAL a dit qu’il se moquait lors de la réunion de mardi dernier… comme si la lutte pour les papiers n’allait pas sans la lutte pour le logement et vice versa). eh ben les dossiers seront examinés au cas par cas… Bref la seule évolution depuis la dernière fois c’est que ce n’est plus 14 familles mais 42 qui suivront la voie… normale.

Les gens du DAL peuvent être fiers et remercier vivement la mairie « qui nous a vraiment aidé dans les négociations » (sic).

Les femmes ont décidé de libérer la rue et attendent d’avoir le papier signé devant les yeux pour cesser la grève de la faim. Ce papier sera délivré par la préfecture après que le DAL ait pris plusieurs engagements, notamment de ne plus soutenir les grévistes de la faim si elles désirent un accord plus important…

Arrivée des représentantes devant « le 87 »

La démarche des femmes est tout à fait respectacle et je ne la remets pas en cause… mais est-ce une victoire ???

Non, sûrement pas et aujourd’hui c’est une grande défaite pour l’ensemble des luttes dans la région et ça va obliger une certaine radicalisation d’autres mouvements.

Merci le DAL, nous ne sommes plus dupes de votre petit jeu.

Jocito


Montréal : Rapport sur l’action contre Charest

La journée tant attendue par des milliers de citoyens québécois [14 avril 2004], le 1er anniversaire de l’élection du gouvernement Charest, occasion de rappeler au genre « qu’un an au pouvoir, c’est un an de trop », pour reprendre un des nombreux slogans cités durant la manifestation, s’est déroulée aujourd’hui dans les rues de Montréal toute la journée. L’action a commencée vers midi et demi au carré Berri dans le centre-ville. Le regroupement d’anarchistes qui s’étaient donnés rendez-vous pour une marche avant celle prévue pour 5 heures et demi le soir a défilé pendant à peu près une demi-heure dans les rues de Montréal, escortés, bien sur des policiers du SPCUM et de l’anti-émeute qui n’ont cependant pas eu à sortir de leurs véhicules.L’autre rendez-vous était prévu pour 4 heures et demi dans la soirée, marche organisée par la NEFAC et la CLAC-Logement pour ensuite aller rejoindre la manifestation plutôt syndicale de 5 heures et demi. Plusieurs collectifs s’y retrouvaient, tel le collectif anarcho-écologiste radical Liberterre, le PCR (Parti communiste révolutionnaire), la NEFAC, la CLAC-Logement et de plusieurs autres collectifs et individus prêts à manifester sous les bannières libéralistes. Le contingeant anarchiste a ensuite rejoint la marche syndicale en la suivant pendant près d’une heure. La manifestation s’est terminée par une parodie mettant en vedette « Jean Charest » et un intervieweur sur le toit d’une camionette, appartenent à l’un des syndicats, devant les bureaux de Charest à Montréal. La foule s’est ensuite dispersée et tout (au meilleur de ma connaissance) s’est déroulé dans le calme.

J (A-infos)

Bruxelles: Appel urgent à soutienir le squat situé 1069 chaussée de Wavre

  Bruxelles: Appel urgent à soutienir le squat situé 1069 chaussée de Wavre


APPEL A SOUTIEN – URGENT

Depuis plus de deux mois, un groupe de personnes occupent sans droits ni titres des locaux appartenant à la V.U.B., 1069 chaussée de Wavre, laissés à l’abandon depuis plus de 3 ans.

Deux semaines après l’ouverture, une dizaine de policiers ont pénétré illégalement dans les lieux et ont tenté d’expulser la dizaine de personnes présente et cela sans aucune décision de justice et sans mandat d’expulsion. Finalement, un délai d’une semaine a pu être négocié avec un représentant de la V.U.B.

Nous réclamons le droit d’occuper à titre précaire ces lieux laissés vides depuis si longtemps.

Ces locaux sont composés d’une dizaine de chambres, anciens kots d’étudiants, et d’une grande salle.

Nous voulons faire de ce lieu un lieu de vie ouvert à diverses activités culturelles et politiques en mettant l’accent sur l’auto-organisation et la gratuité (resto populaire, friperie gratos, infotek : diffusion de brochures, livres, journaux, projections de films alternatifs…).

De tels lieux sur Bruxelles sont devenus quasi inexistants contrairement aux diverses expériences en Flandres notamment à Gand, Leuven et Anvers. Sur l’année écoulée, les nombreuses tentatives ont été sauvagement réprimées par les autorités communales (expulsion manu militari par les forces du désordre, illégalité des pratiques, abus de pouvoir, intimidations, violences, confiscations et destruction du matériel…).

Nous aimerions bien entrer en contact avec des étudiants susceptibles de soutenir de telles initiatives, vous pouvez nous contacter soit par E-mail skwatbxl [at] no-log [point] org) »>(skwatbxl [at] no-log [point] org) ou par téléphone au 0474/78.84.07.

Nous insistons sur le fait que la situation est urgente et que nous aimerions développer des contacts au sein de la V.U.B.

Merci de nous avoir lu.

Quelques squatteureuses de Bxl


Louvain (Leuven): Un nouveau squat en Belgique

  Louvain (Leuven): Un nouveau squat en Belgique


Lettre ouverte du Centre Social ‘Open Poort’

Un bâtiment de la société de logements social ‘Dijledal’ a été évacué récemment pour une rénovation. Pendant que l’année financière 2003 a été cloturée avec un déficit de 1,1 million d’euros et qu’encore d’innombrables autres bâtiments de Dijledal sont vides, entre autres le bloc 1 dans St Maartensdal. Au même moment, il y a encore quelques milliers de personnes qui attendent un logement. Dans toute l’Europe, il y a des illegales/illégaux et des refugié-e-s menacé-e-s d’expulsion, des déclarations d' »insalubrité », des rafles de police, des attaques de l’extrême-droite, etc. Aussi pour eux, un bon domicile n’est souvent pas accessible. Pour nous, ç’est plus qu’assez ! Nous avons décidé de rapidement mettre fin au statut d’inocupation du nouveau bâtiment et de le supprimer de la longue liste de bâtiments vides de Dijledal. Dans notre (?) société, il y a différents mécanismes qui mènent systématiquement à l’exclusion sociale. A part le sexisme, le racisme et le nationalisme (culturel), qui sont connus comme instruments d’oppression, il y a encore entre autres la location, les logements sociaux paternalistes, la gentrification, la justice de classe, l’illégalisation des migrant-e-s, etc. Peut-être que ces différents instruments d’exclusion sociale méritent une explication plus approfondie.

La location

La location est un exemple typique du capitalisme, qui mène à l’exclusion sociale. Le principe est aussi simple que dégoutant: le propriétaire, comme personne riche, possède déja plusieurs maisons, et devient plus riche chaque mois juste parce qu’il est riche. La/le locataire, comme personne plutôt pauvre, n’a pas l’argent pour acheter une maison et doit louer par nécessité. Elle/il devient plus pauvre chaque mois juste parce qu’elle/il est déjà pauvre. Concrètement, ça veut dire que chaque mois, il y a un courant d’argent hallucinant des pauvres vers les riches. Comment peut-on encore parler de redistribution sociale tout en maintenant ce système d’injustice systématique ? En fait, la location n’est ni plus ni moins qu’un vol légalisé.

Le logement (a)social

Le logement social est présenté par l’Etat comme une alternative « sociale » pour les habitations de location chères sur le marché privé. C’est la négation même du système capitaliste, qu’il essaye de conserver avec tous les moyens. En plus, le logement social est lui-même un instrument (socio-démocrate) pour conserver le capitalisme. Ca tient ses victimes, c’est la manière par excellence pour briser le solidarité entre ses victimes… Si tout le monde reste dans l’espoir d’une solution individualisée dans les laids blocs d’habitation sociaux de Dijledal, il ne faut plus lutter ensemble pour nos intérêts communs. Les logements sociaux sont « comme un bon père, généreux mais sévère », ils tiennent les locataires sur les genoux. Si quelqu’un veut un logement social, il y a d’abord la longue liste d’attente. Après avoir attendu très longuement, on se voit accordé une habitation. Si le propriétaire/les autorités décident toutefois d’une rénovation de l’habitation, la/le locataire est de nouveau forcé-e de se mettre à genoux et avec un peu de chance, elle/il se voit accorder une nouvelle place. La/le locataire social-e n’est pas plus qu’une poupée dans les mains des « progressistes » comme Brepoels (échevin socialiste du logement à Louvain et ex-révolutionnaire) & co qui sont tellement fiers d’être si sociaux. Pourtant, ils n’hésitent pas à gagner beaucoup d’argent sur le dos des locataires les plus démuni-e-s. Ils ne sont pas les seuls à profiter de la régulation des logements: il y a aussi entre autres tous les entrepreneurs et les constructeurs qui gagnent de l’argent en construisant des nouveaux quartiers pour les riches, avec l’excuse de « revaloriser » le quartier. Au même moment, Dijledal gère un nombre impressionant de logements vides. Un de ces logements vides (St. Servatiusstraat 1) a été squatté il y a 5 ans, après avoir été négligé pendant des années. Un des squatteureuses a été poursuivi et le squat a dû être évacué après que la rénovation du bâtiment soit devenue une des priorités de Dijledal. Aujourd’hui ce bâtiment est toujours vide! Les responsables de cette inoccupation aiment prétendre qu’on se trompe d’ennemi et que nous dépassons les autres dans la queue d’attente. Pourtant ceux qui attendent, attendent toujours la rénovation du St. Servatiusstraat 1! Nous ne dépassons personne, nous sortons de façon consciente de la queue parce qu’on en a marre de l’arrogance de Dijledal et autres. Nous invitons tou-te-s celles et ceux qui ont besoin d’un logement à sortir de toute queue d’attente et de sortir de leur situation précaire.

Gentrification / « Mix social »

Une forme de politique de population qui est utilisée de plus en plus, c’est la gentrification. La gentrification, c’est l’expulsion systématique des pauvres, des non-blanc-he-s, non-productives/ifs, … de leurs maisons louées et du centre de ville pour faire place aux « plus riches et plus blancs ». La politique de logement de la ville (de Louvain) veut attirer plus de « familles avec enfants » et « ceux avec des revenus meilleurs ». Evidemment, pour rendre place à ces jeunes familles à double revenu, les autres doivent partir. “Des concentrations d’un type d’habitation doivent étre évités” (dixit « La politique de logement et terre » de la ville de Louvain). Ceci soi-disant pour améliorer la viabilité dans la ville. Une concentration trop grande des pauvres, des non-blanc-he-s, etc., pourrait causer des frottement sociaux. Comme alternative, la ville emploie le concept du « mix social ». Si on dit « mix social », on justifie et bétonne les différences sociales entre les gens. Le discours de la gentrification n’a pas pour but d’abolir ces différences sociales, mais justement de prévenir que ceux-celles qui ne sont pas adapté-e-s par et pour le système, ceux-celles qui s’organiseraient dans la résistance et deviendraient une menace pour le système. Une solidarité trop grande entre les exclu-e-s serait un grand danger pour les riches et l’ordre capitaliste, parce que la solidarité peut détruire leur pouvoir. Briser la solidarité n’est pas pour rien une constante dans toutes les mesures socio-démocrates. L’histoire de la social-démocratie se résume par la récuperation de la résistance et l’étouffement de tout étincelle révolutionaire. Nous disons non au « mix social »! Nous refusons d’être des spectateurs-trices face à l’exécution du rêve de pureté des dirigeants de la ville (de Louvain), qui implique l’expulsion de quartiers entiers pour des projets de prestige mégalomanes comme le quartier de la nouvelle gare; qui implique la reconstruction de quartiers dits sociaux avec des logements luxueux pour les (nouveaux) riches (voir le « Petit Béginage »), etc.

La justice de classe

Un système légal comme le notre (?), qui est basé sur la « déclaration universelle des droits de l’homme », est construit pour satisfaire et protéger les besoins de ceux au pouvoir. Ce n’est pas une coïncidence que la propriété privée est un des droits les plus importants qui est garanti par cette déclaration. “Tout le monde propriétaire”; la nouvelle invention des socio-démocrates pour adoucir la pilule capitaliste pour les opprimé-e-s. Encore une autre illusion!

Chacun-e sa maison privée, c’est une contradiction dans une sociéte capitaliste; contradiction qui s’est exprimée de façon la plus atroce au temps du Troisième Reich. Ce serait une grande erreur de voir un tel système légal comme un instrument dans les mains de celles/ceux qui se trouvent de l’autre coté du pouvoir. Aujourd’hui, il y a toujours des centaines de millions de gens qui n’ont pas accès à l’eau potable, à la nourriture, à un logement, etc. Pourtant ce sont des « droits de l’homme », non?… C’est clair que les droits ne valent que pour un certain type de gens, en général pour des hommes blancs et riches. Les exclu-e-s sociales/sociaux, par contre, n’ont pas de droits; pas dans le Troisième Reich, pas maintenant! Par exemple, le droit au logement précaire est enregistré dans la constitution Belge, mais en pratique, ce n’est jamais revendicable. Le droit au logement n’est valable que quand il est donné par ceux au pouvoir, qui le donnent seulement quand ils peuvent en profiter, et pas avant.

Quand nous squattons, le but n’est pas de valoriser le droit au logement dans le système légal (quelque chose qui serait tout à fait contraire à la nature du système), mais plutôt de reprendre nos droits et de les exécuter. Un endroit pour chacun-e n’est que possible par la lutte et la victoire sur les oppresseurs.

L’illégalisation des migrant-e-s

Dans ce temps de mentalité d’extrême-droite, il est devenu tout à fait normal de référer à un humain comme étant un « illégal ». Nous ne comprenons pas comment un humain pourrait être « illégal ». Si des gens, pour quelle raison que ce soit, choisissent de partir pour une autre région, c’est leur bon droit. Nous plaidons pour une migration libre. Détruisons les frontières et les murs! Le discours raciste qui fleurit aujourd’hui, a maintenant construit des strucures pour enfermer des gens dans des centres fermés, avant qu’elles/ils soient déporté-e-s. Cette négation totale de l’être vivant n’est pas seulement une humiliation, mais forme aussi un danger physique direct pour celles/ceux qui veulent venir ici; les milliers de morts aux frontières de la Forteresse Europe parlent d’elles mêmes. Cet enfer peut seulement être arrêté par une résistance radicale contre les structures racistes omniprésentes, et contre la montée de la vermine d’extrême-droite. Une arme qui est de plus en plus employée dans le discours raciste, c’est la déclaration d' »insalubrité » des maisons habitées par des sans-papiers. On est tout à coup intéressé aux circonstances de logement des locataires sur le marché privé, si on y trouve des « illégaux-ales ». Nous pensons par contre que des locataires peuvent déterminer elles/eux-mêmes si leur logement est habitable, seulement les moyens leur sont retirés par le système. Le plus souvent, ces gens-là se trouvent entre deux feux; c’est-à-dire des propriétaires sans scrupules qui les exploitent, et l’Etat qui est seulement intéressé par des rafles et des déportations de ces victimes.

Pourquoi une action de squat?

Bien qu’au moment présent, squatter n’est pas une alternative pour tout le monde qui ne peut/veut plus payer son loyer, on estime que squatter peut être une solution pour beaucoup de gens, mais beaucoup hésitent à la mettre en pratique. Pour en finir avec cette hésitation ­ soutenue par les promesses des oppresseurs, nour offrons notre expérience et notre aide pratique. Le squat est le mode d’habitat le plus militant; d’un coté on détruit les relations de pouvoir à l’intérieur même du marché de logement et on s’attaque au coeur du capitalisme, et de l’autre coté on résoud le problème pour soi-même et éventuellement aussi pour des autres, au lieu de se laisser faire par les politiques paternalistes du gouvernement. Dans le squat ‘Open Poort’, tout le monde qui veut fuir des griffes des oppresseurs, est la/le bienvenu-e. Avec ou sans papiers, argent, boulot, dit-e-s normales-normaux ou pas; tout le monde qui a besoin d’un logement est la/le bienvenu-e. Les paperasses ne nous intéressent pas! Parce qu’on n’est pas une institution caritative, on accentue le fait qu’on veut aider des gens à trouver leur chemin pour améliorer leur situation eux-mêmes et devenir indépendants de tout patron, gourvernement ou charité. C’est pourquoi on organise chaque mardi de 14h à 17h et de 19h à 21h un infosquat, où des gens avec des problèmes de logement sont les bienvenu-e-s pour essayer de trouver ensemble une solution.

Pourquoi une lettre ouverte?

Pour la communication vers l’exterieur, on utilise le système des lettres ouvertes et de médias autogérés. On ne travaille pas avec la presse bourgeoise. Tous ceux (journalistes ou non) qui ne sont pas intéressés dans notre lutte, devront se satifaire de cette lettre ouverte. Les médias civils se trouvent toujours du coté du pouvoir et ne sont intéressés que par la sensation et l’augmentation de leur écoute, lectorat, … Notre lutte n’est pas un loisir pour des bourgeois qui n’ont rien de mieux à faire que satisfaire un désir de sensation, par le billet d’images de gens qui luttent contre la montée croissante de l’extrême-droite et pour se libérer des griffes des oppresseurs. Tout le monde est cependant chèrement invité à rejoindre notre lutte, chacun-e à son niveau.

De Poortkrakersters

PS: Nous voulons offrir à tou-te-s individu-e-s et organisations l’opportunité de soutenir cette lutte. Cela est possible de plusieurs façons. Le plus simple, c’est de passer chez nous pour donner un coup de main, mais sont également le bienvenu du matériel et de l’aide financière. Vous pouvez aussi soutenir notre lutte par écrit ou par simple e-mail. Ainsi on vous mettra sur la liste qu’on fait des individu-e-s et organisations qui soutiennent cette action.

E. Remyvest 66 (près de la « Porte de Bruxelles », en face de « SintJansschool ») / Openpoort [at] raaf [point] be / No. de compte: 001266894970 (mention ‘poort’)

De Poortkrakersters


Genève : Résistance arboricole à l’aéroport

Résistance arboricole à l’aéroport de Genève Depuis vendredi 9 avril 2004, un groupe activiste, les Z’eco, occupe les arbres que l’aéroport de Cointrin (Genève) fait couper en vue de son agrandissement du côté français de la frontière. Quelques extraits du tract des occupants arboricoles:

« Sauvons la forêt de Ferney-Voltaire.

A la demande de l’aéroport suisse de Genève et sans aucune étude d’impact, l’Etat français abat 4000 arbres dans la forêt de Voltaire (…). Pour protéger les chênes centenaires, nous occupons la forêt. Nous savons que l’aéroport de Genève et le gouvernement français feront leur possible pour faire disparaître au plus vite toute trace de cette insoumission (…).

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Grenoble : La fin de Golgoth-A-XXX

Communiqué d’un golgoth:

Face à la menace imminente d’une expulsion (qui pouvait survenir à tout moment à partir du 16 mars), nous avons quitté Golgoth-A-XXX (14 rue Paul Doumer, à Grenoble) pendant la nuit du 17 au 18 mars, pour nous lancer vers d’autres aventures… Nous avons laissé le lieu sur-barricadé et gentiment piégé (rien qui puisse blesser physiquement qui que ce soit). Quelques jours plus tard, la maison retournait entre les mains de son affreux « propriétaire ».

Ceci est vécu par une bonne partie des golgoths comme un échec collectif. Je ne souhaite à personne de quitter un squat « docilement » comme nous l’avons fait. Même si le fait de surprendre les autorités en quittant les lieux « en douce » peu de temps avant l’expulsion peut avoir un côté grisant, il reste surtout la frustration d’abandonner aux autorités un lieu où la vie était stimulante voire belle (mais que ce mot est inadéquat, comme la « beauté » est une norme oppressante…). Ce n’était pas la première fois que je squattais, hé bien une chose est sûre : c’est beaucoup moins frustrant de se faire virer par une centaine de flics armés jusqu’aux dents ! Quand on n’a plus le choix, quand on est obligé-e-s par la force de quitter un squat génial, on n’a pas de remords. On sait qu’il ne nous reste plus qu’une chose à faire : ouvrir un nouveau squat.

Là, la fin de Golgoth-A-XXX a pour moi un goût amer, triste, une saveur d’inachevé… Alors espérons malgré tout que d’autres aventures suivront celle-ci. De toute façon, Goldorak, tu le sais… On aura ta peau !

Dijon, le 13 avril 2004, Golgoth XII en exil temporaire

Pour contacter les Golgoths, même éparpillé-e-s: golgoth-a-xxx [at] squat [point] net

Golgoth 12

Lille : Appel à une manif de soutien aux grévistes de la faim samedi 17 avril 2004

  Lille : Appel à une manif de soutien aux grévistes de la faim samedi 17 avril 2004


Lille : 42 femmes en grève de la faim au 87 Bd de Strasbourg

Comité des Sans Papiers 59 – 42, rue Bernos – 59800 – Lille (métro Fives) – Tel : 06.80.57.50.61. – Fax : 03.20.56.13.37. 42 FEMMES IMMIGREES EN GREVE DE LA FAIM

AU 87 Bd STRASBOURG

POUR UN TOIT ET POUR LES PAPIERS !

Ce samedi 10 avril 2004, la manifestation du CSP59 et soutiens en présence de représentants de la FSU, de syndicalistes victimes de la criminalisation et de la judiciarisation du mouvement social s’est rendue auprès des 42 femmes en grève de la faim depuis 10 jours. Ce que nous avons vu et constaté est effrayant et scandaleux :

– dans un local exigu et étroit sont étalées à même le sol les femmes grévistes de la faim.

– 91 enfants s’agitent parmi leurs mamans dans ce lieu qui est difficilement concevable comme lieu d’habitation d’êtres humains même nés quelque part ailleurs.

– Aucun médecin n’assiste les grévistes de la faim. Selon les femmes grévistes, mêmes les médecins sans frontières disent attendre une demande de la Préfecture pour s’occuper d’elles. Cela ressemble à un chantage de la Préfecture du Nord pour faire capituler les femmes grévistes de la faim.

– 10 femmes sont en état de grossesse et sont en grève de la faim. La préfecture veut-elle attendre le moment opportun pour attaquer le mouvement sur le thème de  » l’irresponsabilité  » pour chercher à le disqualifier dans l’opinion publique ?

– 24 femmes grévistes revendiquent des papiers.

– 20 femmes grévistes dont une de nationalité française et les autres en situation régulière revendiquent un toit décent.

Le mutisme de la Préfecture après avoir reçu dans un premier temps une délégation des femmes et du DAL, association à laquelle elles adhèrent, est inquiétant. Tout se passe comme si les préoccupations politiciennes de la Préfecture passent avant tout devant l’URGENCE ABSOLUE DE LA DETRESSE DES FEMMES QUI NE VEULENT PLUS VIVRE DANS DES TAUDIS DANS LESQUELS ELLES COTOIENT LES RATS. Quoi de plus légitime et de plus humain que la demande de ces MERES COURAGES.

Le CSP59 demande :

– à toutes les organisations démocratiques, à tous les syndicats, à toutes les personnalités, à tous les citoyens d’aller visiter ces femmes en grève de la faim.

– L’envoi par chacun de lettres de protestations à M. RICHER, Préfet de Région pour protester contre ce traitement inhumain d’un autre âge.

– D’apporter de l’eau, du sucre, du thé pour les grévistes de la faim et des couches, du lait, des aliments et autres effets pour les 91 enfants.

Le CSP59, après avoir échangé avec les femmes grévistes de la faim déclare que la Préfecture du Nord assume la responsabilité TOTALE, COMPLETE, ENTIERE DE TOUT DRAME QUI ADVIENDRAIT.

IL EST GRAND TEMPS, VRAIMENT GRAND TEMPS QUE CESSE CE  » JEU  » sordide et irresponsable qui consiste à pousser des humains parce qu’ils sont nés quelque part ailleurs à mettre leurs vies en danger pour être entendus. Jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas FRONT NATIONAL ET LE PEN QUI SONT AU POUVOIR ; Ce sont des partis qui se réclament des valeurs fondatrices de la REPUBLIQUE DU PAYS BERCEAU DES DROITS DE L’HOMME !

Fait à Lille le 10 avril 2004

SAMEDI 17 AVRIL 04 à 15h

MARCHE DU 87 BD DE STRASBOURG AU CENTRE DE RETENTION DE LESQUIN

Prévoir des voitures pour ceux qui ne peuvent marcher sur cette distance.

CSP59