Rennes: Soirée gravats à l’Ekluserie le 5 mars 2005

Malgré la destruction de ses murs, les activités continuent à l’Ekluserie.
Samedi soir, amène ta picole, mangeaille et bonne humeur et viens faire la fête au 81 rue Alphonse Guérin. Read More

Saint-Denis (93): Manif contre les expulsions de bidonvilles

RDV : Mercredi 16 mars 2005 à 17h30 devant la mairie de St-Denis (metro : St-Denis basilique, ligne 13). Nous marcherons jusqu’au siège de Plaine Commune au pied du stade de France.

« – Des papiers !
– Un domicile fixe !
– La fin des expulsions de France et des bidonvilles ! » exigent des habitants des bidonvilles de Plaine Commune.

Dans quelques jours, des pauvres sans logement risquent d’être expulsés de leur abri de fortune : hangar désaffecté, terrain à l’abandon,… tous situés sur le territoire de La Plaine Commune. Ces personnes sont roumaines, majoritairement tsiganes, elles ont en France le statut de touriste ou sont sans-papiers. La Roumanie est l’un des pays les plus pauvres d’Europe et les tsiganes roumains sont en Roumanie les pauvres parmi les pauvres sans compter le séparatisme qui règne en Roumanie, marginalisant encore davantage les tsiganes du reste de la population. Malgré les idées reçues, les tsiganes roumains ne sont pas des « gens du voyage » et cela même si parfois ils vivent ici en caravane. La caravane est simplement l’habitat avec le meilleur rapport confort/prix ! Ces familles viennent ici, comme tous les migrants, avec l’espoir de trouver un travail et un salaire qui leur permettra soit de s’installer ici, soit d’améliorer leur sort au pays et pour assurer un meilleur avenir à leurs enfants.

Plaine commune a le pouvoir d’empêcher ces expulsions.

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Lille: Manifestation contre le retour des expulsions locatives le 12 mars 2005

  Lille: Manifestation contre le retour des expulsions locatives le 12 mars 2005


MANIFESTATION SAMEDI 12 MARS 2005 à 14h30 – Porte des Postes – LILLE

CONTRE LE RETOUR DES EXPULSIONS LOCATIVES

Un toit, c’est un droit !

La mauvaise foi, c’est de nier le droit !

Nous constatons l’augmentation considérable du nombre de commandements de quitter les lieux (ordre de déguerpir) et des procédures d’expulsion .

Cette augmentation révèle un phénomène simple : les ménages à faibles ressources sont de plus en plus pauvres (30% des SDF sont des salariés, le nombre de RMIstes a augmenté de plus de 10% en 2004 dans le département du Nord).

Ce nouveau contexte législatif, marqué notamment par la loi dite « Borloo », introduit pernicieusement la notion de « bonne foi » pour justifier une politique d’intervention sociale qui consiste à culpabiliser les familles : « On s’attaque aux pauvres en lieu et place de s’attaquer à la pauvreté ».

La multiplication des statuts précaires, l’encouragement des bas salaires, les délocalisations-restructurations en fonction des profits boursiers et non de l’activité, la libre indexation des loyers dans le parc social… : toutes ces mesures et beaucoup d’autres transforment des privés d’emploi, des allocataires sociaux et de plus en plus de salariés en « locataires de mauvaise foi en puissance » parce que mis dans l’incapacité de payer.

La pauvreté n’est pas un « accident de la vie » ! L’insécurité sociale est organisée au profit d’une classe de nantis !

Nous refusons quant à nous de faire le tri des laissés pour compte du système imposé par la France d’en haut et de cautionner cette politique fallacieuse et discriminante.

Organisons notre résistance !

Nous revendiquons et exigeons :

o L’arrêt des expulsions sans relogement

o L’application d’un véritable droit au logement

o La construction de vrais logements sociaux

o L’arrêt des démolitions de HLM sans construction préalable

o La réquisition des logements vacants

o La suppression des ghettos sociaux et l’application du libre choix de résidence

Nous incitons toutes les familles qui sont confrontées à cette réalité à se manifester auprès des associations de leur secteur pour qu’ensemble nous puissions organiser une résistance collective.

Qu’est ce que la mauvaise foi ?

On (la société, les pouvoirs) a toujours distingué en France, au cours de l’histoire, les « pauvres méritants » des « pauvres menaçants » ou « dangereux » (les vagabonds).

De même, on a toujours fait une distinction entre « nos pauvres », c’est à dire ceux du voisinage, de la commune par exemple, des pauvres « venus d’ailleurs ».

Les pauvres menaçants, ce sont les indociles, les peu reconnaissants des « bontés qu’on leur fait » : ils sont dangereux (ou ils le paraissent), alors on les poursuit, on les condamne aux galères, ou on les place d’autorité dans des maisons où l’on prétend les rééduquer.

Les pauvres méritants, ce sont ceux qui sont reconnaissants, ceux qui font ou tentent de faire les efforts qu’on leur demande.

Ces notions moralistes ne se sont pas perdues puisqu’on les retrouve aujourd’hui sous d’autres termes : « les locataires de bonne foi » en opposition à ceux qui sont « de mauvaise foi » (ou qu’on suppose tels).

Peut on trouver une définition précise de cette bonne foi et de cette mauvaise foi ? Non, bien sur ! Et puis qui, le plus souvent, définit qui est un locataire de mauvaise foi ? Le bailleur, juge et partie.

Aux locataires de bonne foi, le sursis, aux autres l’expulsion et la rue !

LA PROCEDURE D’EXPULSION
Mise en demeure de payer

Simple lettre recommandée du bailleur

Commandement de payer

Remise au locataire par huissier. Obligation de voir apparaître l’adresse du FSL (Fond de Solidarité Logement)

Délai 2 mois

Assignation au Tribunal Tout bailleur social (HLM) doit avoir saisi la SDAPL (Section Départementale des Aides Publiques au Logement) ou la CAF

3 mois au moins avant d’assigner le locataire au tribunal

Délai 1 mois Audience Le juge peut accorder des délais de paiement allant de 2 mois à 2 ans en établissant un échéancier de remboursement. Cela suspend la procédure d’expulsion

Signification du jugement Remis au locataire par un huissier. Il est possible de faire appel , mais cet appel ne suspend pas la procédure.

Commandement de quitter les lieux Remis au locataire par huissier et envoyé au Préfet par lettre recommandée.

Il vous est possible à ce moment de saisir le JEX (Juge de l’Exécution) afin d’obtenir des délais pour le relogement.

Délai 2 mois Expulsion
Un huissier peut se présenter à votre domicile dès 6h du matin et jusqu’à 21h tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés.

On peut s’opposer à son expulsion : affichez sur votre porte votre refus de quitter les lieux, vous n’aurez dès lors pas besoin d’ouvrir votre porte !

L’huissier ne peut entrer dans votre logement en votre absence pour vous expulser, exception faite lorsqu’il existe en parallèle une procédure de saisie du mobilier, en quel cas l’huissier pourra rentrer pour saisir vos meubles mais pas pour vous expulser !

Si vous vous opposez à votre expulsion, l’huissier devra saisir le Préfet en demande de concours de la Force Publique (la police). Une enquête sera alors faite par la Préfecture en vue d’accorder ou pas ce concours de la Force Publique.

Accompagné par une association de défense des locataires, vous pourrez obtenir des délais pour votre relogement

Manifestation unitaire organisée par : les Ateliers Populaires d’Urbanisme (APU) de Moulins, du Vieux Lille, de Wazemmes, la Confédération Nationale du Logement (CNL), le Droit Au Logement Nord Pas de Calais (DAL)

APU Moulins


Bruxelles: C’était le foyer autogéré……

Texte trouvé sur http://liege.indymedia.org/news/2005/03/3831.php

Et ça s’est passé près de chez nous, à Bruxelles, dans notre chère ULB, auto affirmée garante de la libre pensée et du rejet de l’argument d’autorité.
Texte paru dans ALTERNATIVE LIBERTAIRE n°44 / février 2005.

Voici un petit résumé sur ce qui s’est passé ces derniers mois, il aurait été dommage que les événements qui ont eu lieu ne soient pas relatés dans ce journal. J’essaierai d’être le plus objectif possible en essayant de ne pas oublier tel ou tel fait (ça va pas être facile vu la multitude d’actions qui s’y sont passées). Tout d’abord, un petit rappel sur ce qu’est le Foyer et les motifs qui ont poussé à cette action d’autogestion. Le Foyer, tout simplement, c’est le bar de l’ULB sur le campus du Solbosch, géré par l’université et ouvert à tou(te)s. Le Foyer, c’est une “institution” (désolé, je n’ai pas trouvé d’autre mot), tout le monde à l’ULB (et même en dehors) le connaît et/ou y est au moins déjà passé une fois. Pas d’obligation de consommer, chacun peut venir boire un verre, manger ses tartines au fromage, faire une partie d’échec (il y a des jeux de société à disposition), de kicker, fumer un petit joint, etc. Enfin là je devrais plutôt parler à l’imparfait. En effet des plans de restructuration du bâtiment dans son ensemble, approuvés l’an passé, ont prévu une rénovation et un réaménagement des affectations des différents locaux. C’est là que commence le problème. Dans les plans, le Foyer est remplacé par le Petit Yo-Yo, le restaurant géré par une société privée situé juste en face et désireux de s’étendre. À la place du resto, je ne sais plus ce qu’ils vont y mettre mais en tous cas pas le Foyer.
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Barcelone: Récit d’une tentative d’expulsion par des milices privées

Ici à Barcelone, la situation est assez incroyable comparé au contexte français.

Un exemple pour illustrer mes propos: l’autre jour alors que nous étions en train de geeker (=faire de l’ordi en langage international linuxien) fièvreusement dans le Cyberforat – cybercafé gratuit autogéré squatté anarchiste pro-logiciels libres et tout ça dans un quartier hyper “populaire” du centre-ville (voir ici et ) – quelqu’une est arrivée en disant “they are back, they want to burn our house”, ou quelque chose comme ça. De là, tout le monde lève le nez de l’ordi, on discute en s’habillant et en 5 minutes, 20 personnes sortent dans la rue pour aller voir ce qui se passe. Read More

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France: Le point sur les actions de solidarité avec le squat des 400 couverts à Grenoble

Vendredi 25 février 2005, diverses actions de soutien à la traverse des 400 couverts (ruelle squattée à Grenoble) visant les mairies socialistes ou les locaux du PS ont eu lieu un peu partout. La volonté était de contribuer à un rapport de forces en faveur d’espaces d’autonomie et d’autogestion. Ce squat est menacé d’expulsion par la mairie PS de Grenoble. Les manifestations visaient au maintien des 400 couverts tout autant qu’à dénoncer la politique des mairies socialistes : tonnes d’expulsions de squats (comme par exemple la veille même de l’action, à Rennes, où le squat de l’Ekluserie a été expulsé, tandis qu’une semaine auparavant la mairie gauche plurielle du douzième arrondissement de Paris expulsait un squat ouvert depuis près d’une semaine) et d’expulsions de sans papierEs, politique sécuritaire et autres méfaits habituels quand on approche un peu de la social-démocratie…

—– LES 400 COUVERTS, C’EST QUOI, C’EST QUI ? —–
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Neuilly-sur-Marne (93) : Action de soutien aux 400 couverts

Quelques individus de Neuilly-sur-Marne se sont résolus au cours d’un banquet à soutenir le squat des 400 couverts (Grenoble) menacé par la gôche soc. Vite, un verre de plus et les assiettes de la bouffe sont bientôt des supports pour quelques messages bien sentis : “NON”, “C’est vous les méchants” et autres “Vive les squats”. Titubant sous l’effet de quelques verres, ils se dirigent vers l’antenne P.S de Neuilly-sur-Marne. Bien que fermée, ils décident malgré tout de redécorer la porte et de glisser un tract sous la porte. En traversant la rue, ils atteignent bien vite la mairie et la visitent, agrémentant au passage la porte du conseil municipal d’une affichette. Enfin, la place de la mairie accueille les restes : assiettes, fourchettes, cuillères, couteaux, verres…

Quelques photos en prime sur http://lille.indymedia.org/article_theme.php3?id_article=1019

Le 9-3 soutient les 400 ! !

Dijon: Programme des activités de l’espace autogéré des Tanneries (Mars – Avril 05)

Bonsoir,

Voilà le dernier programme des activités de l’Espace Autogéré des Tanneries à Dijon.

Quelques modifications dont le concert du 12 mars annulé. A noter… Bonne lecture, en espérant vous voir nombreux-ses!

-0tt0 ReduX Read More

Reims: Action de soutien aux 400 couverts le 25 février 2005

Des affiches et des tracts dénonçant les menaces d’expulsion contre les 400 Couverts et d’’autres squats ont été collées et distribués dans le quartier de feu La Grosse Caillasse, squat populaire expulsé en 2002.


Voici le texte du tract distribué à Reims lors des initiatives de soutien à la traverse des 400 couverts de grenoble. Il fait là encore le parallèle avec la situation locale et le squat d’habitation et d’activité de “la grosse caillasse” expulsé en 2002, avec des bâtiments appartenant à l’armée et laissés de nouveau à l’abandon depuis. Read More

Barcelone: News en vrac

Pour commencer le 15 février 2005 dès 8h30 du matin plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées devant la Casa Nostra contre l’ordre d’expulsion le jour même. Un total d’environ 130 personnes étaient présentes ce matin là (j’ai compté pour être sûr) et forcément la police n’est pas venue. Donc la Casa Nostra reste okupée. Read More

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Grenoble: Le local du Parti Socialiste a été saboté le 24 février 2005…

Expulsons le PS!

Le 24 février 2005, un collectif d’individus armés de colle néoprène, de cure dents et de bombes de peinture a saboté la porte du local du parti socialiste… Normalement, le seul moyen de réparer sera d’ouvrir cette entrée au pied de biche… Ca ne vous rappelle rien? Le PS expulse, expulsons le PS. Un tag leur a été offert généreusement… Le local du PS à Grenoble se trouve 46 rue Mallifaud au premier étage de l’immeuble.
Amusez-vous!

Paca power

Setúbal (Portugal): ouverture d’un nouveau squat

Texte traduit de l’anglais vite fait de en.squat.net.

Des camarades ont écrit à squat@@@squat.net : “Une nouvelle maison a été squattée à Setúbal. Il s’agit d’une vieille et grande maison, qui a été abandonnée suffisamment longtemps pour être squattée… Read More

Grenoble: La mairie sous les gravats

Publié sur http://grenoble.indymedia.org/
salutations excédées,
olivier
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ACTIONS A GRRRR – et ailleurs – CONTRE LES EXPULSIONS écrit le 26/02/05 à 00:09:12 par des squatteureuses et solidaires

Aujourd’hui, vendredi 25 février [2005], partout en France, des squatteurs-euses et leurs voisin-es solidaires se sont mobilisé-es pour protester contre les expulsions et pour défendre ces lieux d’habitation, de création, d’expérimentations sociales, de réflexions, de rencontres et de solidarités.
L’accent a notamment été mis sur la situation du squat des 400 couverts à Grenoble, menacée par la mairie socialiste de Michel Destot. A travers ces actions, c’est un large mouvement squat, en France et en Europe, qui se manifeste pour dénoncer les politiques répressives des municipalités de gauche, comme de droite.

(Une compilation de ce qui s’est fait à Reims, Nantes, Strasbourg, Marseille, Dijon, Paris, Toulouse, Lyon, Besançon, Thonon-les-bains, (St-)Etienne, Montpellier, … sera disponible bientôt)

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Lyon: Non aux expulsions, Non au Parti Socialiste !

Vendredi 25 février 2005, un petit groupe a recouvert complètement les vitrines de la fédération du Parti Socialiste, cours de la Liberté à Lyon 3e, avec des affiches contre l’expulsion des 400 couverts, de l’Ekluzerie et du Grnd Zero – Grenoble, Rennes et Lyon étant sous des municipalités dites socialistes -.

Après contrôle d’identité de trois d’entre eux par la BAC, le groupe s’est retrouvé place des Terreaux pour la soupe aux plantes sauvages.

Une grande marmite trônait au milieu de la place, face à la mairie la plus répressive en France, bien que PS, avec des énormes couverts et deux cuistots qui avaient des toques réalisées avec le journal municipal.
Des tracts ont été distribués, fustigeant les politiques socialistes en matière de cogestion de la misère, et revenant sur le cas des 400 couverts à Grenoble, de l’Ekluzerie à Rennes et d’autres squats en danger dans l’agglomération lyonnaise, comme le Grnd Zero, ce qui a amené pas mal de discussions, et on pouvait même, en plus, avoir la recette de la soupe. Sauf pour les policiers municipaux, qui n’ont pu la prendre à cause des caméras de vidéosurveillance.

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La Rochelle: Ouverture d’un grand squat

Salut,
un squat a été ouvert au 45 quai Maubec, à La Rochelle.
Il est énorme (800m2), et offre des grandes possibilités.
C’est la première fois qu’un tel lieu existe dans une ville bourgeoise comme La Rochelle.
Nous esperons le tenir, mais la mairie veut, a priori, nous dégager et on est pas très nombreux pour l’instant. Read More