26 mars 2009
Pourront-ils nous coffrer tous ? éléments sur la répression à Genève
Le matin du 31 janvier, les flics procèdent à 80 arrestations préventives et détiennent les gens pendant toute la durée de la manif anti-WEF. Au cours de celle-ci, quatre personnes sont arrêtées et placées en détention préventive. Dans le courant du mois de mars, une personne est à nouveau arrêtée et placée en détention préventive en lien avec la manifestation.
Le dimanche premier février, une personne est arrêtée dans la rue et placée en détention préventive durant cinq jours. Elle est accusée d’avoir lancé un cocktail molotov sur une voiture de flics, puis d’être complice de cet acte. Un témoin assure la reconnaître… ou peut-être pas. La nuit même où elle est arrêtée elle est interrogée par cette face de cochon de Louis Boiron chef de la Brigade de recherches et d’ilotage communautaire (BRIC), c’est-à-dire la cellule politique de la gendarmerie. Les porcs procèdent à une perquisition au cours de laquelle ils saisissent… des brochures et des livres. Le juge en charge, qui ne donne plus aucune nouvelle depuis la fin de la détention préventive, refuse d’ordonner que ces «pièces à conviction» soient rendues.
Entre le 10 et le 18 mars, quatre personnes reçoivent une «invitation» à se présenter à la BRIC pour des «affaires les concernant». Au téléphone, on leur précise qu’il s’agit d’une banderole posée sur la façade de la gare Cornavin le 20 décembre dernier et de l’incendie d’un cabinet d’avocat après l’évacuation du squat de la Tour. Personne ne se rend aux convocations. Read More