Brésil: Violence d’État et résistances…

Au Brésil, quelques jours après la fin de la Coupe du monde de football, qui a donné lieu à une très forte intensification de la répression et des violences policières, certains faits montrent comment la population continue de répondre coup pour coup à la violence dont elle est la cible.

Le mercredi 16 juillet 2014, la population d’Amargosa – ville de 40 000 habitant-e-s située à 200 km de Salvador de Bahia – s’est soulevée après qu’un enfant d’un an et demi ait été tué au cours d’une opération policière.
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Belo Horizonte (Brésil): Le Mondial s’écroule, on occupe toujours !

Occupations de bâtiments publics en série, infrastructures de la Coupe du Monde qui s’effondrent, manifs… Retour sur une semaine agitée à Belo Horizonte.

Le mercredi 2 juillet au matin, des centaines de personnes issues de 13 différents terrains squattés de Belo Horizonte ont occupé simultanément le siège de l’URBEL (Société d’Urbanisme de la Mairie de Belo Horizonte), le siège de l’AGE (Advocacia Geral do Estado – Représentant juridique de l’État du Minas Gerais) ainsi que le parvis de la mairie. Read More

Belo Horizonte (Brésil): Contre la Coupe du Monde, occupons tout!

Lundi 23 juin, jour du match Brésil-Cameroun, environ 600 personnes ont occupé un terrain appartenant au gouvernement situé à Contagem, en périphérie de Belo Horizonte. L’occupation a été baptisée “Padrão Fifa” (“Qualité Fifa”), reprenant une expression ironique utilisée par les manifestant-e-s brésilien-ne-s pour faire allusion au décalage entre l’argent investi dans les stades de la Coupe du Monde et la précarité des services publics du pays – et notamment le logement. « Nous voulons montrer qu’au pays de la Coupe du Monde, il n’y a pas de quoi se loger » affirment les occupant-e-s.
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Rio de Janeiro (Brésil): “La fête dans les stades ne vaut pas les pleurs dans les favelas”

Ce lundi 23 juin, tandis que le Brésil affrontait le Cameroun pour disputer une place en huitièmes de finale, une manifestation contre les violences policières a rassemblé des centaines de personnes dans le quartier touristique de Copacabana à Rio de Janeiro. Intitulée “La fête dans les stades ne vaut pas les pleurs dans les favelas”, la manifestation était organisée par diverses associations d’habitant-e-s de différentes favelas afin de protester contre les crimes commis systématiquement par la Police Militaire dans les quartiers les plus pauvres. Le climat répressif et les violences policières, qui font déjà partie du quotidien des Brésilien-ne-s, ont redoublé d’intensité depuis le début du méga-évènement sportif. Read More

Rio de Janeiro (Brésil): Expulsion de Aldeia Maracana

Vendredi 22 mars, à Rio de Janeiro, a eu lieu l’expulsion de Aldeia Maracana (“Communauté Maracana”), bâtiment occupé depuis six ans par des indiennes/indiens de différentes communautés. Dès 03h00 du matin, l’immeuble a été encerclé par le Bataillon de choc de la Police Militaire, appuyé d’un char blindé. Des centaines de personnes se sont peu à peu rassemblées en soutien afin de tenter d’empêcher l’expulsion. La police a utilisé flash-balls, tasers, gazs lacrymogènes et grenades assourdissantes pour disperser les manifestants.
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Rio de Janeiro (Brésil): Tension autour du squat Aldeia Maracana

Depuis samedi dernier, l’immeuble occupé aux abords du stade Maracana est encerclé par la police militaire en vue d’une prochaine expulsion. Les occupants ont l’intention de résister à l’intervention par tous les moyens. Des dizaines de soutiens se trouvent sur place. Cela fait 6 ans que ce bâtiment, datant de 1862, est occupé par des dizaines de personnes, originaires de différentes ethnies indigènes et de diverses régions du Brésil. “Puisque nos terres ont été envahies, détruites et dévastées, et que nous avons été forcés à venir vivre en ville, nous avons occupé cet immeuble pour revendiquer un espace qui soit à nous. Aujourd’hui nous formons ici une vraie communauté” explique un des occupants. Read More

300 demandeurs d’asile expulsés à Dijon

flics Greffes

Ce matin la préfecture a fait expulser les quelques 300 demandeurs d’asile occupant le squat des “greffes” (bvd de la Marne à Dijon) suite à un arrêté du Maire de Dijon “portant mise en demeure de quitter les lieux”.

Dijon – Suite à l’expulsion des demandeurs d’asile Manifestation à 18h30 ce lundi soir devant la Préfecture.

(Ce texte émane d’un certain nombre de soutiens rassemblés ce matin, dans l’attente d’un communiqué de toutes les associations regroupées dans le collectif de soutien aux demandeurs d’asile). Read More

Belo Horizonte (Brésil) : 400 policiers et un char d’assaut pour expulser un terrain occupé

Le 11 mai dernier, près de 400 policiers, appuyés par la cavalerie ainsi qu’un « Caveirão » (char de combat urbain) ont expulsé un terrain occupé dans le quartier Barreiro de Baixo, en périphérie de Belo Horizonte.

Après avoir encerclé le terrain et interdit l’accès aux nombreuses personnes venues en soutien, les policiers ont expulsé les occupants à coup de matraques et lacrymogènes, détruisant les maisons au passage. Au cours de l’opération, un hélicoptère de l’armée survolait le terrain, pointant une mitraillette en direction des occupants. Ces derniers ont monté des barricades et brûlé des pneus pour tenter d’empêcher l’avancée des forces de police. Certains ont été gravement blessés au cours de l’opération. Read More

São José Dos Campos (Brésil) : Les occupants du Pinheirinho résistent à leur violente expulsion

Depuis 2004, près de 9 000 personnes étaient installées sur le terrain de Pinheirinho, à São José Dos Campos (Etat de São Paulo – Brésil). Le terrain était abandonné depuis 30 ans lorsqu’il a commencé à être occupé par des familles pauvres de la région. Il appartiendrait à l’entreprise Selecta, désormais en liquidation judiciaire, qui a à sa tête l’investisseur Naji Nahas. A la demande de l’entreprise, qui doit près de 10 millions en impôt à la préfecture de São José dos Campos, un procès a été ouvert à l’encontre de la communauté.

Le dimanche 22 janvier « Pinheirinho » a été brutalement expulsé. L’action a été orchestrée par la Police Militaire sous les ordres du gouverneur de São Paulo, Geraldo Alckmin. Près de deux semaines avant l’expulsion, les habitants de Pinheirinho se préparaient à résister à l’offensive en installant des barricades et construisant des armes et boucliers faits de matériaux récupérés. Ils assuraient qu’ils affronteraient la police en cas d’expulsion forcée. Read More