La presse bave au Canada: « La police de Montréal refuse de chasser les squatters! »

BOURQUE SOUHAITAIT UNE INTERVENTION DES FORCES DE L’ORDRE
La police refuse de chasser les squatteurs
Par ÉRIC TROTTIER [La Presse]

Contrairement à ce que le maire Bourque laisse entendre depuis deux jours, la Ville a bel et bien demandé au Service de police de la CUM d’intervenir pour déloger la quarantaine de squatteurs du centre Préfontaine, dans l’est de Montréal. Mais la police a refusé parce qu’elle estime que les raisons invoquées par la Ville ne tiendraient pas devant un tribunal.

Voilà ce qu’a appris La Presse hier auprès de plusieurs sources tant à la police qu’à la Ville de Montréal. « Oui, la Ville a demandé à la police d’intervenir, a confié un membre de l’administration Bourque, qui a demandé à conserver l’anonymat. Mais le Service de police nous a répondu qu’il ne disposait pas des moyens légaux pour intervenir, parce que les squatteurs ont été invités par le maire à s’installer au centre Préfontaine. Le résultat, c’est que tout le monde attend maintenant un prétexte légal qui permettra d’évacuer le centre pour de bon. »

Selon nos informations, le Service de police avait décidé dès vendredi dernier, soit quatre jours avant l’échéance de l’ultimatum donné par le maire aux squatteurs, qu’il n’y aurait pas d’évacuation forcée des lieux.
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C’est la rentrée à Grenoble !

Nouvelle ouverture à Grenoble : les occupant-e-s ont besoin de soutien et invitent les gens à venir les voir, les soutenir d’une quelconque manière. Ce week-end, il y aura parait-il « plein de trucs » à la Barak, autre squat de Grenoble. Ci-dessous, un message d’une occupante de ce squat tout neuf :

Une vingtaine de personnes ont investi depuis quelques jours, une maison dans le quartier Berriat. Quelques anciens du CPA (Centre Psychiatriq Autogéré ou Centre Presq Autogéré, selon les circonstances) et d’autres retrouvent ainsi leur ancien quartier.

Ce nouveau squat est une grande maison de 3 niveaux, ancienne école puis centre de détention partielle (!), encore un nouveau batiment pris au grand capital !

Les orientations du nouveau lieu restent encore floues, gros lieu d’habitation surement, infokiosque, resto… on verra bien ; ce qu’il y a de sur c’est qu’après la destruction du CPA et l’expulsion du 82 la dynamique squat est repartie.

D’autre lieux vont etre ouverts d’ici peu, une salle de concert ou d’autre chose. Bref, à Grenoble tout va bien.

Passez nous voir au 38, rue de New York (croisement avec la rue Abbé Grégoire), 38000 GRENOBLE

Montréal: Faisons pression sur la mairie, en solidarité avec les squatters

Ci-dessous, la copie d’un mail recu du Groupe anarchiste Emile-Henry, diffusé sur A-Infos, précédé d’autres adresses pour exprimer son désaccord.

Il existe aussi des formulaires a remplir sur le site ville.montreal.qc.ca :
-pour le maire : http://www.ville.montreal.qc.ca/courrier/courmair.htm
-pour les conseillers : http://www.ville.montreal.qc.ca/courrier/courelusc.htm
-pour les services municipaux :
le bureau des relations internationales : http://www.ville.montreal.qc.ca/courrier/courelusc.htm
le service des contentieux : http://www.ville.montreal.qc.ca/courrier/courcont.htm
et la cour municipale : http://www.ville.montreal.qc.ca/cmunicip/courcour.htm

Pour les fainéant-e-s, les pressé-e-s ou les sans-inspiration, voici quelques lignes à copier/coller, à défaut de mieux.

« Monsieur,

Je tiens à faire savoir notre vive opposition à la politique répressive que vous menez à l’égard du squat de Montreal, et affirme ma totale solidarité avec les squatteurs et squatteuses. Ici en Europe, de nombreux réseaux, collectifs et individus suivent l’affaire et manifestent leur indignation face à l’acharnement répressif qui semble caractériser votre politique.

Nous espérons que vous saurez prendre en considération ces remarques venant « de l’extérieur », et que les squatteurs et squatteuses de Montreal pourront développer leurs projets en toute quiétude à l’avenir. »
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Toulouse: le Clandé n’a toujours pas été expulsé

Le 3 septembre 2001

C’EST LA RENTREE, ILS RESSORTENT…

Le 27 juillet de l’an 01, alors que les expulsions de maisons occupées faisaient rage sur Toulouse, trois personnes s’emmuraient vivantes en grève de la fin et de la parole, au Clandé, 9, rue de Queven.
Après un été chaud de résistance active, la lutte a payé : le Clandé n’a pas été expulsé.

Il est donc grand temps que les trois grévistes ressortent enfin au grand jour, pour se mêler à la foule festive des souteneurs-souteneuses du Clandé. La fête peut recommencer…

Le vendredi 7 septembre, à 18 heures précises, à l’occasion de leur sortie se tiendra une conférence de presse, suivie d’un apéritif. Cet événement marquera la reprise des activités du Clandé.

un squatteur toulousain

Montréal: Situation d’urgence au centre Préfontaine

Quelques informations rapides d’un « squatteur » impliqué dans toute l’histoire du 3100 rue Rachel. Notez que ce qui va suivre n’est que l’opinion d’un individu, forcément partial dans plusieurs débats plutôt déchirants, et que bien d’autres trouveraient sûrement à en rajouter.

Mardi 28 août 2001. Après plusieurs heures et même plusieurs jours de débat, l’assemblée générale du centre Préfontaine a finalement décidé, par un vote d’environ 2/3, de se donner la forme légale d’un OSBL pour la poursuite des négociations avec la ville de Montréal. Notons que lors de la rencontre entre les représentantEs des squatteurs et la ville, le 23 août dernier, le ton des autorités municipales avait passablement changé. Alors que, lors de la première rencontre du 6 août, on semblait plus ou moins nous laissé le feu vert, les délégués du maire cherchaient la semaine dernière à encadrer les résidantEs du centre d’une façon beaucoup plus stricte et les embarquer dans le système d’une façon ou d’une autre. Insistant sur le fait qu’ils ne voulaient plus discuter avec des individus, ils tenaient fermement à ce que les squatteurs se constituent en une « personne morale », en l’occurrence un Organisme Sans But Lucratif (OSBL). Il est important de dire que dès ce moment, ils tenaient à ce que les gens sortent du centre Préfontaine pour réaliser le soi-disant projet, chose que nous avons toujours refusé catégoriquement.
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Montréal : urgence squat, appel à soutien !

Ci-dessous, un message reçu du FRAPRU, à faire circuler. Vous pouvez envoyer une lettre d’appui au Comité des sans-emploi Montréal-Centre, 1710 Beaudry, Montréal, Québec, H2L 3E7. Pour les protestations, maire [at] ville [point] montreal [point] qc [point] ca devrait faire l’affaire (sinon vous pouvez écrire à Maire de Montréal, 275, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec), H2Y 1C6).

Urgent-Squat- Urgent-Squat- Urgent-Squat- Urgent-Squat- Urgent-Squat-

Montréal, le vendredi 31 août 2001

CherEs camarades, amiEs et sympathisantEs,

La plupart d’entre-vous connaissez déjà un peu notre histoire pour nous avoir suivi, écouté, regardé, soutenu et encouragé. Le 27 juillet 2001, sur l’invitation du Comité des Sans-emploi Montréal-Centre, entre 500 et 600 personnes ouvraient et pénétraient dans un bâtiment laissé vacant par son propriétaire sur la rue Overdale au centre-ville de Montréal. Le Comité des Sans-Emploi a choisi d’organiser ce type d’action pour répondre, de façon radicale, à la crise du logement et au sauvage processus de gentrification qui fait actuellement rage à Montréal.
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Grenoble: Expulsion du squat du 82 rue Nicolas Chorier

31 août 2001 – Grenoble

Tôt ce matin, le 82 de la rue Nicolas Chorier à Grenoble (France) a été expulsé des dernier-e-s habitant-e-s. Cette maison avait été ouverte l’hiver dernier et avait reçue son ordre d’expulsion en mai. Depuis quelques personnes logaient de temps à autre. Ce matin les CRS, les commissaires, et tout le bastringue sont venus pour murer la maison entièrement, voilà. Sont à la rue des personnes sans logement, et pour le futur une maison qui sera encore laissée à l’abandon pendant quelques mois, si ce n’est des années…

Pour info : retrouvez le nouvel email pour l’organisation de concerts sans profits sur grenoble : konchitasprod [at] caramail [point] com

Adresse postale du gato negro : gato negro, 12 avenue constantine (apt 5315), 38100 grenoble, francia

Bruxelles: Les menaces des spéculateurs contre les squatteureuses d’Ixelles perdurent

Ilot Toison d’Or : visite de salubrité, appel à la solidarité !

Suite à l’incendie du 11 rue des chevaliers à Ixelles ayant entraîné la mort du jeune artiste Igor, Héron City avec le soutien des autorités communales est venu vérifier l’état de salubrité des maisons vides ou occupées rue de Stassart et rue des Drapiers.

En l’absence de mandat, les habitants du 10 rue des Drapiers ont refusé que ces personnes accèdent à leur maison. Ils reviendront Mardi 21 août à 9 heures.

Interpellés par l’attitude conjointe des autorités communales et d’Héron City et inquiets que cette visite ne soit qu’un prétexte pour vider les maisons et servir ainsi les intérêts des spéculateurs immobiliers – manœuvre classique dans toute l’Europe, nous vous invitons à vous rendre compte par vous-même de l’état de notre « maison du bonheur » autour d’une tasse de café, à la même heure.

Contact : 02/514.34.16

collectifsansticket [at] altern [point] org

Amsterdam: ‘Het Fort van Sjakoo’ se voit confrontée à une augmentation de son loyer de 900%

L’agence de location immobilière ‘Woningbedrijf Amsterdam’ « veut réajuster les loyers de ses établissements à un niveau conforme au marché ». Ainsi commence la lettre de notre propriétaire, dans laquelle il nous annonce une augmentation du loyer, dès le 1er septembre, de ƒ580 à 5100 par mois. L’agence de location trouve ça une proposition raisonnable. Par contre nous autres, les collaborateurs de ‘La Forteresse de Sjakoo’ savons très bien que nous ne pourrons jamais payer cela. Nous risquons donc bientôt, si cette proposition se réalise, de perdre cet endroit qui nous convient si bien. Evidemment nous nous défendons contre cette mesure asociale et pour ceci nous faisons aussi un appel à votre solidarité.

Het Fort van Sjakoo se trouve dans la Jodenbreestraat 24 depuis 1977. L’immeuble fut squatté deux ans plus tôt en protestation contre sa démolition, projetée pour faire place à un immeuble de bureaux. Les squatteurs l’ont rendu habitable et au rez-de-chaussée ils ont installé une librairie. La résistance des squatteurs a été couronnée de succès car on n’a pas démoli l’immeuble. En 1989 la municipalité l’a acheté pour presque rien ; les habitants et la librairie devenaient des locataires. A cette époque le ‘Woningbedrijf Amsterdam’ faisait encore partie de la municipalité et en reçut la gestion. Mais depuis l’entreprise s’est privatisée.
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Chadron (Haute-Loire): Expulsion programmée au premier septembre… de deux logements « squattés » – faute de location

Résumé de l’historique :

Un barrage devait être construit sur la Loire il y a maintenant déjà quelques années. Afin de mener à bien ce projet, l’Etablissement Public d’Aménagement de la Loire et de ses Affluents a dû racheter tous les terrains se trouvant en zone inondable. Ce projet de barrage est tombé à l’eau :=) suite à la lutte acharnée de SOS Loire Vivante et de toutes les personnes mobilisées, mais l’EPALA est toujours propriétaire des lieux.
Sur la commune de Chadron, c’est la municipalité qui s’occupe la gestion de ses biens. beaucoup de maisons sont encore vides, voire abimées par les anciens propriétaires, et la municipalité refuse toute demande n’émanant pas directement du conseil municipal ou de ses sympathisants.

L’association Les Amis de l’épouvantail est basée à Chadron depuis maintenant 6 ans, et après de nombreuses demandes de logement de la part de salariés de l’association restées sans réponses, deux d’entre eux ont décidé d’occuper chacun une maison, l’une à Collempce qui était encore en assez bonne état, et l’autre à la Varenne, hameau qui tombe littéralement en ruine car innocupé depuis une vingtaine d’années et dégradé par les anciens proprios…

Les voisins nous ont accueilli assez sympathiquement, et ce sont 5 personnes qui vivent en permanence dans les deux maisons, rénovées au fur et à mesure.

Le 1er septembre la gendarmerie tentera de nous faire vider les lieux, et la commune procédera peut-être même à la destruction de la Varenne le même jour. Toute velleité de soutien sera accueillie avec bonheur ! Vous pouvez obtenir plus de renseignements en téléphonant à l’association les amis de l’épouvantail au 04 71 08 91 51…

alibaba777 [at] lycos [point] fr

Bialystok (Pologne): Le squat De Centrum perquisitionné par la police puis réoccupé par les squatteurs en colère

Le 7 août 2001 au matin, la police a perquisitionné le squat « De Centrum » à Bialystok, en Pologne, alors que seuls 2 occupants se trouvaient à l’intérieur. Ceux-ci se sont barricadés dans une pièce, et ont pu appeler les médias locaux, qui ont vite débarqué. Les flics avaient un mandat, mais les occupants ne savent quelles sont leurs intentions désormais (il y avait une dizaine de keufs, une bagnole ainsi qu’une autre voiture de la police anti-drogue). 2 personnes ont été arrêtées.

Le soir même, le squat a été réoccupé.
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Toulouse : Première expulsion d’une série

Le mercredi 25 juillet, tôt le matin, le squat la Kasa Tchebourachka a été expulsé par une vingtaine de flics en civil et de CRS, accompagnés d’huissiers, de déménageurs et de démoliseurs. Vers 11 heures, les batisses ont été totalement détruites. Dans la même matinée, le Perfect (Chez ta mere), la Datcha et l’Obs ont recu la visite du commisaire en charge des expulsions en vue de préparer le terrain et de nous intimider. L’été risque donc d’être chaud a Toulouse, la prochaine victime devant être le Clandé, d’après la police. L’Ostaleta est le seul squat qui reste tranquile jusqu’a la fin septembre, ayant recu un délai supplémentaire de 2 mois (article 62 de la loi du 9 juillet 1991).

« Témoignage » d’ex-habitant-e-s de la Kasa, extrait de Sudac Syctom 13 #15, feuille d’info du squat de le 13° à Paris :

Ce matin, la Kasa Tchiébouratchka à toulouse s’est faite expulsée et rasée aussi sec ! Cette maison était occupée depuis presque 2 ans. La mairie est le propriétaire. C’était un lieu de vie et d’activité. Une dizaine de gens y habitait et faisait fonctionner plusieurs ateliers – gravure sur plâtre, sale de repète, couture, peinture, napier collé, métal soudur, jardin expérimental bio, garage mékanik ta mère… maintenant tout le monde a été viré (dont une copine avec un gros ventre !) et un nouveau terrain vague est né à Toulouse, encore un ! A chaque fois c’est pareil ! Ya 5 ans la Kremrie a été expulsée et rasée, la mairie était le proprio, elle prétextait une urgence et promettait une réhabilitation du lieu immédiate… et au jour d’aujourd’hui toujours rien ! Le terrain toujours vague ! Pour l’ekol expulsée/rasée ya 2 ans par l’OPAC c’est pareil et pour les Nains de jardin, la maison dans laquelle est née notre bébé, c’est la même histoire triste. Merdre !!! L’expulsion du Clandé est prévue pour demain et celles de « l’Obs » et « ché ta mèr » pour le mois prochain. Il faut que ça cesse !

1 EX.PULSION… 10 OccUPAXION !

des squatteureuses toulousain-e-s

Squat à Bruxelles : un incendie ravage et tue

Au petit matin du 30 juillet, le n°11 rue des Chevaliers, (bruxelles) plus connu sous le nom de l’Ilot Soleil, a brûlé dans d’étranges circonstances. L’incendie a fait trois blessés, dont un a succombé à l’hôpital. Une quatrième personne en est sortie indemne.

Les occupants de ces ateliers et les trois rescapés de l’incendie ne parviennent pas à comprendre dans quelles circonstances un tel incendie a pu prendre. Cet immeuble, quasi vide pour cause de vacances, était gardé par ces quatre personnes qui y ont passé la veille, une soirée calme entre amis à regarder des vidéos.

Depuis la fin mai, l’électricité avait été coupée par ordre du propriétaire. Il ne restait que quelques rallonges, alimentées par une autre maison de l’îlot, sur lesquelles étaient branchés un frigo, une télévision et une ampoule. Il paraît cependant impossible de retenir cette piste : les pièces de l’immeuble où les appareils se trouvaient n’étaient pas encore touchées par le feu alors que le foyer était déjà lancé. De plus, le bloc multiprises qui reliait les appareils comportait un disjoncteur ce qui exclu une surchauffe du câble ; l’ampoule et la télévision étaient éteints au début de l’incendie.
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Expulsion manquée d’un squat à Bruxelles

HERON CITY, MON AMOUR

Ce jeudi 14 juin vers 09h30 déjà une bonne quarantaine d’amis, de voisins, de sympathisants se rassemblent sur les trottoirs de la rue des Chevaliers, en face de la façade colorée du numéro 11. Au programme, expulsion des habitants et des ateliers de l’immeuble, propriété de Héron City. Le huissier avait prévenu, il viendrait déloger les squatteurs par la force. Les différentes tentatives de contact avec l’avocat du groupe anglais n’avait rien donné, et la Commune ne souhaitait pas intervenir devant une décision de la juge de paix.

Vers dix heures, des fourgons de la nouvelle police se parquent en haut et en bas de la rue, afin de régler la circulation. Ponctuels, le huissier M. De Cnop, son serrurier, quelques gardiens de la paix et un inconnu remontent la rue. Nous sommes une centaine pour les accueillir : cris, sifflements, quolibets et attention spéciale pour M. De Cnop qui, il faut le dire est déjà connu pour une expulsion avortée rue des Drapiers. Les journalistes se pressent tandis que l’on aperçoit quelques écolos, venus spécialement manifester leur soutien à l’Ilot Soleil, sourirent lorsque le huissier a la rigueur naïve de sonner à la porte. Malgré l’heure matinale, les habitants de la maison sont aux fenêtres du dernier étage et expliquent qu’ils ne comptent pas laisser la place au chancre : besoins d’habiter, de répéter, de danser, de jouer de la musique, de peindre, de se rencontrer, de vivre. Pas de blagues, ce lieu était à l’abandon, il resterait vide après l’expulsion. Certes pas de permis de bâtir ni de démolir, juste une politique de promoteur immobilier et un procès d’expulsion perdu.
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Montréal : logement et pauvreté

Ça faisait longtemps que les groupes logements le disaient et pourtant, il a fallu les événements dramatiques entourant le 1er juillet -plus de 400 familles sans abri à Montréal et marathon de dernière minute à Québec et Hull- et l’ouverture d’un squat par le Comité des sans emploi Montréal Centre pour que les autorités et les journalistes reconnaissent l’existence d’une crise du logement au Québec.

Réalités de l’actuelle crise du logement

Deux données en particulier illustrent la réalité de la crise du logement : la rareté des logements et l’effort financier consacré à se loger. On peut mesurer aisément le phénomène de la rareté des logements en examinant le taux d’inoccupation. Par exemple, on calcule qu’un marché « équilibré » fonctionne avec un taux d’inoccupation d’environ 3% (pour que le rapport de force soit favorable aux locataires, il faut qu’il soit beaucoup plus élevé). Or, aujourd’hui, le taux d’inoccupation est beaucoup plus bas (1,6% à Québec en 2000 comparé à 3,6% il y a à peine un an, et on se dirige vers le 1%; à Montréal on parle de moins de 1% et à Toronto, où des gens meurent toutes les semaines dans les rues, c’est 0,1%).
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