Dieppe : expulsion hivernale

Le jugement d’expulsion des habitant-e-s, soit « de la vingtaine de migrants – pour la majorité des Albanais – et du SDF français » du campement de Neuville-lès-Dieppe a eu lieu lundi 26 décembre, l’expulsion mercredi 28.

Dans un communiqué, l’association Itinérance Dieppe reprend les expulsions de l’année et les circonstances de celle-ci: Read More

Dieppe: expulsion d’un camp de réfugiés

A Dieppe (76), une manifestation de PEGIDA a été interdite ce samedi 2 juillet.

Quelques infos sur la situation avant l’expulsion et, plus bas, un article sur l’expulsion et un sur l’interdiction.

Depuis environ un an, un camp de réfugiés albanais existe à Dieppe. Deux associations citoyennes donnent un coup de main mais elles sont récentes et très mal organisées.

Il y a quelques semaines, suite aux forte pluies, la falaise (sous laquelle les réfugiés se sont installés) s’est écroulée. Heureusement, pas de victimes mais les Albanais ont tout perdu (le peu qu’ils avaient). Read More

Dieppe: trois mois de prison ferme pour deux Albanais qui avaient squatté une maison vide !

La Justice a craqué, cachée derrière la devise “Liberté, égalité, fraternité”. Il semble bien que deux personnes se trouvent actuellement en prison pour des faits qui ne sont normalement pas passibles d’une condamnation pénale ! “Le squat de A à Z” le précise très clairement (voir chapitre “Face à la Justice”), “les procédures pour squat dépendent de la juridiction civile (tribunal d’instance ou administratif), c’est-à-dire un conflit entre deux parties, où il n’y a pas de risque de prison”.

Comme l’indique avec complaisance (voire avec satisfaction) l’article ci-dessous paru dans Paris-Normandie le 5 avril 2016, deux Albanais qui squattaient une maison vide à Dieppe depuis au plus de deux jours ont été arrêtés pour des faits imaginaires: “des faits d’effraction d’une habitation”. Read More

Dieppe: vent d’expulsion et solidarité

Déjà à l’époque du Centre de Sangatte, ouvert de 1999 à 2002, des exilé-e-s essayaient d’entrer au Royaume-uni à partir d’autres ports que Calais, de manière occasionnelle. Avec l’augmentation progressive du nombre d’exilé-e-s à la frontière à partir de l’automne 2013, ces lieux de passage occasionnels sont devenus progressivement les lieux de campements plus ou moins permanents. Dès l’été 2014, des élus et des médias locaux s’étaient fait l’écho de la situation. Read More