Euskal Jai est le célèbre squat dans le vieux quartier de Pamplona, où durant ces 10 dernières années un grand nombre de projets ont pu être réalisés. 16 août 2004 : Tôt dans la journée, 3 différentes forces de polices arrivent devant la porte du squat avec un engin de démolition et s’attaquent à la porte principale. Plus de 50 personnes résistent à l’intérieur. Plusieurs engins de démolition sont dans la rue. Certaines personnes se couchent devant pour empêcher les engins d’arriver au squat et la police charge. D’autres gens protestent contre l’expulsion, la police répond avec des balles en caoutchouc et des arrestations. Après la destruction de la porte, la démolition commence alors qu’il y a toujours des personnes à l’intérieur du bâtiment. Il n’y a aucun mandat légal pour la destruction du squat. Read More
Lille : Communiqué de presse suite à l’expulsion du Brankard
Lille : Communiqué de presse suite à l’expulsion du Brankard |
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le vendredi 13 août 04,vers 6h30,le squat le brankard a été vidé de ses occupant-es par une grosse délégation de la police régionale. Habité depuis septembre 03, ce bâtiment appartenant à la Mairie de Lille et inoccupé depuis 2 ans était devenu vivant par le rassemblement de quelques squatteur-ses. Outre le besoin de se loger, il nous paraissait important de créer un lieu de d’activités diverses et variées dans le but de développer des pratiques et des fonctionnements en dehors de la logique marchande. Nous ne sommes pas choqués par cette expulsion demandée par une mairie de Gôche : nous savons depuis longtemps que la social-démocratie n’est qu’un système de gestion du capitalisme. Il lui fallait donc assurer la défense de la sacro-sainte propriété privée, pierre angulaire de ce système. Par ce communiqué nous voulons rappeler les raisons de notre acharnement à développer les squats depuis 95 et ce sans aucunes compromissions. Ce bâtiment comme tant d’autres à Moulins et ailleurs était la cible des différents promoteurs immobiliers avides d’investir dans un quartier en pleine mutation depuis l’arrivée de la fac de droit. Il est plus intéressant de construire pour les étudiants qui constituent un potentiel économique non négligeable plutôt que de s’occuper des prolétaires vivant ici depuis longtemps. En pleine année 2004, cette expulsion ne nous étonne guère. La capitale culturelle européenne ne pouvait se permettre d’abriter de façon trop visible des sauvageons qui mettaient en évidence ses contradictions. Lille 2004 n’est qu’un paravent dont l’objet inavoué est l’utilisation d’un événement médiatique destiné a attiré les investisseurs économiques en leur montrant le coté financier attractif de la ville. Lille n’ayant pas eu ses JO, il fallait donc trouver autre chose. Rien à foutre de laisser tout un pan de la population sur le carreau, l’important est de voir Lille désormais inscrite sur la liste des tours-opérateurs américains ! ! Le prix des loyers explose, il n’est plus possible de compter louer un appartement dans le privé sans avoir un salaire de cadre. Ce qui permet aux nombreux marchands de sommeil de louer des taudis en toute légalité. Quant au logement social, combien de temps faut il attendre pour obtenir un logement dans une de ses grandes barres de béton ? A combien remonte le nombre de maisons vides sur la métropole pour la plupart volontairement laissées à l’abandon afin de mieux spéculer dessus ? Le Brankard, comme le tipy et tant d’autres à leur époque, n’est qu’un moyen de pointer le doigt sur les aberrations de ce système et montrer par la pratique qu’il est possible et nécessaire de développer des alternatives afin d’apporter notre contribution à la destruction de ce vieux monde. Que la Mairie et autres promoteurs se rassurent, ce n’est pas cette expulsion qui nous fera reculer : un squat expulsé, 10 ouverts !
—
Pour plus d’infos, http://lille.squat.net
Des squatteurs et squatteuses en lutte
Pampelune : Expulsion violente de la okupa Euskal-Jai
Expulsion de la okupa Euskal-Jai a pampelune…
Je fais juste passer des URL, je ne peux pas trop en parler je n’y étais pas…
juste ultra violent…
destruction du batiment alors qu’il restait du monde dedans, et les voisins sont sortis sur les balcons en tapant des casseroles pour soutenir les occupants…
http://www.euskaljaigaztetxea.net/weblog/article.php3?id_article=79
http://www.euskaljaigaztetxea.net/weblog/article.php3?id_article=80
http://www.euskaljaigaztetxea.net/weblog/article.php3?id_article=78
http://www.euskaljaigaztetxea.net/weblog/article.php3?id_article=76
http://www.euskaljaigaztetxea.net/weblog/article.php3?id_article=75
et une video :
http://barcelona.indymedia.org/usermedia/video/9/desalojo1.mov
plus d’infos sur :
http://www.quesevayantodos.net
Nahuel
Lille : Expulsion du Brankar
Lille : Expulsion du Brankar |
Le gros squatt de Lille s’est fait expulser ce matin vers 6H30…
Les habitant-e-s ont par la suite été placé-e-s en garde à vue pendant 5 heures. Les affaires n’ont pas encore pu être récupérées, un chien attrapé au filet a été amené à la LPA. Il n’y a donc plus de salle de projection, plus de salle de concerts, plus de resto végétalien, plus d’infoshop, plus de salle de réunion, plus de salle de sport… et les habitant-e-s sont privé-e-s de lieu de vie. Mais ce n’est que partie remise : peu importe l’acharnement de la préfecture, une expulsion c’est 10 ouvertures en préparation…
La police elle se pavane, fière de cette opération menée en collaboration avec la mairie de Lille (propriétaire du batiment).
Rappel des faits :
– en octobre 2003 Le Brancard menacé d’expulsion ( http://squat.net/fr/news/lille151003.htmlet http://squat.net/fr/news/lille181003.html).
– fin octobre dernier, une première tentative avait échoué après une grosse résistance et malgré un grand déploiement de force de l’ordre… ( http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3363, http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3365et http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3432).
Voir aussi http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=6570et http://lille.squat.net/.
Anonyme
Echirolles (Grenoble) : Trois femmes expulsées de leur appartement…
Une famille expulsée à Echirolles :
Lundi 19 juillet 2004, 16h, Echirolles (banlieue grenobloise): Une huissière, un flic et un serrurier se présentent au domicile de 3 femmes, 4 chiens et 3 chats, et les expulsent sans ménagement, malgré le soutien effectif de l’association Femmes évasion, qui depuis plusieurs mois essaye de repousser l’expulsion, ou d’obtenir un relogement immédiat et familial. Read More
Rouen : Expulsion de la Kommandantur
Occupé depuis plus d’une semaine, mercredi matin [16 juin 2004] une cinquantaine de flics ont expulsé les habitants de la kommandantur.
Cette magnifique maison abandonnée depuis presque dix ans appartient à la mairie de Rouen qui a porté plainte pour dégradation contre les occupants. La police a donc débarqué à une dizaine de véhicules pour interpeller 3 habitants endormis et les garder 7 heures en garde à vue à la fin de laquelle les poursuites ont été abandonnées. Pendant ce temps la mairie pouvait souder le portail et remurer les portes sans avoir eu à engager la procédure d’expulsion. Dès leur sortie, les habitants se sont rendus à la mairie pour récupérer leurs affaires et harceler moralement le délégué à la sécurité de la ville. Pendant 3 ou 4 h, 7 individus ont occupé le bureau de l’élu, assis dans son fauteuil, pieds nus sur son bureau en buvant le vin blanc et le jus d’orange trouvé dans le frigo. L’élu aurait prétendu s’être fait volé de l’argent et n’a pas voulu laisser aux squatteurs une photo de lui, son fiston et le reste de la mairie. Read More
Nantes : Expulsion d’un nouveau squat non-mixte de femmes
Jeudi 17 juin 2004, après 48H de pressions, des représentantEs de la ville accompagnéEs de policiers et d’un serrurier ont forcé, sans procédure pénale préalable, une maison occupée depuis 10 jours par un collectif non-mixte de femmes. « Fraülein 51 », en plus d’être un lieu de vie, visait à devenir un lieu de réunions, de créations artistiques et d’échanges de savoirs, entre femmes. La mairie, propriétaire des lieux, se permet des expulsions alors qu’elle possède des batiments inutilisés. Aussi elle nie le droit au domicile (art 432.8 du code pénal). Ainsi non contente de mettre des gens à la rue, elle agit en toute illégalité, sans la procédure judiciaire, qui permet d’obtenir un délai avant l’expulsion. La situation de ce lieu n’est hélas pas isolée, un autre squat est actuellement menacé de la même façon. Vous pouvez faire pression sur la mairie (par téléphone, fax, lettres, mail…) Et voilà !
Fraulein 51
Toulouse : Expulsion du CSOA (rue du pont de Tounis)
Toulouse : Expulsion du CSOA (rue du pont de Tounis) |
Les Expulsions Continuent, Nous Aussi ! (CSOA Toulouse)
Il était une fois 5 rue du pont de Tounis un centre social ouvert et autogéré qui voulut faire de ses murs un espace humain. Mais les power rangers au service de « l’ordre social » sont venus nous expulser, sourire en coin pensant écraser les « parasites de la société ».
A 6 heures, le petit déjeuner les attendait, mais ces messieurs n’aiment pas la tarte à la framboise, ils carburent à la matraque, à la provocation, ce qui les a conduit à une arrestation bidon, suivie de fausses accusations sur un de nos compagnons.
Le 5 rue du pont de Tounis est désormais fermé et muré. Mais ils se sont trompés, le CSOA n’est ni des murs, ni un lieu, c’est une idée, c’est des humains, déterminés plus que jamais.
D’autres lieux nous verront débarquer.
Affaire à suivre…
Pour plus d’infos : csoatoulouse [at] squat [point] net Le jounal : canarsoa [at] yahoo [point] fr
Le jugement de notre compagnon aura lieu le 27 Août 2004 à 8h30 place du Salin, nous comptons sur vous pour dénoncer tous ces vauriens.
C.S.O.A. est toujours là!!
CSOA
Grenoble : Expulsion de la Barak
A Grenoble, fin avril 2004, la Barak, vieux squat d’habitation implanté sur le fameux site Bouchayer-Viallet (juste à côté des squats d’artistes le Mandrak et le Brise-Glace), a été expulsée. Le seul habitant qui y était lors de l’expulsion s’est fait sortir, et dans la foulée la maison a été rasée… Tranquille.
kyi
Berlin: ouverture et expulsion d’un terrain squatté à Kinzigstrasse
Du 4 au 11 avril 2004 se déroule la rencontre « auto-organisation 04 » à Berlin. L’événement a pour but de rassembler squatteurs, squatteuses et autres militant-e-s pratiquant l’autogestion, pour une semaine de discussions se déroulant dans divers des lieux autonomes de la capitale, mais aussi d’actions. Après une tentative infructueuse d’organiser une Reclaim The Streets (occupation festive de la rue) la veille (vivement réprimée par la police, qui a immédiatement pourchassé les premiers participant-e-s, en arrêtant une dizaine), un second rendez-vous était-il donné ce matin du jeudi 8 avril 2004, pour un « action breakfast ». Read More
Paris : Expulsion d’un des plus grands squats de la capitale
L’expulsion d’un des plus grands squats de la capitale, au 61-63 rue d’Avron, dans le 20e arrondissement de Paris, a débuté mardi matin 2 mars 2004, au mépris de la trêve d’hiver (qui se termine au plus tard le 15 mars…).
Le squat logeait plusieurs dizaines de personnes dans un grand immeuble, à l’Est de Paris.
Cette procédure serait un « aboutissement positif », selon une représentante de l’Association pour loger, puisqu’une partie de ces personnes vont être complètement ou partiellement relogées.
Malley, Suisse : Nouvelle expulsion de la Riposte !
Le squat de la Riposte, à Lausanne, vient de se faire évacuer, les occupant-e-s violenté-e-s et arrêté-e-s. Ci-dessous, une suite de brèves et alertes diffusées sur la liste de l’espace autogéré de Lausanne (https://squat.net/mailman/listinfo/info-ea):
> 16 Février 2004 12:18:08
La riposte, le squat de Malley, est en train de se faire évacuer maitenant.
Read More