Saint-Ouen : Réquisition et expulsion d’une maison

Vendredi 3 octobre 2003, 16 heures

Des familles vous invitent…

Aujourd’hui, la ville de St-Ouen a le plaisir d’accueillir en son sein de nouveaux habitants. Des familles françaises et Roms, deux communautés confrontées au même problème, le logement, ont décidé de s’installer en réquisitionnant un lieu vide depuis trois ans. Il est inadmissible que des habitations restent inoccupées si longtemps, alors que nous vivons une crise du logement associée à une nouvelle vague d’expulsions injustifiables. L’hiver approche et de nombreuses familles d’origine et parcours divers se retrouvent à la rue. Soutenons-les. Read More

Fontaine (Grenoble) : Expulsion de locataires par la mairie communiste

La mairie « communiste » de Fontaine (banlieue de Grenoble) expulse les pauvres pour les faire reloger dans des apparts plus petits…

Mardi 23 septembre 2003 en début d’après-midi, au 2 rue Marguerite Tavel, une huissière, un flic et trois-quatre déménageurs se sont pointé-e-s et ont tranquillement expulsé deux personnes de leur appartement, loué par la mairie (prétextant un projet de démolition / reconstruction sur le bâtiment).

Dehors les pauvres, les propriétés à leurs propriétaires ! Vive le communisme…

Z.

Bruxelles : Expulsion du squat du 39 rue du Fort

  Bruxelles : Expulsion du squat du 39 rue du Fort


Ce matin vers 8 heures, sans qu’aucune procédure d’expulsion n’ait été décidée, la maison du 39rue du Fort a été expulsée par les chiens de gardes de la grosse vilaine méchante machine. Un habitant voulait sortir et les flics l’ont poussé à l’intérieur.

Tout le monde dormait et aucune résistance n’a pu être faite. Après négociation, ils nous ont « offert le droit » de récupérer nos affaires, on a tout l’essentiel.

Pour les infos concernant la semaine d’actions, les réunions sont maintenues mais le lieu sera à repréciser. On vous tient au courant.

UNE FERMETURE = 153 000 OUVERTURES

B.


Sevran (93) : Expulsion de plusieurs dizaines de familles le 29 août dernier

Le vendredi 29 août 2003, plusieurs dizaines de familles ont été expulsées, à Sevran.

Depuis leur expulsion vendredi matin, sans autre proposition de relogement que 2 nuits d’hôtel, une quarantaine de familles expulsées campaient dans la cité Rougemont, en attendant que les pouvoirs publics, la municipalité et le bailleur (OPIEVOY) se décident à mettre en oeuvre des solutions de relogement. Une forte solidarité de la part des jeunes et des habitant-e-s de la cité s’est exprimée à de multiples reprises.

Mais la police est intervenue le 1er septembre dès 8 heures du matin pour interpeller tout les campeur-euse-s et démonter le campement. De nombreuses personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue, pour être finalement relâchées dans la soirée.

Plus d’infos sur http://paris.indymedia.org

p.

Grenoble : Expulsion d’un squat, rue du Drac

Le squat du 17 rue du Drac, à Grenoble, s’est fait expulser en début d’après-midi le jeudi 21 août 2003. Un seul habitant était sur les lieux à ce moment là…

t.

Limoges : Expulsion du squat « DéDAL »

  Limoges : Expulsion du squat « DéDAL »


Salut,

Cet été, bleu horizon sur Limoges. Ce matin [7 août 2003] un escadron de gardes mobiles est venu prêter main forte à la police urbaine et aux municipaux pour déloger les habitants du squat « DéDAL » (Défense du Droit Au Logement). Ce collectif regroupe des individu-e-s et des organisations habitant-e-s ou non le lieu et sensibles à la question de l’accès au logement. C’est la troisième expulsion de l’été.

Un bref rappel historique: le 21 avril 2002 nous investissions un immeuble appartenant à la mairie avec un double objectif, faire vivre un squat et travailler les institutions sur la question du logement. fin août puis début septembre 2002, la mairie engageait une procédure judiciaire pour obtenir l’expulsion. 14 février de cette année, le Tribunal de Grande instance ordonnait l’expulsion du lieu, en injoignant la préfecture de se préoccuper du relogement des occupants. Seules 2 familles ont été relogées depuis. 4 juillet, première expulsion de l’été (une dizaine de personnes à la rue, quatre d’entre elles se réfugient au DéDAL). 17 juillet, deuxième expulsion estivale (deux se réfugient au DéDAL, environ une demi-douzaine de personnes à la rue). 18 juillet l’huissier passe au squat signifier l’ordonnance d’expulsion. 7 août (aujourd’hui), à 7h expulsion des huit derniers habitants et des trois associations qui y avaient élu domicile (dont le collectif DéDAL). Je fais ça très vite, pour plus d’infos vous pouvez me mailer à cette adresse ( leo [point] nirik [at] free [point] fr ).

Ci dessous le tract qu’on distribue aujourd’hui (on organise un rassemblement devant la préfecture à 18 heures, le 7 août).

Pour le DéDAL, Xavier.

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OPERATION « LIMOGES VILLE PROPRE » ?

Aujourd’hui, jeudi 7 août 2003, la préfecture a employé la force publique pour expulser le squat du 21 boulevard de la Corderie – qui abritait également quatre habitants expulsés des Tanneries [de Limoges] vendredi 4 juillet. Cette expulsion est inhumaine, elle est en outre illégale ! L’article 62 de la loi Besson précise qu’une expulsion ne peut avoir lieu que deux mois après le passage de l’huissier. Ce dernier est passé le 18 juillet. Ce même article exige que l’autorité préfectorale prenne en compte le relogement des occupants. Où vont aller ceux que la préfecture expulse aujourd’hui ? A l’ hôtel ? Sous un pont ? Chez un pote ? La Mairie de Limoges, propriétaire du lieu, affirme que c’est à l’Etat d’ assurer le droit au logement, elle pense que faire expulser le 21 boulevard de la Corderie fera avancer la question ! Ce qui est encore plus inadmissible, c’est que la mairie ne compte pas utiliser son bien. Cet immeuble sera détruit et le terrain laissé en jachère pendant quelques années. Elle n’a aucun scrupule à laisser huit habitants dormir dehors à partir de ce soir ! Cette expulsion intervient en plein été, à l’heure où beaucoup de services d ‘aide aux SDF (comprendre Sans Droits Fondamentaux) et aux plus démunis, déjà saturés en temps normal, fonctionnent à service très réduit. De plus faute de crédits de l’Etat, l’ARSL s’est vue contrainte de fermer les portes du centre de jour (service de premier accueil pour les sans-logis), donc à laisser de nombreuses personnes à la rue, sans abris, sans aucune solution. La Bonne Assiette a du elle aussi diminuer le nombre des repas servis. Les autorités publiques expulsent sans vision à ong terme. En effet, sans autre possibilité que le squat pour se loger, l’expulsion est un cache misère et ne fait que repousser le problème sans le résoudre. Malgré notre courrier recommandé à la préfecture de Limoges et notre lettre ouverte à la mairie, aucun des deux n’a pris contact avec nous afin de trouver une solution convenable pour le relogement de ces habitants. Depuis le temps que cette question se pose à Limoges, les pouvoirs publics ne cherchent pas à régler positivement le problème, seulement de manière restrictive (quelques familles relogées) et de façon inadaptée (nuits d’ hôtel). Une fois de plus le droit de propriété (op)prime sur le droit au logement. Le squat n’est peut-être pas une solution au problème de l’accès au logement, mais l’expulsion l’est encore moins. Droit au logement pour tous ! Pas d’expulsion sans relogement ! Défense du Droit Au Logement, Limoges, le 7 août 2003

Xavier


Saint-Denis (93) : Expulsion et arrestations le 6 août 2003

Expulsion, ce matin, mercredi 6 août 2003 d’un immeuble occupé depuis deux ans par une vingtaine de familles, au 17 rue Auguste Delaune à Saint-Denis (93).

Vers six heures du matin, un nombre impressionnant de CRS (plus d’une dizaine de cars en stationnement dans la rue) accompagnés de chiens sans muselières ont « trié », pendant plus de trois heures, les familles qui occupaient les lieux. 7 personnes dont une femme enceinte de cinq mois sont détenues au commissariat de Saint-Denis. Elles pourraient être transférées et incarcérées en centre de rétention. Les autres habitants ont été expulsés sans relogement, leurs affaires personnelles confisquées et placées autoritairement chez un garde meuble.

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Malmö, Suède : Occupation, expulsion et actions de solidarité

Action squat à Malmö

Le 11 juin dernier, un squat a été ouvert dans le but d’en faire un centre social, à Malmö, au Sud de la Suède. Mais après seulement 22 heures d’occupation, les forces « anti-terrosites » suédoises, armées jusqu’aux dents, ont expulsé les squatteureuses.

Les squatteureuses, qui avaient rebaptisé la maison « Melonia » (en référence à un dessin animé), se sont lancé-e-s le lendemain dans une manifestation spontanée qui a rassemblé environ 90 personnes. La police, qui n’était pas au courant de la manifestation, a foncé sur la maison vide avec des chiens et un équipement anti-émeutes pour la protéger.

Quelques squatteureuses sont dès lors parti-e-s jusqu’aux bureaux des propriétaires pour y manger et y écouter de la musique très fort.

D’autres actions de solidarité sont prévues :

Il y aura une manifestation en solidarité avec le centre social Melonia le 6 septembre 2003 à 16h. Le rendez-vous est déjà fixé à Mollevangstorget, Malmö.

Nous irons ensemble jusqu’à la maison vide et y tiendrons un barbecue dehors et nous essaierons peut-être de réoccuper la maison… Apportez de quoi manger !

Melonia Vive! Tod@s somos Melonia!

Centre Social Expulsé « Melonia »

Dijon: expulsion du Collectif #6

Ce matin du 5 août 2003 vers 7h, une quarantaine de policiers a fait irruption dans le squat situé 6, rue de Longvic à Dijon. Occupé depuis décembre 2000, il hébergeait le « collectif #6 », un groupe affinitaire à géométrie variable, rassemblant des individu-e-s d’horizons divers. En plus de la vie collective, ce grand bâtiment de deux étage, avec son large jardin et sa deventure vitrée, servait de support à un certain nombre d’activités: expos, ateliers lecture, percus, boxe, petite bibliothèque. Read More

Lausanne : Ouverture et expulsion immédiate d’un squat

Après l’occupation d’une maison vide depuis des années aux Aubépines 41 à Lausanne, les habitants se font évacuer 4h après.

1er août 2003

A indymedia, Aux médias,

Communiqué de presse au sujet de l’occupation des Aubépines 41, Lausanne

De défaite en défaite à la victoire

Ce matin, nous avons occupé la maison du Ch. des Aubépines 41 à Lausanne. La maison fait partie d’un projet immobilier dont Procoban est le promoteur. Ce projet qui vise sa démolition a été fortement critiqué par les habitant-e-s du quartier. Read More

Toulouse : Expulsion du Sextoy

Le Sextoy bouillonne.Il a été expulsé vendredi 25 juillet à 6h30 du matin.

Très rapidement, les policiers sont entrés, grace à une échelle(!). Si rapidement qu’on a pas eu le temps de mettre nos jupes, mais quand même de s’attacher aux fenêtres avec des tubes de PVC. Ils sont entrés avec beaucoup de bruit et de comportements menaçants, défonçant une cloison de bois et des bouteilles. Ils ont crié de nous allonger dessus, au sol, bras sur la tête. Violents avec les personnes attachées, ils ont même commencé à scier un des tubes. Puis ils nous ont fait descendre en imposant des clefs de bras et frappé une copine.

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Toulouse : Expulsion de l’Ostaleta et arrestation d’un de ses habitants

L’Ostaleta, squat potager occupé depuis mars 2001 s’est fait expulsé le 2 juillet 2003 à 14h00 par une trentaine de CRS. Une des personnes présentes lors de l’expulsion a été arrêtée pour une affaire précédente (reliquat de peine). Il est actuellement à la maison d’arrêt de Seysses (à 15km de Toulouse), et il en a pour environ 2 mois et demi.

Une soirée de soutien pour envoyer de l’argent à la personne arrêtée aura lieu le 6 juillet à 20h au Clandé, avec le vernissage d’une expo de 3 artistes d’ex-Yougoslavie + concerts.

Le 3 juillet, l’OPAC (Office « public » d’aménagement et de la construction) a envoyé des personnes pour détruire la porte de l’Ostaleta, les planchers, toutes les canalisations, et le toit, afin de rendre la maison inhabitable.

IL y a actuellement 4 maisons occupées dans le quartier Fontaine-Lestang. Les occupant-e-s font des ateliers divers et variés, réhabilitent les maisons et les jardins, abandonnés sciemment par l’OPAC (afin qu’ils se dégradent et qu’ils puissent justifier – pour insalubrité – leur démolition). Les squatteureuses entretiennent également de bonnes relations avec les voisin-e-s « locataires ».

Le jardin potager collectif de l’Ostaleta devrait continuer (autant que possible) à être entretenu par le collectif Topinambour et d’autres.

Une rencontre « Quartier portes ouvertes » se tiendra le 13 juillet à 14h (9 et 11 rue d’Auch, Métro Fontaine-Lestang).

Pour plus d’infos :

tel : 0662671676
Le clandé, 9 rue de quéven, 31000 toulouse

p.

Madrid : El Laboratorio 4 !

Le même squat se déplace de rue en rue dans le même quartier… Le 9 juin dernier, le Laboratorio 3 était expulsé par quelques 150 policierEs anti-émeute, au petit matin ( http://sindominio.net/laboratorio/).

Lors de l’expulsion, 6 personnes ont été interpellées pour contrôle des papiers. Les quelques 30 personnes qui étaient à l’intérieur ont pu sortir à partir de 9h30. La police a confisqué le matériel classé « dangereux » : tables, chaises et pas mal de mobilier. Une centaine de personnes a accouru par solidarité devant le centre social. Mais le mal était fait.

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Grenoble / SMH : Occupation de la mairie de (Saint-)Martin-d’Hères

Occupation de la mairie de (St) Martin d’Hères pour protester contre l’expulsion de La Charade

Lundi 23 /06 à 16h, une cinquantaine de personnes ont occupé la mairie de S.M.H. Cette occupation faisait suite à l’expulsion du squat de La Charade, mercredi dernier. Les ex-habitantEs, amiEs et soutiens se sont installéEs dans le hall avec duvet, pique-nique, banderole et pistolets (à eau…) bien décidéEs à passer la nuit là. Ce fut l’occasion de lire deux lettres du maire Proby adressées à touTEs les habitantEs de S.M.H., l’une « justifiant » l’expulsion de la Charade, l’autre l’expulsion de genTEs du voyage installéES sur le campus. Proby, Sarkozy même combat ! Au bout d’1h30, les élus qui (contrairement à leur habitude) ne se donnèrent même pas la peine d’envoyer un sous-fifre nous baratiner, décidèrent plutôt d’appeler trois cars de C.R.S. Les occupantEs de la mairie ont alors formé une chaîne humaine en criant des slogans contre les expulsions. Après une sommation les C.R.S. ont chargé violemment (enfin, comme des C.R.S.) et ont fini par éjecter tout le monde dehors. Read More

Grenoble / SMH : Récit des premières réactions contre l’expulsion de La Charade

Récit des premières réactions contre l’expulsion de La Charade

Alors l’histoire commence par l’arrivée très discrète de plusieurs dizaines de flics accompagnéEs d’un galant huissier à 8 h du matin. Il faut avouer qu’ils n’ont pas eu besoin de trop forcer pour défoncer la porte tellement l’absence de barricadage était flagrante tout naïf/ves que nous étions… oui on avait vaguement cru aux promesses de la mairie communiste qui garantissait de ne pas nous expulser avant fin juillet alors que nous étions expulsables depuis mi-mai… Ouh, la menteuse, elle est pas amoureuse… Donc on fut plutôt prisES de court… mais malgré tout, on parvint à déclencher une chaîne téléphonique de solidarité… Assez rapidement une trentaine de personnes commença à s’assembler devant le portail gardé par quelques hommes-moustache en uniforme qui ne laissaient entrer personne. Pendant ce temps, les habitantEs à l’intérieur s’affairaient à rassembler leurs affaires pour les sortir tandis que des ouvriers employés à la mairie commençaient leur fameuse entreprise de scellage et murage en détruisant par ailleurs un escalier de secours en colimaçon qui se trouvait à l’extérieur. Dehors, les gens nous soutenaient en faisant le plus de bruit possible pour rendre visible le fait que des gens étaient en train de se faire expulser… Des voisinEs eurent même la chouette idée de mettre de la musique en rapport avec ce qui était en train de se passer. Ça résonnait assez fort dans le quartier, ce qui déplût beaucoup aux policiers qui, excédés par tant de subversion, décidèrent au final de couper la chansonnette… Ce qui poussa des habitantEs à l’intérieur à imiter l’acte délictueux de leurs voisinEs et à mettre à leur tour de la musique qui agace d’habitude fortement ce genre de personnes sensibles qui pratiquent l’art d’expulser des gens… A deux reprises, ces personnes avec ou sans uniforme stoppèrent brutalement le flux musical qui semblait dire des «cochoncetés» sur l’existence de la flicaille… La deuxième fois, ces personnes confisquèrent même le cordon d’alimentation…

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