Lyon : Expulsion d’un squat rue du Bon Pasteur

  Lyon : Expulsion d’un squat rue du Bon Pasteur


Ce matin vers 8 h 30, expulsion du dernier squat de la rue du Bon Pasteur à Lyon (1er arrdt), dans le calme et avec de grands sourires, policiers et huissiers ont investi ce bâtiment (le dernier à être occupé dans cette rue) avec également de beaux déménageurs et quelques maçons…

une trentaine de personnes (salariés précaires, chômeurs, demandeurs d’asile) occupaient cette bâtisse depuis, pour certains, quatre ans ! Quelle nécessité de virer, en plein hiver, des gens qui n’ont rien ? En bon rapport avec le voisinage, les « squatteurs » se sont retrouvés devant le fait « en cours d’accomplissement »… Une petite alerte tout de même avec le passage d’un huissier la semaine derniøre, ce qui a amené les demandeurs d’asile à décamper rapido, ils n’auront pas le droit au contrôle d’identité des policiers, qui nous ont traité comme des « délinquants » (je cite), prêts à nous arrêter pour nous filer une crèche de 24 h.

Certains ont tout de même découvert le déménagement sauvage des forces de l’ORDRE dans la matinée avec leurs affaires emballées dans les camions de déménageurs, les policiers refusant qu’ils pénètrent dans le bâiment et surtout avec un refus de pouvoir récupérer (quelques vêtements au moins) dans les camions des déménageurs. Cela leur coùutera 150 euros pour la récup dans un délai maximum de 30 jours ! Si, si…

« Quand on a rien, on a rien ! », ça ressemble un peu à cela cette expulsion qui met sur le pavé des gens en plein hiver, aucun jugement signifié, seulement des proprios qui envisagent de vendre à la mairie de Lyon ce bâtiment assis sur les pentes de la Croix Rousse…

Heureusement, un peu de solidarité avec les camarades chom’du et salariés (certains militent à AC !) pour récupérer des affaires dès 6 h ce matin et tenter de trouver d’autres lieux à SQUATTER : « quand ça ferme, on rouvre ! ».

Un contact avait été pris avec un élu communiste (si, si ça existe encore) qui est délégué au logement à la ville de Lyon, rien à faire avec ce bonhomme ! (avec un élu, pardon !), s’en fout qu’on vire comme ça…

la bise,

un précaire de Précadarma (precadarma [at] no-log [point] org)


Montreuil: Expulsion d’un squat et incarcération de deux squatteurs polonais sans-papiers.

La police est intervenue hier après-midi [29 novembre 2003] à Montreuil (93) pour expulser le squat de la rue Désiré Préaud. La quinzaine de squatters ont été arrêtés vers 19H00 et emmenés au commissariat. Treize d’entre eux ont ensuite été libérés dans la soirée. Les deux autres, des sans-papiers polonais, ont été placés en garde à vue. Ils sont notamment accusés de violence et de dégradation. A noter que peu avant l’arrivée de la police, le propriétaire du squat a attaqué les habitants en se faisant aider par des hommes de mains qui ont défoncé la porte et frappé les squatters à coups de matraques. Read More

Toulouse: Expulsion du Barbatruc

Les flics sont en train, en ce moment [matin du 26 novembre 2003], de virer les occupants du collectif « BARBATRUC » qui occupent l’ancienne clinique du quartier Fontaine Lestang-La Faourette au 37-39 rue de la Beauce.

Les flics interviennent suite aux démarches de la société HLM « Les Chalets » qui comme chacun sait ne pense qu’au social.

Celles et ceux qui peuvent s’y rendre y sont invités.

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Paris: Expulsion d’un squat récemment ouvert quai de Jemmapes

  Paris: Expulsion d’un squat récemment ouvert quai de Jemmapes.


Trouvé sur Indymedia-Paris:

Expulsion d’un squat à Paris

Le squat 84 quai de Jemapes ouvert vendredi soir est en train de se faire expulser. Il faut du monde pour soutenir les personnes qui ont ouvert le squat. Le métro c’est République ou Goncourt.

le 9/11/2003 à 17h00

commentaire lié à cet article:

Une cinquantaine de personnes avaient investi cet ancien Centre d’Apprentissage Technique laissé en friche depuis 2ans, notamment pour pouvoir accueillir des personnes venues pour les forums sociaux et n’ayant nulle part ou loger. Allez sur le site du FSE : on vous dit qu’il y n’y a plus de possibilité d’hébergement collectif alors que des millions de mètres carré vides sont inoccupés sur Paris, dont beaucoup disposant d’infrastructures adaptées à la vie commune !! de qui se foutent les responsables politiques et administratifs qui organisent consciemment cette pénurie ? la réquisition d’espaces vacants « en cas de nécessité » a pourtant,en plus d’etre légitime des fondements juridiques ! tout comme la récupération des espaces publicitaires que les marchands veulent nous imposer au quotidien, il faut s’organiser pour récupérer ces espaces vacants contre les gérants d’un système qui bouffe notre espace de vie quotidien. face à eux ne restons pas passifs !

Note de squat.net:

Ce squat n’a pas été ouvert dans le cadre du FSE mais du FSL, le forum social libertaire… Car à la difference des patrons du mouvement alter-mondialiste, le FSL n’a jamais pensé utiliser les hotels ACCOR.

Lille: Expulsion express et musclée du Pétrin, tout nouveau squat…

  Lille: Expulsion express et musclée du Pétrin, tout nouveau squat…


Installés depuis peu dans une ancienne patisserie abandonnée de Lille Moulins, nous avons passé 24h dans les cellules du central de Lille.

Ho qu’elle était belle la maison. Certes sans réseau électrique convenable, avec des tapisseries et des posters des 70’s, mais grande et avec un beau four à pain dans l’arrière boutique. Ha on aurait pu profiter de cette demeure inutilisée pour y organiser pleins de trucs, une fois retapée et l’électricité et l’eau réinstallées… Mais non il a fallut que la police intervienne, nous expulse et nous retienne 24 heures dans ses cellules.

Installés depuis peu, nous avions pu barricader la porte d’entrée pour éviter que la police nous empèche d’y établir notre domicile. Malheureusement il existait une autre issue : une porte, impossible à celler rapidement qui donnait sur une cour commune avec les voisins. Ces derniers, pas encore avertis de notre nouvelle présence ne semblaient pas s’inquiéter, ni être dérangés. Mais le propriétaire (nous avons appris plus tard que la maison venait d’être rachetée il y a peu) avait semble t-il décidé de venir voir sa nouvelle acquisition hier, en passant par cette porte. Se rendant compte de la présence de parasites dans sa propriété privée, il n’a pas tardé à avertir les flics.

A peine le temps de réunir les affaires, pas le temps de barricader cette petite issue, impossible d’annoncer que nous avions décidé d’investir cette propriété inutilisée, que les flics débarquaient. Un camarade, qui se tenait devant la porte a été projeté par terre pendant que les flics montaient nous rejoindre aux étages, flingue au poing. Assis en cercle au 2e étage, nous les avons vu débarquer, fébriles, nous braquant en beuglant avec leurs armes. Le temps de descendre dans la cour sous les frasques habituelles de la police nationale (« j’ai une gomme à effacer les sourires ! ») pour qu’on prenne nos identités et les camions étaient là pour nous embarquer.

Il faut dire que la flicaille est habituée à patrouiller jour et nuit dans le coin… Entre les expulsions de squats et de sans-papier-e-s le voisinnage commence à en avoir marre de voir les rues de son quartier constamment bleues. Quelques voisins et amis étaient donc rassemblés devant la maison quand nous avons été embarqués…

La suite tout interpellé-e la connait : tous stockés dans des cellules miteuses, les filles transferrées à Villeneuve, les pressions lors des « dépositions » pour nous faire porter le chapeau pour « dégradation de biens privés en réunion ».

Au final quelques 24h de garde à vue, pour avoir squatté et nettoyé une maison vide, ça tourne au délire. Nous sommes à 10 convoqués devant le tribunal le 5 mai 2004 à 8h30 au tribunal correctionnel de Lille (9e chambre). On nous reproche une vitre cassée, un compteur EDF démonté et 3 verroux changés.

La lutte contre la propriété privée continue, nous ne céderons pas face à la pression d’Aubry-Sarkozy ! 1 expulsion -> 1000 ouvertures !

http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3658

http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3650

Des squatteureuses


Paris: Expulsion du RDC et de tous les squats du 104 rue des Couronnes.

Mercredi matin 22 octobre 2003, expulsion des squats du 104 rue des couronnes à Paris.

Il reste possible de contacter le RDC par e-mail: rdc [at] squat [point] net

Bruxelles: Expulsion du squat « Léonidas ».

  Bruxelles: Expulsion du squat « Léonidas ».


Lundi matin [20 octobre 2003] vers 06h30 GMT, le squat de  » Léonidas  » a été expulsé de manière assez spectaculaire. Espérant trouver 130 squatteureuses !!!!! la mobilisation des flics était conséquente. Entre 150 et 200 robocops (selon les témoignages des voisinEs), 2 hélicoptères, les fourgons anti-émeutes et les fourgons pompes à eaux se sont amassés rue des Remparts aux Moines pour y déloger … 35 habitantEs.

Tout ce beau monde a été conduit des les cachots du palais de l’injustice pour y subir une garde à vue digne de celle réservée aux terroristes. Menaces verbales, intimidations, humiliations en tout genre ont été également de la partie.

Les copains/copines belges ont été les premièrEs relachéEs. Les z’amiEs Suisses et CanadiennEs ont reçu un ordre de quitter le territoire sous 5 jours. Quand aux FrançaisEs, restéEs 8 heures au trou et au nombre de 14, nous avons été gentiment reconduit à la frontière avant d’être pris en charge par les flics Français, qui eux, nous ont relâchéEs devant la gare de Lille Flandre.

Pendant notre garde à vue, les flics ont vidé entièrement le squat illico presto. Toutes nos affaires et biens persos ont été jeté aux ordures (matelas, duvets, matériels en tout genre, appareil photo, micro, etc.) sous prétexte que Môssieur le maire de Bruxelles a dit qu’il y avait des risques sanitaires importants dû à la …. galle ! Les véhicules encore présents sur les lieux ont été fouillés et vidés de leur contenu puis placés à la fourrière. Les chiens ont été battus puis placés à la SPA à 50 km de Bruxelles.

Il semblerait que la ville de Bruxelles ait décidé de cloturer le NON-débat sur la crise du logement.

Actuellement, nous avons réinvesti un lieu Infotech et vidéo projection. Le moral des copains/copines est plutôt bas. Nous appréhendons assez la Street Party de samedi. Mais nous serons là car nous sommes et nous resterons incontrôlables.

 » Les z’écureuils sautent d’arbres en arbres pour échapper aux CRS Belges qui ne sont pas des rigolos !!! « 

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sarkozytator [at] no-log [point] org


Saint-Ouen : Réquisition et expulsion d’une maison

Vendredi 3 octobre 2003, 16 heures

Des familles vous invitent…

Aujourd’hui, la ville de St-Ouen a le plaisir d’accueillir en son sein de nouveaux habitants. Des familles françaises et Roms, deux communautés confrontées au même problème, le logement, ont décidé de s’installer en réquisitionnant un lieu vide depuis trois ans. Il est inadmissible que des habitations restent inoccupées si longtemps, alors que nous vivons une crise du logement associée à une nouvelle vague d’expulsions injustifiables. L’hiver approche et de nombreuses familles d’origine et parcours divers se retrouvent à la rue. Soutenons-les. Read More

Fontaine (Grenoble) : Expulsion de locataires par la mairie communiste

La mairie « communiste » de Fontaine (banlieue de Grenoble) expulse les pauvres pour les faire reloger dans des apparts plus petits…

Mardi 23 septembre 2003 en début d’après-midi, au 2 rue Marguerite Tavel, une huissière, un flic et trois-quatre déménageurs se sont pointé-e-s et ont tranquillement expulsé deux personnes de leur appartement, loué par la mairie (prétextant un projet de démolition / reconstruction sur le bâtiment).

Dehors les pauvres, les propriétés à leurs propriétaires ! Vive le communisme…

Z.

Bruxelles : Expulsion du squat du 39 rue du Fort

  Bruxelles : Expulsion du squat du 39 rue du Fort


Ce matin vers 8 heures, sans qu’aucune procédure d’expulsion n’ait été décidée, la maison du 39rue du Fort a été expulsée par les chiens de gardes de la grosse vilaine méchante machine. Un habitant voulait sortir et les flics l’ont poussé à l’intérieur.

Tout le monde dormait et aucune résistance n’a pu être faite. Après négociation, ils nous ont « offert le droit » de récupérer nos affaires, on a tout l’essentiel.

Pour les infos concernant la semaine d’actions, les réunions sont maintenues mais le lieu sera à repréciser. On vous tient au courant.

UNE FERMETURE = 153 000 OUVERTURES

B.


Sevran (93) : Expulsion de plusieurs dizaines de familles le 29 août dernier

Le vendredi 29 août 2003, plusieurs dizaines de familles ont été expulsées, à Sevran.

Depuis leur expulsion vendredi matin, sans autre proposition de relogement que 2 nuits d’hôtel, une quarantaine de familles expulsées campaient dans la cité Rougemont, en attendant que les pouvoirs publics, la municipalité et le bailleur (OPIEVOY) se décident à mettre en oeuvre des solutions de relogement. Une forte solidarité de la part des jeunes et des habitant-e-s de la cité s’est exprimée à de multiples reprises.

Mais la police est intervenue le 1er septembre dès 8 heures du matin pour interpeller tout les campeur-euse-s et démonter le campement. De nombreuses personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue, pour être finalement relâchées dans la soirée.

Plus d’infos sur http://paris.indymedia.org

p.

Grenoble : Expulsion d’un squat, rue du Drac

Le squat du 17 rue du Drac, à Grenoble, s’est fait expulser en début d’après-midi le jeudi 21 août 2003. Un seul habitant était sur les lieux à ce moment là…

t.

Limoges : Expulsion du squat « DéDAL »

  Limoges : Expulsion du squat « DéDAL »


Salut,

Cet été, bleu horizon sur Limoges. Ce matin [7 août 2003] un escadron de gardes mobiles est venu prêter main forte à la police urbaine et aux municipaux pour déloger les habitants du squat « DéDAL » (Défense du Droit Au Logement). Ce collectif regroupe des individu-e-s et des organisations habitant-e-s ou non le lieu et sensibles à la question de l’accès au logement. C’est la troisième expulsion de l’été.

Un bref rappel historique: le 21 avril 2002 nous investissions un immeuble appartenant à la mairie avec un double objectif, faire vivre un squat et travailler les institutions sur la question du logement. fin août puis début septembre 2002, la mairie engageait une procédure judiciaire pour obtenir l’expulsion. 14 février de cette année, le Tribunal de Grande instance ordonnait l’expulsion du lieu, en injoignant la préfecture de se préoccuper du relogement des occupants. Seules 2 familles ont été relogées depuis. 4 juillet, première expulsion de l’été (une dizaine de personnes à la rue, quatre d’entre elles se réfugient au DéDAL). 17 juillet, deuxième expulsion estivale (deux se réfugient au DéDAL, environ une demi-douzaine de personnes à la rue). 18 juillet l’huissier passe au squat signifier l’ordonnance d’expulsion. 7 août (aujourd’hui), à 7h expulsion des huit derniers habitants et des trois associations qui y avaient élu domicile (dont le collectif DéDAL). Je fais ça très vite, pour plus d’infos vous pouvez me mailer à cette adresse ( leo [point] nirik [at] free [point] fr ).

Ci dessous le tract qu’on distribue aujourd’hui (on organise un rassemblement devant la préfecture à 18 heures, le 7 août).

Pour le DéDAL, Xavier.

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OPERATION « LIMOGES VILLE PROPRE » ?

Aujourd’hui, jeudi 7 août 2003, la préfecture a employé la force publique pour expulser le squat du 21 boulevard de la Corderie – qui abritait également quatre habitants expulsés des Tanneries [de Limoges] vendredi 4 juillet. Cette expulsion est inhumaine, elle est en outre illégale ! L’article 62 de la loi Besson précise qu’une expulsion ne peut avoir lieu que deux mois après le passage de l’huissier. Ce dernier est passé le 18 juillet. Ce même article exige que l’autorité préfectorale prenne en compte le relogement des occupants. Où vont aller ceux que la préfecture expulse aujourd’hui ? A l’ hôtel ? Sous un pont ? Chez un pote ? La Mairie de Limoges, propriétaire du lieu, affirme que c’est à l’Etat d’ assurer le droit au logement, elle pense que faire expulser le 21 boulevard de la Corderie fera avancer la question ! Ce qui est encore plus inadmissible, c’est que la mairie ne compte pas utiliser son bien. Cet immeuble sera détruit et le terrain laissé en jachère pendant quelques années. Elle n’a aucun scrupule à laisser huit habitants dormir dehors à partir de ce soir ! Cette expulsion intervient en plein été, à l’heure où beaucoup de services d ‘aide aux SDF (comprendre Sans Droits Fondamentaux) et aux plus démunis, déjà saturés en temps normal, fonctionnent à service très réduit. De plus faute de crédits de l’Etat, l’ARSL s’est vue contrainte de fermer les portes du centre de jour (service de premier accueil pour les sans-logis), donc à laisser de nombreuses personnes à la rue, sans abris, sans aucune solution. La Bonne Assiette a du elle aussi diminuer le nombre des repas servis. Les autorités publiques expulsent sans vision à ong terme. En effet, sans autre possibilité que le squat pour se loger, l’expulsion est un cache misère et ne fait que repousser le problème sans le résoudre. Malgré notre courrier recommandé à la préfecture de Limoges et notre lettre ouverte à la mairie, aucun des deux n’a pris contact avec nous afin de trouver une solution convenable pour le relogement de ces habitants. Depuis le temps que cette question se pose à Limoges, les pouvoirs publics ne cherchent pas à régler positivement le problème, seulement de manière restrictive (quelques familles relogées) et de façon inadaptée (nuits d’ hôtel). Une fois de plus le droit de propriété (op)prime sur le droit au logement. Le squat n’est peut-être pas une solution au problème de l’accès au logement, mais l’expulsion l’est encore moins. Droit au logement pour tous ! Pas d’expulsion sans relogement ! Défense du Droit Au Logement, Limoges, le 7 août 2003

Xavier


Saint-Denis (93) : Expulsion et arrestations le 6 août 2003

Expulsion, ce matin, mercredi 6 août 2003 d’un immeuble occupé depuis deux ans par une vingtaine de familles, au 17 rue Auguste Delaune à Saint-Denis (93).

Vers six heures du matin, un nombre impressionnant de CRS (plus d’une dizaine de cars en stationnement dans la rue) accompagnés de chiens sans muselières ont « trié », pendant plus de trois heures, les familles qui occupaient les lieux. 7 personnes dont une femme enceinte de cinq mois sont détenues au commissariat de Saint-Denis. Elles pourraient être transférées et incarcérées en centre de rétention. Les autres habitants ont été expulsés sans relogement, leurs affaires personnelles confisquées et placées autoritairement chez un garde meuble.

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Malmö, Suède : Occupation, expulsion et actions de solidarité

Action squat à Malmö

Le 11 juin dernier, un squat a été ouvert dans le but d’en faire un centre social, à Malmö, au Sud de la Suède. Mais après seulement 22 heures d’occupation, les forces « anti-terrosites » suédoises, armées jusqu’aux dents, ont expulsé les squatteureuses.

Les squatteureuses, qui avaient rebaptisé la maison « Melonia » (en référence à un dessin animé), se sont lancé-e-s le lendemain dans une manifestation spontanée qui a rassemblé environ 90 personnes. La police, qui n’était pas au courant de la manifestation, a foncé sur la maison vide avec des chiens et un équipement anti-émeutes pour la protéger.

Quelques squatteureuses sont dès lors parti-e-s jusqu’aux bureaux des propriétaires pour y manger et y écouter de la musique très fort.

D’autres actions de solidarité sont prévues :

Il y aura une manifestation en solidarité avec le centre social Melonia le 6 septembre 2003 à 16h. Le rendez-vous est déjà fixé à Mollevangstorget, Malmö.

Nous irons ensemble jusqu’à la maison vide et y tiendrons un barbecue dehors et nous essaierons peut-être de réoccuper la maison… Apportez de quoi manger !

Melonia Vive! Tod@s somos Melonia!

Centre Social Expulsé « Melonia »