Gand: les Wondelmeersen occupés

Depuis le 20 juin, jour du solstice d’été, les Wondelgemse Meersen ont été occupés et déclarés zone autonome !

Cette réserve naturelle de 14 hectares est le dernier morceau de nature sauvage de ce qui était autrefois une vaste zone marécageuse au nord de Gand.

S’il n’en tenait qu’à l’entreprise de transport De Lijn et à des politiciens tels que Zuhal Demir (N-VA) et Lydia Peeters (Open Vld), le Wondelmeersen serait bientôt détruit pour faire place à un dépôt dit « vert » pour les bus et les tramways. Mais on ne construit pas un dépôt « vert » au détriment de la précieuse nature verte! Read More

Gand: spéculation immobilière squattée dans la Lange Steenstraat

Le bâtiment de la Lange Steenstraat 6 est de nouveau utilisé depuis le 12 juillet. Nous, un groupe de jeunes et de personnes socialement engagées, avons emménagé.

Dans de nombreux endroits à Gand, il y a des bâtiments vides. En même temps, il y a une crise du logement : loyers élevés et en hausse, logements inabordables. En utilisant le bâtiment, nous évitons la détérioration du bâtiment et nous avons un toit au-dessus de nos têtes.

Nous restons dans la propriété pour ne plus être dans la rue et en prenant soin du bâtiment, nous prenons également soin des autres. Le bâtiment sera un centre culturel temporaire. Nous organiserons des activités telles que: cuisines populaires, soirées cinéma, expositions, espace ouvert pour le cirque et le théâtre… Read More

Gand: le verdict donne aux Pandémistes 8 jours pour partir dès que la ville envoie l’huissier

Une date butoir. Parce que les droits de la propriété sont supérieurs au droit de résidence. C’est logique, non? C’est certainement la logique des riches. Pour celles et ceux qui n’ont pas de maison, cela a moins de sens. « Mais c’est leur problème. » Parmi les Pandémistes, il y a effectivement un certain nombre de personnes qui n’auront plus de maison, mais qui peuvent heureusement aller quelque part temporairement. C’est moins évident pour celles et ceux qui sont sans papiers. « Mais c’est leur problème. »

Nous aurions peut-être pu obtenir un mandat plus long de la part du juge de paix si nous avions fait plus d’efforts pour PROUVER notre impact positif sur le quartier. Mais franchement, nous préférons de loin nous concentrer sur le fait d’ÊTRE une influence positive sur le quartier. En organisant d’innombrables événements et en donnant aux gens un avant-goût de la liberté d’un tel lieu. Read More

Gand: les Pandemisten occupent ‘t Vredeshuis!

Peace, love and a little revolution.
Depuis janvier 2023, nous occupons ‘t Vredeshuis!
Le gouvernement essaie de vendre nos lieux publics sans que nous en apercevions. Mais les Pandemisten sont de retour ! Nous agissons directement et et luttons contre la privatisation de notre ville !
‘t Vredeshuis a été un lieu de solidarité internationale avec de nombreuses organisations impliquées. Nous poursuivons cette mission de bas en haut et collaborons avec des organisations comme Rojava Congres Gent, Woman life freedom, …
Les plus grands changements dans le monde sont nés de petites initiatives de grands rêveurs.
Nous reprenons ‘t Vredeshuis et invitons tout le monde à se battre ensemble pour ce qui nous appartient : LA VILLE !
Venez rejoindre ce nouveau centre socioculturel. Il y a beaucoup d’espace pour beaucoup de projets !

Vendredi 20 janvier, ouverture au public, inauguration: https://squ.at/r/96ld Read More

Gand: Het Pand sera-t-elle vendue au plus offrant ?

Une fois…
Deux fois…
Trois fois squattée contre la privatisation !

Le 19 décembre 2021, deux semaines après la dernière expulsion, nous avons resquatté le cœur de Gand (Belgique) ! Par nécessité politique, car une fois de plus, la voix du peuple est ignorée et la ville et ses marionnettes veulent vendre l’ancien couvent des Carmes, au plus offrant.

Depuis plus de quarante ans, le bâtiment symbolise la lutte des habitant-es ordinaires de Gand pour la préservation de leurs biens publics et leur droit de vivre dans la dignité. En face d’elleux, l’intérêt d’investisseurs privés et de spéculateurs, principalement intéressés par le rachat du patrimoine pour en tirer un profit. De plus, le bâtiment incarne le pouvoir du peuple s’il fait entendre sa voix suffisamment fort. En 1980, des milliers de Gantois-es, squatters et sympathisant-es, descendent dans la rue contre la vente de Het Pand au secteur touristique privé. Iels ont gagné la bataille et pendant plus de 25 ans, le couvent des Carmes a été utilisé comme logement social. Read More

Gand: communiqué de ‘t Pand! Manifestation le 25 octobre

Plus de 1800 citoyen-es souhaitaient que nous intervenions auprès du conseil municipal, mais nous avons été réduit-es au silence. La ville ne se tient pas pour responsable de la crise du logement. Nous avons été mandaté-es par ces 1800 citoyen-es pour demander au conseil municipal de s’élever contre la privatisation de ‘t Pand.

Nous n’avons pas l’intention de rester silencieux. Si la participation et la démocratie ne sont pas de vains mots, nous devons faire entendre notre voix maintenant. Venez avec nous au Conseil municipal. Ensemble, nous allons prendre la parole et demander :
– s’attaquer à la crise du logement : pas de privatisation de la propriété et des biens communs en général.
– utiliser la co-création et la participation pour donner à ‘t Pand une vocation publique.
– étudier d’autres options de financement pour les biens communs que la vente du patrimoine public.

Nous nous réunirons à ‘t Pand, Lange Steenstraat 16, à 18h et nous nous dirigerons ensuite vers notre conseil d’administration, l’hôtel de ville. Read More

Gand: PANDPaRaDe, manifestation le 12 octobre

Les juges, la ville et la province veulent que les propriétaires se débarrassent de l’immeuble (‘t Pand) afin de le céder à de riches investisseurs.
Cela se fait sans la moindre concertation avec les résident-es et sans écouter les habitant-es de Gand. Le droit à la propriété est à nouveau plus important que le droit à un toit décent et abordable.
Le juge nous a donné 8 jours pour évacuer les lieux. Ils peuvent être en mesure de saboter l’occupation mais cela ne met pas fin au combat.
Plus de 1800 citoyen-nes veulent que nous intervenions au conseil municipal et là aussi nous avons été bâillonné-es. La ville ne se tient pas pour responsable de la crise du logement. C’est pourquoi nous appelons tout le monde à sortir dans la rue avec ses casseroles et ses poêles, et ensemble nous réclamerons:
– de s’attaquer à la crise du logement : pas de privatisation de la propriété et des biens communs en général
– pas d’expulsion des occupant-es
– la participation des citoyen-nes à nos communes, y compris au conseil municipal

Nous nous réunissons le mardi 12 octobre à 18 heures au Lange Steenstraat 16 ! Read More

Gand: journée portes ouvertes au Blauwhuis

Depuis ce matin, le Blauwhuis de Nazareth (Belgique) est ouvert. La ferme et les terrains environnants font partie du patrimoine public de Gand et sont vendus sur le marché privé. Le squat du Blauwhuis est un acte d’accusation contre la privatisation de nos logements et terrains publics, surtout quand on voit combien de personnes n’ont pas accès à un logement (décent) et à des repas nutritifs. Nous donnons les maisons à celles et ceux qui en ont besoin et les terres aux agriculteur-trices qui n’en ont pas, afin que la nourriture de la campagne gantoise revienne en ville.
Pour une agriculture durable, une politique d’investissement durable, la souveraineté alimentaire et une cohabitation durable

Contre la privatisation de la propriété publique, contre le concept « ne pas croître = ne pas prospérer », contre la faim et contre la pénurie de logements, contre la maximisation du profit aux dépens des habitant-es de Gand. Read More

Gand (Belgique): ouverture d’un squat à la fin de la manif du 15 février

Jeudi 15 février 2018, quelques centaines personnes ont manifesté à Gand contre la loi anti-squat, et ont fini par occuper un grand bâtiment vide pour les personnes en galère de logement. Déambulation, slogans, soupe, spectacle et une grande banderole: « Ce qui n’est plus autorisé est encore possible ». Read More

Gand: Appel à manifester et week-end d’actions contre la loi anti-squat

Le 3 novembre dernier, un squat a été attaqué sur la Stapelplein à Gand. Une famille avec de jeunes enfants habitait la maison, pour se tirer du parc où elle dormait auparavant. Une bande l’a attaqué avec des battes et des feux d’artifice. L’agression était motivée par la haine contre les roms, elle-même attisée par une campagne de dénigrement de plusieurs jours dans les médias fondée sur un mensonge du propriétaire des lieux. Contrairement à ce qu’il avait déclaré, le bâtiment était vide, et entre-temps il est à nouveau inhabité.

Le 26 novembre une manifestation raciste a parcouru les rues de Gand. Selon ses propres dires, la bande a pris la rue « contre l’injustice » et « contre la politique ». Des slogans anti-roms ont été gueulés durant des heures, dans le quartier de la prostitution des travailleuses du sexe ont été insultées et ils ont aussi trouvé nécessaire d’aller intimider les sans-abris au centre d’accueil du Baudelopark. Cette orgie de racisme, de misogynie et de haine envers les pauvres a pu suivre son cours sans rencontrer de résistance. Het Laatste Nieuws avait tout simplement publié un appel à cette « manifestation contre l’injustice » sur son site web. Read More

Belgique: Une nouvelle législation anti-squat. Un éloignement encore plus flagrant pour l’obtention d’un chez soi

Holstraat_GentA Gand, une maison qui était habitée, selon ses propriétaires, a été cambriolée. Suite à cela, elle a été clandestinement sous-louée à une famille sans abri. Les médias et les politiciens ont tout de suite sauté sur cette occasion pour essayer de décrédibiliser le mouvement des squats sous toutes ses facettes. Ils s’échinent d’ailleurs depuis à trouver des moyens pour criminaliser ce mouvement, alors que de nombreuses législations et procédures sont déjà en vigueur et pourraient permettre de réagir dans le présent cas de figure.

En effet, celui-ci n’est pas un squat. Squatter veut dire « occuper un logement qui est vide pour une longue durée ». Les squatteurs, qui occupent ce genre de logement, peuvent être des personnes sans-abris, des gens en difficulté financière ou des individus qui cherchent à dénoncer la crise du logement actuelle et les nombreux logements vides. Read More

Belgique: instrumentalisation médiatique et loi anti-squat

Les médias mainstream et les pouvoirs politiques sont en train d’instrumentaliser l’histoire d’un couple qui a vu sa maison, à Gand, occupée par une famille Rrom alors qu’ils étaient partis depuis 2 mois au Vietnam. La famille s’est fait avoir par une personne peu scrupuleuse qui a ouvert puis leur a loué la maison en question.

S’en est suivi tant sur les réseaux sociaux que dans les commentaires sur les médias en ligne, un déferlement de haine très souvent raciste allant de l’appel à venir les déloger à coup de batte jusqu’à des appels à abattre « les nuisibles » à coup de fusil de chasse. Les racistes décomplexé.e.s sont de sortie. Read More

Gand: Nous sommes mal partis…

Publié dans le numéro 12 du journal anarchiste bruxellois « Hors service »:
http://journalhorsservice.blogspot.com/2011/01/nous-sommes-mal-partis-sur-un-certain.html

Télécharger le n°12 (début janvier 2011) du journal « Hors service »:
http://horsservice.wikidot.com/local–files/start/horsservice12.pdf

Tous les numéros:
http://journalhorsservice.blogspot.com/p/archive.html

Nous sommes mal partis… (sur un certain débat à Gand)

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Gand: le squat « Coupure Acerechts » gagne en appel contre l’éducation belge

  Gand (Belgique): le squat « Coupure Acerechts » gagne en appel contre l’éducation belge


Aujourd’hui, 11 juin (2010), nous, squatteu-Rs-Ses de l’ancienne faculté de vétérinaires de l’univ de Gand, avons eu connaissance du verdict, concernant notre expulsion. L’éducation Belge, propriétaire, a demandé une requête unilatérale au juge (procédure dans laquelle « LE DEFENSEUR », c’est-à-dire les occupant-E-s, est jugé sans être présent au tribunal).

Le motif de l’expulsion est qu’on empêcherait des travaux, dans ce batiment vide depuis 1995. Cette procédure est illégale, car elle convient seulement en cas d’anonymat volontaire et/ou de requête impossible d’identité. Or, nous n’étions pas anonymes. Une personne vivant là, appelons-la « W », a donné son identité aux policiers, lors de l’ouverture, courant février…

Ce jugement a eu lieu en avril, et, à la fin du mois de mai, un huissier de justice est passé pour donner l’avis d’expulsion, et aussi pour grappiller quelques noms et du fric, pour sa « commission ».

Situation tendue.

Nous avons donc, dès lors, fait appel, pour contester cette décision de justice (qui ne concernait d’ailleurs que « W ») et le paradoxe de cette procédure…

Comment l’education belge peut employer une procédure unilatérale pour anonymat contre « W », qui a donné son nom ?? C’est le serpent qui se mord la queue !!

Aujourd’hui, et contre toute attente, notre avocate nous a contacté, pour signaler qu’on avait gagné notre proces en appel :)

Coupure Averechts est un squat, en pleine ville de Gand, où chacun-E est bienvenu-E…
Que ce soit pour visiter, filer un coup de main, manger lors d’une cuisine populaire le lundi soir (19h), ou se fringuer dans le freeshop ou s’informer dans l’infokiosque le mercredi après-midi, nous voulons en faire un espace où chacun-E peut se sentir à l’aise, avec des activités, des fêtes, des projections, pour les jeunes et les plus agé-E-s, pour les noir-Es ou les blanc-he-s, pour les trans, les lesbiennes, les gays, les sans papiers, les prolos et autres étudiant-E-s, où la solidarité et l’ouverture d’esprit remplacent l’oppresion et la compétition de cette société qui ne fait que se soucier du porte-monnaie des « géants » de ce monde, sans trouver de solution concrète pour lutter contre la misère, la tristesse, et la déchéance humaine…
Nous vous invitons à y passer faire un tour !!

Le lieu en lui même est un batîment de l’université de Gand, implanté dans un complexe scolaire. C’est grand, très grand, et même « unique ». C’était auparavant une faculté de vétérinaires. Construit en 1823, ça a servi en gros de prison pédagogique pour animaux. Il y’a même des cellules pour humains.

Cette victoire en justice est aussi et surtout une victoire pour l’intersquat gantois. Quand on connait la situation plus que répressive des espaces occupés ici, notamment une société « anti-squat », engagée par la ville, qui est là garder les batîments vides.

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Gand: Choisir entre squatter et camper

Décembre 2006

Voici une traduction d’un article du journal anarchiste flamand « De nar ».
Contact: info at denar.be

Choisir entre squatter et camper
Péripéties urbaines autour d’occupations à Gand

Après une longue pause presque étouffante, ce mois-ci il y a des nouvelles des squats de Gand. Nous commençons notre récit avec le projet de démolition de, entre autres, deux vieilles maisons ouvrières dans le quartier gantois du Brugse Poort.

Dans le cadre de la revalorisation de ce quartier, les habitants de ces cités avaient été expropriés, ensuite leurs maisons devaient être démolies pour céder la place à des logements sociaux et un parc. Après avoir été vides pendant quelques jours les maisons sont squattées par des familles de Roms et des gens qui ne voient pas d’un bon oeil les projets d’urbanisme de la ville. De la coopération entre ces deux groupes résultèrent entre autre une cuisine de quartier, une friperie et des efforts communs afin de maintenir les rues dans un état viable. Mais, en fin de compte, les efforts et les protestations impétueuses n’aboutiront pas. La démolition eut lieu et de nombreuses personnes ont dû partir à la recherche d’un nouveau toit. Bon nombre des familles Roms trouvèrent un coin à elles dans le quartier Rabot, où la ville mettait en place des projets semblables et avait déjà exproprié un grand nombre de maisons. L’entreprise de développement urbain (l’ignoble SOB, une entreprise privée corrompue, présidée à peu près par l’entièreté du conseil communal de Gand) réagit en verrouillant l’ensemble des habitations. Les habitations en meilleur état sont surveillées par des gardes anti-squat (de l’entreprise Lancelot des Pays-Bas) où temporairement louées pour 250 euros par mois. Cependant cela ne dura pas longtemps et même les habitations verrouillées étaient occupées par des familles de Roms. Read More

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