Qu’ont en commun les billets payants pour visiter les églises de Lecce et l’expulsion d’une bibliothèque anarchiste dans un immeuble occupé depuis trois ans ? Rien, apparemment.
Et pourtant si. Ces deux actes, qui semblent déconnectés entre eux, nous parlent d’un changement de la ville et de la manière de la vivre, un changement qui concerne tout le monde. Deux opérations qui visent à accentuer de plus en plus ce processus connu sous le nom de gentrification, consistant à transformer les centres-villes historiques en une vitrine pour le seul usage et la consommation des usagés fortunés ; une vitrine qui peut être seulement regardée, visitée et utilisée aux horaires diurnes, ou consommée à ceux nocturnes, dans les innombrables lieux où se développe la movida. Une ville qui ne peut donc plus être vécue. Read More