(Saint-)Etienne: Compte-rendu du rassemblement de soutien au squat Izmir le 6 mai 2005

Le 6 mai, le squat Izmir organisait un rassemblement devant la mairie de (Saint-)Etienne, pour dire « non, non, non » à l’expulsion dont le bâtiment est menacé, dire aussi « non, non, non » à toutes les expulsions en fait… Et dire « oui, oui, oui » aux lieux d’autonomie et d’expérimentation sociale (voir notamment Le Numéro Zéro pour en savoir plus).

A 15h, quelques personnes étaient présentes, dans une ambiance punk et festive à la fois, avec musique et pétards, sifflets et confetti. Les minutes passant, le rassemblement commençait à grossir, et une petite centaine de personnes s’est engouffrée dans la mairie, y faisant un vacarme du tonnerre, et y laissant joyeusement de colorées confetti, malgré un accueil plus que douteux de la part des policiers municipaux en présence, ceux-ci s’agrippant aux manifestant-e-s pour les empêcher d’entrer, avec l’aide de quelques jets de gazeuse lacrymogène, ben ouais quand on est équipé faut pas se priver…. Read More

Nantes: tentative d’expulsion du squat « le baragouinage », et arrestation d’une occupante

Ce vendredi 1ier avril, le squat nantais « le baragouinage » a essuyé une tentative d’expulsion, et une occupante a été embarquée par la police.

Des personnes sont actuellement rassemblées en soutien devant le commissariat central de Nantes, 6 place Waldeck Rousseau, Pour soutenir la personne arrêtée. N’hésitez pas à les rejoindre!

Ci-dessous, un récit à chaud des évènements:

Vendredi 1er avril 05, Nantes.

17h30, une camarade est dehors, plusieurs personnes de la police municipale de Nantes se trouvent là, devant chez nous. Ils viennent ramasser les fringues étalées devant le baragouinage, une zone de gratuité sur le trottoir, c’est pas mal avec ce temps. Ils viennent car selon eux plusieurs riverains s’en sont plaints, dommage, les seuls que nous avons croisés s’y servent volontiers. Ils attrapent violemment cette camarade par le bras, elle arrive à leur échapper, on rentre et s’enferme.

1er étage, violentée cette camarade réagit et exprime sa colère aux agents, ils veulent l’embarquer pour outrage. Nous voyant résistant à leur menace ils appellent la b.a.c. qui arrive dans les minutes qui suivent. Ils continuent de nous demander qu’elle sorte. Nous refusons. Ils essaient de défoncer la porte. Ils nous promettent de ne pas nous expulser si elle sort et les suit en garde à vue.

Notre camarade décide de sortir, il est aux alentours de 18h. Au moment d’ouvrir la porte, les agents derrière essaient de la forcer, rien n’y fait, nous refermons.

Vers 18h20, les quelques voitures de la b.a.c. restées s’en vont. Notre camarade est actuellement en garde à vue à Waldeck pour outrage à agent.

des habitantEs du baragouinage

baragouinage [at] gendertrouble [point] org

des habitantEs du baragouinage

Paris: Fort déploiement policier et échauffourées lors du re-murage de l’immeuble expulsé hier cité Debergue (12ème)

Hier soir (jeudi 17 février 2005), La Mairie de Paris a pris la décision d’expulser en toute illégalité un squat d’étudiant-e-s sans logement qui s’étaient installé-e-s depuis une semaine dans un immeuble laissé à l’abandon au 1 cité Debergue dans le 12e arrondissement. Il semble que depuis quelques mois, la gauche parisienne ne se soucie même plus de respecter les procédures, et ce en plein « plan grand froid » et « crise » du logement.
L’expulsion, violente, a ameuté des individus solidaires et habitant-e-s du quartier qui ont été bousculé-e-s et matraqué-e-s par la police, et a été suivie d’une manifestation sauvage.

Aujourd’hui à 14h, après diverses pressions sur les expulseurs, la Mairie et la Direction du Logement et de l’Habitat ont accepté de démurer temporairement pour laisser les squatteureuses reprendre leurs affaires personnelles enfermées dans l’immeuble depuis hier. Dans l’impasse de la Cité Debergue, un rassemblement demandant la réintégration des étudiant-e-s dans les locaux s’est déroulé, face aux élus protégés par les forces de police. Le Comité Des Sans-Logis (situé dans l’immeuble en face), menacé lui aussi, a organisé un repas populaire dans l’impasse. En réalité, les autorités avaient pris soin de rendre les lieux inhabitables en fracassant les escaliers et les planchers, ce qui a redoublé la colère générale.

Les élus ont ordonné le re-murage malgré les résistances des opposant-e-s, qui, massé-e-s devant l’issue, ont tenté de bloquer les ouvriers. Vers 17h, sous les huées, les vigiles de la Mairie de Paris, relayés entre-temps par l’arrivée d’une cinquantaine de policiers, ont dirigé les travaux en catastrophe. Les manifestant-e-s ont pu quitter les lieux sans être interpellés.

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Paris : Expulsion à l’arrache d’un squat récemment ouvert cité Debergue dans le 12ème arrondissement

Communiqué du 17 février 2005
Expulsion « illégale » d’un squat dans le 12e arrondissement à Paris

La gauche s’enflamme : la mairie liquide squat et solidarité à coups de trique

Depuis vendredi 11 février 2005, un collectif d’étudiant-e-s précaires et sans logement s’était installé au 1, cité de Bergue, dans un bâtiment inoccupé en vue d’y établir une habitation et un regroupement d’activités politiques ouvertes sur le quartier. Cette cité était laissée vide par la Mairie du 12e arrondissement qui souhaite détruire ces logements pour y élargir une allée. Par ailleurs, la mairie risque d’expulser dans les semaines à venir le « Comité des Sans-logis » à qui elle avait octroyé des locaux dans cette même cité. Des représentants de la Mairie de Paris, vigiles et policiers, se sont succédé sur les lieux aujourd’hui et constaté l’occupation. Il aurait dû s’ensuivre une procédure d’expulsion au Tribunal de Grande Instance et d’éventuels délais pour les squatteur-euse-s. Mais il semble bien que les pouvoirs publics aient opté pour une politique de tolérance zéro vis-à-vis des occupations. La seule réponse de la Mairie à la crise du logement et à la spéculation immobilière a été de multiplier les expulsions illégales aux cours des dernier mois, et ce en plein hiver. Malgré les quelques dizaines de personnes rassemblées en soutien sur les lieux, les policiers sont intervenus en nombre vers 19h. Après avoir violemment dispersé le rassemblement, ils ont enfoncé la porte et sorti les occupant-e-s devant de nombreux-euses passant-e-s choqué-e-s dont certain-e-s hurlaient franchement leur colère. Il y a eu diverses bousculades et matraquages de la part des policiers. Le fourgon dans lequel étaient détenu-e-s les squatteur-euse-s a été bloqué lors de son départ, des parpaings qui devaient servir à murer la maison ont été jetés sur la chaussée, des pierres ont été lancées sur la police. Il s’en est suivi une manifestation sauvage, rythmée par des slogans tels que « Non aux expulsions, Grève des loyers, Insurrection ». Les rues ont été successivement entravées par des containers renversés et des barrières de chantier. Les opposant-e-s se sont retrouvé-e-s devant le commissariat, où un important déploiement policier les attendait.

Tou-te-s les squatteur-euse-s ont été rapidement libéré-e-s, et ont rejoint le groupe de manifestant-e-s solidaires à l’extérieur.

Malgré les discours hypocrites des pouvoirs publics dispensés dans les médias – qui n’ont pas tenu à se déplacer pour couvrir cette expulsion illégale – il est évident que la répression à l’égard des « bandes de jeunes », ou autres groupes militants se renforce, et que les violences policières deviennent chaque jour plus banales et plus rudes. Des réactions s’imposent pour renforcer la résistance aux expulsions. Pour vilipender la mairie : 01 44 68 12 12 (mairie du 12ème), 01 44 68 12 64 (Dominique Larrey, Maire-adjoint, délégué à l’urbanisme et à l’habitat, conseiller d’arrondissement), 06 73 87 74 47 (M. Dronneau, de la Direction du Logement et de l’Habitat) par téléphone. 01 44 68 12 09 (mairie du 12ème) par fax. Toute action directe de votre choix pourrait également être la bienvenue….

Des ami-e-s

Vous trouverez ci- joint le tract distribué lors du rassemblement de soutien :

Sur fond de crise du logement, la démagogie bat son plein…, les expulsions aussi… !

Depuis vendredi 11 février, des étudiants en galère de logement se sont installés au 1, cité Debergue, dans un bâtiment inoccupé. Comme chaque fois, la sanction policière frappe à la porte ; faut-il encore laisser passer ?

Face à la pénurie actuelle du logement organisée pour les bénéfices du marché immobilier, nous sommes de plus en plus nombreux à courir des jobs pourris pour payer des loyers inacceptables. Pendant ce temps, le devenir de Paris est clairement celui d’une cité close dans son spectacle, à l’usage des plus riches, tandis que les autres sont refoulés au-delà du périph. Les étudiants, les jeunes, les pauvres, font la queue aux portes des administrations en quête d’un hypothétique logement social.

Et pendant ce temps, les pouvoirs publics n’ont de cesse de se prémunir contre les installations d’urgence justifiées par les besoins immédiats des plus pauvres. Les sociétés de gardiennage, relayées par un discours ultra-répressif, démantèlent tous les jours des installations de fortune, tout en renforçant le chacun-pour-soi. Pendant que les maires promettent…, les préfets expulsent !

Face au déni des autorités à l’égard des besoins élémentaires, seule la solidarité paie. Empêchons l’expulsion des étudiants domiciliés à la cité Debergue. Rassemblement au 1, cité Debergue, entrée par la rue du Rendez-vous, 28. Métro Nation/Picpus.

Harcelons les pouvoirs publics pour empêcher cette expulsion !

 

Paris: Rassemblement de mal-logé-e-s en colère

A l’initiative d’un collectif parisien de mal-logés, un rassemblement de mal-logés est organisé devant la mairie du 19ème vendredi 22 Octobre 2004 à 14h. Ce vendredi à 15h, Madec (maire du 19ème) recevra solennellement une liste de demandeurs de logement HLM composée de Rmistes, SDF, Immigrés, Familles nombreuses… Composée de tous ceux dont Madec, la ville de Paris et la proche banlieue voudraient se débarrasser. Les Pauvres ne laisseront pas cette belle ville de Paris aux classes moyennes et aux bureaux. SOYONS NOMBREUX ET BRUYANTS !

« Il ne suffit pas de vivre en taudis ou en squat pour prétendre au relogement »
ROGER MADEC (Compte-rendu de mandat, octobre 2004)

Oscar L.

Limoges: procès d’un militant et rassemblement de soutien

  Limoges: procès d’un militant et rassemblement de soutien


Droit au logement pour tous,
un militant inculpé
Rassemblement de soutien
devant le tribunal, place d’Aine
Mercredi 7 juillet 2004
à 13h30

Le 15 mars dernier, une centaine de personnes ont manifesté contre la reprise des expulsions après la fin de la trêve hivernale. Les manifestants ont démuré un logement vide appartenant à la mairie : 11 personnes sans abri y ont trouvé un toit. Un militant du Dédal, suite à une plainte de la mairie, a été inculpé pour « dégradation de bien » : il avait seulement enlevé des parpaings qui obstruaient l’entrée de la maison. Par son action et celle des manifestants, il a permis à 11 personnes de trouver un toit. La maison, en excellent état pour laquelle la mairie avait demandé un permis de démolition par ailleurs refusé, était murée depuis un an et demi.

Qui dégrade ? si ce n’est celui qui mure et empêche une habitation de vivre ? Qui est le plus fautif ? Ceux qui s’indignent de voir que les autorités locales ne font rien et donc réquisitionnent à leur place, ou ceux qui possèdent de nombreux locaux inoccupés, les laissent vides et, pire, les murent pour que les gens restent à la rue ?

Le militant du Dédal passera en jugement le 7 juillet. Ce sera un procès d’un autre âge : les serfs occupaient les terres du seigneur pour survivre ; au 21ème siècle, on est obligé d’occuper une maison pour ne pas vivre à la rue.

Pour le droit au logement pour tous, contre les expulsions, venons soutenir le militant inculpé qui n’a fait que participer à une action de « réquisition » que les autorités s’obstinent à ne pas vouloir appliquer.

D.


Limoges : Rassemblement pour la défense du droit au logement

  Limoges : Rassemblement pour le défense du droit au logement


Défense du droit au logement
Rassemblement de soutien
Samedi 3 juillet 2004 – 11h00
devant la mairie de Limoges

La situation du logement à Limoges, comme dans tout le pays, est de plus en plus préoccupante : loyers en constante augmentation, aides au logement en baisse, prix de vente des appartements ou des maisons qui ont pratiquement doublé en 10 ans, alors que les salaires connaissent plutôt la récession. Et pour arranger le tout, les dernières mesures du gouvernement, malgré les déclarations à la presse, diminuent les aides à la construction du logement social, et préparent la privatisation des offices HLM en transformant leur statut en établissement industriel et commercial.

Chaque année, sur Limoges, c’est près de 1 500 demandes en HLM qui ne sont pas satisfaites, c’est-à-dire des centaines de familles et de jeunes qui ne peuvent pas trouver un toit abordable. Chaque année, ce sont des centaines d’étudiants qui galèrent pour trouver un toit. Chaque année, c’est plus d’une centaine de personnes qui sont à la rue et la crise s’aggrave avec la fermeture du centre d’accueil La Passerelle pour l’été, et celle définitive du CS4. C’est ainsi que 70 personnes sont momentanément logées à l’hôtel faute d’hébergements suffisants. Pourtant, il y a à Limoges plus de 5 000 logements vacants, c’est-à-dire, en permanence 5 000 logements vides, à louer, en vente, ou voués à la démolition : ce parc immense de logements immobilisés et inutilisés n’a d’existence que parce qu’il est le support de la spéculation immobilière. C’est en partant de ce constat que le Dédal se mobilise depuis 2 ans, comme le font aussi d’autres associations, pour qu’un toit pour tous, droit inscrit dans la constitution, devienne réalité, pour que le logement soit abordable pour tous et que exclus et précaires n’en soient pas privés. Les personnes à la rue sont des jeunes sans ressources, des demandeurs d’asile, des chômeurs n’ayant plus d’autre solution, des « précaires » qui se voient refuser un accès au logement par manque de solvabilité.

Le Dédal a été reçu par la mairie, par la préfecture pour demander l’application de la loi de réquisition, pour demander de mettre à la disposition des sans abri les logements vides, de proposer des solutions d’hébergement correspondant aux besoins des jeunes. Ce ne fut pas seulement une fin de non recevoir, car mairie et préfecture ont, de plus, procédé aux expulsions d’immeubles vides et voués à la démolition occupés par les sans abri ! Et ceci, malgré la demande de la justice de reloger avant expulsion.

Christiane


Cagliari : Reprise du procès contre les trois anarchistes arrêté-e-s en octobre 2003 pendant une manifestation

Le 7 avril 2004 : reprise du procès – Cagliari – Palais de justice 8h30

Le 7 avril 2004 reprend le procès contre trois des camarades anarchistes, arrêtés lors d’une dure répression de la manifestation de protestation concernant l’arrestation de Massimo Leonardi qui avait eu lieu à Cagliari le 22 octobre 2003.

Massimo, Luisa et Matteo, sont poursuivis en justice et Fabrizio, qui était en détention provisoire, sera lui aussi poursuivi (la date n’est pas encore fixée). Tous les trois sont accusés de concours à des dégâts, résistance, violence et lésions à officier public et aussi , pour seulement Luisa et Fabrizio, de port d’un couteau en réunion publique. Dix autres manifestants ont été livrés à la justice, sans être arrêtés, pour les mêmes délits.

Massimo Leonardi a vécu à Cagliari pendant beaucoup d’années et il a conservé des solides amitiés. C’est pourquoi le rassemblement du 22 octobre avait été lancé à l’appel d’un ensemble hétérogène d’amis de Massimo, de camarades anarchistes et d’autres activistes politiques, tous sensibles en tout cas au coup monté médiatico-judiciaire et à la répression policière qui a concerné notre camarade Leonardi.

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Grenoble : Quelques nouvelles des squatteureuses arrêté-e-s la semaine dernière

Les 7 personnes arrêtées mercredi dernier (21 janvier) pendant le rassemblement de soutien à la Flibustière devant la préf’ ont été relâchées le lendemain après 20 heures de garde-à-vue.

Les sept comparaissent le 17 février 2004 à Grenoble, pour des chefs d’inculpation relativement similaires (« participation à un attroupement illégal »). Un rassemblement de soutien le 22 janvier s’est limité finalement en un rendez-vous d’info puisque les gardé-e-s à vue ont été relâché-e-s peu de temps avant le rassemblement.

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Grenoble : Violences policières contre un rassemblement en soutien au squat de la Flibustière

Aujourd’hui, mercredi 21 janvier une cinquantaine de personnes ont manifesté devant la préfecture pour protester contre l’expulsion de la Flibustière. Ce squat de femmes et de lesbiennes est en effet expulsable à partir d’aujourd’hui. Quatre femmes étaient enchaînées autour de porte-drapeaux pendant que le reste des gens muni-e-s de banderoles et de tracts, scandaient des slogans contre les expulsions. Read More

Grenoble : Action pour l’électricité – squat Golgoth-a-xxx

Appel à un rassemblement festif pour protester contre le refus de la GEG [Gaz et Electricité de Grenoble] de mettre l’électricité au squat Golgoth-A-XXX. RDV square du Dr Martin le mardi 20 janvier 2004, à 17H00. Amenez de la lumière, bougies, frontales, loupiotes en tout genre… Venez nombreux/ses, on va bien s’amuser !

Solidarité avec les squats !

Golgoth-a-xxx [at] squat [point] net / 04 76 42 04 64

Barcelone : Sauvons la Kasa de la Muntanya (suite)

La Kasa de la Muntanya aura 15 ans en novembre et est habitée par 21 personnes dont 3 enfants qui y sont néEs (dont un de 11 ans). Le deux octobre, date de l’expulsion est donc une date super importante pour les okupas de Barcelone, la Kasa de la Muntanya étant un symbole, en tant que plus vieux squat de la ville à ce jour.

1er octobre 2003 : Manif/promenade dans les rues du quartier qui se terminera devant le squat avec quelques possibilités de logement.

2 octobre : Rassemblement devant le squat pour empêcher l’expulsion ; la défense du lieu se fera en fonction des affinités et des choix des différents groupes en respectant la pluralité des options choisies (défense passive ou active).

4 octobre : Manifestation internationale de squatteureuses à Barcelone pour sauver la kasa de la muntanya. Plus il y aura de monde et plus illes craindront les émeutes en cas d’expulsion.

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Madrid : El Laboratorio 4 !

Le même squat se déplace de rue en rue dans le même quartier… Le 9 juin dernier, le Laboratorio 3 était expulsé par quelques 150 policierEs anti-émeute, au petit matin ( http://sindominio.net/laboratorio/).

Lors de l’expulsion, 6 personnes ont été interpellées pour contrôle des papiers. Les quelques 30 personnes qui étaient à l’intérieur ont pu sortir à partir de 9h30. La police a confisqué le matériel classé « dangereux » : tables, chaises et pas mal de mobilier. Une centaine de personnes a accouru par solidarité devant le centre social. Mais le mal était fait.

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Grenoble: Compte-rendu du rassemblement de samedi dernier + lettre de soutien à la Charade

Le matin du samedi 5 avril a eu lieu le rassemblement de solidarité avec la Charade, devant la mairie « communiste » de (saint-)Martin-d’Hères. L’ambiance y était animée et le temps ensoleillé. Banderoles et diff’ de tracts, musique acoustique, petit déjeuner, lectures et zone de gratuité étaient de la partie. Plus d’une soixantaine de personnes se sont mobilisées ce matin là pour dire « Non à l’expulsion de la Charade ». Arias, le numéro deux de la Mairie, nous a annoncé qu’ils comptaient nous laisser tranquilles jusqu’à la fin juillet. Mais nous savons que pour leur fameux projet de réhabilitation et de construction de logements, il leur faudra aussi se débarrasser de nos proches voisin-e-s locataires dont certain-e-s viennent tout juste de signer un bail d’un an…. Quoi qu’il en soit, les activités continuent à la Charade (charade.squat.net). Read More

Grenoble / (Saint-)Martin-d’Hères: rassemblement contre l’expulsion de la Charade

Contre l’expulsion de la Charade : mobilisation

Rassemblement contre l’expulsion de la Charade, samedi 5 avril 2003 à 10h30 le matin, devant la mairie de (saint-)Martin-d’Hères (111, avenue Ambroise Croizat). Musique, chants révolutionnaires, lectures, zone de gratuité et autres colères et rigolades au programme.

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Au 90, avenue Ambroise Croizat (ou place du 8 février 1962), à (saint-)Martin-d’Hères, tout près de Grenoble, se trouve la Charade, un lieu de vie et d’activités. 11 personnes y vivent ensemble depuis près de sept mois et les activités se sont multipliées.

Dès le départ, s’y installent : – Une bibliothèque gratuite avec des ouvrages à emprunter mais aussi de nombreuses brochures à emporter. – Une zone de gratuité, où l’on peut prendre et/ou déposer tout ce qu’on veut. – Un espace féministe où les femmes se retrouvent pour des moments de convivialité mais aussi pour discuter, réfléchir ensemble et préparer diverses actions. – Un espace pour les enfants avec des jeux à volonté.

Et plus ponctuellement la Charade est aussi : – Un cinéma pour tou-te-s, gratuit et convivial. – Un lieu de répétition pour un groupe de musique traditionnelle. – Un lieu de débat pour différents collectifs et associations. – Un lieu d’activités, entre autres pour les enfants du quartier, avec contes, musique…

Mais la Mairie veut nous expulser ! Read More